Début juin: l'affaire se corse. Nicolas ne participe pas aux Apéro Pour Tous car nous lui recommandons de ne pas se faire remarquer par la police politique.
Peine perdue : 3 perquisitions illégales par la police "secrète" : pour l'intimider ? Pour nous intimider tous?
Ils laissent les robinets ouverts et l'appartement saccagé. Pas très discret. Mais l'effet porte:
Nicolas ne dormira plus sur ses deux oreilles, et n'osera plus inviter ses amis du Camping pour des soiree pizzas pour tous!
19 juin.
Jugement immédiat. Les amis du camping pour tous ont à nouveau fait le déplacement, si il faut rater le travail tant pis!
On demande à Nicolas si il veut reporter le procès.
Nicolas répond: "le procureur m'a dit que si je reportais, je resterai en prison 1 mois le temps que le procès arrive"
Le juge le somme de répondre oui ou non.
Nicolas, usé par 6 jours de prison et le harcèlement de la police politique, accepte.
Nicolas est interrogé sur les faits. La juge qui lit est elle même déjà cynique. Toujours l'histoire du Nom compliqué. Elle accuse Nicolas d'être un récidiviste. Et on parle d'objectivité...
Nicolas répond :
"Petite précision: je souhaite dénoncer les conditions inhumaines dans lesquelles j'ai été emprisonné. Il a été refusé que je voie un médecin malgré mes blessures..."
Réquisitoire du procureur, très violent
Plaidoyer de l'avocat :
"Il y a un malaise dans ce pays"
difficile de plaider, les juges ont l'air déjà très hostiles à Nicolas. Ils n'aiment pas juger un résistant, car résister dénonce que le pouvoir est abusif, et ils sont chargés d'exercer le pouvoir... de condamner. Alors cela se voit qu'ils veulent l'utiliser.
Et, puisque le parquet veut sa peau...
L'avocat démontre en vain que l'arrestation est illégale puisque rien n'est reproché avant l'arrestation mais seulement au cours de celle ci.
Et la fameuse histoire du nom compliqué.
Et l'allégation que Nicolas aurait refuser de donné son ADN. Nicolas nie. Pour le juge c'est tout vu: le citoyen dit une chose, le policier une autre: forcément le policier a raison.
Et pour le juge, elle est clairement énervée que Nicolas ne reconnaisse pas la version du polcier.
Comment ose t'il avoir une version différente??
Alors c'est jugé. Tout ce que demande le parquet il l'a.
ILS ONT ENFIN EU SA PEAU !
extrait de L'HISTOIRE DE NICOLAS LE RÉSISTANT
l'histoire complète en cliquant sur le lien du site facebook Prisonnier Politique