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"Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres.

 

Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.

 

Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres."

 

Evangile de Jésus-Christ selon  saint Jean 

   

 

Pentecôte

" Le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit."

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean  

 

   

 

 El Papa es argentino. Jorge Bergoglio                 

Saint Père François

 

 

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1er mai 2011 Béatification de Jean-Paul II

Béatification du Serviteur de Dieu Jean-Paul II

 

 

  Béatification du Père Popieluszko

beatification Mass, in Warsaw, Poland

à Varsovie, 6 juin 2010, Dimanche du Corps et du Sang du Christ

 

 

presidential palace in Warsaw

Varsovie 2010

 

 

Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Sanctuaire de l'Adoration Eucharistique et de la Miséricorde Divine

La miséricorde de Dieu est comme un torrent débordé. Elle entraîne les cœurs sur son passage.
(Saint Curé d'Ars)
 

 


Le côté du Christ a été transpercé et tout le mystère de Dieu sort de là. C’est tout le mystère de Dieu qui aime, qui se livre jusqu’au bout, qui se donne jusqu’au bout. C’est le don le plus absolu qui soit. Le don du mystère trinitaire est le cœur ouvert. Ce n’est pas une image, c’est une réalité. C’est la réalité la plus profonde qui soit, la réalité de l’amour.
Père Marie-Joseph Le Guillou




Dans le cœur transpercé
de Jésus sont unis
le Royaume du Ciel
et la terre d'ici-bas
la source de la vie
pour nous se trouve là.

Ce cœur est cœur divin
Cœur de la Trinité
centre de convergence
de tous les cœur humains
il nous donne la vie
de la Divinité.


Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix
(Edith Stein)



Le Sacré-Cœur représente toutes les puissances d'aimer, divines et humaines, qui sont en Notre-Seigneur.
Père Marie-Eugène de l'Enfant Jésus

 



feuille d'annonces de la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre

 

 

 

 

 

 

 

     

The Cambrai Madonna

Notre Dame de Grâce

Cathédrale de Cambrai

 

 

 

Cathédrale Notre Dame de Paris 

   

Ordinations du samedi 27 juin 2009 à Notre Dame de Paris


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Magnificat

     



Solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie à Notre-Dame de Paris


NOTRE DAME DES VICTOIRES

Notre-Dame des Victoires




... ma vocation, enfin je l’ai trouvée, ma vocation, c’est l’Amour !

 

 

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Voyages de Benoît XVI

 

SAINT PIERRE ET SAINT ANDRÉ

Saint Pierre et Saint André

 

BENOÎT XVI à CHYPRE 

 

Benedict XVI and Cypriot Archbishop Chrysostomos, Church of 

Salutation avec l'Archevêque Chrysostomos à l'église d' Agia Kyriaki Chrysopolitissa de Paphos, le vendredi 4 juin 2010

 

     

 

Benoît XVI en Terre Sainte  


 

Visite au chef de l'Etat, M. Shimon Peres
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Visite au mémorial de la Shoah, Yad Vashem




 






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Vicariat hébréhophone en Israël

 


 

Mgr Fouad Twal

Patriarcat latin de Jérusalem

 

               


Vierge de Vladimir  

Archives

    

 

SALVE REGINA

28 avril 2013 7 28 /04 /avril /2013 04:00

Au cours du dernier repas que Jésus prenait avec ses disciples, quand Judas fut sorti, Jésus déclara :

 

" Maintenant le Fils de l'homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui. Si Dieu est glorifié en lui, Dieu en retour lui donnera sa propre gloire ; et il la lui donnera bientôt. Mes petits enfants, je suis encore avec vous, mais pour peu de temps.

 

Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres.

 

Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.

 

Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres."

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

 

LA CENE 

La Cène, Joos Kampen, Palais des Beaux-Arts de Lille 

 

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 04:00

Jésus ressuscité dit aux onze Apôtres : " Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné.

 

Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon nom, ils chasseront les esprits mauvais ; ils parleront un langage nouveau ; ils prendront des serpents dans leurs mains, et, s'ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s'en trouveront bien." 


Le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et s'assit à la droite de Dieu.

 

Quant à eux, ils s'en allèrent proclamer partout la Bonne Nouvelle.

 

Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la Parole par les signes qui l'accompagnaient.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

 

Saint Marc Évangéliste, Donatello

 

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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 04:00

Jésus avait dit aux Juifs : " Je suis le Bon Pasteur (le vrai berger). "

 

Il leur dit encore : " Mes brebis écoutent ma voix ; moi je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut rien arracher de la main du Père. Le Père et moi, nous sommes UN." 

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

 

Adoration of the Lamb 12    

 

The Ghent Altarpiece, Adoration of the Lamb, Jan van Eyck

 

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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 12:00

Après le repas, Jésus sortit avec ses disciples et traversa le torrent du Cédron ; il y avait là un jardin, dans lequel il entra avec ses disciples.


Judas, qui le livrait, connaissait l'endroit, lui aussi, car Jésus y avait souvent réuni ses disciples.


Judas prit donc avec lui un détachement de soldats, et des gardes envoyés par les chefs des prêtres et les pharisiens. Ils avaient des lanternes, des torches et des armes.


Alors Jésus, sachant tout ce qui allait lui arriver, s'avança et leur dit : " Qui cherchez-vous ? "
Ils lui répondirent : " Jésus le Nazaréen. "

Il leur dit : " C'est moi. "

 

Judas, qui le livrait, était au milieu d'eux.


Quand Jésus leur répondit : " C'est moi ", ils reculèrent, et ils tombèrent par terre.
Il leur demanda de nouveau : " Qui cherchez-vous ? "

Ils dirent : " Jésus le Nazaréen. "
Jésus répondit : " Je vous l'ai dit : c'est moi. Si c'est bien moi que vous cherchez, ceux-là, laissez-les partir. "


Ainsi s'accomplissait la parole qu'il avait dite : " Je n'ai perdu aucun de ceux que tu m'as donnés. "


Alors Simon-Pierre, qui avait une épée, la tira du fourreau ; il frappa le serviteur du grand prêtre et lui coupa l'oreille droite. Le nom de ce serviteur était Malcus.


Jésus dit à Pierre : " Remets ton épée au fourreau. Est-ce que je vais refuser la coupe que le Père m'a donnée à boire ?"


Alors les soldats, le commandant et les gardes juifs se saisissent de Jésus et l'enchaînent. Ils l'emmenèrent d'abord chez Anne, beau-père de Caïphe, le grand prêtre de cette année-là. (C'est Caïphe qui avait donné aux Juifs cet avis : "Il vaut mieux qu'un seul homme meure pour tout le peuple.")


Simon-Pierre et un autre disciple suivaient Jésus. Comme ce disciple était connu du grand prêtre, il entra avec Jésus dans la cour de la maison du grand prêtre, mais Pierre était resté dehors, près de la porte. Alors l'autre disciple, celui qui était connu du grand prêtre, sortit, dit un mot à la jeune servante qui gardait la porte, et fit entrer Pierre. La servante dit alors à Pierre : "N'es-tu pas, toi aussi, un des disciples de cet homme-là ?"

Il répondit : " Non, je n'en suis pas ! "


Les serviteurs et les gardes étaient là ; comme il faisait froid, ils avaient allumé un feu pour se réchauffer. Pierre était avec eux, et se chauffait lui aussi. Or, le grand prêtre questionnait Jésus sur ses disciples et sur sa doctrine.


Jésus lui répondit : " J'ai parlé au monde ouvertement. J'ai toujours enseigné dans les synagogues et dans le Temple, là où tous les Juifs se réunissent, et je n'ai jamais parlé en cachette. Pourquoi me questionnes-tu ? Ce que j'ai dit, demande-le à ceux qui sont venus m'entendre. Eux savent ce que j'ai dit."
A cette réponse, un des gardes, qui était à côté de Jésus, lui donna une gifle en disant : "C'est ainsi que tu réponds au grand prêtre !"
Jésus lui répliqua : " Si j'ai mal parlé, montre ce que j'ai dit de mal ; mais si j'ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? "


Anne l'envoya, toujours enchaîné, au grand prêtre Caïphe.


Simon-Pierre était donc en train de se chauffer ; on lui dit : " N'es-tu pas un de ses disciples, toi aussi ? "

Il répondit : " Non, je n'en suis pas ! "
Un des serviteurs du grand prêtre, parent de celui à qui Pierre avait coupé l'oreille, insista : " Est-ce que je ne t'ai pas vu moi-même dans le jardin avec lui ?"
Encore une fois, Pierre nia.

A l'instant le coq chanta.


Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au palais du gouverneur.

C'était le matin.

Les Juifs n'entrèrent pas eux-mêmes dans le palais, car ils voulaient éviter une souillure qui les aurait empêchés de manger l'agneau pascal.
Pilate vint au dehors pour leur parler : " Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? "

Ils lui répondirent : " S'il ne s'agissait pas d'un malfaiteur, nous ne te l'aurions pas livré. "
Pilate leur dit : " Reprenez-le, et vous le jugerez vous-mêmes suivant votre loi. "

Les Juifs lui dirent : " Nous n'avons pas le droit de mettre quelqu'un à mort. "


Ainsi s'accomplissait la parole que Jésus avait dite pour signifier de quel genre de mort il allait mourir.


Alors Pilate rentra dans son palais, appela Jésus et lui dit : " Es-tu le roi des Juifs ? "
Jésus lui demanda : " Dis-tu cela de toi-même, ou bien parce que d'autres te l'ont dit ? "
Pilate répondit : " Est-ce que je suis Juif, moi ? Ta nation et les chefs des prêtres t'ont livré à moi : qu'as-tu donc fait ?"
Jésus déclara : " Ma royauté ne vient pas de ce monde ; si ma royauté venait de ce monde, j'aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Non, ma royauté ne vient pas d'ici."
Pilate lui dit : " Alors, tu es roi ? "

Jésus répondit : " C'est toi qui dis que je suis roi. Je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Tout homme qui appartient à la vérité écoute ma voix."
Pilate lui dit : " Qu'est-ce que la vérité ? "

 

Après cela, il sortit de nouveau pour aller vers les Juifs, et il leur dit : " Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. Mais c'est la coutume chez vous que je relâche quelqu'un pour la Pâque : voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ?"
Mais ils se mirent à crier : " Pas lui ! Barabbas ! " (Ce Barabbas était un bandit.)


Alors Pilate ordonna d'emmener Jésus pour le flageller.


Les soldats tressèrent une couronne avec des épines, et la lui mirent sur la tête ; puis ils le revêtirent d'un manteau de pourpre. Ils s'avançaient vers lui et ils disaient : "Honneur à toi, roi des Juifs !" Et ils le giflaient.


Pilate sortit de nouveau pour dire aux Juifs : " Voyez, je vous l'amène dehors pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation."
Alors Jésus sortit, portant la couronne d'épines et le manteau de pourpre.

Et Pilate leur dit : " Voici l'homme. "


Quand ils le virent, les chefs des prêtres et les gardes se mirent à crier : " Crucifie-le ! Crucifie-le ! "

Pilate leur dit : " Reprenez-le, et crucifiez-le vous-mêmes ; moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation."
Les Juifs lui répondirent : " Nous avons une Loi, et suivant la Loi il doit mourir, parce qu'il s'est prétendu Fils de Dieu."
Quand Pilate entendit ces paroles, il redoubla de crainte.


Il rentra dans son palais, et dit à Jésus : " D'où es-tu ? "

Jésus ne lui fit aucune réponse.
Pilate lui dit alors : " Tu refuses de me parler, à moi ? Ne sais-tu pas que j'ai le pouvoir de te relâcher, et le pouvoir de te crucifier ?"
Jésus répondit : " Tu n'aurais aucun pouvoir sur moi si tu ne l'avais reçu d'en haut ; ainsi, celui qui m'a livré à toi est chargé d'un péché plus grave."


Dès lors, Pilate cherchait à le relâcher ; mais les Juifs se mirent à crier : " Si tu le relâches, tu n'es pas ami de l'empereur. Quiconque se fait roi s'oppose à l'empereur." En entendant ces paroles, Pilate amena Jésus au-dehors ; il le fit asseoir sur une estrade à l'endroit qu'on appelle le Dallage (en hébreu : Gabbatha).


C'était un vendredi, la veille de la Pâque, vers midi.

 

Pilate dit aux Juifs : " Voici votre roi. "
Alors ils crièrent : " A mort ! A mort ! Crucifie-le ! "

Pilate leur dit : " Vais-je crucifier votre roi ? "

Les chefs des prêtres répondirent : " Nous n'avons pas d'autre roi que l'empereur. "
Alors, il leur livra Jésus pour qu'il soit crucifié, et ils se saisirent de lui.


Jésus, portant lui-même sa croix, sortit en direction du lieu dit : Le Crâne, ou Calvaire, en hébreu : Golgotha.
Là, ils le crucifièrent, et avec lui deux autres, un de chaque côté, et Jésus au milieu.


Pilate avait rédigé un écriteau qu'il fit placer sur la croix, avec cette inscription : " Jésus le Nazaréen, roi des Juifs."


Comme on avait crucifié Jésus dans un endroit proche de la ville, beaucoup de Juifs lurent cet écriteau, qui était libellé en hébreu, en latin et en grec.
Alors les prêtres des Juifs dirent à Pilate : " Il ne fallait pas écrire : Roi des Juifs ; il fallait écrire : Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs."
Pilate répondit : " Ce que j'ai écrit, je l'ai écrit. "


Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chacun. Restait la tunique ; c'était une tunique sans couture, tissée tout d'une pièce de haut en bas.
Alors ils se dirent entre eux : " Ne la déchirons pas, tirons au sort celui qui l'aura. "

Ainsi s'accomplissait la parole de l'Écriture : Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement.

C'est bien ce que firent les soldats.


Or, près de la croix de Jésus se tenait sa mère, avec la sœur de sa mère, Marie femme de Cléophas, et Marie Madeleine.


Jésus, voyant sa mère, et près d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : " Femme, voici ton fils. "
Puis il dit au disciple : " Voici ta mère. "

Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.


Après cela, sachant que désormais toutes choses étaient accomplies, et pour que l'Écriture s'accomplisse jusqu'au bout, Jésus dit : "J'ai soif."


Il y avait là un récipient plein d'une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d'hysope, et on l'approcha de sa bouche.
Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : " Tout est accompli. "

Puis, inclinant la tête, il remit l'esprit.


Comme c'était le vendredi, il ne fallait pas laisser des corps en croix durant le sabbat (d'autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque). Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu'on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Des soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis du deuxième des condamnés que l'on avait crucifiés avec Jésus.

 

Quand ils arrivèrent à celui-ci, voyant qu'il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l'eau.


Celui qui a vu rend témoignage, afin que vous croyiez vous aussi. (Son témoignage est véridique et le Seigneur sait qu'il dit vrai.)


Tout cela est arrivé afin que cette parole de l'Écriture s'accomplisse : Aucun de ses os ne sera brisé.
Et un autre passage dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu'ils ont transpercé.


Après cela, Joseph d'Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par peur des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus. Nicodème (celui qui la première fois était venu trouver Jésus pendant la nuit) vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d'aloès pesant environ cent livres. Ils prirent le corps de Jésus, et ils l'enveloppèrent d'un linceul, en employant les aromates selon la manière juive d'ensevelir les morts. Près du lieu où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin, et dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n'avait encore mis personne.


Comme le sabbat des Juifs allait commencer, et que ce tombeau était proche, c'est là qu'ils déposèrent Jésus.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

 

La Chapelle du Calvaire de l'Eglise Saint Roch à Paris

 

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 07:00

Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie où habitait Lazare, celui qu'il avait ressuscité d'entre les morts.

 
On donna un repas en l'honneur de Jésus. Marthe faisait le service, Lazare était avec Jésus parmi les convives.

 

Or, Marie avait pris une livre d'un parfum très pur et de très grande valeur ; elle versa le parfum sur les pieds de Jésus, qu'elle essuya avec ses cheveux ; la maison fut remplie par l'odeur du parfum.

 
Judas Iscariote, l'un des disciples, celui qui allait le livrer, dit alors : " Pourquoi n'a-t-on pas vendu ce parfum pour trois cents pièces d'argent, que l'on aurait données à des pauvres ?" Il parla ainsi, non parce qu'il se préoccupait des pauvres, mais parce que c'était un voleur : comme il tenait la bourse commune, il prenait pour lui ce que l'on y mettait.

 
Jésus lui dit : " Laisse-la ! Il fallait qu'elle garde ce parfum pour le jour de mon ensevelissement. Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m'aurez pas toujours."

 
Or, une grande foule de Juifs apprit que Jésus était là, et ils arrivèrent, non seulement à cause de Jésus, mais aussi pour voir ce Lazare qu'il avait ressuscité d'entre les morts.


Les chefs des prêtres décidèrent alors de faire mourir aussi Lazare, parce que beaucoup de Juifs, à cause de lui, s'en allaient, et croyaient en Jésus.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

 

Lamentations, Fra Bartolomeo  

 

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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 09:00

Quand l'heure du repas pascal fut venue, Jésus se mit à table, et les Apôtres avec lui. Il leur dit :

" J'ai ardemment désiré manger cette Pâque avec vous avant de souffrir ! Car je vous le déclare : jamais plus je ne la mangerai jusqu'à ce qu'elle soit pleinement réalisée dans le royaume de Dieu."

 
Il prit alors une coupe, il rendit grâce et dit : " Prenez, partagez entre vous. Car je vous le déclare : jamais plus désormais je ne boirai du fruit de la vigne jusqu'à ce que vienne le règne de Dieu."


Puis il prit du pain ; après avoir rendu grâce, il le rompit et le leur donna, en disant : " Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi."


Et pour la coupe, il fit de même à la fin du repas, en disant : " Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang répandu pour vous. Cependant la main de celui qui me livre est là, à côté de moi sur la table. En effet, le Fils de l'homme s'en va selon ce qui a été fixé. Mais malheureux l'homme qui le livre !"

 
Les Apôtres commencèrent à se demander les uns aux autres lequel d'entre eux allait faire cela. Ils en arrivèrent à se quereller : lequel d'entre eux, à leur avis, était le plus grand ?


Mais il leur dit : " Les rois des nations païennes leur commandent en maîtres, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs. Pour vous, rien de tel ! Au contraire, le plus grand d'entre vous doit prendre la place du plus jeune, et celui qui commande, la place de celui qui sert. Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert  ? N'est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert. Vous, vous avez tenu bon avec moi dans mes épreuves. Et moi, je dispose pour vous du Royaume, comme mon Père en a disposé pour moi. Ainsi vous mangerez et boirez à ma table dans mon Royaume, et vous siégerez sur des trônes pour juger les douze tribus d'Israël. Simon, Simon, Satan vous a réclamés pour vous passer au crible comme le froment. Mais j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne sombre pas. Toi donc, quand tu sera revenu, affermis tes frères."

 

Pierre lui dit : " Seigneur, avec toi, je suis prêt à aller en prison et à la mort. "
Jésus reprit : " Je te le déclare, Pierre : le coq ne chantera pas aujourd'hui avant que, par trois fois, tu aies affirmé que tu ne me connais pas."


Puis il leur dit : " Quand je vous ai envoyés sans argent, ni sac, ni sandales, avez-vous manqué de quelque chose ? "
Ils lui répondirent : " Mais non. "
Jésus leur dit : " Eh bien maintenant, celui qui a de l'argent, qu'il en prenne, de même celui qui a un sac ; et celui qui n'a pas d'épée, qu'il vende son manteau pour en acheter une. Car, je vous le déclare : il faut que s'accomplisse en moi ce texte de l'Écriture : Il a été compté avec les pécheurs. De fait, ce qui me concerne va se réaliser."
Ils lui dirent : " Seigneur, voici deux épées. "

Il leur répondit : " Cela suffit. "

 

Jésus sortit pour se rendre, comme d'habitude, au mont des Oliviers, et ses disciples le suivirent. Arrivé là, il leur dit : "Priez, pour ne pas entrer en tentation". Puis il s'écarta à la distance d'un jet de pierre environ.

 

Se mettant à genoux, il priait : " Père, si tu veux, éloigne de moi cette coupe ; cependant, que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne."


Alors, du ciel, lui apparut un ange qui le réconfortait. Dans l'angoisse, Jésus priait avec plus d'insistance ; et sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient jusqu'à terre. Après cette prière, Jésus se leva et rejoignit ses disciples qu'il trouva endormis à force de tristesse. Il leur dit : "Pourquoi dormez-vous ? Levez-vous et priez, pour ne pas entrer en tentation."

 

Il parlait encore quand parut une foule de gens. Le nommé Judas, l'un des Douze, marchait à leur tête. Il s'approcha de Jésus pour l'embrasser. Jésus lui dit : "Judas, c'est par un baiser que tu livres le Fils de l'homme ?"


Voyant ce qui allait se passer, ceux qui entouraient Jésus lui dirent : " Seigneur, faut-il frapper avec l'épée ?" L'un d'eux frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l'oreille droite.


Jésus répondit : " Laissez donc faire ! " Et, touchant l'oreille de l'homme, il le guérit.


Jésus dit alors à ceux qui étaient venus l'arrêter, chefs des prêtres, officiers de la garde du Temple et anciens :

" Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus avec des épées et des bâtons ? Chaque jour, j'étais avec vous dans le Temple, et vous ne m'avez pas arrêté. Mais c'est maintenant votre heure, c'est la domination des ténèbres."

 

Ils se saisirent de Jésus pour l'emmener et ils le firent entrer dans la maison du grand prêtre. Pierre suivait de loin. Ils avaient allumé un feu au milieu de la cour et ils s'étaient tous assis là. Pierre était parmi eux. Une servante le vit assis près du feu ; elle le dévisagea et dit : "Celui-là aussi était avec lui." Mais il nia : "Femme, je ne le connais pas". Peu après, un autre dit en le voyant : "Toi aussi, tu en fais partie". Pierre répondit : "Non, je n'en suis pas". Environ une heure plus tard, un autre insistait : "C'est sûr : celui-là était avec lui, et d'ailleurs il est Galiléen". Pierre répondit : "Je ne vois pas ce que tu veux dire".

 

Et à l'instant même, comme il parlait encore, un coq chanta.


Le Seigneur, se retournant, posa son regard sur Pierre ; et Pierre se rappela la parole que le Seigneur lui avait dite : "Avant que le coq chante aujourd'hui, tu m'auras renié trois fois." Il sortit et pleura amèrement.

 

Les hommes qui gardaient Jésus se moquaient de lui et le maltraitaient. Ils lui avaient voilé le visage, et ils l'interrogeaient : "Fais le prophète ! Qui est-ce qui t'a frappé ?" Et ils lançaient contre lui beaucoup d'autres insultes.

 

Lorsqu'il fit jour, les anciens du peuple, chefs des prêtres et scribes, se réunirent, et ils l'emmenèrent devant leur grand conseil. Ils lui dirent : "Si tu es le Messie, dis-le nous."
Il leur répondit : " Si je vous le dis, vous ne me croirez pas ; et si j'interroge, vous ne répondrez pas. Mais désormais le Fils de l'homme sera assis à la droite du Dieu Puissant."
Tous lui dirent alors : " Tu es donc le Fils de Dieu ? "

Il leur répondit : " C'est vous qui dites que je le suis. "
Ils dirent alors : " Pourquoi nous faut-il encore un témoignage ? Nous-mêmes nous l'avons entendu de sa bouche. "


Ils se levèrent tous ensemble et l'emmenèrent chez Pilate.


Ils se mirent alors à l'accuser : " Nous avons trouvé cet homme en train de semer le désordre dans notre nation : il empêche de payer l'impôt à l'empereur, et se dit le Roi Messie."
Pilate l'interrogea : " Es-tu le roi des Juifs ? "

Jésus répondit : " C'est toi qui le dis. "


Pilate s'adressa aux chefs des prêtres et à la foule : " Je ne trouve chez cet homme aucun motif de condamnation. "
Mais ils insistaient : " Il soulève le peuple en enseignant dans tout le pays des Juifs, à partir de la Galilée jusqu'ici. "

À ces mots, Pilate demanda si l'homme était Galiléen. Apprenant qu'il relevait de l'autorité d'Hérode, il le renvoya à ce dernier, qui se trouvait lui aussi à Jérusalem en ces jours-là.

 

À la vue de Jésus, Hérode éprouva une grande joie : depuis longtemps il désirait le voir à cause de ce qu'il entendait dire de lui, et il espérait lui voir faire un miracle. Il lui posa beaucoup de questions, mais Jésus ne lui répondit rien. Les chefs des prêtres et les scribes étaient là, et l'accusaient avec violence. Hérode, ainsi que ses gardes, le traita avec mépris et se moqua de lui : il le revêtit d'un manteau de couleur éclatante et le renvoya à Pilate. Ce jour-là, Hérode et Pilate devinrent des amis, alors qu'auparavant ils étaient ennemis.

 

Alors Pilate convoqua les chefs des prêtres, les dirigeants et le peuple. Il leur dit : " Vous m'avez amené cet homme en l'accusant de mettre le désordre dans le peuple. Or, j'ai moi-même instruit l'affaire devant vous, et, parmi les faits dont vous l'accusez, je n'ai trouvé chez cet homme aucun motif de condamnation. D'ailleurs, Hérode non plus, puisqu'il nous l'a renvoyé. En somme, cet homme n'a rien fait qui mérite la mort. Je vais donc le faire châtier et le relâcher."
Ils se mirent à crier tous ensemble : " Mort à cet homme ! Relâche-nous Barabbas. "
Ce dernier avait été emprisonné pour un meurtre et pour une émeute survenue dans la ville.

 

Pilate, dans son désir de relâcher Jésus, leur adressa de nouveau la parole.
Mais ils criaient : " Crucifie-le ! Crucifie-le ! "
Pour la troisième fois, il leur dit : " Quel mal a donc fait cet homme ? Je n'ai trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort. Je vais donc le faire châtier, puis le relâcher."
Mais eux insistaient à grands cris, réclamant qu'il soit crucifié ; et leurs cris s'amplifiaient.
Alors Pilate décida de satisfaire leur demande. Il relâcha le prisonnier condamné pour émeute et pour meurtre, celui qu'ils réclamaient, et il livra Jésus à leur bon plaisir.

 

Pendant qu'ils l'emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu'il la porte derrière Jésus.

 

Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus.
Il se retourna et leur dit : " Femmes de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants ! Voici venir des jours où l'on dira : Heureuses les femmes stériles, celles qui n'ont pas enfanté, celles qui n'ont pas allaité ! Alors on dira aux montagnes : Tombez sur nous, et aux collines : Cachez-nous. Car si l'on traite ainsi l'arbre vert, que deviendra l'arbre sec ?"

 
On emmenait encore avec Jésus deux autres, des malfaiteurs, pour les exécuter. Lorsqu'on fut arrivé au lieu dit : Le Crâne, ou Calvaire, on mit Jésus en croix, avec les deux malfaiteurs, l'un à droite et l'autre à gauche.


Jésus disait : " Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu'ils font. "

 

Ils partagèrent ses vêtements et les tirèrent au sort.


Le peuple restait là à regarder.

Les chefs ricanaient en disant : " Il en a sauvé d'autres : qu'il se sauve lui-même, s'il est le Messie de Dieu, l'Élu !"

Les soldats aussi se moquaient de lui. S'approchant pour lui donner de la boisson vinaigrée, ils lui disaient : "Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même !"


Une inscription était placée au-dessus de sa tête : " Celui-ci est le roi des Juifs. "

 

L'un des malfaiteurs suspendus à la croix l'injuriait : " N'es-tu pas le Messie ? Sauve-toi toi-même, et nous avec !" Mais l'autre lui fit de vifs reproches : "Tu n'as donc aucune crainte de Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c'est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n'a rien fait de mal." Et il disait : "Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne.
Jésus lui répondit : " Amen, je te le déclare : aujourd'hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. "


Il était déjà presque midi ; l'obscurité se fit dans tout le pays jusqu'à trois heures, car le soleil s'était caché.

Le rideau du Temple se déchira par le milieu.


Alors, Jésus poussa un grand cri : " Père, entre tes mains je remets mon esprit. "

Et après avoir dit cela, il expira.

 

À la vue de ce qui s'était passé, le centurion rendait gloire à Dieu : " Sûrement, cet homme, c'était un juste. "


Et tous les gens qui s'étaient rassemblés pour ce spectacle, voyant ce qui était arrivé, s'en retournaient en se frappant la poitrine. Tous ses amis se tenaient à distance, ainsi que les femmes qui le suivaient depuis la Galilée, et qui regardaient.

 

Alors arriva un membre du conseil, nommé Joseph ; c'était un homme bon et juste. Il n'avait donné son accord ni à leur délibération, ni à leurs actes. Il était d'Arimathie, ville de Judée, et il attendait le royaume de Dieu.

 

Il alla trouver Pilate et demanda le corps de Jésus. Puis il le descendit de la croix, l'enveloppa dans un linceul et le mit dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne encore n'avait été déposé. C'était le vendredi, et déjà brillaient les lumières du sabbat.


Les femmes qui accompagnaient Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph. Elles regardèrent le tombeau pour voir comment le corps avait été placé. Puis elles s'en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Et, durant le sabbat, elles observèrent le repos prescrit.

 

 

 

 

 

 

Agonie au Jardin des Oliviers, Jan Gossart 

 

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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 05:00

Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l'écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : "Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux !"


Alors Jésus leur dit cette parabole : " Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : Père, donne-moi la part d'héritage qui me revient. Et le père fit le partage de ses biens. Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu'il avait et partit pour un pays lointain où il gaspilla sa fortune en menant une vie de désordre. Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans cette région, et il commença à se trouver dans la misère. Il alla s'embaucher chez un homme du pays qui l'envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. Alors il réfléchit : Tant d'ouvriers chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je vais retourner chez mon père, et je lui dirai : Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d'être appelé ton fils. Prends-moi comme l'un de tes ouvriers. Il partit donc pour aller chez son père.

 

Comme il était encore loin, son père l'aperçut et fut saisi de pitié ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. Le fils lui dit : Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d'être appelé ton fils. Mais le père dit à ses domestiques : Vite, apportez le plus beau vêtement pour l'habiller. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds. Allez chercher le veau gras, tuez-le ; mangeons et festoyons. Car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.' Et ils commencèrent la fête.

 

Le fils aîné était aux champs. À son retour, quand il fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des domestiques, il demanda ce qui se passait. Celui-ci répondit : C'est ton frère qui est de retour. Et ton père a tué le veau gras, parce qu'il a vu revenir son fils en bonne santé. Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d'entrer. Son père, qui était sorti, le suppliait. Mais il répliqua : Il y a tant d'années que je suis à ton service sans avoir jamais désobéi à tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Mais, quand ton fils que voilà est arrivé après avoir dépensé ton bien avec des filles, tu as fait tuer pour lui le veau gras !


Le père répondit : Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait bien festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !"

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 

 

Le retour du fils prodigue

Le retour du fils prodigue par Le Maître de l'Annonce aux Bergers  

 

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