Crist-Pantocrator.jpg

"Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres.

 

Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.

 

Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres."

 

Evangile de Jésus-Christ selon  saint Jean 

   

 

Pentecôte

" Le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit."

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean  

 

   

 

 El Papa es argentino. Jorge Bergoglio                 

Saint Père François

 

 

La Manif Pour Tous 

La Manif Pour Tous photo C de Kermadec

La Manif Pour Tous Facebook 

 

 

Les Veilleurs Twitter 

Les Veilleurs

Les Veilleurs Facebook

 

 

 

papa%20GP%20II

1er mai 2011 Béatification de Jean-Paul II

Béatification du Serviteur de Dieu Jean-Paul II

 

 

  Béatification du Père Popieluszko

beatification Mass, in Warsaw, Poland

à Varsovie, 6 juin 2010, Dimanche du Corps et du Sang du Christ

 

 

presidential palace in Warsaw

Varsovie 2010

 

 

Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Sanctuaire de l'Adoration Eucharistique et de la Miséricorde Divine

La miséricorde de Dieu est comme un torrent débordé. Elle entraîne les cœurs sur son passage.
(Saint Curé d'Ars)
 

 


Le côté du Christ a été transpercé et tout le mystère de Dieu sort de là. C’est tout le mystère de Dieu qui aime, qui se livre jusqu’au bout, qui se donne jusqu’au bout. C’est le don le plus absolu qui soit. Le don du mystère trinitaire est le cœur ouvert. Ce n’est pas une image, c’est une réalité. C’est la réalité la plus profonde qui soit, la réalité de l’amour.
Père Marie-Joseph Le Guillou




Dans le cœur transpercé
de Jésus sont unis
le Royaume du Ciel
et la terre d'ici-bas
la source de la vie
pour nous se trouve là.

Ce cœur est cœur divin
Cœur de la Trinité
centre de convergence
de tous les cœur humains
il nous donne la vie
de la Divinité.


Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix
(Edith Stein)



Le Sacré-Cœur représente toutes les puissances d'aimer, divines et humaines, qui sont en Notre-Seigneur.
Père Marie-Eugène de l'Enfant Jésus

 



feuille d'annonces de la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre

 

 

 

 

 

 

 

     

The Cambrai Madonna

Notre Dame de Grâce

Cathédrale de Cambrai

 

 

 

Cathédrale Notre Dame de Paris 

   

Ordinations du samedi 27 juin 2009 à Notre Dame de Paris


la vidéo sur KTO


Magnificat

     



Solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie à Notre-Dame de Paris


NOTRE DAME DES VICTOIRES

Notre-Dame des Victoires




... ma vocation, enfin je l’ai trouvée, ma vocation, c’est l’Amour !

 

 

Rechercher

Voyages de Benoît XVI

 

SAINT PIERRE ET SAINT ANDRÉ

Saint Pierre et Saint André

 

BENOÎT XVI à CHYPRE 

 

Benedict XVI and Cypriot Archbishop Chrysostomos, Church of 

Salutation avec l'Archevêque Chrysostomos à l'église d' Agia Kyriaki Chrysopolitissa de Paphos, le vendredi 4 juin 2010

 

     

 

Benoît XVI en Terre Sainte  


 

Visite au chef de l'Etat, M. Shimon Peres
capt_51c4ca241.jpg

Visite au mémorial de la Shoah, Yad Vashem




 






Yahad-In Unum

   

Vicariat hébréhophone en Israël

 


 

Mgr Fouad Twal

Patriarcat latin de Jérusalem

 

               


Vierge de Vladimir  

Archives

    

 

SALVE REGINA

14 juillet 2013 7 14 /07 /juillet /2013 07:00

Avec cette loi du "mariage de personnes du même sexe" (sic) les socialistes ont initié un nouveau crime inédit dans l'histoire de l'humanité : le crime contre la civilisation.

Il leur en sera demandé compte.

Le national-socialisme, leur prédecesseur et leur inspirateur, avait initié le crime contre l'humanité auquel vient s'ajouter son complément dans l'horreur et l'abjection : le crime contre la civilisation.

Aucune forme de civilisation depuis l'histoire de l'humanité n'avait jamais conçu une telle abomination morale et juridique concernant le mariage, le mariage éternel, le mariage entre un homme et une femme.

Tout comme les nationaux socialistes allemands, les socialistes français veulent détruire l'humanité, son histoire, sa civilisation.

Ils n'y parviendront pas.

Partager cet article
Repost0
22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 12:30

Homélie de Frère Pierre-Marie à la Fête de Tous les Saints, en l'église Saint Gervais à Paris le 1er novembre 2012

 

Nous célébrons aujourd’hui une fête solennelle.


Une grande fête remplie d’espérance et d’allégresse. Une fête qui nous concerne tous, puisque est celle de tous ceux qui nous ont précédés et qui peuplent déjà le Royaume de Dieu où nous sommes appelés à entrer un jour.
 
Vivant désormais près de Dieu, où ils intercèdent pour nous, ils constituent tous ensemble l’Église du ciel. Cette Jérusalem d’en haut, ouverte à tous ceux et celles qui auront vécu les béatitudes. Ces béatitudes proclamées par Jésus (Mt 5,1-11) et qui sont comme le joyau et la source de tout l’Évangile.

 

Par sa Révélation, le visionnaire de l’Apocalypse nous ouvre tout d’abord un peu du ciel. C’est pour nous que le Seigneur lui a montré ce qui nous attend au-delà de notre passage ici-bas. C’est dire avec quelle attention nous pouvons écouter ces paroles !
 
J’aperçus d’abord quatre anges debout aux quatre coins de la terre
retenant les quatre vents (c’est-à-dire toute espèce de mal) (Ap 7,1).
Le premier ciel et la première terre, où nous sommes, auront disparu
pour laisser la place à un ciel nouveau et une terre nouvelle.
De mort, de pleur, de cri et de peine, il n’y en aura plus (Ap 21,1-4).


Manière poétique de dire les choses, certes ; mais quelle vision pleine d’espérance pour le monde à venir !
 
Et la vision se poursuit par la révélation du nombre des enfants d’Israël, marqués du sceau du salut.
Cent quarante quatre mille de toutes les tribus (7,4).
Ce qui est une façon de dire que tout le peuple biblique, une fois converti à la parole du Christ, sera appelé au salut. Car Dieu est fidèle à ses promesses et ne renie pas ses alliances.
 
Après quoi voici qu’apparut à nos yeux une foule immense
impossible à dénombrer, de toute nations,
races, peuples et langues, devant le trône de l’Agneau rédempteur.

Ce qui est aussi une très belle façon de rappeler la promesse du salut universel. On est confondu d’optimisme et d’allégresse devant ce que Dieu destine à ses enfants. Pourvu, bien sûr, qu’ils restent ou deviennent enfin fidèles à sa parole. Et cela au-delà de tout espace et de toute durée dans le temps !
 
Voilà, frères et sœurs, ce qu’il nous faut savoir contempler, quand, déjà sur cette terre, nous regardons vers le Royaume des cieux. Ce n’est pas un simple repos d’une banale existence sans fin qui nous attend, mais une avancée de gloire en gloire, dans la gloire infinie de Dieu !


Et nous chanterons avec les anges et les saints ce bonheur de plénitude. Voilà le terme heureux de notre vie ainsi révélé.


Frères et sœurs, la mort n’est qu’un passage et le Christ l’a déjà vécue pour nous. Il sera encore présent à cette heure, près de chacun de nous. Et nous entrerons – c’est écrit, vous le savez ! – de toute notre plénitude dans toute la plénitude de Dieu (Ep 3,19). Le passage sera peut-être un peu rude, mais il n’y a pas de quoi s’en attrister. Ils sont des milliers et des milliers de myriades à nous attendre sur l’autre rive : celle de la lumière et de l’amour. Et, à cette heure-là, la grâce de Dieu ne nous fera pas défaut !

 

Saint Jean, dans sa première lettre, sous l’inspiration de l’Esprit Saint, complète cette Révélation. Il le fait en des termes d’une simplicité extrême, mais d’une élévation et d’une profondeur inouïes. Tout commence par une proclamation de foi pleine d’enthousiasme :
Voyez quel grand amour nous a donné le Père
 pour que nous soyons appelés enfants de Dieu, car nous le sommes (1 Jn 3,1a).
 
Le cœur rempli d’une tendresse débordante, Jean continue en disant :
Bien-aimés, dès maintenant nous sommes enfants de Dieu
et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté (1 Jn 3,2).

Nous comprenons volontiers que nous soyons appelés dès maintenant enfants de Dieu. L’Écriture nous le dit clairement quand elle affirme :
L’Esprit en personne – qui nous fait nous écrier : Abba, Père ! –
se joint à notre esprit pour attester que nous sommes enfants de Dieu. Enfants et donc héritiers (Rm 8,16).


 Jésus lui-même nous l’a dit en proclamant :
 Vous n’avez qu’un seul Père, le Père céleste (Mt 23,9).
 Et il précise : mon Père et votre Père, mon Dieu et votre Dieu (Jn 20,17).
 
Nous comprenons plus aisément encore que ce que nous serons n’a pas encore été manifesté (1 Jn 3,2b). Il suffit de regarder notre existence pour le constater ! Mais la suite des paroles de Jean reste aussi merveilleuse que mystérieuse :
Nous savons que, lors de cette manifestation, nous lui serons semblables parce que nous le verrons tel qu’il est (3,2c).


Pourquoi lui serons-nous semblables parce que nous le verrons tel qu’il est ? Tout simplement parce qu’on ne peut voir Dieu sans mourir. Son image nous est laissée. Mais nous avons perdu sa ressemblance. La reconquérir est l’œuvre de toute une vie. Il faut mourir pour vivre. Mourir à tout ce qui n’est pas de Dieu.


Voilà pourquoi l’apôtre Paul déclare :
Chaque jour, frères, je meurs (1 Co 15,31).
À ce monde qui passe et à ce vieil homme qui tombe en ruines. Alors, peu à peu, nous retrouverons, à la suite de son Fils, sa ressemblance.
Heureux les cœurs purs, ils verront Dieu ! (Mt 5,8).

Brûlés au feu d’une vie de sainteté, c’est-à-dire de séparation du péché, nous pourrons, déjà, avec sa grâce, lui devenir de plus en plus semblables. Notre mort, inéluctable pour tout homme, nous lavera à la fin de toutes les œuvres mortes, comme dit l’Écriture. Elles n’ont que faire en son Royaume !


En contemplant son visage, dans le face à face (2 Co 13,12), nous nous reconnaîtrons en lui et lui en nous. Il se reconnaîtra en nous et nous en lui, et nous le verrons tel qu’il est. C’est-à-dire comme un Dieu d’amour, de miséricorde, de sainteté, de lumière et de beauté.


Quiconque a cette espérance en lui se rend pur comme celui-là est pur (1 Jn 3,4).
Nous n’avons pas fini de méditer sur ce verset de saint Jean. Un des plus beaux et des plus lumineux du Nouveau Testament.

Tout culmine dans la proclamation des béatitudes. Nous sommes là au sommet et à la base de l’Évangile du Christ.
Heureux ! Heureux !
Quelle grâce que tout commence par ce mot qui revient neuf fois dans sa bouche ! C’est son premier mot adressé à la foule, dans l’Évangile selon saint Matthieu. On ne saurait mieux dire combien, pour Dieu, le bonheur nous est promis !
 
Mais pas à n’importe quel prix. La Béatitude se reçoit et se conquiert, mais par le chemin des béatitudes. Comprenons donc bien ce qu’elles nous disent. Oui, heureux les pauvres, dont la vie est toute abandonnée à la conduite de l’Esprit, car ils s’amassent déjà un trésor dans le ciel (7,9).
Heureux les doux et humbles de cœur, car ils héritent de la terre nouvelle où la justice habitera (2 P 3,13).
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, parce que ces justes devant les hommes seront éternellement justifiés par Dieu.

Heureux ceux qui, mus par la miséricorde et le pardon, obtiendront la rémission de toutes leurs fautes par le Père des miséricordes (2 Co 1,3).
Heureux ceux qui, par la pureté et la droiture de leur vie, ont obtenu ce clair regard qui leur donnera un jour de voir Dieu.
Heureux les messagers, les artisans et les défenseurs de la paix, car ils seront éternellement appelés fils de Dieu par le Prince de la paix.
Heureux ceux qui sont persécutés parce qu’ils vivent et promeuvent la justice, car d’ores et déjà leur sont ouvertes les portes du Royaume des cieux.
Heureux enfin ceux qui, par amour et pour la foi, se sont donnés jusqu’au martyre, car en perdant leur vie à cause du Christ, elle est déjà sauvée en Dieu.
 
Le plus beau de cette proclamation du Sauveur du monde, c’est qu’elle n’est pas spécialement chrétienne. Même si, au total, elle représente la figure la plus parfaite du Seigneur Jésus : lui, par excellence, le pauvre, le doux, le pacifique, le cœur pur. Tout homme peut donc se sentir appelé et en vivre. Le Royaume des ceux lui sera ouvert au bout de sa route !
 
Frères et sœurs, quelle joie de savoir qu’un ciel nous attend, qui sera un jour, pour chacun de nous et tous ensemble, une Béatitude sans fin. Voilà le christianisme !
 
C’est dans la perspective de cette Jérusalem nouvelle et éternelle qu’a été fondée notre première Fraternité de Jérusalem sur terre. C’était il y a trente-sept ans aujourd’hui, Solennité de tous les saints. Ici même, à Saint-Gervais de Paris.
 
Dieu en soit béni ! Amen, Alléluia !

 

Des béatitudes de la terre à la béatitude du ciel - Les homélies des frères de Jérusalem

 

Saint Gervais-Saint Protais Jérusalem 

 

Partager cet article
Repost0
28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 05:00

extrait de Dominum et vivificantem de Jean-Paul II

(Lettre encyclique du 18 mai 1986) 

Le péché contre l'Esprit Saint

 

Compte tenu de ce que nous avons dit jusqu'à maintenant, certaines autres paroles impressionnantes et saisissantes de Jésus deviennent plus compréhensibles. On pourrait les appeler les paroles du "non-pardon". Elles nous sont rapportées par les synoptiques, à propos d'un péché particulier qui est appelé : blasphème contre l'Esprit Saint. Voici comment elles ont été rapportées dans les trois rédactions :

 

Matthieu : " Tout péché et blasphème sera remis aux hommes, mais le blasphème contre l'Esprit ne sera pas remis. Et quiconque aura dit une parole contre le Fils de l'homme, cela lui sera remis ; mais quiconque aura parlé contre l'Esprit Saint, cela ne lui sera remis ni en ce monde ni dans l'autre."

 

Marc : " Tout sera remis aux enfants des hommes, les péchés et les blasphèmes tant qu'ils en auront proférés ; mais quiconque aura blasphémé contre l'Esprit Saint n'aura jamais de rémission : il est coupable d'une faute éternelle."

 

Luc : " Quiconque dira une parole contre le Fils de l'homme, cela lui sera remis, mais à qui aura blasphémé contre le Saint-Esprit, cela ne sera pas remis."

 

Pourquoi le blasphème contre l'Esprit Saint est-il impardonnable ? En quel sens entendre ce blasphème ? Saint Thomas d'Aquin répond qu'il s'agit d'un péché "irrémissible de par sa nature, parce qu'il exclut les éléments grâce auxquels est accordée la rémission des péchés."

 

Selon une telle exégèse, le blasphème ne consiste pas à proprement parler à offenser en paroles l'Esprit Saint ; mais il consiste à refuser de recevoir le salut que Dieu offre à l'homme par l'Esprit Saint agissant en vertu du sacrifice de la Croix. Si l'homme refuse la manifestation du péché, qui vient de l'Esprit Saint et qui a un caractère salvifique, il refuse en même temps la venue du Paraclet, cette venue qui s'est effectuée dans le mystère de Pâques, en union avec la puissance rédemptrice du Sang du Christ, le Sang qui "purifie la conscience des œuvres mortes".

 

Nous savons que le fruit d'une telle purification est la rémission des péchés. En conséquence, celui qui refuse l'Esprit et le Sang demeure dans les œuvres mortes, dans le péché. Et le blasphème contre l'Esprit Saint consiste précisément dans le refus radical de cette rémission dont Il est le dispensateur intime et qui présuppose la conversion véritable qu'il opère dans la conscience.

 

Si Jésus dit que le péché contre l'Esprit Saint ne peut être remis ni en ce monde ni dans l'autre, c'est parce que cette non-rémission est liée, comme à sa cause, à la non-pénitence, c'est-à-dire au refus radical de se convertir. Cela signifie le refus de se tourner vers les sources de la Rédemption, qui restent cependant toujours ouvertes dans l'économie du salut, dans laquelle s'accomplit la mission de l'Esprit Saint. Celui-ci a le pouvoir infini de puiser à ces sources : "C'est de mon bien qu'il reçoit", a dit Jésus. Il complète ainsi dans les âmes humaines l'œuvre de la Rédemption accomplie par le Christ, en leur partageant ses fruits. Or le blasphème contre l'Esprit Saint est le péché commis par l'homme qui présume et revendique le droit de persévérer dans le mal - dans le péché quel qu'il soit - et refuse par là même la Rédemption. L'homme reste enfermé dans le péché, rendant donc impossible, pour sa part, sa conversion et aussi, par conséquent, la rémission des péchés, qu'il ne juge pas essentielle ni importante pour sa vie. Il y a là une situation de ruine spirituelle, car le blasphème contre l'Esprit Saint ne permet pas à l'homme de sortir de la prison où il s'est lui-même enfermé et de s'ouvrir aux sources divines de la purification des consciences et de la rémission des péchés.

 

L'action de l'Esprit de vérité, qui tend à la mise en lumière du péché pour le salut, se heurte, dans l'homme qui se trouve en une telle situation, à une résistance intérieure, presque une impénétrabilité de la conscience, un état d'âme que l'on dirait durci en raison d'un libre choix : c'est ce que la Sainte Ecriture appelle l'endurcissement du cœur. De nos jours, à cette attitude de l'esprit et du cœur fait peut-être écho la perte du sens du péché, à laquelle l'Exhortation apostolique Reconciliatio et paenitentia a consacré de nombreuses pages. Déjà, le Pape Pie XII avait affirmé que "le péché de ce siècle est la perte du sens du péché", et cela va de pair avec la perte du sens de Dieu. Dans l'Exhortation mentionnée ci-dessus, nous lisons : "En réalité, Dieu est l'origine et la fin suprême de l'homme, et celui-ci porte en lui un germe divin. C'est pourquoi, c'est le mystère de Dieu qui dévoile et éclaire le mystère de l'homme. Il est donc vain d'espérer qu'un sens du péché puisse prendre consistance par rapport à l'homme et aux valeurs humaines si fait défaut le sens de l'offense commise contre Dieu, c'est-à-dire le véritable sens du péché."

 

C'est pourquoi l'Eglise ne cesse de demander à Dieu que la rectitude ne fasse jamais défaut dans les consciences humaines, et que ne s'atténue pas leur saine sensibilité face au bien et au mal. Cette rectitude et cette sensibilité sont intimement liées à l'action de l'Esprit de vérité. Cet éclairage rend particulièrement éloquentes les exhortations de l'Apôtre : N'éteignez pas l'Esprit ; ne contristez pas l'Esprit Saint. Mais surtout, l'Eglise ne cesse de prier intensément pour que n'augmente pas dans le monde le péché appelé par l'Evangile : blasphème contre l'Esprit Saint, et, plus encore, pour qu'il régresse dans les âmes - et par contrecoup dans les divers milieux et les différentes formes de la société -, cédant la place à l'ouverture des consciences indispensable à l'action salvifique de l'Esprit Saint. L'Eglise demande que le dangereux péché contre l'Esprit laisse la place à une sainte disponibilité à accepter sa mission de Paraclet, lorsqu'il vient manifester la culpabilité du monde en fait de péché, en fait de justice et en fait de jugement.

 

Dans son discours d'adieu, Jésus a lié ces trois domaines de la manifestation, qui sont les composantes de la mission du Paraclet : le péché, la justice et le jugement. Ils indiquent la place de ce mysterium pietatis qui, dans l'histoire de l'homme, s'oppose au péché, au mysterium iniquitatis. D'un côté, comme le dit saint Augustin, il y a "l'amour de soi jusqu'au mépris de Dieu", et de l'autre, il y a "l'amour de Dieu jusqu'au mépris de soi". L'Eglise fait continuellement monter sa prière et accomplit sa tâche pour que l'histoire des consciences et l'histoire des sociétés, dans la grande famille humaine, ne s'abaissent pas vers le pôle du péché par le refus des commandements de Dieu jusqu'au mépris de Dieu, mais bien plutôt s'élèvent vers l'amour dans lequel se révèle l'Esprit qui donne la vie.

 

Ceux qui acceptent la mise en évidence du péché par l'Esprit Saint l'acceptent également pour la justice et le jugement. L'Esprit de vérité, qui aide les hommes, les consciences humaines, à connaître la vérité du péché, fait en sorte, par là même, qu'ils connaissent la vérité de la justice qui est entrée dans l'histoire de l'homme avec la venue de Jésus Christ. Ainsi, ceux qui, convaincus qu'ils sont pécheurs, se convertissent sous l'action du Paraclet, sont en un sens conduits hors du cercle du jugement, de ce jugement par lequel le Prince de ce monde est déjà jugé.

 

La conversion, dans la profondeur de son mystère divin et humain, signifie la rupture de tout lien par lequel le péché unit l'homme à l'ensemble du mysterium iniquitatis. Donc, ceux qui se convertissent sont conduits par l'Esprit Saint hors du cercle du jugement et introduits dans la justice qui se trouve dans le Christ Jésus, et qui s'y trouve parce qu'il la reçoit du Père comme un reflet de la sainteté trinitaire. Telle est la justice de l'Evangile et de la Rédemption, la justice du Discours sur la montagne et de la Croix, qui opère la purification de la conscience par le sang de l'Agneau. C'est la justice que le Père rend au Fils et à tous ceux qui lui sont unis dans la vérité et dans l'amour.

 

Dans cette justice, l'Esprit Saint, Esprit du Père et du Fils, qui manifeste le péché du monde, se révèle et se rend présent dans l'homme comme Esprit de vie éternelle.

 

JEAN-PAUL II

LETTRE ENCYCLIQUE DOMINUM ET VIVIFICANTEM SUR L'ESPRIT SAINT DANS LA VIE DE L'ÉGLISE ET DU MONDE

 

 

Mass at Aqueduct Raceway in New York, October 6, 1995

 

Partager cet article
Repost0
23 octobre 2012 2 23 /10 /octobre /2012 16:30
Suor Maria Abir, Agostiniana al Monastero di Pennabilli, canta alla cetra Nada te turbe durante un soggiorno all'Eremo di Camaldoli nel febbraio del 2009.
Partager cet article
Repost0
11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 11:00
Aujourd'hui c'est jour d'anniversaire, un jour comme les autres, un jour comme tous les jours... 60 ans pourtant ! dans un monde qui ne ressemble plus à rien... alors lui qui ne ressemble à personne, forcément il ne comprend pas ce monde, qui peut comprendre d'ailleurs ? à part ceux qui comprennent tout, toujours, qui admettent tout, justifient tout, de peur de ne pas avoir l'air de comprendre, de ne pas être dans le coup, que lui importe après tout !
 
Dehors il pleut, c'est un temps triste, tant mieux. Qui se souvient de lui ? lui qui se rappelle tout et se souvient de tous, lui que la vie a ballotté et déposé ici... à l'écart, près de l'espérance !
 
Dans le jardin, à l'autre bout de la ville, là où c'est déjà la campagne, Bêtoven sous la pluie contemple la maison d'à côté où ne luit plus ni chandelle, ni camping gaz, le temps semblera long avant que son nouvel occupant ne revienne à la fin de la semaine continuer à s'installer. Bêtoven non plus ne comprend pas le monde, mais il sent les choses et son instinct ne le trompe pas... on l'a amené ici où il s'ennuie, il garde la nostalgie de son pays, là-haut dans la montagne !
 
En ce jour d'anniversaire, perdu dans cette petite ville ventée de Vendée, le cœur se serre, et lui, qui a soixante ans maintenant, se remémore les journées d'enfance passées au village où, tout au fond du bistrot, pour un verre de blanc, le joueur de pipeau venait jouer la mélodie du vent... comme tout cela est loin, et pourtant si proche ! tiens ! il va se mettre la chanson du joueur de pipeau.
 
Là-bas, à l'autre bout de la ville, Bêtoven s'est arrêté de tourner dans le jardin, a dressé les oreilles, vite il sort et remonte les rues battues par la pluie dans la nuit. Arrivé derrière la maison où les carreaux de la cuisine sont allumés, il s'arrête et lêve la tête... Et les vieux vous diront qu’ici, quand il fait chaud, on entend la chanson du joueur de pipeau...
 
Bêtoven aboie trois fois et s'en retourne en trottinant. La fenêtre s'ouvre, une silhouette se penche et scrute la ruelle déserte, puis scrute longuement le ciel, la pluie s'est arrêtée, des nuages filent, poussés par le vent qui s'est levé, tiens ! peut-être demain fera-t-il beau !
 
 
Bêtoven 
Bêtoven himself photographié par le petit Placide le mois dernier (tous droits animaliers réservés !)
Partager cet article
Repost0
2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 19:00

Mais aujourd'hui on a peut-être vieilli trop vite aussi. On reste étonné du temps qui s'est passé  si vite, trop vite, et même dans l'action de grâces, la grâce qui ne détruit pas la nature, il y a quand même de l'amertume, peut-être aussi des regrets de n'en avoir pas assez profité, un goût étrange venu d'ailleurs.

extrait du bel article du petit placide à lire sur son site

 

petit placide

Partager cet article
Repost0
18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 22:15

Au début tout se passera 'bien' : on verra des gens très contents et très soulagés venir s'exprimer devant les caméras, enfin pas ceux qui auront été euthanasiés, quand même, mais presque, leurs proches, ceux qui en avaient assez de les voir souffrir, à tel point qu'ils souffraient eux-mêmes, mais pas au point de demander l'euthanasie pour eux, tout de même.

 

Le personnel hospitalier sera étrangement absent de ces réjouissances médiatiques, à quelques rares exceptions près, peut-être.

 

Les journalistes qui ont beaucoup fait, beaucoup donné pour l'euthanasie se réjouiront pour les absents, bizarrement la plupart des hommes politiques ne se précipiteront pas pour s'auto-congratuler, on se contentera sans doute de seconds couteaux, ce sera le cas de le dire.

 

Les hommes politiques sont plus malins que les journalistes malgré les apparences, à part les imbéciles, assez nombreux toutefois, ils savent qu'après une brève période de joyeuse euphorie ne tarderont pas les premiers 'dérapages', avant les premiers scandales, premières commissions d'enquête etc..

 

En effet après une période de rodage, de 'surveillance', d'attention aux 'règles', plus ou moins établies, succèderont l'habitude, la routine, la mort sans ordonnance, ce sera bon débarras.

 

Bon débarras tout d'abord pour les plus âgés, abandonnés de tous et auxquels plus personne ne s'intéresse : qui viendra se plaindre, qui viendra réclamer, demander des explications ? personne. Les procédures, pas si compliquées après tout, seront allégées, un simple gémissement suffira à être considéré comme une confirmation et approbation de demande d'euthanasie de la personne encombrante, SDF et autres vieillards oubliés, en priorité.

 

Ensuite viendra le tour des entourages insinuants, des familles convaincantes, qui vous persuaderont de demander votre euthanasie, il faut comprendre... cette fin de vie qui n'en finit pas et ces visites qui n'en finissent pas, ce calvaire pour tout le monde, vous serez convaincu : où faut-il signer ? mais non, vous répondra-t-on avec un bon sourire affectueux, ce n'est même pas la peine de signer, on s'occupe de tout, tout est prêt, fin prêt.

 

Partager cet article
Repost0