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"Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres.

 

Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.

 

Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres."

 

Evangile de Jésus-Christ selon  saint Jean 

   

 

Pentecôte

" Le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit."

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean  

 

   

 

 El Papa es argentino. Jorge Bergoglio                 

Saint Père François

 

 

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1er mai 2011 Béatification de Jean-Paul II

Béatification du Serviteur de Dieu Jean-Paul II

 

 

  Béatification du Père Popieluszko

beatification Mass, in Warsaw, Poland

à Varsovie, 6 juin 2010, Dimanche du Corps et du Sang du Christ

 

 

presidential palace in Warsaw

Varsovie 2010

 

 

Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Sanctuaire de l'Adoration Eucharistique et de la Miséricorde Divine

La miséricorde de Dieu est comme un torrent débordé. Elle entraîne les cœurs sur son passage.
(Saint Curé d'Ars)
 

 


Le côté du Christ a été transpercé et tout le mystère de Dieu sort de là. C’est tout le mystère de Dieu qui aime, qui se livre jusqu’au bout, qui se donne jusqu’au bout. C’est le don le plus absolu qui soit. Le don du mystère trinitaire est le cœur ouvert. Ce n’est pas une image, c’est une réalité. C’est la réalité la plus profonde qui soit, la réalité de l’amour.
Père Marie-Joseph Le Guillou




Dans le cœur transpercé
de Jésus sont unis
le Royaume du Ciel
et la terre d'ici-bas
la source de la vie
pour nous se trouve là.

Ce cœur est cœur divin
Cœur de la Trinité
centre de convergence
de tous les cœur humains
il nous donne la vie
de la Divinité.


Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix
(Edith Stein)



Le Sacré-Cœur représente toutes les puissances d'aimer, divines et humaines, qui sont en Notre-Seigneur.
Père Marie-Eugène de l'Enfant Jésus

 



feuille d'annonces de la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre

 

 

 

 

 

 

 

     

The Cambrai Madonna

Notre Dame de Grâce

Cathédrale de Cambrai

 

 

 

Cathédrale Notre Dame de Paris 

   

Ordinations du samedi 27 juin 2009 à Notre Dame de Paris


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Magnificat

     



Solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie à Notre-Dame de Paris


NOTRE DAME DES VICTOIRES

Notre-Dame des Victoires




... ma vocation, enfin je l’ai trouvée, ma vocation, c’est l’Amour !

 

 

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Voyages de Benoît XVI

 

SAINT PIERRE ET SAINT ANDRÉ

Saint Pierre et Saint André

 

BENOÎT XVI à CHYPRE 

 

Benedict XVI and Cypriot Archbishop Chrysostomos, Church of 

Salutation avec l'Archevêque Chrysostomos à l'église d' Agia Kyriaki Chrysopolitissa de Paphos, le vendredi 4 juin 2010

 

     

 

Benoît XVI en Terre Sainte  


 

Visite au chef de l'Etat, M. Shimon Peres
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Visite au mémorial de la Shoah, Yad Vashem




 






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Vicariat hébréhophone en Israël

 


 

Mgr Fouad Twal

Patriarcat latin de Jérusalem

 

               


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SALVE REGINA

17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 04:00

Le séraphin d'Assise ne pouvait manquer de députer quelques-uns de ses fils au-devant de son Maître ressuscité. Aujourd'hui c'est un des plus humbles et des plus ignorés du monde qu'il lui envoie ; Pascal Baylon est l'enfant de la vie champêtre ; c'est en gardant son troupeau qu'il a trouvé le Seigneur Jésus.

 

L'attrait de la contemplation s'est déclaré en lui ; les campagnes et les forêts lui ont révélé leur créateur, et dans son désir de l'approcher de plus près, il a voulu le suivre jusque dans les hauteurs de la plus sublime perfection. Il a convoité comme un trésor l'humilité de l'Homme-Dieu, sa vie pauvre et souffrante ; et c'est vers le cloître franciscain qu'il s'est dirigé. Sur cette terre bénie il a fleuri comme un arbre du ciel, et le monde entier a entendu parler de l'humble frère lai qu'abrita un obscur couvent espagnol. La sainte Eglise nous le montre en ce jour ravi dans la contemplation du triomphe de son Maître.

 

Avec Jésus il a marché dans la voie de l'humiliation et de la croix ; n'est-il pas juste qu'il ait part aussi à la victoire de ce divin chef ? N'était-il pas présent à la pensée du Rédempteur lorsqu'il disait : "A vous qui êtes demeurés avec  moi dans mes épreuves, mon Père a préparé un royaume où vous mangerez et boirez avec moi à ma table, et vous serez assis sur des trônes pour juger les douze tribus d'Israël." ( LUC. XXII, 28-3o.)

 

 La sainte Eglise consacre le récit suivant à la vie angélique de cet illustre enfant de saint François : 

Pascal Baylon, né de parents pauvres et pieux dans la petite ville de Torre-Hermoza, au diocèse de Seguenza, en Aragon, donna, dès sa plus tendre enfance de nombreux indices de sa future sainteté. Ayant reçu de Dieu une âme portée au bien et remplie d'attraits pour les choses célestes, il passa son enfance et son adolescence à garder les troupeaux, et il aima ce genre de vie, parce qu'il le trouvait plus favorable qu'un autre à la pratique de l'humilité et à la conservation de l'innocence. Sobre dans sa nourriture, assidu à la prière, il avait une telle autorité et possédait à un si haut degré la faveur de tous ceux qui l'environnaient, qu'il accommodait leurs différends, corrigeait leurs fautes, éclairait leur ignorance et stimulait leur mollesse ; en sorte qu'ils l'honoraient et l'aimaient comme leur père et leur maître, et que la plupart d'entre eux avaient déjà coutume de l'appeler le Bienheureux.

 

 Si cette fleur des vallées avait pris une belle croissance dans le sol aride et désert du siècle, le parfum de sainteté qu'elle exhala dans la maison du Seigneur, dès qu'elle y fut transplantée, se répandit partout d'une manière plus admirable encore. Pascal avait embrassé le genre de vie le plus sévère ; il avait été admis parmi les Frères Mineurs de la stricte observance, et tout aussitôt il partit d'un pas de géant pour courir sa voie.

 

S'abandonnant tout entier à l'école du Seigneur, sa pensée, jour et nuit, n'était autre que de chercher les moyens de se rendre de plus en plus conforme à lui. Devenu ainsi comme le miroir de la perfection séraphique, on vit bientôt les plus avancés se le proposer comme l'objet de leur imitation. Mais, pour lui, placé au dernier rang des frères destinés à servir, se considérant comme le rebut de tous, il recevait avec la plus grande gaieté les tâches les plus pénibles et les plus abjectes de la maison, comme si elles lui eussent été dévolues par droit spécial, et faisait paraître dans leur accomplissement une humilité égale à sa patience. Par une constante mortification, il châtia et réduisit en servitude la chair, qui plus d'une fois tenta de se révolter ; quant à l'esprit, il avança toujours par de nouveaux progrès, par l'effet d'une continuelle abnégation.

 

 Consacré dès sa jeunesse à la Vierge Mère de Dieu, dont il s'était fait l'humble client, il l'honorait comme sa mère par des hommages journaliers , et s'adressait à elle avec une confiance filiale. Il serait difficile d'exprimer l'ardeur de sa dévotion envers le très saint Sacrement de l'Eucharistie ; il  sembla même, après son trépas, qu'elle persévérait encore dans son corps privé de la vie. Etendu dans son cercueil, on le vit ouvrir et fermer les yeux deux fois au moment de l'élévation de la sainte victime, à la grande admiration de tous les assistants. S'étant rencontré avec des hérétiques, il professa publiquement et avec liberté la croyance de la présence réelle, et eut à souffrir, pour prix de son courage, les plus mauvais traitements ; souvent même on le chercha pour le faire périr ; mais la providence de Dieu le retira toujours des mains des impies.

 

Dans l'oraison il était souvent privé du sentiment des choses extérieures, et livré aux extases de l'amour. Ce fut dans ces instants qu'il puisa cette science toute céleste qui le rendit capable, bien qu'illettré et sans culture, de répondre sur les plus profonds mystères de la foi, et de dicter même certains ouvrages. Enfin, comblé de mérites, il s'en alla heureusement au Seigneur, à l'heure même qu'il avait prédite, l'an du salut mil cinq cent quatre-vingt-douze, le seize des calendes de juin, le jour de la fête de la Pentecôte, jour auquel il était né.

 

Il était âgé d'un peu plus de cinquante-deux ans. Ses vertus et ses miracles l'ayant rendu fameux durant sa vie et après sa mort, le pape Paul V le mit au rang des Bienheureux, et Alexandre VIII l’inscrivit au catalogue des Saints. Enfin Léon XIII l'a déclaré et établi Patron céleste et spécial protecteur des assemblées, ainsi que de toutes les sociétés, présentes ou futures, ayant pour objet la très sainte Eucharistie.

 

Les cieux se sont ouverts pour vous recevoir, ô Pascal ! Dès ici-bas, l'ardeur de votre contemplation vous fit souvent pressentir les délices de l'éternité ; mais aujourd'hui tous les voiles sont abaissés, et vous contemplez pour jamais celui que vous avez tant désiré. Il ne s'agit plus pour vous de s'unir à lui par la souffrance et les abaissements; c'est sa propre gloire, sa félicité, sa victoire, qu'il vous invite à partager.

 

Daignez jeter un regard sur nous qui n'avons pas votre empressement à suivre les traces du Rédempteur, et qui ne possédons encore que l'espérance d'être réunis à lui dans son éternité.

 

Soutenez notre faiblesse, et obtenez-nous cet amour qui fait aller droit à Jésus, qui passe par-dessus les obstacles de la chair et du sang, et établit l'homme dans une parfaite conformité avec son modèle divin.

 

Faites-nous aspirer à la transformation en Jésus ressuscité, qui ne peut plus mourir. Les arrhes de cette transformation sont déjà en nous par la communion au mystère pascal ; qu'elles se complètent par notre fidélité à nous tenir près de notre chef triomphant. S'il nous laisse encore dans la vallée des larmes, son œil nous suit, son amour aspire à nous voir fidèles ; encore un peu de temps, et il paraîtra : "Voici que j'arrive vite, nous dit-il ; tiens ferme ce que tu as reçu ; je suis à la porte,  et je frappe déjà. Celui qui entendra ma voix et  m'ouvrira la porte, j'entrerai près de lui, et je ferai festin avec lui, et lui avec moi." Ainsi la Pâque du temps se résoudra dans la Pâque éternelle.

 

Priez, ô Pascal, afin qu'à votre exemple nous tenions ferme ce que nous possédons déjà par la grâce de notre divin Ressuscité.

 

DOM GUÉRANGER
L'Année Liturgique

 

San Pasquale Baylon

À Villa Réal, près de Valence en Espagne, l’an 1592, saint Pascal Baylon, religieux de l’Ordre des Mineurs, qui se montra toujours empressé et bienveillant envers tous et ne cessa de vénérer avec un ardent amour le mystère de la Sainte Eucharistie. 
Martyrologe romain

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 19:00

Son nom, inséré au Canon de la messe, rendait sa mémoire impérissable ; mais son apparition soudaine dans toute la majesté de son martyre sembla lui donner une nouvelle naissance.

 

 En 873, Willibert, archevêque de Cologne, transférait la basilique métropolitaine de ce grand siège, dédiée à la Mère de Dieu et à saint Pierre, au lieu où s'élève maintenant l'imposante cathédrale, et, afin d'honorer l'antique église qui avait été le siège de ses prédécesseurs, il lui ajoutait le titre de sainte Cécile, fondant en même temps, pour y célébrer les offices divins, un monastère de vierges. Plus tard, cette église est devenue une insigne collégiale desservie par un chapitre noble.

 

En Espagne, le même siècle vit construire, au sein des déserts sauvages du Mont-Serrat, l'un des plus célèbres monastères de la péninsule, dans cette partie de son sol déjà purgée de la présence des Sarrasins. Il fut dédié à la vierge romaine, dont la vaillance ne pouvait être qu'un exemple salutaire à cette race chrétienne, appelée à reconquérir une patrie sur les infidèles, au prix d'une lutte qui devait durer huit siècles. La miraculeuse découverte d'une célèbre image de la Mère de Dieu, que l'on vénère dans ce sanctuaire, amena plus tard le patronage de cette Reine des cieux sur l'église et le monastère ; mais le culte de Cécile n'y fut point totalement éclipsé, ainsi qu'on peut le voir par l'histoire de cette illustre abbaye.

 

L'église grecque prit part à l'avènement qui avait jeté tant d'éclat sur l'église romaine. Le schisme de Photius avait cessé, et le lien de l'unité se trouvait rétabli entre les deux églises. Une version grecque des Actes de la martyre parut à Constantinople vers le dixième siècle. Elle était due au fameux hagiographe Siméon Métaphraste, logothète de l'empereur Léon VI, dit le Philosophe, qui régna depuis l'année 886 jusqu'en 911. Nous ne nous sommes point imposé la tâche de défendre ce pieux personnage de toutes les accusations dont il a été l'objet ; mais nous devons attester que Métaphraste, au lieu d'enfler par de nouveaux récits et par ces amplifications qu'on lui a tant imputées, l'original qu'il traduisait, s'est borné strictement à faire passer dans la langue grecque, avec une minutieuse fidélité, ce qu'il trouvait sur le manuscrit romain des Actes de sainte Cécile. Nous avons même eu occasion de montrer ci-dessus l'importance de cette traduction, comme pouvant servir de contre-épreuve dans l'épuration du texte même des Actes latins.

 

Le Ménologe  des  Grecs,  qui  correspond au Martyrologe des Latins, lut définitivement compilé au dixième siècle, et tous les amateurs des antiquités liturgiques connaissent le célèbre manuscrit de ce livre qui fut exécuté, avec de nombreux dessins, par les ordres de l'empereur Basile Porphyrogénète, lequel monta sur le trône de Byzance en 976. Ce Ménologe, publié à Urbino en 1727, avec les curieuses vignettes des six premiers mois, qui commencent en septembre et vont jusqu'à février, contient, au 24 novembre, la notice sur sainte Cécile dans le style des martyrologes occidentaux. Nous avons voulu mentionner ce premier monument liturgique des Grecs sur la martyre romaine.

 

Mais l'église de Constantinople ne se borna pas à cet hommage purement historique envers Cécile. A cette époque, elle complétait ses Menées, qui sont comme le Propre des saints de la liturgie grecque et employait à cette oeuvre ses plus pieux et ses plus habiles hymnographes.

 

On lira sans doute ici avec plaisir quelques-unes des strophes qu'ils ont consacrées à la gloire de l'héroïne de Rome :  

" Tu as su conserver ton corps sans souillure et affranchir ton coeur de tout amour sensuel, ô Cécile, digne de toute louange ! Tu t'es présentée à ton Créateur comme une épouse immaculée, dont le martyre a comblé la félicité : il t'a admise aux honneurs d'épouse comme une vierge sans tache.

" Le Seigneur, dans les conseils de sa sagesse, a voulu couronner ton front de roses odorantes et suaves, ô vierge sacrée ! Tu as été le lien entre deux frères pour les réunir dans un même bonheur, et ta prière est venue à leur aide. Abandonnant le culte impur de l'erreur, ils se sont montrés dignes de recevoir la miséricorde de Celui qui est né de la Vierge, et qui s'est laissé répandre pour nous comme un parfum divin.

" Tu as méprisé les richesses de la terre dans ton ardeur de posséder le trésor du ciel ; dédaignant les amours d'ici-bas, tu as choisi ta place dans les choeurs des vierges, et ta sagesse t'a conduite à l'Epoux céleste. Tu as vaillamment combattu, tu as terrassé, par ton mâle courage, les assauts du démon pervers, ô toi, l'honneur des athlètes du Christ !

" Tu es le très saint temple du Christ, la demeure éclatante du Christ, la maison très pure du Christ, glorieuse Cécile, auguste martyre ! Daigne répandre la splendeur de ton intercession sur nous qui célébrons tes louanges.

" Eprise de la beauté du Christ, fortifiée par l'amour du Christ, soupirant après les délices du Christ, tu parus morte au monde, et tu fus trouvée digne de l'éternelle vie.

" Un amour immatériel te fit dédaigner l'amour des sens : tes paroles vivifiantes et remplies de sagesse engagèrent ton époux à demeurer vierge avec toi ; avec lui maintenant tu es associée au choeur des anges, ô martyre, digne de toute récompense !

" Un ange de lumière t'assistait toujours ; préposé à ta garde, il t'environnait d'une splendeur divine ; son bras écartait l'ennemi qui cherchait à te nuire ; il te conserva chaste et pure, toujours agréable au Christ par la foi et la grâce, ô Cécile !

" Tu cherchais le baptême, ô Valérien ! un envoyé d'en haut t'apparut ; il t'inscrivit pour les choeurs du ciel, lorsque tu combattais encore sur la terre.

" Tu as quitté, ô Tiburce ! l'erreur empestée, et tu as respiré l'odeur la plus excellente, la science divine. Foulant aux pieds cette vie périssable, tu t'es élancé avec ardeur vers la véritable vie ; tu as cru de toute ton âme à la Trinité, et tu as combattu pour elle comme un vaillant guerrier.

" Ô Cécile ! le désir de posséder Dieu, l'amour qui procède du plus intime de l'âme, l'ardeur divine, t'ont enflammée tout entière ; ces sentiments ont fait de toi un ange dans un corps. Intrépide, tu as tendu le cou au glaive, ton sang a consacré la terre qui le recevait, et ton âme, en traversant les airs, les a sanctifiés.

" Les trois jeunes hommes changèrent en rosée les flammes de la fournaise, et toi, ô Cécile ! par la vertu de la rosée baptismale, du milieu des ardeurs   de   ton  bain   enflammé,   tu   chantais comme eux : Soyez béni, ô le Dieu de nos pères !

" Tu es le jardin fermé, la fontaine scellée, la beauté réservée, l'épouse glorieuse qui brille sous le diadème, le paradis fleuri et divin du Roi des armées, ô Cécile pleine de Dieu !"

 

Au onzième siècle, entre les faits dont la série forme l'histoire du culte de la grande martyre, nous constaterons la dévotion particulière que l'illustre pontife saint Grégoire VII éprouva pour elle. Il renouvela l'autel de la basilique Transtibérine, l'orna d'une statue de la sainte en argent, et le dédia solennellement en 1075, troisième année de son glorieux pontificat.

 

L'inscription qui rappelle ce grand souvenir fut descendue dans la crypte où on la voit encore, lorsque l'on refit l'autel au treizième siècle. Elle est conçue en ces termes :

 

DEDICATVM  EST  HOC   ALTARE

DIE   III   MENSIS   IVNII   PER   DNVM

GREGORIVM   PP.   VII.   ANNO   DNI   MLXXV

 

Deux ans auparavant, le 17 septembre 1073, Hubald, évêque de Sabine, avait dédié l'autel renouvelé, dans la salle du bain où Cécile fut couronnée martyre.

 

Nous prenons acte de cette particularité qui maintient la tradition sur un lieu si sacré.

 

DOM GUÉRANGER

SAINTE CÉCILE ET LA SOCIÉTÉ ROMAINE AUX DEUX PREMIERS SIÈCLES (pages 298 à 303)

 

Cecilia

SAINTE CÉCILE - Santa Cecilia in Trastevere, Rome

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 04:00

Pour honorer son Pontife éternel, la sainte Eglise lui présente aujourd'hui les mérites d'un Pontife mortel ici-bas, mais entré, après cette vie, dans les conditions de l'immortalité bienheureuse. Ubalde a représenté le Christ sur la terre ; comme son divin chef il a reçu l'onction sainte, il a été médiateur entre le ciel et la terre, il a été le Pasteur du troupeau, et maintenant il est uni à notre glorieux Ressuscité, Christ, Médiateur et Pasteur.

 

En signe de la faveur dont il jouit auprès de lui dans le ciel, le Fils de Dieu a confié à Ubalde le pouvoir spécial d'agir efficacement contre les ennemis infernaux, qui tendent quelquefois aux hommes de si cruelles embûches. Souvent l'invocation du saint évêque et de ses mérites a suffi pour dissoudre les machinations des esprits de malice ; et c'est afin d'encourager les fidèles à recourir à sa protection que l'Eglise l'a admis au rang des saints qu'elle recommande plus particulièrement à leur dévotion.

 

Lisons maintenant le récit qu'elle a consacré aux vertus et aux mérites de notre saint pontife : 

Ubalde, né d'une famille  noble à Gubbio dans l'Ombrie, fut élevé avec soin dans la piété et les lettres. Dans sa jeunesse on le pressa plusieurs fois de prendre l'état de mariage, mais il garda fidèlement sa résolution de conserver la virginité. Ayant été ordonné prêtre, il distribua son patrimoine aux pauvres et aux églises, et étant entré chez les Chanoines réguliers de Saint-Augustin, il établit cet institut dans son pays, et y vécut quelque temps très saintement.

 

La réputation de sa vertu s'étant répandue,le pape Honorius II le contraignit à prendre le gouvernement de l'Eglise de Gubbio, et Ubalde reçut la consécration épiscopale.

 

 Ayant pris possession de son Eglise, il ne changea rien dans sa manière de vivre accoutumée, mais il éclata toujours plus en tout genre de vertus, procurant le salut des autres par ses paroles et ses exemples, et devint le parfait modèle de son troupeau. Austère dans sa nourriture, sans recherche dans ses vêtements , n'ayant pour couche qu'un lit dur et pauvre, il portait constamment la mortification sur son corps, en même temps qu'il nourrissait son esprit par une prière incessante. Il puisa dans ces exercices la mansuétude avec laquelle on le vit non seulement supporter tranquillement les mépris et les plus graves injures, mais encore exercer envers ses persécuteurs la plus admirable et la plus tendre charité.

 

 Deux ans avant de sortir de cette vie, il fut affligé de longues maladies, et, purifié comme l'or dans la fournaise par les plus cuisantes douleurs, il ne cessait de rendre grâces à Dieu. Enfin, le jour de la Pentecôte, il s'endormit dans la paix, illustré par ses saintes œuvres et par ses miracles, après avoir dignement gouverné durant longues années l'Eglise qui lui avait été confiée.

 

Le pape Célestin III le mit au nombre des Saints. Son pouvoir éclate particulièrement pour mettre en fuite les esprits immondes. Son corps, demeuré sans corruption après tant de siècles, reçoit les hommages des fidèles de la ville de Gubbio , que plus d'une fois il a délivrée des calamités qui la menaçaient.  

 

Soyez notre protecteur contre l'enfer, ô bienheureux Pontife ! L'envie des démons n'a pu souffrir que l'homme, cette humble et faible créature, fût devenu l'objet des complaisances du Très-Haut. L'incarnation du Fils de Dieu, sa mort sur la croix, sa résurrection glorieuse, les divins Sacrements qui nous confèrent la vie céleste, tous ces sublimes moyens à l'aide desquels la bonté de Dieu nous a rétablis dans nos premiers droits, ont excité au plus haut degré la rage de cet antique ennemi, et il cherche à se venger en insultant en nous l'image de notre créateur. Il fond quelquefois sur l'homme avec toutes ses fureurs; par une affreuse parodie de la grâce sanctifiante qui fait de nous comme les instruments de Dieu, il envahit, il possède des hommes, nos frères, et les réduit au plus humiliant esclavage.

 

Votre pouvoir, ô Ubalde, s'est signalé souvent dans la délivrance de ces victimes infortunées de l'envie infernale ; et la sainte Eglise célèbre en ce jour la prérogative spéciale que le Seigneur vous a confiée. Dans votre charité toute céleste, continuez à protéger les hommes contre la rage des démons ; mais vous savez, ô saint Pontife, que les embûches de ces esprits de malice sont plus fatales encore aux âmes qu'elles ne le sont aux corps.

 

Prenez donc pitié aussi des malheureux esclaves du péché, sur lesquels le divin soleil de Pâques s'est levé sans dissiper leurs ténèbres. Obtenez qu'ils redeviennent enfants de la lumière, et que bientôt ils aient part à cette résurrection pascale dont Jésus est venu nous apporter le gage. 

 

DOM GUÉRANGER
L'Année Liturgique
 

 

Sant' Ubaldo di Gubbio

À Gubbio en Ombrie, l’an 1160, saint Ubald, évêque, qui travailla à restaurer la vie commune de ses clercs.

Martyrologe romain

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15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 19:00
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15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 04:00

Jésus parlait ainsi aux pharisiens :

" Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans la bergerie sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit. Celui qui entre par la porte, c'est lui le pasteur, le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. Quand il a conduit dehors toutes ses brebis, il marche à leur tête, et elles le suivent, car elles connaissent sa voix. Jamais elles ne suivront un inconnu, elles s'enfuiront loin de lui, car elles ne reconnaissent pas la voix des inconnus."

 

Jésus employa cette parabole en s'adressant aux pharisiens, mais ils ne comprirent pas ce qu'il voulait leur dire.

 

C'est pourquoi Jésus reprit la parole :

" Amen, amen, je vous le dis : je suis la porte des brebis. Ceux qui sont intervenus avant moi sont tous des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés. Moi, je suis la porte. Si quelqu'un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra aller et venir, et il trouvera un pâturage. Le voleur ne vient que pour voler, égorger et détruire. Moi je suis venu pour que les hommes aient la vie, pour qu'ils l'aient en abondance."

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean

 

Le Bon Pasteur Rome 

Peinture du IIIe siècle aux Catacombes de Sainte Priscille à Rome

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14 mai 2011 6 14 /05 /mai /2011 04:00

En ces jours-là, les frères étaient réunis au nombre d'environ cent vingt.

 

Pierre se leva au milieu de l'assemblée et dit : " Frères, il fallait que l'Écriture s'accomplisse : par la bouche de David, l'Esprit Saint avait d'avance parlé de Judas, qui en est venu à servir de guide aux gens qui ont arrêté Jésus, ce Judas qui pourtant était l'un de nous et avait reçu sa part de notre ministère. Il est écrit au livre des Psaumes : Que sa charge passe à un autre. Voici ce qu'il faut faire : il y a des hommes qui nous ont accompagnés durant tout le temps où le Seigneur Jésus a vécu parmi nous, depuis son baptême par Jean jusqu'au jour où il nous a été enlevé. Il faut donc que l'un d'entre eux devienne avec nous témoin de sa résurrection."

 

On en présenta deux : Joseph Barsabbas, surnommé Justus, et Matthias.

 

Puis l'assemblée fit cette prière : " Toi, Seigneur, qui connais le coeur de tous les hommes, montre-nous lequel des deux tu as choisi pour prendre place dans le ministère des Apôtres, que Judas a déserté en partant vers son destin."

 

On tira au sort, et le sort tomba sur Matthias, qui fut dès lors associé aux onze Apôtres. 

 

Actes des Apôtres

 

Saint Matthias 

SAINT MATTHIAS APÔTRE par Simone Martini 

 

À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples :

" Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour.
Si vous êtes fidèles à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j'ai gardé fidèlement les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour.
Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que vous soyez comblés de joie.

 

Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.
Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis.
Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande.
Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ignore ce que veut faire son maître ; maintenant, je vous appelle mes amis, car tout ce que j'ai appris de mon Père, je vous l'ai fait connaître.

 

Ce n'est pas vous qui m'avez choisi, c'est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous partiez, que vous donniez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous l'accordera.

 

Ce que je vous commande, c'est de vous aimer les uns les autres. "

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 04:00

Mémoire de Notre-Dame de Fatima au Portugal. La contemplation de cette mère très bonne dans l’ordre de la grâce, inquiète de tout ce qui s’oppose aux hommes, rassembla, au lieu dit Aljustrel, des foules de fidèles, dans la prière pour les pécheurs et dans une conversion profonde des cœurs. Martyrologe romain

 

" Je te bénis, Père, d'avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l'avoir révélé aux tout-petits." (Mt 11, 25).  

Avec ces paroles, Jésus loue le Père céleste pour ses desseins ; Il sait que personne ne peut venir à Lui si le Père ne l'attire pas (cf. Jn 6, 44), c'est pourquoi il loue son dessein et y adhère filialement : "Oui, Père, car tel a été ton bon plaisir" (Mt 11, 26). Il t'a plu d'ouvrir ton Royaume aux tout-petits.

 

Selon le dessein divin, "une femme vêtue de soleil" (Ap 12, 1) est venue du Ciel sur cette terre, à la recherche des tout-petits préférés du Père. Elle leur parle avec une voix et un cœur de mère : elle les invite à s'offrir comme victimes de réparation, se disant prête à les conduire, de façon sûre, jusqu'à Dieu. Et voilà que ces derniers voient sortir de ses mains maternelles une lumière qui pénètre en eux, si bien qu'ils se sentent plongés en Dieu comme lorsqu'une personne, expliquent-ils eux-mêmes, se contemple dans un miroir.

 

Plus tard, François, l'un des trois enfants choisis, observait : " Nous brûlions dans cette lumière qui est Dieu et nous ne nous consumions pas. Comment Dieu est-il ? On ne peut pas le dire. Cela est certain, nous ne pourrons jamais le dire". Dieu est une lumière ardente mais qui ne consume pas. Ce fut la même perception qu'eût Moïse, lors-qu'il vit Dieu dans le buisson ardent ; à cette occasion Dieu lui parla, se disant inquiet pour l'esclavage de son peuple et décidé à le libérer par son intermédiaire : "Je serai avec toi" (cf. Ex 3, 2- 12). Ceux qui accueillent cette présence deviennent demeure et, en conséquence, "buisson ardent" du Très-Haut.

 

Ce qui émerveillait davantage le bienheureux François et le pénétrait était Dieu dans cette lumière immense qui les avait rejoints tous les trois dans la profondeur de leur être. Ce n'est qu'à lui, cependant, que Dieu se fit connaître "si triste", comme il disait. Une nuit, son père l'entendit sangloter et lui demanda pourquoi il pleurait ; son fils répondit : "Je pensais à Jésus qui est si triste à cause des péchés que l'on accomplit contre Lui". Un unique désir, si caractéristique de la façon de penser des enfants, fait désormais agir François et c'est celui de "consoler Jésus et de faire en sorte qu'il soit content".

 

Il s'opère dans sa vie une transformation que l'on pourrait qualifier de radicale ; une transformation certainement peu commune pour un enfant de son âge. Il s'engage dans une vie spirituelle intense, avec une prière si assidue et fervente qu'il rejoint une véritable forme d'union mystique avec le Seigneur. C'est précisément cela qui le pousse à une purification croissante de l'esprit, grâce à de nombreuses renonciations à ce qui lui plaît et même aux jeux innocents des enfants.

 

François endura les grandes souffrances causées par la maladie, dont il mourut ensuite, sans jamais se plaindre. Rien ne lui semblait suffire pour consoler Jésus ; il mourut avec le sourire aux lèvres. Le désir était grand chez cet enfant de réparer les offenses des pécheurs, en offrant dans ce but l'effort d'être bon, les sacrifices, la prière. Jacinthe, sa soeur plus jeune que lui de presque deux ans, vivait également animée par les mêmes sentiments.

 

" Puis un second signe apparut au ciel :  un énorme dragon. " (Ap 12, 3).  

Ces paroles que nous avons entendues dans la première lecture de la Messe nous incitent à penser à la grande lutte entre le bien et le mal, ainsi qu'à constater comment l'homme, en mettant Dieu de côté, ne peut pas atteindre le bonheur, et finit même par se détruire.

 

Combien de victimes au cours du dernier siècle du second millénaire ! La pensée se tourne vers les horreurs des deux "grandes guerres" et celles des autres guerres dans tant de parties du monde, vers les camps de concentration et d'extermination, les goulags, les purifications ethniques et les persécutions, le terrorisme, les enlèvements de personnes, la drogue, les attentats contre la vie à naître et la famille.

 

Le message de Fatima est un rappel à la conversion, en faisant appel à l'humanité afin qu'elle ne joue pas le jeu du "dragon", qui "avec la queue balaie le tiers des étoiles du ciel et les précipite sur la terre" (Ap 12, 4). Le dernier objectif  de l'homme est le Ciel, sa véritable maison où le Père céleste, dans son amour miséricordieux, est en attente de tous.

 

Dieu désire que personne ne se perde ; c'est pourquoi, il y a deux mille ans, il a envoyé son Fils sur la terre pour "chercher et sauver ce qui était perdu" (Lc 19, 10). Il nous a sauvés par sa mort sur la croix. Que personne ne rende cette Croix vaine ! Jésus est mort et ressuscité pour être "l'aîné d'une multitude de frères" (Rm 8, 29).

 

Dans sa sollicitude maternelle la Très Sainte Vierge est venue ici, à Fatima, pour demander aux hommes de "ne plus offenser Dieu, Notre Seigneur, qui est déjà très offensé". C'est la douleur d'une mère qui l'oblige à parler ; le destin de ses enfants est en jeu. C'est pourquoi Elle demande aux pastoureaux : "Priez, priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs ; tant d'âmes finissent en enfer parce que personne ne prie et ne se sacrifie pour elles".

 

La petite Jacinthe a partagé et vécu cette douleur de la Madone, en s'offrant héroïquement comme victime pour les pécheurs. Un jour, lorsqu'elle et François avaient désormais contracté la maladie qui les obligeait à rester au lit, la Vierge Marie vint leur rendre visite à la maison, comme le raconte Jacinthe : "La Madone est venue nous voir et elle a dit que bientôt elle viendra prendre François pour l'emmener au Ciel. A moi, elle a demandé si je voulais encore convertir davantage de pécheurs. Je lui ai dit que oui".

Et lorsque le moment du départ de François s'approche, la petite lui recommande :  "De ma part porte de nombreux saluts à Notre Seigneur et à la Madone et dit leur que je suis disposée à supporter tout ce qu'ils voudront pour convertir les pécheurs". Jacinthe était restée tellement frappée par la vision de l'enfer, qui avait eu lieu lors de l'apparition de juillet, que toutes les mortifications et pénitences lui semblaient peu de choses pour sauver les pécheurs.

 

Jacinthe pourrait très bien s'exclamer avec Saint Paul : " En ce moment je trouve ma joie dans les souffrances que j'endure pour vous, et je complète en ma chair ce qui manque aux épreuves du Christ pour son Corps, qui est l'Eglise" (Col 1, 24).

Dimanche dernier, au Colisée à Rome, nous avons fait mémoire des très nombreux témoins de la foi du XXe siècle, en rappelant, à travers les témoignages incisifs qui nous ont été laissés, les souffrances qu'ils ont subies. Une nuée innombrable de courageux témoins de la foi nous a laissé un précieux héritage, qui devra rester vivant au cours du troisième millénaire. Ici, à Fatima, où ont été préannoncés ces temps de tribulations et où la Madone à demandé de prier et de faire pénitence pour les abréger, je désire aujourd'hui rendre grâce au Ciel pour la force du témoignage qui s'est manifestée dans toutes ces vies.

Et je désire une fois de plus célébrer la bonté du Seigneur envers moi, quand, durement frappé le 13 mai 1981, je fus sauvé de la mort. J'exprime également ma reconnaissance à la bienheureuse Jacinthe pour les sacrifices et les prières faites pour le Saint-Père, qu'elle avait tant vu souffrir.

 

" Je te bénis, Père, d'avoir révélé cela aux tout-petits ."

La louange de Jésus prend aujourd'hui la forme solennelle de la béatification des pastoureaux François et Jacinthe. L'Eglise désire, par ce rite, placer sur le lucernaire ces deux petites flammes que Dieu a allumées pour illuminer l'humanité en ses heures sombres et remplies de crainte. Que ces lumières resplendissent donc sur le chemin de cette multitude immense de pèlerins et de ceux qui nous accompagnent à travers la radio et la télévision. Que François et Jacinthe soient une lumière amie qui illumine le Portugal tout entier et, de façon particulière, ce diocèse de Leiria-Fatima.

 

" Je te bénis, Père, d'avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l'avoir révélé aux tout-petits. "

Je te bénis, ô Père, pour tous tes tout-petits, à commencer par la Vierge Marie, ton humble Servante, jusqu'aux pastoureaux François et Jacinthe.

 

Que le message de leur vie reste toujours ardent pour illuminer le chemin de l'humanité !

 

JEAN PAUL II
BÉATIFICATION DES VÉNÉRABLES JACINTHE ET FRANÇOIS, PASTOUREAUX DE FÁTIMA, AU SANCTUAIRE DE NOTRE DAME DU ROSAIRE DE FÁTIMA  

 

Jean Paul II à Fatima

Papa João Paulo II rezando em Fátima

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