Crist-Pantocrator.jpg

"Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres.

 

Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.

 

Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres."

 

Evangile de Jésus-Christ selon  saint Jean 

   

 

Pentecôte

" Le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit."

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean  

 

   

 

 El Papa es argentino. Jorge Bergoglio                 

Saint Père François

 

 

La Manif Pour Tous 

La Manif Pour Tous photo C de Kermadec

La Manif Pour Tous Facebook 

 

 

Les Veilleurs Twitter 

Les Veilleurs

Les Veilleurs Facebook

 

 

 

papa%20GP%20II

1er mai 2011 Béatification de Jean-Paul II

Béatification du Serviteur de Dieu Jean-Paul II

 

 

  Béatification du Père Popieluszko

beatification Mass, in Warsaw, Poland

à Varsovie, 6 juin 2010, Dimanche du Corps et du Sang du Christ

 

 

presidential palace in Warsaw

Varsovie 2010

 

 

Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Sanctuaire de l'Adoration Eucharistique et de la Miséricorde Divine

La miséricorde de Dieu est comme un torrent débordé. Elle entraîne les cœurs sur son passage.
(Saint Curé d'Ars)
 

 


Le côté du Christ a été transpercé et tout le mystère de Dieu sort de là. C’est tout le mystère de Dieu qui aime, qui se livre jusqu’au bout, qui se donne jusqu’au bout. C’est le don le plus absolu qui soit. Le don du mystère trinitaire est le cœur ouvert. Ce n’est pas une image, c’est une réalité. C’est la réalité la plus profonde qui soit, la réalité de l’amour.
Père Marie-Joseph Le Guillou




Dans le cœur transpercé
de Jésus sont unis
le Royaume du Ciel
et la terre d'ici-bas
la source de la vie
pour nous se trouve là.

Ce cœur est cœur divin
Cœur de la Trinité
centre de convergence
de tous les cœur humains
il nous donne la vie
de la Divinité.


Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix
(Edith Stein)



Le Sacré-Cœur représente toutes les puissances d'aimer, divines et humaines, qui sont en Notre-Seigneur.
Père Marie-Eugène de l'Enfant Jésus

 



feuille d'annonces de la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre

 

 

 

 

 

 

 

     

The Cambrai Madonna

Notre Dame de Grâce

Cathédrale de Cambrai

 

 

 

Cathédrale Notre Dame de Paris 

   

Ordinations du samedi 27 juin 2009 à Notre Dame de Paris


la vidéo sur KTO


Magnificat

     



Solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie à Notre-Dame de Paris


NOTRE DAME DES VICTOIRES

Notre-Dame des Victoires




... ma vocation, enfin je l’ai trouvée, ma vocation, c’est l’Amour !

 

 

Rechercher

Voyages de Benoît XVI

 

SAINT PIERRE ET SAINT ANDRÉ

Saint Pierre et Saint André

 

BENOÎT XVI à CHYPRE 

 

Benedict XVI and Cypriot Archbishop Chrysostomos, Church of 

Salutation avec l'Archevêque Chrysostomos à l'église d' Agia Kyriaki Chrysopolitissa de Paphos, le vendredi 4 juin 2010

 

     

 

Benoît XVI en Terre Sainte  


 

Visite au chef de l'Etat, M. Shimon Peres
capt_51c4ca241.jpg

Visite au mémorial de la Shoah, Yad Vashem




 






Yahad-In Unum

   

Vicariat hébréhophone en Israël

 


 

Mgr Fouad Twal

Patriarcat latin de Jérusalem

 

               


Vierge de Vladimir  

Archives

    

 

SALVE REGINA

20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 05:00

Il leur disait :

 

Vous avez appris qu'il a été dit : œil pour œil, dent pour dent. Eh bien moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant ; mais si quelqu'un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l'autre.

  

Et si quelqu'un veut te faire un procès et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau.

 

Et si quelqu'un te réquisitionne pour faire mille pas, fais-en deux mille avec lui.

 

Donne à qui te demande ; ne te détourne pas de celui qui veut t'emprunter.

 

 Vous avez appris qu'il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Eh bien moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d'être vraiment les fils de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes.

 

Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense aurez-vous ? Les publicains eux-mêmes n'en font-ils pas autant ? Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d'extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n'en font-ils pas autant ?

 

Vous donc, soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait.

 

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

 

 

Entrée du Christ à Jérusalem (détail) par Melozzo Da Forli

Partager cet article
Repost0
19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 05:00

 

Madone à l'Enfant

ou Madone à la Grappe ou Madone aux Raisins

par Cranach vers 1520-25, Munich, Alte Pinakothek

actuellement à Paris au Musée du Luxembourg à l'exposition Cranach et son temps  http://www.museeduluxembourg.fr/

 

Parmi les nombreuses Madones de Cranach, peu jouissent d’une aussi grande popularité que ce tableau de Munich, qui bénéficie en outre d’une illustre provenance. En effet, d’après l’étiquette au dos du tableau, la "Madone aux raisins" se trouvait vers 1550 en possession de Raymund Fugger. Cranach a donc pu peindre ce tableau à la demande d’un membre de la célèbre famille de marchands d’Augsbourg.

 

 La grappe de raisins soulevée ou caressée par les deux personnages n’est pas un accessoire quelconque, puisqu’elle fait aussi bien référence à Marie qu’au Christ enfant. Selon les représentations du Christianisme ancien, la Vierge est assimilée à la vigne, qui permet à l’enfant Jésus de mûrir en tant que raisin divin. Les références au Christ sont multiples : le raisin renvoie au Sacrement de l’Eucharistie, mais aussi au pressoir, qui symbolise la mort du Christ en martyr. Le regard légèrement nostalgique de Marie, qui veille sur l’enfant Jésus, peut être interprété comme une preuve de la détermination du Christ. Son immense beauté se reflète également à travers les traits fins et les couleurs riches.

Partager cet article
Repost0
18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 05:00

Le Cycle nous amène aujourd'hui un vieillard de cent vingt ans, un Evêque, un Martyr. Siméon est l'Evêque de Jérusalem, le successeur de l'Apôtre Jacques sur ce siège ; il a connu le Christ, il a été son disciple ; il est son parent selon la chair, de la même maison de David ; fils de Cléophas, et de cette Marie que les liens du sang unissaient de si près à la Mère de Dieu qu'on l'a appelée sa sœur. Que de titres de gloire dans cet auguste vieillard qui vient augmenter le nombre des Martyrs dont la protection encourage l'Eglise, dans cette partie de l'année où nous sommes ! Un tel athlète, contemporain de la vie mortelle du Christ, un pasteur qui a répété aux fidèles les leçons reçues par lui de la propre bouche du Sauveur, ne devait remonter vers son Maître que par la plus noble de toutes les voies.

 

Comme Jésus, il a été attaché à une croix ; et à sa mort, arrivée en l'an 106, finit la première période de l'Histoire Chrétienne, ce que l'on appelle les Temps Apostoliques. Honorons ce majestueux Pontife en qui se réunissent tant de souvenirs, et prions-le d'étendre sur nous cette paternité dont les fidèles de Jérusalem se glorifièrent si longtemps. Du haut du trône éclatant où il est arrivé par la Croix, qu'il jette un regard sur nous, et qu'il nous  obtienne les grâces de conversion dont nos âmes ont tant besoin.

 

La sainte  Liturgie  consacre aujourd'hui à la mémoire de Siméon cette courte notice :

 Siméon, fils de Cléophas, fut  ordonné évêque de Jérusalem  immédiatement après  saint Jacques.  Sous l'empire de  Trajan, il  fut accusé  auprès  d'Atticus, personnage consulaire, d'être chrétien  et  parent  du Christ. A cette époque, on saisissait  tous  ceux  qui étaient de la race de David. Après avoir passé par plusieurs tourments, Siméon souffrit  le même  supplice que notre  Sauveur  avait enduré ; et tout le monde s'étonna qu'un homme cassé de  vieillesse (car il avait alors cent  vingt ans) pût supporter avec tant de courage et de constance les cruelles  douleurs  de  la croix.

 

 

 Recevez l'humble hommage de la Chrétienté, sublime vieillard, qui surpassez en grandeur toutes les illustrations humaines. Votre sang est celui même du Christ ; votre doctrine, vous l'avez reçue de sa bouche ; votre charité pour les fidèles, vous l'avez allumée à son cœur ; votre mort n'est que le renouvellement de la sienne. Nous n'avons point l'honneur de pouvoir nous dire, comme vous, les frères du Seigneur ; mais rendez-nous, ô Siméon , attentifs à cette parole qu'il a dite lui-même : "Celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans  les cieux,  est pour moi un frère, une sœur, une mère".

 

Nous n'avons point reçu immédiatement, comme vous, de la bouche de Jésus, la doctrine du salut ; mais nous ne la possédons pas moins pure, au moyen de cette tradition sainte dont vous êtes l'un des premiers anneaux ; obtenez que nous y soyons toujours dociles, et que nos infractions nous soient pardonnées.

 

Une croix n'a pas été dressée pour que nous y soyons cloués par nos membres ; mais ce monde est semé d'épreuves auxquelles le Seigneur a donné lui-même le nom de Croix. Il nous faut les subir avec constance, si nous voulons avoir part avec Jésus dans sa gloire.

 

Demandez, ô Siméon, que nous nous montrions plus fidèles, que notre cœur ne se révolte pas, que nous réparions les fautes que souvent nous avons commises, en voulant nous soustraire à l'ordre de Dieu.

 

DOM GUÉRANGER
L'Année Liturgique

 

Entrée du Christ à Jérusalem par Melozzo Da Forli

 

Appelé "Frère du Seigneur" dans Matthieu (13/55) et Marc (6/3), au même titre que saint Jacques à qui il succéda à la tête de la communauté chrétienne de Jérusalem. Dans  son Histoire Ecclésiastique, Eusèbe de Césarée lui consacre un paragraphe :

" Après la mort de Jacques et la prise de Jérusalem qui suivit aussitôt, on raconte que les apôtres et les disciples du Seigneur qui étaient encore en vie s'assemblèrent, venant de partout et se réunirent aux parents du Seigneur selon la chair – en effet, plusieurs étaient encore en vie – et ils tinrent conseil tous ensemble pour examiner qui devait être jugé digne de la succession de Jacques et tous, unanimement, décidèrent que Siméon, fils de ce Clopas (Cléophas) dont fait mention l'Evangile, était digne du siège de cette Eglise : il était, dit-on, cousin du Sauveur. Hégésippe raconte en effet que Clopas était le frère de Joseph." (H.E. Livre III  chap.11)  

Il fut martyrisé sous le règne de Trajan, en 107, à l'âge de 120 ans. Comme Jésus, il fut crucifié. (H.E. Livre III  chap.32). http://www.terresainte.fr/liturgie.htm

Partager cet article
Repost0
17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 20:00

La vertu sera votre soie, la sainteté votre lin, la pudeur votre pourpre : ainsi parées, vous aurez Dieu lui-même pour amant.

 

 Les éloquentes paroles de Tertullien qui terminent le chapitre précédent serviront d'introduction à celui-ci, où nous allons parler enfin de l'héroïne dont le nom brille sur le titre de cet ouvrage, et dont la noble vie est comme le résumé de ce que nous avons exposé jusqu'ici de l'alliance de Rome antique avec le christianisme, du patriciat de la ville aux sept collines avec la race cosmopolite des chrétiens.

 

Le nom de Cécile, qui est une des gloires principales de l'Eglise, réveille en même temps les plus beaux souvenirs de l'histoire romaine, et nous sommes amenés naturellement à tracer ici la généalogie de la race héroïque dont l'illustre vierge est issue. Plus d'une fois déjà le nom des Caecilii s'est rencontré sous notre plume : nous ne pouvions parler des Cornelii, sans signaler leur alliance avec la famille qui fut leur émule dans les hauts faits et les nobles entreprises d'où sortit la grandeur de Rome. Nous ne pouvions non plus rappeler le rôle des Pomponii, sans mettre en relief les Caecilii, qui leur apportèrent l'illustration en s'unissant avec eux. Les Sergii, que nous avons rencontrés sur la route, nous ont pareillement révélé leur lien de parenté avec la gens Caecilia. Le moment est venu de faire appel aux traditions de la ville éternelle, et de montrer quels furent les ancêtres directs de cette jeune femme, dont le nom est l'objet d'un respect et d'une admiration qui surpassent tout ce que la postérité a pu accorder en ce genre aux grands hommes dont elle fut la fille.

 

 La gens Caecilia, qui semble avoir été originaire de l'Etrurie, a pour premier représentant, dans l'histoire romaine, la célèbre Caïa Caecilia Tanaquil, dont nous parlerons bientôt. La chute des rois entraîna l'expulsion de plusieurs familles patriciennes, et les Caecilii furent du nombre. Ils rentrèrent de bonne heure dans Rome; mais ce ne fut qu'au prix des plus signalés services qu'ils recouvrèrent avec le temps les honneurs du patriciat. Nous ne ferons que nommer Q. Caecilius, tribun du peuple en l'année de Rome 316 ; mais, dès l'an 470, les fastes consulaires s'ouvraient pour L. Caecilius Metellus. C'est la première fois que le cognomen Metellus apparaît uni au nom des Caecilii, dont il est désormais inséparable.

 

 En l'année 503, les faisceaux consulaires reposent aux mains de L. Caecilius Metellus, fils du précédent. On peut dire qu'en cet illustre personnage est le point de départ de la gloire des Caecilii. La victoire de Panorme qu'il remporta sur les Carthaginois répara les désastres de Scipion et de Regulus, et assura l'heureuse issue de la première guerre punique. Le triomphe fut digne de la victoire. On y mena treize généraux ennemis, et cent vingt éléphants furent offerts aux regards du peuple romain. De là, sur les monnaies des Caecilii, les éléphants qu'on y remarque si fréquemment.

 

 La haute estime que recueillait L. Caecilius, parut dans son élévation au suprême pontificat, où il acheva de conquérir l'estime du sénat et du peuple par un acte célèbre de dévouement. Un incendie dévorait le temple de Vesta, et allait faire périr le Palladium et les autres objets sacrés auxquels Rome croyait ses destins attachés. Les vestales elles-mêmes avaient fui. Metellus s'élance au milieu des flammes, et enfin il reparaît portant dans ses bras à demi consumés le signe tutélaire de la première Rome. Ses yeux avaient cruellement souffert de l'action du feu, et ils demeurèrent frappés de cécité. En retour d'un tel acte de courage, le sénat décréta que Metellus aurait désormais le privilège de se rendre à la curie sur un char ; ce qui jusqu'alors n'avait été accordé à aucun sénateur. Les Caecilii voulurent conserver la mémoire du haut fait de leur aïeul, en représentant l'image de Pallas sur leurs monnaies consulaires.

 

 Le fils de ce grand homme fut Quintus Caecilius Metellus, consul en 548 et dictateur en 549. C'est à lui que Rome fut redevable de l'envoi en Afrique de celui des Scipions qui devait mériter si glorieusement le nom d'Africain, et ruiner pour jamais la fortune de Carthage. Il fallut, pour faire prévaloir ce choix d'un général capable d'anéantir enfin la rivale de Rome, que Quintus Caecilius luttât en plein sénat avec des hommes tels que Caton et Fabius. Il l'emporta par l'ascendant de son nom et par son mérite personnel, et les destinées de la ville éternelle reprirent leur cours.

 

 À partir de ce Quintus, la gens Caecilia se divise en deux branches de la plus haute illustration.

 

La première a pour chef Q. Caecilius Metellus le Macédonique. Simple préteur, il gagna ce titre en soumettant la Macédoine révoltée. C'est de ce fait (607) que date l'introduction du clypeus Macedonicus sur les monnaies céciliennes. De retour à Rome, Q. Caecilius, après le triomphe, commença l'embellissement de la ville, en faisant construire sur la partie du champ de Mars où s'éleva plus tard le portique d'Octavie, les deux premiers temples de marbre que Rome eût vus dans son enceinte, dédiés l'un à Jupiter et l'autre à Junon. On remarqua qu'il n'inscrivit point son nom sur ces monuments. La modestie et la modération furent constamment, avec le courage et l'honnêteté des moeurs, le caractère des Caecilii. Le Macédonique aimait cette magnificence qui élève les idées d'un peuple. Il encadra d'un portique les deux temples qu'il avait bâtis et réunit alentour une suite de statues équestres rapportées de sa conquête. Elles étaient, disait-on, l'oeuvre de Lysippe qui, sur l'ordre d'Alexandre, l'avait représenté lui-même, ainsi que les chevaliers de son armée tombés au passage du Granique.

 

Consul en 611, le Macédonique passa en Espagne. La Celtibérie, soulevée et défendue par Viriathe, allait échapper à Rome. En deux années, on la vit pacifiée et soumise presque tout entière par la valeur et l'habileté de Metellus. Rentré dans Rome, où il sut conquérir au plus haut degré l'estime de ses concitoyens, il fut créé censeur (623). Un de ses premiers soins fut de travailler à l'épuration des moeurs publiques. Dans un discours qu'il prononça en vertu de sa charge, on l'entendit insister sur le devoir qu'il aurait voulu imposer à tous les Romains de contracter mariage, afin d'anéantir l'odieuse indépendance du libertinage. Un siècle après, Auguste, poursuivant le même but, fit rechercher ce discours d'un Caecilius, le fit lire dans le sénat, et un édit en notifia le texte au peuple romain. Inexorable contre les désordres qui tendaient à corrompre la république, l'intègre censeur usa de son autorité sans se mettre en peine de la fureur des gens vicieux qu'il ameutait contre lui. Atinius Labéon, tribun du peuple, avait été rayé du sénat par Metellus. Ayant rencontré celui-ci près du Capitole, à une heure où l'extrême chaleur du jour avait rendu ce lieu comme désert, il se jeta sur lui, et déjà il l'entraînait vers la roche tarpéienne, lorsque les autres tribuns, arrivant au secours, arrachèrent enfin de ses mains l'intègre et courageux censeur. Labéon, déçu de son projet homicide, s'en vengea audacieusement, en confisquant solennellement ses biens, sur les rostres, au profit des temples. De tels outrages ne faisaient qu'élever plus haut Metellus dans l'estime des gens de bien. Des dissensions avaient existé entre lui et Scipion Emilien ; jamais elles ne lui firent perdre de vue le mérite de ce grand homme. Il pleura sa mort, et commanda à ses propres fils de porter eux-mêmes son corps au bûcher.

 

L'an de Rome 639 vit terminer la vie de ce vertueux citoyen, qui porta si haut le nom des Caecilii. Il mourait prince du sénat, et l'on remarqua à ses funérailles que de ses quatre fils qui déposèrent son corps sur le bûcher, l'un était consul de l'année, deux l'avaient été déjà, et un quatrième allait le devenir à son tour. Ses deux gendres eux-mêmes, qui étaient présents à la pompe funèbre, obtinrent aussi dans la suite cet honneur.

 

Les quatre fils du Macédonique, auxquels leur père avait laissé de si nobles exemples, étaient Q. Caecilius Metellus, dit le Baléarique, triomphateur des Baléares, consul en 631 ; Lucius Caecilius Metellus, consul en 637 ; Marcus Caecilius Metellus, consul en 639, et Caïus Caecilius Metellus Caprarius, consul en 641 ; ces deux derniers, triomphateurs en un même jour de deux peuples différents. Nous n'enregistrons pas ici les autres descendants du Macédonique, qui furent honorés des faisceaux jusque dans les dernières années du septième siècle de Rome ; mais il nous est impossible d'omettre le type de la magnanimité et de l'indomptable fidélité au devoir, Q. Caecilius Metellus Celer, l'adversaire de Catilina, vengeur aussi de la morale, dont les fastes consulaires portent le nom inscrit à l'année 694.

 

Ce fut sous ce consulat que se forma, pour la perte de la république, le triumvirat de Pompée, César et Crassus. Celer en prévit les suites et en mourut de douleur.

 

Telle fut la branche aînée dans la descendance de Quintus Caecilius Metellus, le consul de 548. La seconde va nous apparaître plus illustre encore.

 

DOM GUÉRANGER

SAINTE CÉCILE ET LA SOCIÉTÉ ROMAINE AUX DEUX PREMIERS SIÈCLES (pages 352 à 358) 

 

Cecilia

SAINTE CÉCILE - Santa Cecilia in Trastevere, Rome

Partager cet article
Repost0
17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 05:15

Que personne donc ne rougisse des signes de notre salut, qui sont si dignes de vénération et d'adoration ; la croix du Christ est la source de tout bien. C'est par elle que nous vivons, que nous sommes régénérés et sauvés.

 

Portons donc la croix comme une couronne de gloire. Elle met son sceau à tout ce qui nous conduit au salut : quand nous sommes régénérés par les eaux du baptême, la croix est là ; quand nous nous approchons de la table sainte pour y recevoir le Corps et le Sang du Sauveur, elle est là ; quand nous imposons les mains sur les élus du Seigneur, elle est là. Quoi que nous fassions, elle se dresse là, signe de victoire pour nous.

 

C'est pourquoi nous la mettons dans nos maisons, sur nos murs, sur nos portes ; nous la traçons sur notre front et notre poitrine ; nous la portons dans notre cœur. Car elle est le symbole de notre rédemption et de notre libération et de la miséricorde infinie de notre Seigneur.

 

Saint Jean Chrysostome

l'Evangile au quotidien

 

La Croix de Vie - San Clemente, Rome

Partager cet article
Repost0
16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 20:00

Dans un autre de ses traités, Tertullien argumente contre les spectacles, et passe en revue les excuses que plusieurs chrétiens appartenant à la société polie mettaient en avant pour continuer, après le baptême, de fréquenter le cirque et l'amphithéâtre.

 

 L'entraînement vers ces jeux était si vif, nous dit-il, qu'il n'était pas rare de rencontrer des hommes qui hésitaient à embrasser le christianisme, plutôt par la nécessité où ils seraient dès lors de renoncer à ce genre de plaisir, que par la crainte même du supplice qui menaçait les fidèles. Mais l'auteur convient en même temps que la généralité des chrétiens savait s'abstenir de ces scènes dont le carnage et la lubricité faisaient tout le fond, et il atteste que les païens eux-mêmes reconnaissaient qu'un homme avait embrassé le christianisme, lorsqu'ils le voyaient cesser de paraître aux spectacles.

 

 Personne n'a droit de s'étonner que la fragilité humaine se retrouvât parfois chez des hommes qui s'étaient arrachés au paganisme pour donner leur nom à une religion austère. Le fait est que, lorsque la persécution s'élevait, et elle revenait souvent, les apostats étaient rares, et que ces mêmes hommes qui s'étaient un peu amollis redevenaient des héros. Mais c'est dans ses conseils aux dames chrétiennes, dans son opuscule De cultu faeminarum, que Tertullien est plus instructif encore sur les habitudes de la haute société romaine, à laquelle appartenaient les matrones qu'il entreprend de ramener aux lois d'une tenue plus sévère. "Beaucoup d'entre vous, leur dit-il, entraînées par l'irréflexion, ou cédant à une tendance qu'elles ne s'avouent pas, affichent dans leur extérieur aussi peu de retenue que si la pudeur, chez une femme, consistait uniquement dans la garde stricte de l'honneur et dans l'aversion pour le crime. Il semble que, pour elles, il n'y ait rien au delà, et que le luxe exagéré soit chose indifférente. On les voit persévérer dans les mêmes recherches qu'auparavant pour relever l'éclat de leurs charmes, et promener en public la même pompe que les femmes païennes, auxquelles manque le sentiment de la véritable pudeur."

 

 Tertullien poursuit d'abord la richesse excessive des bijoux dont ces chrétiennes ne craignent pas de se charger. "On tire d'un petit écrin, dit-il, la valeur de tout un patrimoine considérable. On enfile à un même cordon des diamants qui représentent un million de sesterces. Une tête délicate porte sur elle des forêts entières et jusqu'à des îles ; le revenu d'une année pend à l'oreille de celle-ci, et chacun des doigts de la gauche de celle-là se joue en agitant ce qui a coûté des sacs gonflés d'or. Admirez la force que donne la coquetterie, en voyant un faible corps s'assujettir à de tels fardeaux."

 

 Le rude et éloquent Africain passe ensuite aux soins excessifs employés à la chevelure. Il se plaint de ces mêmes chrétiennes qui "s'ingénient, dit-il, à donner à leurs cheveux une teinte blonde, comme si elles regrettaient de n'être pas nées filles de la Germanie ou de la Gaule. Le jour viendra sans doute, ajoute-t-il, où elles essayeront de teindre en noir leurs cheveux devenus blancs, si elles ont le chagrin de voir approcher la vieillesse. Que sert à votre salut, dit-il encore, tout ce labeur employé à l'ornement de la tête ? Quoi ! pas une heure de repos à cette chevelure : aujourd'hui retenue par un noeud, demain affranchie du réseau, tantôt dressée en l'air, tantôt abaissée ; ici, captive dans ses tresses ; là, éparse et flottante avec une négligence affectée ! Que sera-ce quand vous ajoutez à votre chevelure de nouveaux cheveux qui viennent s'arrondir sur votre tête comme un bouclier ? Si vous ne rougissez pas du fardeau, ayez du moins honte de son indignité. Ces dépouilles d'une tête étrangère, que vous arborez sur votre tête sanctifiée et chrétienne, proviennent peut-être, qui sait ? de quelque créature immonde qui aura mérité la vindicte des lois.

 

 La coiffure de plusieurs femmes chrétiennes ne paraît pas moins répréhensible à Tertullien. Il leur reproche d'avoir abandonné le voile pour des parures de tête qui ne s'accordent pas avec la modestie. "Il en est, dit-il, qui lient leur tête de bandelettes, dont leur front, il est vrai, est traversé, mais en laissant à découvert le reste de la tête. D'autres, de peur sans doute de la trop charger, posent dessus un tissu léger qui ne descend pas même aux oreilles, et ne cache que le sommet de la tête. Vraiment, j'ai pitié d'elles, d'avoir l'ouïe assez dure pour ne pas entendre à travers un voile". L'impitoyable moraliste ne fait grâce à aucune faiblesse. Il poursuit avec une rigueur soutenue les femmes chrétiennes qui soignent leur peau au moyen de pâtes préparées par l'art des médecins, qui colorent leurs joues d'un incarnat artificiel, et prolongent le contour de leurs sourcils au moyen d'une poudre appliquée au pinceau.

 

Ce n'est pas qu'il ne rende justice aux vertus réelles de ces chrétiennes imprudentes ; mais il leur reproche la présomption, et les déclare responsables des périls que leur vanité pourrait faire courir à autrui. "Vous devriez bien plutôt, leur dit-il, dissimuler, sous la simplicité de votre extérieur, des charmes qui peuvent être funestes à ceux aux yeux desquels vous les produisez sans précaution. Ce n'est pas la beauté que j'accuse ; elle est une perfection pour le corps, un ornement de plus à l'oeuvre de Dieu, un vêtement de dignité pour l'âme ; mais les désordres qu'elle peut attirer de la part de ceux dont elle frappe imprudemment les regards sont à redouter. Je ne prétends certes pas vous imposer une tenue grossière, un extérieur sauvage, ni préconiser la malpropreté comme une vertu ; je me borne à vous conseiller la mesure équitable selon laquelle vous devez avoir soin de votre corps. Ne dépassez donc jamais ce qu'exige une modeste et décente simplicité ; en un mot, n'allez pas au delà de ce qui plaît au Seigneur. Admettons que l'opulence de votre maison, la naissance, le rang, vous condamnent à paraître avec une magnificence extérieure : c'est alors qu'il faut vous souvenir que vous avez reçu la sagesse. Apportez à ce luxe tous les tempéraments possibles, et ne lui lâchez pas la bride sous prétexte qu'il est pour vous une nécessité.  Comment pratiquerez-vous l'humilité que nous devons professer comme chrétiens, si vous ne savez pas restreindre cette richesse et cette élégance d'ajustements qui poussent à la vaine gloire ?

 

" Mais vous qui êtes exemptes de ces nécessités qu'il faut bien admettre pour d'autres, où sont vos motifs, lorsque vous vous montrez avec cette pompe ? Vous ne fréquentez pas les temples, on ne vous voit pas aux spectacles, les fêtes des gentils vous sont étrangères. C'est dans de telles occasions que la femme païenne, voulant voir et être vue, affiche sa tenue insolente, pour mettre à l'encan sa pudeur, ou pour recueillir les succès dont elle est fière.  Mais vous, vous n'avez occasion de sortir que pour des motifs graves et sérieux : c'est un frère malade à visiter, c'est le sacrifice qui va être offert, c'est la parole de Dieu qu'il s'agit d'aller entendre. Tout ceci est oeuvre de gravité et de sainteté ; pour y vaquer, il ne faut ni vêtements extraordinaires, ni longs apprêts, ni robe flottante. Si des devoirs d'amitié ou des relations de famille vous réclament, pourquoi ne pas vous montrer sous l'armure qui vous distingue, et d'autant plus que vous paraissez devant des  personnes étrangères  à la foi ? N'avez-vous pas alors à manifester la différence qui existe entre les servantes de Dieu et celles du démon ? N'êtes-vous pas appelées, dans ces occasions, à servir d'exemple à celles-ci ? Ne devez-vous pas les édifier en vos personnes, afin que, comme dit l'apôtre, Dieu soit glorifié dans votre corps ? Oui, il est glorifié par la chasteté de ce corps ; mais n'est-il pas juste que votre mise extérieure soit en rapport avec cette chasteté même ?"

 

Nous nous laissons entraîner par le charme de cette parole éloquente ; mais où trouverait-on des renseignements plus précis sur la vie intime des chrétiens à Rome et dans l'Empire ? Quel homme de bonne foi pourrait contester l'existence du christianisme à l'état de société complète sous les Antonins ? Laissons donc les païens reprocher à la nouvelle religion la qualité infime de ses membres, parce qu'elle appelait tous les hommes à l'égalité devant Dieu, et accueillait les pauvres avec une faveur spéciale ; laissons la fantaisie germanique rêver un temps où l'Eglise n'avait pas conscience d'elle-même, parce que, prétendent-ils, elle ne possédait dans son sein ni les supériorités sociales, ni les lumières de la civilisation, livrée qu'elle était à une ignorance grossière et à l'indécision des doctrines. Les faits les plus positifs révèlent, on l'a vu, une tout autre situation dès le commencement. Pour le deuxième siècle, Tertullien nous renseigne à souhait, et l'on est désormais à même de reconnaître qu'à cette époque la qualité, pas plus que le nombre, ne manquait aux chrétiens. Nous sommes loin d'avoir épuisé les traits que nous fournirait l'incisif écrivain ; mais ce que nous en avons choisi en dit assez sur la liberté et la publicité des relations qu'avaient ensemble à cette époque les deux sociétés.

 

Remarquons cependant que ces chrétiennes élégantes auxquelles Tertullien rappelle le devoir de la simplicité et de la modestie pouvaient, d'un moment à l'autre, être réclamées pour le martyre. Un édit, moins qu'un édit, une simple dénonciation, les amenait parfois au prétoire. Pas une qui n'eût à compter sur l'heure solennelle où elle devrait honorer son baptême, en livrant son corps aux tortures et sa tête au licteur. Tertullien les laisse en face de cette épreuve qui les attend et sur laquelle elles ont dû compter.

 

" Hâtez-vous donc, leur dit-il, de renoncer à ces délicatesses amollissantes qui ne peuvent qu'énerver la mâle vigueur de la foi. Franchement, je ne sais si des poignets accoutumés à de si riches bracelets ne seront pas un peu étonnés du poids et de la rudesse des chaînes. Je m'inquiète de savoir si des pieds habitués à des cercles d'or se trouveront à l'aise quand ils seront serrés dans les entraves. J'en viens à craindre que cette tête, autour de laquelle s'entrelacent tant de cercles de perles et d'émeraudes, n'ait quelque peine à livrer passage au tranchant du glaive. En tout temps, mais en celui-ci surtout, c'est sur le fer et non sur l'or que doivent compter les chrétiens. Voici qu'on prépare déjà les robes pour les martyrs ; déjà les anges les tiennent dans leurs mains. Oui, montrez-vous parées, mais avec les ornements que vous prêteront les prophètes et les apôtres. Le blanc, demandez-le à la simplicité, l'incarnat à la pudeur, la beauté du regard à la modestie, l'agrément de la bouche à la retenue des discours. Suspendez à vos oreilles la parole de Dieu, et sur votre cou placez le joug du Christ. Vivez soumises à vos maris, et rien ne manquera à votre parure. Occupez vos mains à filer la laine, enchaînez vos pieds à la maison ; ils seront mieux ainsi que si vous les couvriez d'or. La vertu sera votre soie, la sainteté votre lin, la pudeur votre pourpre : ainsi parées, vous aurez Dieu lui-même pour amant."

 

DOM GUÉRANGER

SAINTE CÉCILE ET LA SOCIÉTÉ ROMAINE AUX DEUX PREMIERS SIÈCLES (pages 344 à 351) 

 

Cecilia

SAINTE CÉCILE - Santa Cecilia in Trastevere, Rome

Partager cet article
Repost0
16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 05:00

Moi, Paul, qui suis en prison pour le Christ Jésus, avec Timothée notre frère, je m'adresse à toi Philémon, notre bien-aimé et notre collaborateur,ainsi qu'à Apphia notre sœur, à Archippe notre compagnon de combat, et à l'Église qui se rassemble chez toi. Que la grâce et la paix soient avec vous de la part de Dieu le Père et de notre Seigneur Jésus Christ. A tout instant je rends grâce à mon Dieu, en faisant mention de toi dans mes prières.

 

 J'ai entendu parler de l'amour et de la foi que tu as pour le Seigneur Jésus et pour tous les fidèles. Que la foi à laquelle tu communies devienne efficace en te faisant connaître vraiment tout le bien qui est en nous pour le Christ. En effet, ta charité m'a déjà apporté beaucoup de joie et d'encouragement, car grâce à toi, le coeur des fidèles a été réconforté. Certes, j'aurais largement le droit dans le Christ de te dicter ce que tu dois faire, mais je préfère, au nom de la charité, t'adresser une demande : moi, Paul, qui suis un vieil homme, moi qui suis aujourd'hui en prison à cause du Christ Jésus, j'ai quelque chose à te demander pour Onésime, mon enfant à qui, dans ma prison, j'ai donné la vie du Christ.

 

 Cet Onésime, dont le nom signifie "utile", ne t'a pas été bien utile dans le passé, mais il l'est maintenant pour toi comme pour moi. Je te le renvoie, lui qui est une part de moi-même. Je l'aurais volontiers gardé auprès de moi, pour qu'il me rende des services en ton nom, à moi qui suis en prison à cause de l'Évangile. Mais je n'ai rien voulu faire sans ton accord, pour que tu accomplisses librement ce qui est bien, sans y être plus ou moins forcé.

 

 S'il a été éloigné de toi pendant quelque temps, c'est peut-être pour que tu le retrouves définitivement, non plus comme un esclave, mais, bien mieux qu'un esclave, comme un frère bien-aimé : il l'est vraiment pour moi, il le sera plus encore pour toi, aussi bien humainement que dans le Seigneur. Donc, si tu penses être en communion avec moi, accueille-le comme si c'était moi. S'il t'a fait du tort ou s'il te doit quelque chose, mets cela sur mon compte. Moi, Paul, j'écris ces mots de ma propre main : je te rembourserai. Je n'ajouterai pas que tu as aussi une dette envers moi, et que cette dette, c'est toi-même. Oui, frère, fais-moi cette joie dans le Seigneur, réconforte mon coeur dans le Christ.

 

Je t'écris en comptant sur ton obéissance, et en sachant que tu feras plus encore que je ne dis. En même temps, prévois aussi mon logement, car j'espère que, grâce à vos prières, je vous serai rendu.

 

Épaphras, mon compagnon de captivité en Jésus Christ, te salue, ainsi queMarc, Aristarque, Démas et Luc, mes collaborateurs.

 

Que la grâce du Seigneur Jésus Christ soit avec votre esprit.

 

Lettre de saint Paul Apôtre à Philémon

 

Saint Paul Apôtre par Le Greco

 

Selon la tradition, Onésime fut renvoyé à Rome par Philémon pour assister saint Paul dont il devint le compagnon fidèle. Paul lui confia sa Lettre aux Colossiens, et il le nomma évêque d'Éphèse après la mort de saint Timothée. Onésime eut la joie de rencontrer à Smyrne saint Ignace d'Antioche qui se rendait à Rome pour y être jeté aux bêtes. Dans sa lettre aux Éphésiens, Saint Ignace  loue la charité d'Onésime. Arrêté à son tour, Onésime fut envoyé à Rome où il fut lapidé en 95. http://www.terresainte.fr/liturgie.htm

Partager cet article
Repost0