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"Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres.

 

Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.

 

Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres."

 

Evangile de Jésus-Christ selon  saint Jean 

   

 

Pentecôte

" Le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit."

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean  

 

   

 

 El Papa es argentino. Jorge Bergoglio                 

Saint Père François

 

 

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1er mai 2011 Béatification de Jean-Paul II

Béatification du Serviteur de Dieu Jean-Paul II

 

 

  Béatification du Père Popieluszko

beatification Mass, in Warsaw, Poland

à Varsovie, 6 juin 2010, Dimanche du Corps et du Sang du Christ

 

 

presidential palace in Warsaw

Varsovie 2010

 

 

Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Sanctuaire de l'Adoration Eucharistique et de la Miséricorde Divine

La miséricorde de Dieu est comme un torrent débordé. Elle entraîne les cœurs sur son passage.
(Saint Curé d'Ars)
 

 


Le côté du Christ a été transpercé et tout le mystère de Dieu sort de là. C’est tout le mystère de Dieu qui aime, qui se livre jusqu’au bout, qui se donne jusqu’au bout. C’est le don le plus absolu qui soit. Le don du mystère trinitaire est le cœur ouvert. Ce n’est pas une image, c’est une réalité. C’est la réalité la plus profonde qui soit, la réalité de l’amour.
Père Marie-Joseph Le Guillou




Dans le cœur transpercé
de Jésus sont unis
le Royaume du Ciel
et la terre d'ici-bas
la source de la vie
pour nous se trouve là.

Ce cœur est cœur divin
Cœur de la Trinité
centre de convergence
de tous les cœur humains
il nous donne la vie
de la Divinité.


Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix
(Edith Stein)



Le Sacré-Cœur représente toutes les puissances d'aimer, divines et humaines, qui sont en Notre-Seigneur.
Père Marie-Eugène de l'Enfant Jésus

 



feuille d'annonces de la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre

 

 

 

 

 

 

 

     

The Cambrai Madonna

Notre Dame de Grâce

Cathédrale de Cambrai

 

 

 

Cathédrale Notre Dame de Paris 

   

Ordinations du samedi 27 juin 2009 à Notre Dame de Paris


la vidéo sur KTO


Magnificat

     



Solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie à Notre-Dame de Paris


NOTRE DAME DES VICTOIRES

Notre-Dame des Victoires




... ma vocation, enfin je l’ai trouvée, ma vocation, c’est l’Amour !

 

 

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Voyages de Benoît XVI

 

SAINT PIERRE ET SAINT ANDRÉ

Saint Pierre et Saint André

 

BENOÎT XVI à CHYPRE 

 

Benedict XVI and Cypriot Archbishop Chrysostomos, Church of 

Salutation avec l'Archevêque Chrysostomos à l'église d' Agia Kyriaki Chrysopolitissa de Paphos, le vendredi 4 juin 2010

 

     

 

Benoît XVI en Terre Sainte  


 

Visite au chef de l'Etat, M. Shimon Peres
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Visite au mémorial de la Shoah, Yad Vashem




 






Yahad-In Unum

   

Vicariat hébréhophone en Israël

 


 

Mgr Fouad Twal

Patriarcat latin de Jérusalem

 

               


Vierge de Vladimir  

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SALVE REGINA

9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 05:00

La Bienheureuse Anna Katharina Emmerick, a crié "la passion douloureuse de Notre Seigneur Jésus Christ" et elle l'a vécue dans son corps. C'est l'œuvre de la Providence divine si cette fille de pauvres paysans, qui avec tenacité rechercha la proximité avec Dieu, est devenue la célèbre "Mystique du Land de Münster". Sa pauvreté matérielle contraste avec une riche vie intérieure.

 

Outre sa patience pour supporter la faiblesse physique, nous sommes également impressionnés par la force de caractère de la nouvelle bienheureuse et sa fermeté dans la foi. Elle tirait cette force de la Très Sainte Eucharistie. Son exemple a ouvert le cœur de pauvres et de riches, de personnes simples ou éduquées à la consécration pleine d'amour pour Jésus Christ.

 

Aujourd'hui encore, elle transmet à tous le message salvifique : "A travers les blessures du Christ, nous sommes sauvés."

 

JEAN-PAUL II - homélie de béatification 

 

Anna Katharina Emmerick (1774-1824), biographie

 

http://www.laprocure.com/livres/anna-katharina-emmerick/la-vie-la-vierge-marie-texte-integral_9782750902391.html

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 20:00

Quant aux chrétiens, ils réclamèrent, comme nous allons le voir.

 

 Marc-Aurèle avait embrassé  la profession de philosophe. Le contraste de cette vie solennelle et supérieure au vulgaire lui avait semblé d'un grand effet sur le trône impérial. Il prépara son rôle de longue main, et le suivit jusqu'au bout. Après la prédication de l'Evangile, la philosophie n'était plus qu'une réaction de l'orgueil contre le christianisme qui l'avait dépassée, et la convainquait d'erreurs grossières dans toutes ses écoles sans exception.

 

Le philosophe sincère, et véritable chercheur de la sagesse, accourait au baptême, comme saint Justin ; les autres éprouvaient un éloignement instinctif pour une doctrine qui accueillait le pauvre et l'ignorant aussi bien que le riche et le savant, et n'avait pour l'un comme pour l'autre qu'un même symbole de foi, devant lequel toute pensée humaine devait s'incliner.

 

 Chez Marc-Aurèle, la spécialité était la morale. Il la trouvait toute faite dans l'enseignement chrétien, et, pas plus qu'Epictète, il ne se faisait faute d'y faire des emprunts, sans toutefois trahir la source. Les chrétiens étaient nombreux et puissants dans la société romaine, et il s'était formé insensiblement un courant qui transmettait déjà leurs principes jusqu'à ceux mêmes qui affectaient d'ignorer ce qu'était le christianisme.

 

De là, sous les Antonins, une modification dans les lois, rendues plus conformes à l'équité naturelle. Hadrien avait fait quelque chose dans ce sens. Antonin suivit la même ligne, et Marc-Aurèle continua. C'était le progrès par le christianisme, sans avouer le christianisme.

 

 Quant au dernier de ces empereurs, personne n'ignore avec quelle faveur il a été traité dans la postérité. On a tenu à le juger en faisant abstraction des faits dans lesquels est empreint son caractère véritable, et peu s'en faut que son apothéose ne se soit étendue jusqu'à nos temps. Ses admirateurs se sont fait une loi de l'apprécier uniquement par ses écrits, sans se rendre compte qu'il y pose continuellement. Ses Pensées sont une confidence vaniteuse qu'il daigne faire de sa grande âme, et la candeur de sentiment qui fait le caractère de ses lettres à Fronton rassure peu chez un homme qui répandit par système le sang innocent. On sait, au reste, que les anciens écrivaient d'ordinaire leurs lettres intimes dans la pensée qu'elles iraient plus loin que le destinataire, et un empereur assurément ne pouvait en douter.

 

La moralité de l'époux de Faustine ne saurait se soutenir, et l'on voit qu'elle a toujours embarrassé ses panégyristes. A l'égard de cette ignoble femme, Marc-Àurèle fut-il dupe ou complaisant ? La première supposition n'est pas admissible ; la seconde serait peu honorable dans un moraliste. Au fond, quelle base eût pu avoir une vertu sérieuse, chez un homme qu'aucun principe supérieur ne conduisait ? Sur Dieu, sur l'âme, il en demeure  toujours,  dans  ses  écrits, au  scepticisme. En revanche, sa philosophie se combine parfaitement avec la superstition d'un païen vulgaire. Il ne fait rien pour arrêter la contagion du paganisme oriental qui précipitera la ruine de l'Empire ; mais, dès qu'il s'agit du christianisme, son mépris et sa haine lui inspirent un sang-froid qui fait frémir. A peine sera-t-il assis sur le trône qu'on verra recommencer le carnage des chrétiens dans tout l'Empire.

 

Ce philosophe est en même temps jaloux du courage des martyrs. Plaidant lâchement, au livre Xe de ses Pensées, la cause du suicide, qu'il propose comme le dénouement de la vie d'un sage, il conseille au philosophe une résolution qui doit être l'effet de mûres réflexions et d'un jugement arrêté. "Il faut se garder, dit-il, d'aller à la mort en enfants perdus, comme les chrétiens".  Marc-Aurèle ment ici à sa conscience. Il était à même d'apprendre, par l'Apologie de Justin et par les réponses des chrétiens aux interrogatoires des proconsuls, que si les martyrs s'offraient avec une noble ardeur à la mort, c'est parce qu'ils voulaient fuir le mal auquel on les provoquait, c'est parce qu'ils savaient qu'ils allaient à Dieu par cette voie. Et ce n'était pas la mort seulement que les martyrs affrontaient ; c'étaient d'affreuses tortures inventées par la férocité païenne. Marc-Aurèle a mauvaise grâce de rappeler ces généreux sacrifices à ceux auxquels il conseille de sortir de cette vie par un attentat contre eux-mêmes, et qu'il essaye de rassurer, en leur suggérant les moyens les plus doux.

 

On sut donc de bonne heure, dans tout l'Empire, qu'on ne lui déplairait pas en poursuivant les chrétiens à outrance.

 

DOM GUÉRANGER

SAINTE CÉCILE ET LA SOCIÉTÉ ROMAINE AUX DEUX PREMIERS SIÈCLES (pages 318 à 321) 

 

Cecilia

SAINTE CÉCILE - Santa Cecilia in Trastevere, Rome

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 05:00

Libérée de l'esclavage elle devint chrétienne puis religieuse à Venise chez les Filles de la Charité, passa le reste de sa vie dans le Christ à Schio, au pays de Vicence, en subvenant aux besoins de tous.

 

Son humilité, sa simplicité et son sourire constant conquirent le cœur de tous les habitants de Schio. Les Sœurs l'estimaient pour sa douceur inaltérable, sa bonté exquise et son profond désir de faire connaître le Seigneur : "Soyez bons, aimez le Seigneur, priez pour ceux qui ne le connaissent pas. Considérez cette grande grâce de connaître Dieu !"

 

Arriva la vieillesse, puis la maladie longue et douloureuse, mais Mère Bakhita continua à donner un témoignage de foi, de bonté et d'espérance chrétienne. À qui lui rendait visite et lui demandait comment elle se portait, elle répondait souriante : "Comme le veut le patron."

  

Ce fut la très Sainte Vierge Marie qui la libéra de toute souffrance. Ses dernières paroles furent : "Notre Dame !Notre Dame !" tandis que son ultime sourire témoignait de sa rencontre avec la Mère du Seigneur.

 

Mère Bakhita s'est éteinte le 8 février 1947 dans la maison de Schio, entourée de la communauté en pleurs et en prières. Une foule accourut rapidement à la maison de l'Institut pour voir une dernière fois leur 'petite Mère noire' et lui demander la protection du ciel. Sa réputation de sainteté s'est désormais répandue sur tous les continents.

 

Nombreuses sont les grâces obtenues par son intercession. > extraits du martyrologe romain et de sa biographie

 

 

Enfin, je voudrais raconter une petite histoire à propos de sainte Joséphine Bakhita, cette petite sainte africaine qui, en Italie, a trouvé Dieu et le Christ, et qui me fait toujours une grande impression.

 

Elle était sœur dans un couvent italien ; un jour, l'évêque du lieu rend visite à ce monastère, et il voit cette petite sœur noire, dont il semble ne rien savoir, et dit : "Ma sœur, que faites-vous ici ?" et Joséphine Bakhita répond : "La même chose que vous, Excellence". L'évêque, visiblement irrité, dit : "Comment cela, ma sœur, vous faites la même chose que moi ?". "Oui – répond la sœur – nous voulons tous deux faire la volonté de Dieu, n'est-ce pas ?".

 

Voilà quel est le point essentiel : connaître, avec l'aide de l'Eglise, de la Parole de Dieu et de nos amis, quelle est la volonté de Dieu, tant dans ses grandes lignes, communes pour tous, que dans l'aspect concret de ma vie personnelle. Ainsi, la vie devient sans doute un peu moins facile, mais belle et joyeuse.

 

Prions le Seigneur afin qu'il nous aide toujours à trouver sa volonté, et à la suivre avec joie.

 

BENOÎT XVI (25 mars 2010)

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 20:00

Le saint pape Pie Ier acheva son pontificat en l'année 150, et on l'ensevelit dans la crypte Vaticane.

 

 L'église de Rome lui donna pour successeur Anicet, syrien de nation, dont le père se nommait Jean. Il habitait dans la ville un quartier désigné plus ou moins exactement par la chronique papale, sous le nom d'Omisa ou Amisa. Le nouveau pape trouvait l'Eglise en paix du côté de César ; mais la chrétienté de Rome avait à souffrir de la part des hérétiques orientaux qui dogmatisaient en dehors de l'Eglise dont ils avaient été repoussés, et ne laissaient pas que d'entraîner dans leurs erreurs un certain nombre d'esprits.

 

En même temps, on était préoccupé de la crainte de voir tôt ou tard une division éclater entre les orthodoxes sur la question de la Pâque, au sujet de laquelle le prédécesseur d'Anicet avait cru devoir faire une démonstration solennelle. Anicet tenait depuis peu de temps le gouvernail du vaisseau de l'Eglise, lorsqu'il vit arriver à Rome un  illustre vieillard, Polycarpe, évêque de Smyrne, disciple autrefois de l’évangéliste saint Jean, et bientôt appelé à la gloire du martyre. Emu au bruit qu'avait fait dans toute l'Eglise le Constitutum de Pie, il venait réclamer le maintien d'une coutume chère aux chrétiens d'Asie, et autorisée par la condescendance du disciple bien-aimé du Seigneur.

 

 En vain Anicet chercha-t-il à le persuader des sages raisons qui avaient porté l'église romaine à choisir le jour du dimanche pour la célébration de la plus solennelle des fêtes, en vain s'efforça-t-il de démontrer à son hôte vénérable que le moment était venu de secouer le dernier lambeau des pratiques judaïques, Polycarpe ne demeura pas convaincu, et Anicet comprit que le moment n'était pas venu encore d'établir dans l'Eglise une parfaite uniformité sur ce point capital de la liturgie. Il renonça à presser davantage le vieillard dont il honorait la haute vertu, et remit à ses successeurs le soin de régler définitivement cette importante question, lorsque le temps aurait enlevé les difficultés de personnes, et amené déjà la plupart des églises, ainsi qu'il arriva, à la pratique romaine. Il voulut même donner à son peuple une preuve de l'estime qu'il professait pour Polycarpe, en l'invitant à célébrer solennellement les saints mystères dans l'assemblée des fidèles de Rome.

 

Mais la soif du martyre dévorait le saint évêque, et il avait fallu le motif de prévenir les troubles dans son église et dans celle de la province d'Asie, pour lui faire entreprendre, à l'âge de quatre-vingts ans, un si long et si  laborieux voyage.  Il  se  sépara donc du successeur de Pierre avec l'espoir d'avoir conjuré de graves dissensions, et repartit pour Smyrne où la couronne l'attendait. Les Actes de son martyre attestent la persécution ouverte et la recherche des chrétiens par les magistrats de l'Empire. On doit donc reporter l'événement aux premières années de Marc-Aurèle,  et non à l'année  155, où l'Eglise jouissait encore de la tranquillité.

 

 Le pontificat d'Anicet ne s'étendit pas au delà de l'année 161, qui vit aussi mourir Antonin, prince digne des regrets de Rome, de l'Empire, et, nous ajouterons, de l'Eglise. Marc-Aurèle lui succéda, associant à l'Empire Lucius Verus. Anicet fut remplacé sur le siège apostolique par Soter. Le nouveau pape, né dans la Campanie, à Fundi, était le fils d'un nommé Concordius.

 

Son pontificat fut plus agité que celui de ses prédécesseurs. Non seulement les hérésies, qu'aucune force extérieure ne réprimait, continuaient leurs ravages ; mais la persécution, qui dormait sous Antonin, allait se réveiller sanglante et perfide sous son successeur. Il était possible de fondre en un même système d'oppression les rescrits de Trajan, d'Hadrien et d'Antonin. Pour cela, il suffisait d'un empereur peu bienveillant envers le christianisme. Ces trois décisions impériales avaient été de plus en plus favorables à la liberté des chrétiens, mais pas une, même celle d'Antonin, n'avait enlevé à ceux-ci la qualité de prévenus d'un délit contraire aux lois de l'Empire. Qu'importait que leurs dénonciateurs eussent été plus ou moins contenus, si un jour les magistrats recevaient l'ordre officiel ou tacite de donner suite à la dénonciation ? Marc-Aurèle n'encourrait pas le reproche d'une tyrannie par trop odieuse, si, laissant tomber les adoucissements ajoutés par Hadrien et par Antonin, il s'en tenait à la ligne de conduite prescrite au proconsul de Bithynie par Trajan.

 

Au fond c'était replacer les chrétiens sous la légalité établie à leur égard par Néron ; on en était quitte pour ne pas l'avouer, et assurément les païens ne réclameraient pas. Quant aux chrétiens, ils réclamèrent, comme nous allons le voir.

 

DOM GUÉRANGER

SAINTE CÉCILE ET LA SOCIÉTÉ ROMAINE AUX DEUX PREMIERS SIÈCLES (pages 313 à 317) 

 

Cecilia

SAINTE CÉCILE - Santa Cecilia in Trastevere, Rome

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 05:00

  

Vitrail de Sœur Rosalie à l'église Sainte Rosalie à Paris

   

C’est l’abbé Le Rebours qui plaça cette église sous la protection de Sainte Rosalie de Palerme (XIIe s.), sainte patronne de la Sœur Rosalie Rendu (XIXe s.).

 

En 1859 fondation de lŒuvre par l’abbé Le Rebours, curé de la Madeleine (1822-1894) en souvenir de la Sœur Rosalie (Jeanne Marie Rendu, 1787-1856) dont il avait été le secrétaire bénévole à Saint- Médard.

 

Il voulait ainsi continuer son action dans ce quartier très déshérité du XIIIème arrondissement de Paris alors le faubourg Saint-Marceau (Saint Marcel). Il achète un vaste terrain au 21-27 rue de Gentilly (actuellement avenue de la Soeur Rosalie) et fait construire une chapelle dédiée à Sainte Rosalie. Cette chapelle est confiée aux Prêtres de la mission, dits Lazaristes, fondés par Saint Vincent de Paul. Paroisse Sainte Rosalie

  

En 1815, Sœur Rosalie devient la Supérieure de la communauté de la rue des Francs Bourgeois qui sera transférée, deux ans plus tard, rue de l'Épée de Bois pour des raisons de place et de commodité. Toutes ses qualités de dévouement, d'autorité naturelle, d'humilité, de compassion, ses capacités d'organisation vont pouvoir se révéler. “Ses pauvres”, comme elle les appelle, sont de plus en plus nombreux en cette époque troublée. Les ravages d'un libéralisme économique triomphant accentuent la misère des laissés-pour-compte. Elle envoie ses Sœurs dans tous les recoins de la Paroisse Saint-Médard pour apporter des vivres, des vêtements, des soins, une parole réconfortante.

 

 Pour venir en aide à tous ceux qui souffrent, Sœur Rosalie ouvre un dispensaire, une pharmacie, une école, un orphelinat, une crèche, un patronage pour les jeunes ouvrières, une maison pour les vieillards sans ressources. Bientôt tout un réseau d'œuvres charitables va s'établir pour contrer la pauvreté.

 

 Les épreuves ne manquent pas dans ce quartier Mouffetard. Les épidémies de choléra se succèdent. Le manque d'hygiène, la misère favorisent leur virulence. Spécialement en 1832 et 1846, le dévouement, les risques pris par Sœur Rosalie et ses Filles ont frappé l'imagination. On l'a vu ramasser elle-même les corps abandonnés dans les rues !

 

Durant les journées d'émeutes de juillet 1830 et de février 1848, barricades et luttes sanglantes opposent le pouvoir à une classe ouvrière déchaînée. Monseigneur Affre, archevêque de Paris, est tué en voulant s'interposer entre les belligérants. Sœur Rosalie souffre : elle aussi monte sur les barricades pour secourir les combattants blessés de quelque camp qu'ils soient. Sans crainte aucune, elle risque sa vie dans les affrontements. Son courage et son esprit de liberté forcent l'admiration.

 

De santé fragile, Sœur Rosalie n'a jamais pris aucun instant de repos, finissant toujours par surmonter fatigues et fièvres. L'âge, une grande sensibilité nerveuse, l'accumulation des tâches finissent par venir à bout de sa grande résistance et de sa forte volonté. Durant les deux dernières années de sa vie, elle devient progressivement aveugle. Elle meurt le 7 février 1856, après une courte maladie.

 

L'émotion est considérable dans le quartier, dans tous les milieux sociaux à Paris et en Province. Après la célébration des obsèques à l'église Saint Médard, sa paroisse, une foule immense et très émue suit sa dépouille jusqu'au cimetière Montparnasse. Elle vient manifester son admiration pour l'œuvre accomplie et son affection pour cette Sœur hors du commun. 

 

A une époque troublée par des conflits sociaux,  Rosalie Rendu s'est joyeusement faite la servante des plus pauvres, pour redonner à chacun sa dignité, par des aides matérielles, par l'éducation et l'enseignement du mystère chrétien, poussant Frédéric Ozanam à se mettre au service des pauvres.

 

Sa charité était inventive. Où puisait-elle la force pour réaliser autant de choses ? C'est dans son intense vie d'oraison et dans sa prière incessante du chapelet, qui ne la quittait pas. Son secret était simple : en vraie fille de Vincent de Paul, comme une autre Sœur de son temps, sainte Catherine Labouré, voir en tout homme le visage du Christ.

 

Rendons grâce pour le témoignage de charité que la famille vincentienne ne cesse de donner au monde !

 

> extraits de la biographie de Sœur Rosalie sur le site du Vatican et de l'homélie de Jean-Paul II pour sa béatification

  

Sœur Rosalie Rendu - Diocèse de Paris

 

Un jour, elle donna, à une de ses sœurs en difficulté ce conseil qui était le secret de sa vie :

" Si vous voulez que quelqu'un vous aime, aimez d'abord en premier ; et si vous n'avez rien à donner, donnez-vous vous-même."

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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 05:00

Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait :

 


" Vous êtes le sel de la terre. Si le sel se dénature, comment redeviendra-t-il du sel ? Il n'est plus bon à rien : on le jette dehors et les gens le piétinent.

  

Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée.

 

 Et l'on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison.

 

 De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors en voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux."

 

 

Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

 

 

Cross in the Mountains by Caspar David Friedrich

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5 février 2011 6 05 /02 /février /2011 05:00

À Catane en Sicile, encore jeune fille, quand sévit la persécution de Dèce, vers 250, Agathe conserva son corps pur et sa foi intacte dans le martyre, offrant au Christ Seigneur le témoignage de sa vie. Martyrologe romain 

 

Saint Pierre guérissant Agathe par Giovanni Lanfranco

 

 

Dis-moi, ton cœur parfois s'envole-t-il, Agathe,
Loin du noir océan de l'immonde cité,
Vers un autre océan où la splendeur éclate,
Bleu, clair, profond, ainsi que la virginité ?

 
Dis-moi, ton cœur parfois s'envole-t-il, Agathe ?

La mer, la vaste mer, console nos labeurs !
Quel démon a doté la mer, rauque chanteuse
Qu'accompagne l'immense orgue des vents grondeurs,
De cette fonction sublime de berceuse ?
La mer, la vaste mer, console nos labeurs !...

 

Comme vous êtes loin, paradis parfumé,
Où sous un clair azur tout n'est qu'amour et joie,
Où tout ce que l'on aime est digne d'être aimé,
Où dans la volupté pure le cœur se noie !
Comme vous êtes loin, paradis parfumé !

 

Mais le vert paradis des amours enfantines,
Les courses, les chansons, les baisers, les bouquets,
Les violons vibrant derrière les collines ;
Avec les brocs de vin, le soir, dans les bosquets,
Mais le vert paradis des amours enfantines,

 

L'innocent paradis plein de plaisirs furtifs,
Est-il déjà plus loin que l'Inde et que la Chine ?
Peut -on le rappeler avec des cris plaintifs,
Et l'animer encor d'une voix argentine,
L'innocent paradis plein de plaisirs furtifs ? 

 

Charles Baudelaire

 

 

Sainte Agathe par Zurbaran

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