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"Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres.

 

Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.

 

Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres."

 

Evangile de Jésus-Christ selon  saint Jean 

   

 

Pentecôte

" Le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit."

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean  

 

   

 

 El Papa es argentino. Jorge Bergoglio                 

Saint Père François

 

 

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1er mai 2011 Béatification de Jean-Paul II

Béatification du Serviteur de Dieu Jean-Paul II

 

 

  Béatification du Père Popieluszko

beatification Mass, in Warsaw, Poland

à Varsovie, 6 juin 2010, Dimanche du Corps et du Sang du Christ

 

 

presidential palace in Warsaw

Varsovie 2010

 

 

Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Sanctuaire de l'Adoration Eucharistique et de la Miséricorde Divine

La miséricorde de Dieu est comme un torrent débordé. Elle entraîne les cœurs sur son passage.
(Saint Curé d'Ars)
 

 


Le côté du Christ a été transpercé et tout le mystère de Dieu sort de là. C’est tout le mystère de Dieu qui aime, qui se livre jusqu’au bout, qui se donne jusqu’au bout. C’est le don le plus absolu qui soit. Le don du mystère trinitaire est le cœur ouvert. Ce n’est pas une image, c’est une réalité. C’est la réalité la plus profonde qui soit, la réalité de l’amour.
Père Marie-Joseph Le Guillou




Dans le cœur transpercé
de Jésus sont unis
le Royaume du Ciel
et la terre d'ici-bas
la source de la vie
pour nous se trouve là.

Ce cœur est cœur divin
Cœur de la Trinité
centre de convergence
de tous les cœur humains
il nous donne la vie
de la Divinité.


Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix
(Edith Stein)



Le Sacré-Cœur représente toutes les puissances d'aimer, divines et humaines, qui sont en Notre-Seigneur.
Père Marie-Eugène de l'Enfant Jésus

 



feuille d'annonces de la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre

 

 

 

 

 

 

 

     

The Cambrai Madonna

Notre Dame de Grâce

Cathédrale de Cambrai

 

 

 

Cathédrale Notre Dame de Paris 

   

Ordinations du samedi 27 juin 2009 à Notre Dame de Paris


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Solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie à Notre-Dame de Paris


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... ma vocation, enfin je l’ai trouvée, ma vocation, c’est l’Amour !

 

 

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Benedict XVI and Cypriot Archbishop Chrysostomos, Church of 

Salutation avec l'Archevêque Chrysostomos à l'église d' Agia Kyriaki Chrysopolitissa de Paphos, le vendredi 4 juin 2010

 

     

 

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Visite au mémorial de la Shoah, Yad Vashem




 






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SALVE REGINA

14 octobre 2010 4 14 /10 /octobre /2010 05:00

Celui-là fut un signe de contradiction dans Israël. Autour de lui ou contre lui se groupèrent de son temps les baptisés ; or, l'émoi qu'excitait son nom il y a seize cents ans n'apparut pas moindre, lorsqu'au milieu du siècle qui finit, la découverte d'un livre fameux offrit aux sectaires de nos jours l'occasion de se compter comme ceux d'autrefois contre Calliste et l'Eglise. PHILOSOPHUMENA ou réfutation des hérésies : c'était le titre du livre, qui remontait par sa date de composition au troisième siècle de notre ère ; Calliste, dont on présentait le caractère et la vie sous les plus sombres couleurs, y était rangé parmi les pires corrupteurs de la doctrine. Au IIIe siècle cependant, l'auteur des Philosophumena s'attaquant au Pontife qu'il eût voulu supplanter, dressant dans Rome, comme il l'avoue, chaire contre chaire, ne fit qu'afficher devant l'Eglise sa propre honte, en prenant place lui-même parmi les dissidents dont son ouvrage se donnait comme la réfutation et l'histoire. Le nom de ce premier des antipapes ne devait pas arriver jusqu'à nous ; mais, suprême châtiment ! dédaignée des contemporains, l'œuvre de sa plume envieuse viendrait à l'heure voulue réveiller l'attention endormie de la lointaine postérité ; l'impartiale critique des derniers âges, écartant les insinuations, mais retenant les faits apportés par l'accusateur, les apprécierait à la lumière des multiples données de la science, et dégagerait de ses perfidies les éléments de la glorification la plus inattendue pour son rival détesté. Ainsi, une fois de plus, l'iniquité se serait menti à elle-même ; ainsi se vérifierait la parole de l'Evangile : Il n'y a rien de caché qui ne se découvre enfin, rien de secret qui ne doive être connu.

 

 Ecoutons le plus grand des archéologues chrétiens ; l'enthousiasme s'empare de son intelligence si sûre, si réservée, à tant de lumière jaillissant d'une telle source. "Tout cela, s'écrie le Commandeur de Rossi dans l'étude de l'odieux document, tout cela me fait clairement voir pourquoi l'accusateur dit de Calliste avec ironie qu'il fut réputé le très admirable ; pourquoi, lorsque toute connaissance des actes de celui-ci était perdue, son nom pourtant est venu jusqu'à nous si grand et si vénéré ; pourquoi dans les siècles troisième et quatrième, où la mémoire de son gouvernement était fraîche encore, il fut plus honoré qu'aucun de ses prédécesseurs ou successeurs de l'âge des persécutions. Calliste régit l'Eglise quand elle était à l'apogée du premier stade de sa course divine, et s'acheminait à de nouveaux et plus grands triomphes. La foi chrétienne, embrassée d'abord par chaque croyant en son nom propre, était devenue la foi des familles, et les pères en faisaient profession pour eux et pour leurs enfants. Ces familles formaient la presque majorité déjà dans chaque ville ; la religion du Christ était à la veille de devenir la religion publique du peuple et de l'empire. Que de problèmes nouveaux de droit social chrétien, de droit ecclésiastique, de discipline morale, ne surgissaient pas tous les jours dans le champ de l'Eglise, étant donnée sa grande situation de l'heure présente, étant donné l'avenir encore plus grand qui s'ouvrait devant elle ! Calliste résolut ces doutes ; il régla les jugements relatifs à la déposition des clercs, prit les mesures qui s'imposaient pour ne pas détourner les catéchumènes du baptême, les pécheurs de la pénitence ; il définit la notion de l'Eglise que le génie d'Augustin devait développer plus tard. En face des lois civiles, il affirma le droit dela conscience chrétienne et celui de l'Eglise touchant le mariage de ses fidèles. Il ne connut esclaves ni libres, grands ou petits, nobles ou plébéiens dans la fraternité évangélique qui minait les bases de la société romaine et adoucissait l'inhumanité des mœurs. Et c'est pourquoi son nom est grand jusqu'à nos jours ; et c'est pourquoi la voix des jaloux ou de ceux qui mesuraient les temps à l'étroitesse de leur esprit superbe, fut étouffée sous le cri de l'admiration et méprisée."

 

L'espace nous manque pour faire suivre des développements qu'il comporterait cet exposé magistral. On sait comment, à l'heure où Cécile vierge et martyre céda aux Pontifes le lieu primitif de son repos dans la mort, Calliste, alors diacre de Zéphyrin, disposa l'hypogée des Cœcilii pour ses destinées nouvelles. Auguste crypte en laquelle, pour la  première fois, l'Etat reconnut à l'Eglise son droit de posséder sur terre ; sanctuaire autant que nécropole, où jusqu'au triomphe de la Croix, Rome chrétienne accumula pour le jour de la résurrection ses  trésors. Jugé le plus digne de rappeler tant de gloires, le nom donné à ce Cimetière par excellence fut celui de notre grand Pontife martyr, bien que la Providence eût arrêté que lui-même n'y reposerait jamais. Sous le règne bienveillant d'Alexandre Sévère, il perdit la vie au quartier du Transtévère, dans une sédition des païens contre lui. La cause en fut sans doute l'acquisition qu'il avait faite de la  fameuse Taberna meritoria du sol de laquelle, au temps d'Auguste, une fontaine d'huile avait jailli  et coulé tout un jour. Le Pontife érigea ce lieu en église, et le dédia à la Mère du Sauveur ; c'est la basilique de Sainte-Marie au delà du Tibre. La propriété en fut disputée à Calliste, et la cause déférée à l'empereur, qui décida pour les chrétiens. La mort violente de Calliste semble une vengeance des adversaires, et elle eut lieu tout près de l'édifice que sa fermeté avait conservé à l'Eglise. Les séditieux le précipitèrent dans un puits, que l'on  voit encore dans l'église de Saint-Calliste, à quelques pas seulement de la basilique Transtibérine. La sédition ne permit pas de transporter le corps du martyr sur la voie Appienne ; on le déposa dans un cimetière déjà ouvert  sur la voie Aurélia, où sa sépulture donna origine à un nouveau centre historique de Rome souterraine.

 

Voici la brève notice rédigée dans un temps où l'histoire de Calliste était moins connue qu’elle ne l'est de nos jours :

Calliste, né à Rome, gouverna l'Eglise au temps de l'empereur Antonin Héliogabale. Il établit les Quatre-Temps, ordonnant que le jeûne dont la tradition venait des Apôtres y serait observé par tous. Il construisit la basilique de Sainte-Marie au delà du Tibre, et agrandit sur la voie Appienne un ancien cimetière où grand nombre de saints Pontifes et de Martyrs furent ensevelis ; on l'appela de lui le cimetière de Calliste.

 

 Le corps du bienheureux Calépodius Prêtre et Martyr avant été jeté au Tibre, il le fit dans sa piété rechercher avec grand soin, et, l'ayant trouvé, l'ensevelit avec honneur. Le consulaire Palmatius, le sénateur Simplicius, Félix et Blanda, tous ensuite Martyrs, reçurent de lui le baptême. Mis en prison pour ce motif, il y  gagna à Jésus-Christ le soldat Privatus, en le guérissant par un miracle des ulcères qui le couvraient ; Privatus venait à peine d'embrasser la foi, qu'il mourait pour elle sous les fouets armés de plomb.

 

 Calliste avait siégé cinq ans, un mois et douze jours. En cinq ordinations au mois de décembre, il avait créé seize prêtres, quatre diacres, huit évêques Soumis au supplice de la faim, à des flagellations répétées, il fut enfin précipité dans un puits et couronné ainsi du martyre sous l'empereur Alexandre Sévère. On le transporta au cimetière de Calépodius, au troisième mille sur la voie Aurélia. C'était la veille des ides d'octobre. Son corps fut par la suite ramené dans la basilique de Sainte-Marie au delà du Tibre, qu'il avait bâtie, et placé sous l'autel majeur où on l'entoure d'une grande vénération.

 

 

 L'Esprit-Saint, qui garde l'Eglise, vous prépara comme un auxiliaire d'élite dans la souffrance et l'humiliation. Vous naquîtes esclave, jeune encore, les mines de Sardaigne comptaient en vous un forçat de plus, mais c'était pour le Seigneur. Serf de la peine, comme disait l'ancienne Rome, vous ne l'étiez plus de votre ancien maître ; et délivré des mines à l'heure marquée par Celui qui conduit les événements au gré de sa providence, le titre de Confesseur, en vous ennoblissant pour jamais, vous recommandait à l'attention maternelle de l'Eglise.

 

 Tels apparurent dès lors votre mérite et vos vertus, qu'inaugurant le plus long pontificat de l'époque des martyrs, Zéphyrin vous choisit pour le conseiller, l'appui, le suppléant de sa vieillesse ; en attendant que l'Eglise, suffisamment  instruite par l'expérience de ces dix-huit années, vous élût à son tour comme pasteur suprême.

 

Combien grande vous la laissez aujourd'hui, cette noble Epouse du Fils de Dieu ! Toute la noblesse des anciens âges, toute la valeur morale, tout l'essor intellectuel de l'humanité apparaissent concentrés en elle à cette heure. Où sont les mépris de jadis, les calomnies d'antan ? Le monde n'ignore plus qu'il a devant lui la reine de l'avenir ; l'atrocité des persécutions que l'Etat païen lui réserve encore viendra de cette conviction qu'il s'agit pour lui de la lutte, et d'une lutte désespérée, pour la vie. Aussi hésite-t-il, et semble-t-il plutôt vouloir aujourd'hui transiger avec les chrétiens.

 

Vous fûtes l'initiateur des voies nouvelles, pleines de péril comme de grandeur, où entrait l'Eglise. De l'absolu et brutal Non licet esse vos ( Il ne vous est pas permis d'être) des jurisconsultes bourreaux, vous sûtes le premier amener l'empire à reconnaître en quelque chose officiellement les droits de la communauté chrétienne : Cécile assurait par vous à celle-ci la propriété de la tombe, la faculté de se réunir, de se cotiser, pour honorer ses morts ; à Marie, Fons Olei, et ce fut l'occasion de votre martyre, il vous était donné de consacrer le premier sanctuaire légalement acquis dans Rome aux chrétiens. Or, loin de céder quoi que ce fût des droits de Dieu en pactisant avec César, vous affirmiez dans le même temps à l'encontre de celui-ci, comme nul ne l'avait fait encore, l'indépendance absolue de l'Eglise concernant cette question du mariage soustraite de par le Christ-roi à la juridiction des pouvoirs civils. "D'ores et déjà ne dirait-on pas une nation dans la nation ? oui ; jusqu'à ce que la nation elle-même ait  passé tout entière  dans les rangs de ce peuple nouveau."

 

Au sein de l'Eglise, autres soucis, l'ardeur des luttes doctrinales est à son comble et s'est portée sur le premier de nos mystères : Sabellius, condamné pour son audace à déclarer incompatible avec l'unité de Dieu la réelle distinction de la Trinité sainte, laisse le champ libre à l'école qui sépare les augustes personnes au risque de multiplier Dieu même. Puis c'est Montan, dont les disciples, ennemis des théories sabelliennes antérieurement à Sabellius même, escomptent la faveur du premier Siège pour leur système de fausse mystique et de réforme outrée. Mais comme le pilote expérimenté déjoue les écueils, entre les subtilités des dogmatisants, les prétentions des rigoristes, les utopies des politiques, vous dirigiez d'une main dont la sûreté était celle de l'Esprit-Saint lui-même la barque de Pierre à ses immortelles destinées. En la mesure où Satan vous déteste et vous poursuit jusqu'à nos jours, soyez glorifié à jamais ; bénissez en nous vos disciples et vos fils.

 

 

DOM GUÉRANGER
L'Année Liturgique

 

 

Santa Maria in Trastevere

Santa Maria in Trastevere

"... la  fameuse Taberna meritoria du sol de laquelle, au temps d'Auguste, une fontaine d'huile avait jailli  et coulé tout un jour. Le Pontife érigea ce lieu en église, et le dédia à la Mère du Sauveur ; c'est la basilique de Sainte-Marie au delà du Tibre."

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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 21:00

A frame grab shows Victor Segovia, one of the 33 miners 

 A frame grab shows Victor Segovia, one of the 33 miners trapped underground in a copper and gold mine at Copiapo, about 725 km (450 miles) north of Santiago, September 1, 2010. Already deprived of sunlight, fresh air and their loved ones for 27 days, NASA doctors say 33 miners trapped deep in a Chilean mine must continue to forego two other pleasures: alcohol and cigarettes. REUTERS/Chilean Government/Handout

 

Claire Martin, Collaboration spéciale
La Presse (Canada) Publié le 05 octobre 2010 à 07h16
  

(MINE DE SAN JOSÉ) «Mon père passe son temps à écrire», explique Maritza, l'aînée des cinq filles du mineur Victor Segovia, âgée de 23 ans. «Il se lève, il prend son petit-déjeuner et il écrit. Après le déjeuner, il fait une sieste. Puis, il écrit de nouveau.» Une routine qui a d'abord surpris cette belle brune au regard franc. «Il écrivait seulement des chansons avant, explique-t-elle dans un sourire. Je crois que ce journal, c'est sa manière à lui de s'isoler.»

 

À 48 ans, Victor Segovia a toujours été mineur, comme son père avant lui. Descendre sous terre de génération en génération, c'est une tradition dans cette région minière du nord du Chili. Et la famille Segovia n'y déroge pas.

 

Après ses journées à la mine, c'est dans la musique que Victor se réfugiait chez lui, dans une pièce de la maison, dont les murs sont recouverts de pochettes de CD et de vieux vinyles. Une pièce où trônent ses trésors : quatre guitares électriques et classiques, un orgue, un accordéon, une flûte de 0an. «Il n'a jamais suivi aucun cours», souligne Maritza, qui ne cache pas sa fierté.

Si sa fille préférée lui envoie des cahiers et des stylos Bic pour son journal, elle lui a aussi fait parvenir un harmonica, des partitions de musique et une clé USB remplie de ses chansons préférées au moyen du tube dit «pigeon voyageur» qui ne cesse de circuler à travers le trou de 8 cm de diamètre qui relie les mineurs à la surface.

Enceinte de cinq mois de son deuxième enfant, Maritza est la seule des filles de Victor qui a choisi de vivre avec lui, après la séparation difficile d'avec sa femme, qui a quitté le domicile conjugal il y a cinq ans.

«On a une relation à part», souligne-t-elle, sans sourciller devant la jalousie que cela a créé chez ses soeurs. Son fils de deux ans et demi, elle l'a baptisé Victor, pour faire plaisir à un père qui a toujours regretté de n'avoir que des filles.

«Je n'ai pas eu le temps d'aller à l'échographie pour connaître le sexe de mon prochain bébé», ajoute-t-elle. Mais si c'est une fille, elle l'appellera Esperanza Milagro (Espoir Miracle). Si c'est un garçon, Antonio, le deuxième prénom de son père.

 

Les autres filles de Victor se rendent aussi, souvent, dans le «camp de l'espoir», situé au pied de la mine, où les familles ont commencé à camper au lendemain de l'accident du 5 août qui a refermé la terre sur les 33 mineurs.

«Si je pouvais, je vivrais ici», souligne Juana Segovia, l'avant-dernière des cinq filles, âgée de 17 ans. «Mais si je loupe mon année, mon papa va me tuer!» Cette jolie collégienne aux grands yeux noirs a passé 17 jours entiers dans ce camp, où La Presse l'a rencontrée récemment. Mais depuis qu'elle sait que son père est vivant, elle passe le plus clair de son temps à Copiapo, petite ville située à 55 km de la mine. En revanche, elle ne rate jamais un week-end au campement.

«Au camp, on est informé de tout», ajoute-t-elle. Car régulièrement, l'équipe de secours s'entretient avec les familles. Sans compter les «visites». Huit minutes par mineur en vidéoconférence avec sa famille, grâce à une fibre optique qui relie désormais le tunnel à la surface.

 

Si Victor passe son temps à écrire, ce n'est pas seulement sur son journal de bord. Beaucoup à sa famille, aussi. «Tous les jours, je reçois une lettre, sourit timidement Juana. Les choses qu'il m'écrit, il ne me les avait jamais dites avant.»

 

Et si l'accident a cristallisé les problèmes familiaux chez les Segovia, il a aussi changé Victor, qui l'a fait comprendre à ses filles. «Je crois que dorénavant, il passera plus de temps avec sa famille et moins au bar, avec ses amis», explique Maritza.

Juana, quant à elle, a décidé de vivre avec lui lorsqu'elle aura atteint sa majorité. De nouvelles résolutions qui seront sûrement facilitées par la nouvelle vie qui attend Victor. On se bat déjà pour publier son livre ou le porter au grand écran.

 

Chile, rescuers help miner Victor Segovia

In this photo released by the Government of Chile, rescuers help miner Victor Segovia Rojas, center, after being rescued from the collapsed San Jose gold and copper mine, near Copiapo, Chile, Wednesday, Oct. 13, 2010. Segovia was the fifteenth of 33 miners rescued from the mine after more than 2 months trapped underground.(AP Photo/Hugo Infante, Government of Chile)

 

Trapped miner Victor Segovia is wheeled to a field hospital

Trapped miner Victor Segovia is wheeled to a field hospital after reaching the surface to become the 15th to be rescued from the San Jose mine in Copiapo October 13, 2010. Sixteen of Chile's 33 trapped miners were hoisted to safety in a cramped rescue capsule on Wednesday, punching the air and hugging their families in a triumphant end to their two-month ordeal. REUTERS/Hugo Infante/Government of Chile/Handout 

 

 

article :  http://www.cyberpresse.ca/international/dossiers/33-mineurs-coinces-sous-terre/201010/05/01-4329548-victor-segovia-lecrivain-de-la-mine.php

photos : http://www.daylife.com/

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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 13:10

" J'étais en bas, tout en bas, avec Dieu et le diable, les deux se sont battus, et Dieu a gagné !" (Mario Sepulveda)

A frame grab shows Mario Sepulveda 

A frame grab shows Mario Sepulveda, the second of 33 workers trapped for more than two months in a Chilean mine, smiling after reaching the surface above the San Jose mine in Copiapo, October 13, 2010. The second of 33 workers trapped for more than two months deep in a Chilean mine reached the surface early on Wednesday morning in a specially-made rescue capsule, leaving 31 to be rescued in the hours ahead. REUTERS/Government of Chile/Pool

 

Mario Sepulveda 2

Mario Sepulveda celebrates with Chilean first lady Cecilia Morel and President Sebastian Pinera (2nd R) after becoming the second miner to reach the surface at the San Jose mine in Copiapo October 13, 2010. The second of 33 workers trapped for more than two months deep in the Chilean mine reached the surface early on Wednesday morning in a specially-made rescue capsule, leaving 31 to be rescued in the hours ahead. REUTERS/Hugo Infante-Government of Chile/Handout  FOR EDITORIAL USE ONLY. NOT FOR SALE FOR MARKETING OR ADVERTISING CAMPAIGNS. THIS IMAGE HAS BEEN SUPPLIED BY A THIRD PARTY. IT IS DISTRIBUTED, EXACTLY AS RECEIVED BY REUTERS, AS A SERVICE TO CLIENTS

 

Mario Sepulveda

A frame grab shows Mario Sepulveda, one of the 33 miners trapped underground in a copper and gold mine at Copiapo, about 725 km (450 miles) north of Santiago, September 1, 2010. Already deprived of sunlight, fresh air and their loved ones for 27 days, NASA doctors say 33 miners trapped deep in a Chilean mine must continue to forego two other pleasures: alcohol and cigarettes. REUTERS/Chilean Government/Handout

 

Mario Sepulveda, the second of 33 workers

A frame grab shows Mario Sepulveda, the second of 33 workers trapped for more than two months in a Chilean mine, smiling after reaching the surface above the San Jose mine in Copiapo, October 13, 2010. The second of 33 workers trapped for more than two months deep in a Chilean mine reached the surface early on Wednesday morning in a specially-made rescue capsule, leaving 31 to be rescued in the hours ahead. REUTERS/Government of Chile/Pool

 

photos : http://www.daylife.com/

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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 05:00

Saluons le lis que porte à son sommet l'antique branche des rois de Wessex ! Les temps ont marché depuis ce sixième siècle où le païen Cerdik et les autres chefs de bandes, venus comme lui de la mer du Nord, jonchaient de ruines le sol de l'île des Saints. Leur mission de colère accomplie, les Anglo-Saxons furent des instruments de grâce pour la terre qu'ils avaient conquise. Baptisés par Rome, comme auparavant les Bretons qu'ils venaient de châtier, ils oublièrent moins qu'eux d'où leur venait le salut ; une éclosion de sainteté nouvelle marqua les complaisances que le ciel prenait derechef en Albion, pour la fidélité dont princes et peuples de l'heptarchie ne cessèrent point d'entourer le Siège de Pierre.

 

L'an 800 du Seigneur, Egbert, descendant de Cerdik, visitait en pèlerin la Ville éternelle, lorsqu'une députation des West-Saxons lui offrit la couronne à ce tombeau du Prince des Apôtres au pied duquel, à l'heure même, Charlemagne restaurait l'empire. Comme Egbert devait ramener sous un sceptre unique la puissance des sept royaumes, ainsi Edouard, son dernier successeur, en résume aujourd'hui les gloires saintes. Neveu du Martyr du même nom, Edouard s'est vu attribuer devant les hommes et devant Dieu le beau titre de Confesseur.

 

L'Eglise, dans le récit de sa vie, relève avant tout les vertus qui lui méritèrent une appellation si glorieuse ; on ne doit pas négliger toutefois de saluer dans son règne de vingt-quatre ans l'un des plus fortunés que l'Angleterre ait connus. Alfred le Grand n'eut point de plus illustre imitateur. Les Danois, si longtemps maîtres, soumis au dedans pour toujours, au dehors contenus par la fière attitude du prince ; Macbeth, l'usurpateur du trône d'Ecosse, vaincu dans une campagne que Shakespeare a immortalisée ; et ces lois d'Edouard restées jusqu'à nos temps l'une des bases du droit britannique ; et sa munificence pour toutes les nobles entreprises, dans le même temps qu'il trouvait le secret de réduire les charges de son peuple : tout montre assez que le plus suave parfum des vertus qui firent de lui l'intime de Jean le bien-aimé, n'a rien d'incompatible en histoire avec la grandeur des rois.

 

 Voici les lignes que lui consacre l'Eglise :

 Edouard , surnommé le Confesseur, était le neveu du saint roi Edouard le Martyr, et il fut le dernier roi des Anglo-Saxons. Le Seigneur avait révélé dans une extase sa future royauté à un saint personnage du nom de Brithuald. Cependant les Danois qui dévastaient l'Angleterre le cherchant pour le faire mourir, il fut dès sa dixième année contraint de s'exiler à la cour du duc de Normandie, son oncle. Telles y parurent, au milieu de toutes les amorces des passions, l'intégrité de sa vie, l'innocence de ses mœurs, qu'il faisait l'admiration générale. On voyait dès lors éclater en lui l'extraordinaire piété qui l'attirait vers Dieu et les choses divines. D'une nature très douce, sans nulle ambition de dominer, on rapporte de lui cette parole : "J'aime mieux ne régner jamais, que de recouvrer mon royaume par la violence et l'effusion du sang."

 

 Mais les tyrans qui avaient enlevé la vie et le trône à ses frères étant morts, il fut rappelé dans sa patrie et couronné au milieu des acclamations et de l'allégresse universelle. Tous ses soins se tournèrent à effacer les traces des fureurs de l'ennemi, en commençant par la religion et les églises, réparant les unes, en élevant de nouvelles, les dotant de revenus et de privilèges ; car son premier souci était de voir refleurir le culte de Dieu qui avait grandement souffert. C'est l'affirmation de tous les auteurs que, contraint par les seigneurs de sa cour au mariage, il y garda la virginité avec son épouse, vierge comme lui. Tels étaient son amour et sa foi dans le Christ, qu'il mérita de le voir au saint Sacrifice lui souriant et resplendissant d'un éclat divin. On l'appelait communément le père des orphelins et des malheureux car sa charité était si grande qu'on ne le voyait jamais plus heureux que lorsqu'il avait épuisé le trésor royal pour les pauvres.

 

 Il fut illustré du don de prophétie, et reçut des lumières d'en haut touchant l'avenir de son pays ; fait remarquable entre autres : il connut surnaturellement, à l'instant même qu'elle arriva, la mort de Suénon, roi de Danemark, englouti dans les flots comme il s'embarquait pour envahir l'Angleterre. Fervent dévot de saint Jean l'Evangéliste, il avait la coutume de ne jamais refuser ce qu'on lui demandait en son nom ; comme donc, un jour, l'Apôtre lui-même, sous l'apparence d'un mendiant en haillons, lui demandait l'aumône, le roi, n'ayant pas d'argent, tira du doigt son anneau et l'offrit au Saint, qui peu après le retourna à Edouard avec l'annonce de sa mort prochaine. Le roi, prescrivant à sa propre intention des prières, mourut en effet très pieusement au jour prédit par l'Evangéliste, à savoir les nones de janvier de l'an du salut mil soixante-six. La gloire des miracles entoura sa tombe, et dans le siècle suivant, Alexandre III l'inscrivit parmi les Saints.

 

 Toutefois le culte de sa mémoire dans l'Eglise universelle a été, quant à l'Office public, fixé par Innocent XI au présent jour ; c'est celui où son corps, levé du tombeau après trente-six ans, fut trouvé sans corruption et répandant une suave odeur.

 

 

Vous représentez au Cycle sacré le peuple en qui Grégoire le Grand prévit l'émule des Anges ; tant de saints rois, d'illustres vierges, de grands évêques et de grands moines, qui furent sa gloire, forment aujourd'hui votre cour brillante. Où sont les insensés pour lesquels, avec vous, votre race a semblé mourir ? C'est du ciel que doit se juger l'histoire. Tandis que vous et les vôtres y régirez toujours, jugeant les nations et dominant les peuples ; les dynasties de vos successeurs d'ici-bas, jalousant l'Eglise, appelant de longue date le schisme et l'hérésie, se sont éteintes l'une après l'autre, stérilisées par la colère de Dieu, dans ces vaines renommées dont le livre de vie ne garde nulle trace. Combien meilleurs et plus durables apparaissent, ô Edouard, les fruits de votre virginité sainte ! Apprenez-nous à voir dans le monde présent la préparation d'un autre qui ne doit pas finir, à n'estimer les événements humains qu'en raison de leurs résultats éternels.

 

Des yeux de l'âme, notre culte vous cherche et vous trouve en votre royale abbaye de Westminster ; c'est de là que par avance nous aimons à vous contempler montant dans la gloire, au redoutable jour qui verra près de vous tant de fausses grandeurs manifester leur honte et leur néant.

 

Bénissez-nous, prosternés de cœur à ce tombeau dont l'hérésie inquiète prétend vainement écarter la prière. Offrez à Dieu les supplications qui montent de tous les points du monde, à cette heure, pour les brebis errantes que la voix du pasteur rappelle si instamment en nos jours à l'unique bercail.

 

 

DOM GUÉRANGER
L'Année Liturgique

 

Chœur de la Cathédrale de Lincoln (XIIIe s.)

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12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 19:55

A night view of the San Jose mine 

A night view of the San Jose mine as the rescue operation continues for 33 miners trapped for over two months, near Copiapo, Chile, Monday, Oct. 11, 2010. The miners became trapped when the gold and copper mine collapsed on Aug. 5 and are expected to be rescued starting late Tuesday or early Wednesday. (AP Photo/Natacha Pisarenko)

 

MINE DE SAN JOSE AP 12/10/10 — Après plus de deux mois passés sous terre, le premier des 33 mineurs bloqués à 700 mètres de profondeur dans la mine de San José, au Chili, devait être remonté à la surface dès mardi soir, grâce à la nacelle qui remontera les hommes un par un. Le ministre des Mines Laurence Golborne a fait cette annonce lors d'une conférence de presse organisée près de la mine, affirmant que les autorités "espèrent avoir au moins un des mineurs à la surface" avant minuit.

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10 octobre 2010 7 10 /10 /octobre /2010 19:00
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10 octobre 2010 7 10 /10 /octobre /2010 05:00

Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la Samarie et la Galilée. Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s'arrêtèrent à distance et lui crièrent : "Jésus, maître, prends pitié de nous."

 

 En les voyant, Jésus leur dit : " Allez vous montrer aux prêtres."

 

En cours de route, ils furent purifiés.

 

 L'un d'eux, voyant qu'il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta la face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c'était un Samaritain.

 

 Alors Jésus demanda : " Est-ce que tous les dix n'ont pas été purifiés ? Et les neuf autres, où sont-ils ? On ne les a pas vus revenir pour rendre gloire à Dieu ; il n'y a que cet étranger !"

 

 Jésus lui dit : " Relève-toi et va : ta foi t'a sauvé."

 

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

 

 

Le Jugement Dernier (détail) par Giotto

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