Crist-Pantocrator.jpg

"Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres.

 

Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.

 

Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres."

 

Evangile de Jésus-Christ selon  saint Jean 

   

 

Pentecôte

" Le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit."

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean  

 

   

 

 El Papa es argentino. Jorge Bergoglio                 

Saint Père François

 

 

La Manif Pour Tous 

La Manif Pour Tous photo C de Kermadec

La Manif Pour Tous Facebook 

 

 

Les Veilleurs Twitter 

Les Veilleurs

Les Veilleurs Facebook

 

 

 

papa%20GP%20II

1er mai 2011 Béatification de Jean-Paul II

Béatification du Serviteur de Dieu Jean-Paul II

 

 

  Béatification du Père Popieluszko

beatification Mass, in Warsaw, Poland

à Varsovie, 6 juin 2010, Dimanche du Corps et du Sang du Christ

 

 

presidential palace in Warsaw

Varsovie 2010

 

 

Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Sanctuaire de l'Adoration Eucharistique et de la Miséricorde Divine

La miséricorde de Dieu est comme un torrent débordé. Elle entraîne les cœurs sur son passage.
(Saint Curé d'Ars)
 

 


Le côté du Christ a été transpercé et tout le mystère de Dieu sort de là. C’est tout le mystère de Dieu qui aime, qui se livre jusqu’au bout, qui se donne jusqu’au bout. C’est le don le plus absolu qui soit. Le don du mystère trinitaire est le cœur ouvert. Ce n’est pas une image, c’est une réalité. C’est la réalité la plus profonde qui soit, la réalité de l’amour.
Père Marie-Joseph Le Guillou




Dans le cœur transpercé
de Jésus sont unis
le Royaume du Ciel
et la terre d'ici-bas
la source de la vie
pour nous se trouve là.

Ce cœur est cœur divin
Cœur de la Trinité
centre de convergence
de tous les cœur humains
il nous donne la vie
de la Divinité.


Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix
(Edith Stein)



Le Sacré-Cœur représente toutes les puissances d'aimer, divines et humaines, qui sont en Notre-Seigneur.
Père Marie-Eugène de l'Enfant Jésus

 



feuille d'annonces de la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre

 

 

 

 

 

 

 

     

The Cambrai Madonna

Notre Dame de Grâce

Cathédrale de Cambrai

 

 

 

Cathédrale Notre Dame de Paris 

   

Ordinations du samedi 27 juin 2009 à Notre Dame de Paris


la vidéo sur KTO


Magnificat

     



Solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie à Notre-Dame de Paris


NOTRE DAME DES VICTOIRES

Notre-Dame des Victoires




... ma vocation, enfin je l’ai trouvée, ma vocation, c’est l’Amour !

 

 

Rechercher

Voyages de Benoît XVI

 

SAINT PIERRE ET SAINT ANDRÉ

Saint Pierre et Saint André

 

BENOÎT XVI à CHYPRE 

 

Benedict XVI and Cypriot Archbishop Chrysostomos, Church of 

Salutation avec l'Archevêque Chrysostomos à l'église d' Agia Kyriaki Chrysopolitissa de Paphos, le vendredi 4 juin 2010

 

     

 

Benoît XVI en Terre Sainte  


 

Visite au chef de l'Etat, M. Shimon Peres
capt_51c4ca241.jpg

Visite au mémorial de la Shoah, Yad Vashem




 






Yahad-In Unum

   

Vicariat hébréhophone en Israël

 


 

Mgr Fouad Twal

Patriarcat latin de Jérusalem

 

               


Vierge de Vladimir  

Archives

    

 

SALVE REGINA

21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 08:00

" Oh ! combien grande est la gloire de Louis fils d'Ignace ! Je ne l'aurais jamais cru, si mon Jésus ne me l'avait montrée. Je n'aurais jamais cru qu'il y eût dans le ciel de gloire aussi grande." C'est Madeleine de Pazzi, dont nous célébrions il y a moins d'un mois la mémoire, qui s'exprime ainsi dans l'une de ses admirables extases. Des hauteurs du Carmel, d'où sa vue plonge par delà les cieux, elle révèle au monde l'éclat dont rayonne au milieu des célestes phalanges le jeune héros que nous fêtons en ce jour.

 

 Et pourtant, la vie si courte de Louis n'avait semblé offrir aux yeux distraits du grand nombre que les préliminaires, pour ainsi dire, d'une existence brisée dans sa fleur avant d'avoir donné ses fruits. Mais Dieu ne compte pas comme les hommes, et leurs appréciations sont de peu de poids dans ses jugements. Pour ses saints mêmes, le nombre des années, les actions éclatantes, remplissent moins une vie à ses yeux que l'amour. L'utilité d'une existence humaine ne doit-elle pas s'estimer, par le fait, à la mesure de ce qu'elle produit de durable ? Or, au delà du temps la charité reste seule, fixée pour jamais au degré d'accroissement que cette vie passagère a su lui donner. Peu importe donc si, sans la durée, sans les  œuvres qui paraissent, l'élu de Dieu développe en lui l'amour autant et plus que tel autre dans les labeurs, si saints qu'ils soient, d'une longue carrière admirée par les hommes.

 

 L'illustre Compagnie qui donna Louis de Gonzague à l'Eglise, doit la sainteté de ses membres et la bénédiction répandue sur leurs œuvres, à la fidélité qu'elle professa toujours pour cette importante vérité où toute vie chrétienne doit chercher sa lumière. Dès le premier siècle de son histoire, il semble que le Seigneur Jésus, non content de lui laisser prendre pour elle son nom béni, ait eu à cœur de faire en sorte qu'elle ne pût oublier jamais où résidait sa vraie force, dans la carrière militante et active entre toutes qu'il ouvrait devant elle. Les œuvres resplendissantes d'Ignace son fondateur, de François Xavier l'apôtre des Indes, de François de Borgia la noble conquête de l'humilité du Christ, manifestèrent en eux à tous les regards une merveilleuse sainteté ; mais elles n'eurent point d'autre base que les vertus cachées de cet autre triumvirat glorieux où, sous l'œil de Dieu, par la seule force de l'oraison contemplative, Stanislas Kostka, Louis de Gonzague et Jean Berchmans s'élevèrent dans ce même siècle jusqu'à l'amour, et, par suite, jusqu'à la sainteté de leurs héroïques pères.

 

 C'est encore Madeleine de Pazzi, la dépositaire des secrets de l'Epoux, qui nous révélera ce mystère. Dans le ravissement où la gloire de Louis se découvre à ses yeux, elle continue sous le souffle de l'Esprit divin : 

" Qui jamais expliquera le prix et la puissance des actes intérieurs ? La gloire de Louis n'est si grande, que parce qu'il opérait ainsi au dedans. De l'intérieur à ce qui se voit, aucune comparaison n'est possible. Louis, tant qu'il vécut sur terre, eut l'œil attentif au regard du Verbe, et c'est pourquoi il est si grand. Louis fut un martyr inconnu : quiconque vous aime, mon Dieu, vous connaît si grand, si infiniment aimable, que ce lui est un grand martyre de reconnaître qu'il ne vous aime pas autant qu'il désire aimer, et que vous n'êtes pas aimé de vos créatures, mais offensé ! Aussi lui-même fit son martyre. Oh ! combien il a aimé sur terre ! c'est pourquoi, maintenant au ciel, il possède Dieu dans une souveraine plénitude d'amour. Mortel encore, il déchargeait son arc au cœur du Verbe ; et maintenant qu'il est au ciel, ces flèches reposent  dans son propre cœur. Car cette communication de la divinité qu'il méritait par les flèches de ses actes d'amour et d'union avec Dieu, maintenant, en toute vérité, il la possède et l'embrasse."

 

 Aimer Dieu, laisser sa grâce tourner notre cœur vers l'infinie beauté qui seule peut le remplir, tel est donc bien le secret de la perfection la plus haute. Et qui ne voit combien cet enseignement de la fête présente, répond au but que poursuit l'Esprit-Saint depuis sa venue dans les jours de la glorieuse Pentecôte ? Ce suave et silencieux enseignement, Louis le donna partout où s'arrêtèrent ses pas durant sa courte carrière. Né pour le ciel, dans le saint baptême, avant même que de naître complètement à la terre, il fut un ange dès son berceau ; la grâce, passant de lui dans les personnes qui le portaient entre leurs bras, les remplissait de sentiments célestes. A quatre ans, il suivait dans les camps le marquis son père ; et quelques fautes inconscientes, qui n'avaient pas même terni son innocence, devenaient, pour toute sa vie, le point de départ d'une pénitence qu'on eût prise pour l'expiation nécessaire au plus grand des pécheurs. Il n'avait que neuf ans, lorsque, conduit à Florence pour s'y perfectionner dans l'étude de la langue italienne, il se montra à la cour du duc François où grandissait alors la future reine de France, Marie de Médicis, plus jeune que Louis de quelques années ; les attraits de cette cour, la plus brillante de l'Italie, ne réussirent qu'à le détacher pour jamais du monde ; ce fut alors qu'aux pieds de la miraculeuse image de l'Annonciade, il consacra à Notre-Dame sa virginité.

 

 L'Eglise elle-même, dans la Légende, nous dira le reste de cette vie où, comme il arrive toujours chez les âmes pleinement dociles à l'Esprit-Saint, la plus céleste piété ne fit jamais tort aux devoirs de la terre. C'est parce qu'il fut véritablement le modèle en tout de la jeunesse studieuse, que Louis mérita d'en être déclaré protecteur. Intelligence d'élite, fidèle au travail comme à la prière au milieu du tumulte des villes, il se rendit maître de toutes les sciences alors exigées d'une personne de sa condition. Des négociations épineuses concernant les intérêts de ce siècle, lui furent plus d'une fois confiées ; et l'on vit à quel point il eût excellé dans le gouvernement des hommes et le maniement des  affaires. Là  encore, il devait servir d'exemple à tant d'autres, que leurs proches ou de faux amis prétendent retenir sur le seuil de la vie religieuse par la considération du bien qu'ils sont capables de  faire, du mal qu'ils pourraient empêcher : comme si le Très-Haut, pour sa part de réserve plus spéciale au  milieu des nations, devait se contenter des nullités impuissantes ; comme si les aptitudes de la plus riche nature ne pouvaient pas toujours se retourner vers Dieu, leur principe, d'autant mieux et plus complètement qu'elles sont plus parfaites. Ni l'Etat, ni l'Eglise, au reste, ne perdent jamais rien à cette retraite pour Dieu, à cet abandon apparent des sujets les meilleurs : si, dans l'ancienne loi, Jéhovah se montrait jaloux qu'on offrit à son autel le meilleur en toute sorte de biens, ce n'était pas pour appauvrir son peuple ; qu'on le reconnaisse ou non, la principale force de la société, la source des bénédictions qui gardent le monde, résidera toujours dans ces holocaustes aimés du Seigneur.

 

 

 Louis eut pour père Ferdinand de Gonzague, marquis de Castiglione delle Stivere. Comme il se trouvait en danger de la vie, on précipita son baptême, de sorte qu'il parut naître au ciel avant de naître à la terre. Sa fidélité fut toujours telle ensuite à garder cette première grâce, qu'on le croyait confirmé dans l'innocence. Le premier usage qu'il fit de sa raison fut de s'offrir à Dieu ; et chaque jour, depuis lors, le vit croître en sainteté. N'étant âgé que de neuf ans, à Florence, devant l'autel de la bienheureuse Vierge qu'il honora toujours comme sa mère, il fit vœu de perpétuelle virginité ; jamais, par un insigne bienfait du Seigneur, aucun combat du corps ou de l'âme ne lui disputa cette vertu. Dès cet âge, il s'appliqua si fortement à réprimer les autres troubles intérieurs, qu'il en vint à ne pas même en éprouver la première atteinte. Il maîtrisait ses sens, surtout ses yeux ; attaché comme page d'honneur à la personne de l'infant d'Espagne, presque tous les jours durant plusieurs années il eut à saluer l'impératrice Marie d'Autriche, sans avoir une seule  fois pour cela remarqué ses traits ; il usait de cette réserve à l'égard même de sa mère. Aussi fut-il à bon droit appelé un homme sans la chair, ou un ange dans la chair.

 

 Non content de veiller sur ses sens, il tourmentait son corps. Il jeûnait trois fois la semaine, se contentant souvent d'un peu de pain et d'eau, quoique, à vrai dire, son jeûne alors parût plutôt perpétuel ; car une once à peine de nourriture suffisait à ses repas. Souvent aussi , trois fois le jour il ensanglantait son corps par les fouets et les chaînes de fer ; quelquefois, il remplaçait par ses éperons et des laisses de chiens le cilice et la discipline qui lui manquaient. Il introduisait secrètement dans son lit des morceaux de bois pour en combattre la mollesse, et aussi afin de s'éveiller plus tôt pour prier. Car il passait une grande partie de la nuit, même en hiver, n'ayant que sa chemise pour vêtement, à genoux par terre, ou, de fatigue, étendu et prosterné, dans la contemplation des choses célestes. Il demeurait ainsi immobile parfois jusqu'à trois, quatre ou cinq heures, et tant qu'il n'avait point, au moins durant une heure pleine, évité toute distraction. Cette constance lui valut une telle stabilité de son âme dans l'oraison, qu'elle ne s'égarait jamais ailleurs, et restait comme fixée en Dieu dans une extase sans fin. Ce fut enfin pour s'attacher uniquement au Seigneur, qu'après avoir triomphé de son père dans un très rude combat de trois années, il renonça en faveur de son frère aux droits qu'il possédait à la principauté de ses ancêtres, et entra à Rome dans la Société de Jésus, suivant en cela un appel du ciel qu'il avait entendu à Madrid.

 

Il apparut dès le noviciat comme un maître en toutes les vertus. On remarquait en lui une fidélité absolue aux moindres règles, un mépris singulier du monde, une haine de soi implacable, et, par contre, un amour de Dieu si ardent, qu'il consumait peu à peu jusqu'au corps. Pour cette raison, on lui donna l'ordre de détourner pour un temps sa pensée des choses divines ; mais c'était en vain qu'il s'efforçait de fuir, où que ce fût, la rencontre de son Dieu. Il manifestait également pour le prochain une admirable charité ; son zèle à soigner les maladies pestilentielles dans les hôpitaux, le fit atteindre du mal qui le consuma lentement.

 

 Il quitta cette terre pour le ciel au jour qu'il avait prédit, le onze des calendes de juillet, dans sa vingt-quatrième année ; l'une de ses dernières prières avait été qu'on voulût bien le flageller encore, et le laisser mourir étendu par terre.

 

 Dieu le montra à sainte Marie-Madeleine de Pazzi dans une gloire si grande, qu'elle n'aurait pas cru qu'il y en eût une pareille au ciel ; elle déclara que sa sainteté était extraordinaire, et que la charité avait fait de lui un martyr inconnu. Il fut également illustré par de nombreux et grands miracles, lesquels ayant été prouvés juridiquement, Benoît XIII inscrivit l'angélique jeune homme aux fastes des Saints, en le donnant comme modèle d'innocence et de chasteté, et comme protecteur, principalement à la jeunesse studieuse.

 

 " La prudence de l'homme lui tient lieu de cheveux blancs, dit le Sage ; la vieillesse vraiment vénérable ne s'estime point au nombre des années". Et c'est pourquoi, ô Louis, vous occupez une place d'honneur parmi les anciens de votre peuple. Gloire de la Compagnie sainte au milieu de laquelle, en si peu de temps, vous remplîtes la course d'une longue  existence,  obtenez  qu'elle continue de garder précieusement, pour elle et les autres, l'enseignement qui se dégage de votre vie d'innocence et d'amour. Le  seul vrai gain de l'homme à la fin de sa carrière est la sainteté, et c'est au dedans que la sainteté s'acquiert ; les œuvres du dehors n'entrent en compte, pour Dieu, que selon la pureté du souffle intérieur qui les inspire ; si l'occasion fait défaut pour ces œuvres, l'homme peut y suppléer en se rapprochant du Seigneur, dans le secret de son âme, autant et plus qu'il n'eût fait par elles. Ainsi l'aviez-vous compris ; et l'oraison, qui vous tenait absorbé dans ses inénarrables délices, en vint à égaler votre mérite à celui des martyrs. Aussi, de quel prix n'était pas à vos yeux ce céleste trésor de l'oraison, toujours à notre portée comme il le fut à la vôtre ! Mais pour y trouver comme vous la voie abrégée de toute perfection, selon vos propres paroles, il y faut la persévérance et le soin d'éloigner de l'âme, par  une répression généreuse de la nature, toute émotion qui ne serait pas de Dieu. Comment une eau bourbeuse ou  agitée par les vents,  reproduirait-elle l'image de celui qui se tient sur ses bords ? Ainsi l'âme souillée, et celle-là même qui, sans être l'esclave des passions, n'est point maîtresse encore de toute agitation provenant  de la terre, n'arrivera point au but de l'oraison qui est de reproduire en elle l'image tranquille de son Dieu.

 

 La reproduction du grand modèle fut parfaite en vous ; et l'on put constater combien la nature en ce qu'elle a de bon, loin de pâtir et de perdre, gagne au contraire à cette refonte au divin creuset. Même en ce qui touche les plus légitimes affections, vous n'aviez plus de regards du côté de la terre ; mais voyant tout en Dieu, combien les sens n'étaient-ils pas dépassés dans leur infirmité menteuse, et combien aussi par là même croissait votre amour ! Témoin vos suaves prévenances, ici-bas et du haut du ciel, pour l'admirable mère que vous avait donnée le Seigneur : où trouver plus de tendresse que dans les épanchements de la lettre si belle écrite par vous à cette digne mère d'un saint, dans les derniers jours de votre pèlerinage ? et quelle délicatesse exquise ne vous conduisait pas à lui réserver votre premier miracle, une fois dans la gloire ! Par ailleurs, l'Esprit-Saint, en vous embrasant de tous les feux de la divine charité, développait en vous pour le prochain un amour immense ; car la charité est une ; et on le vit bien, quand vous sacrifiâtes votre vie pour les malheureux pestiférés.

 

 Ne cessez pas, illustre Saint, d'assister nos misères ; soyez propice à tous. Conduite par le successeur de Pierre au pied de votre trône, la jeunesse surtout se réclame de votre puissant patronage. Dirigez ses pas sollicités en tant de sens contraires ; que la prière et le travail pour Dieu soient sa sauvegarde ; éclairez-la, lorsque s'impose à elle le choix d'un état de vie.

 

Puissiez-vous, durant ces critiques années de l'adolescence, user pour elle largement de votre beau privilège et protéger dans vos dévots clients l'angélique vertu ! Enfin, ô Louis, que ceux-là même qui ne vous auront pas imité innocent, vous suivent du moins dans la pénitence, ainsi que l'Eglise le demande au Seigneur en ce jour de votre fête.

   

DOM GUÉRANGER
L'Année Liturgique

 

San Luigi Gonzaga

San Luigi Gonzaga

Partager cet article
Repost0
20 juin 2010 7 20 /06 /juin /2010 06:00

Comme ses disciples étaient là, il les interrogea : " Pour la foule, qui suis-je ?" Ils répondirent : "Jean Baptiste ; pour d'autres, Élie ; pour d'autres, un prophète d'autrefois qui serait ressuscité." Jésus leur dit : "Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ?"

 

Pierre prit la parole et répondit : " Le Messie de Dieu."

 

Et Jésus leur défendit vivement de le révéler à personne, en expliquant : " Il faut que le Fils de l'homme souffre beaucoup, qu'il soit rejeté par les anciens, les chefs des prêtres et les scribes, qu'il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite."

 

Il leur disait à tous : " Celui qui veut marcher à ma suite, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix chaque jour, et qu'il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie pour moi la sauvera."

 

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

 

 

Christ Sauveur par Le Greco

Partager cet article
Repost0
20 juin 2010 7 20 /06 /juin /2010 02:00

En ce jour-là, je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit qui fera naître en eux bonté et supplication.

 

Ils lèveront les yeux vers celui qu'ils ont transpercé ;

ils feront une lamentation sur lui comme sur un fils unique ;

ils pleureront sur lui amèrement comme sur un premier-né.

 

En ce jour-là, il y aura grande lamentation dans Jérusalem.

 

En ce jour-là, il y aura une source qui jaillira pour la maison de David et les habitants de Jérusalem :

elle les lavera de leur péché et de leur souillure.

 

 

Livre de Zacharie

 

 

Partager cet article
Repost0
19 juin 2010 6 19 /06 /juin /2010 12:00

 Pope Benedict XVI 2

 

 Pope Benedict XVI 3

 

 Pope Benedict XVI 1

 

 Pope Benedict XVI 4

 

Pope Benedict XVI 5

 

Pope Benedict XVI 8

 

Pope Benedict XVI 9 

 

 

Pope Benedict XVI 11

 

 

AP Photo/Gregorio Borgia

http://news.yahoo.com/

Partager cet article
Repost0
19 juin 2010 6 19 /06 /juin /2010 08:00

La simple mémoire consacrée en ce jour aux glorieux frères dont le nom fut autrefois si célèbre dans tout l'Occident, ne doit pas diminuer leur mérite à nos yeux. L'Esprit du Fils de Dieu, chargé de maintenir en l'Epouse cette note divine de la sainteté qui doit, jusqu'aux derniers jours, la faire reconnaître à la fois des anges et des hommes, ne cesse, à chaque génération, de susciter des saints nouveaux qui attirent plus spécialement les hommages des siècles dont leurs vertus sont l'exemple et la gloire. Mais si, dans tous les âges, un juste mouvement de gratitude pour les bienfaits présents du Paraclet conduit l'Eglise à célébrer, d'une façon particulière, ceux de ses enfants qui viennent d'accroître ainsi plus récemment par le spectacle de leur vie l'éclat de sa noble parure, les dernières manifestations de l'Esprit d'amour ne lui font pas oublier pour cela les anciennes. Gervais et Protais ne sont plus honorés par cette fête solennelle, précédée d'une vigile, dont le sacramentaire Gélasien nous a conservé le souvenir; mais la place qu'ils occupaient dans les litanies de l'Eglise romaine, comme représentants de l'armée des martyrs, leur a été maintenue. De préférence à un grand nombre de saints dont la fête est d'un rit supérieur à la leur, c'est vers eux que se tourne l'Eglise dans les plus solennelles de ses supplications : qu'il s'agisse d'obtenir à la terre, en de pieuses processions, l'éloignement des fléaux et les bénédictions de la vie présente ; ou que, prosternée, l'assemblée sainte du peuple chrétien uni à ses pontifes implore les grâces d'une consécration abondante pour ses autels ou ses temples, pour les futurs dépositaires du sacerdoce, les vierges ou les rois.

 

 Les historiens des rites sacrés nous apprennent que l'Introït qui se chante à la Messe de nos deux saints martyrs : Le Seigneur donnera la paix à son peuple, est un monument de la confiance de saint Grégoire le Grand dans leur secourable puissance. Reconnaissant des résultats déjà obtenus, il remettait à leurs soins, par le choix de cette antienne, la pacification complète de l'Italie en butte à l'invasion lombarde et aux revendications de la cour de Byzance.

 

 Deux siècles auparavant, saint Ambroise avait éprouvé le premier la vertu spéciale de pacification que le Seigneur Christ, en retour de leur mort, semble attacher aux ossements mêmes de ses glorieux témoins. Pour la deuxième fois, l'impératrice Justine et l'arien Auxence dirigeaient contre l'évêque de Milan l'assaut des puissances réunies de la terre et de l'enfer ; pour la deuxième fois, sommé d'abandonner une église, Ambroise avait répondu : "Ce n'est pas au prêtre à livrer le temple". Aux soldats envoyés pour prêter main-forte aux envahisseurs du saint lieu, il avait dénoncé l'excommunication s'ils passaient outre ; et, sachant qu'ils étaient engagés à Dieu par leur baptême avant de l'être au prince, les soldats avaient fait le cas qu'il convenait d'une consigne sacrilège. A la cour, effrayée de l'indignation universelle et qui le priait maintenant de calmer le peuple soulevé par des mesures odieuses : "Il est en mon pouvoir de ne pas l'exciter, avait-il dit ; mais l'apaisement appartient à Dieu". Lorsqu'enfin les troupes ariennes qu'on put rassembler cernèrent la basilique où se trouvait Ambroise, on vit au nom de l'indivisible et pacifique Trinité tout ce peuple s'enfermer dans l'église avec son évêque, et soutenir par la seule force de la divine psalmodie et des hymnes sacrées un siège d'un nouveau genre. Mais le dernier acte de cette guerre de deux ans contre un homme désarmé, l'événement qui acheva la déroute de l'hérésie, fut la découverte des reliques précieuses de Gervais et de Protais, que Milan possédait sans les connaître, et qu'une inspiration du ciel révéla au pontife.

 

 Ecoutons l'évêque raconter les faits, dans la simplicité si suave de sa grande âme, à sa sœur Marcelline. Consacrée depuis longtemps par le Pontife suprême à l'Epoux des vierges, Marcelline était de ces âmes toutes-puissantes dans leur humilité, que le Seigneur place presque toujours à côté des grands noms de l'histoire de l'Eglise, pour être leur force devant Dieu : coopératrices ignorées des œuvres éclatantes, dont le plus souvent l'intervention de prière et de souffrances ne doit être connue qu'au jour où se révéleront les réalités éternelles. Déjà Ambroise avait tenu sa sœur informée des détails de la première campagne dirigée contre lui :

" Puisque dans presque toutes vos lettres, lui disait-il alors, vous vous enquérez avec sollicitude de ce qui touche l'Eglise, voici ce qui se passe. Le lendemain du jour où vous me mandiez l'anxiété que vous donnaient vos songes, le poids des graves inquiétudes fondit sur nous."

 

La lettre suivante, au contraire, respire déjà le triomphe et la liberté reconquise :

" Le frère à sa dame et sœur, plus chère que ses yeux et sa vie. J'ai l'habitude de ne rien laisser ignorer à votre sainteté de ce qui arrive ici en votre absence ; sachez donc aussi que nous avons trouvé des saints martyrs. Lorsqu'en effet je m'occupais de dédier la basilique que vous savez, beaucoup se mirent à m'interpeller d'une seule voix, disant : Dédiez-là comme la basilique Romaine. Je répondis : Je le ferai, si je trouve des reliques de martyrs. Et aussitôt m'envahit comme l'ardeur de quelque présage. Qu'ajouterai-je ? Le Seigneur a donné sa grâce. Malgré la crainte des clercs eux-mêmes, j'ordonnai de creuser la terre au lieu qui est devant la balustrade des saints Félix et Nabor. Je trouvai les signes voulus : on amena même des possédés auxquels nous devions imposer les mains, et il arriva qu'à la première apparition des saints martyrs, lorsque nous gardions encore le silence, une femme d'entre eux fut saisie et renversée à terre devant le saint tombeau. Nous y trouvâmes deux hommes d'une grandeur étonnante, comme dans les temps anciens, tous les ossements entiers, quantité de sang. Il y eut grand concours de peuple durant ces deux jours. A quoi bon les détails ? Les saints corps dans leur intégrité, disposés comme il était convenable, nous les avons transportés sur le soir à la basilique de Fausta ; là, veilles toute la nuit, imposition des mains. Le jour suivant, translation à la basilique qu'ils appellent Ambrosienne ; pendant le trajet, guérison d'un aveugle."

 

 Ambroise ensuite rapporte à Marcelline les discours qu'il prononça dans la circonstance. Nous n'en citerons qu'un passage :

" Seigneur Jésus, disait le pontife, je vous rends grâces d'avoir suscité près de nous l'esprit des saints martyrs en un temps où votre Eglise réclame de plus grands secours. Que tous connaissent quels défenseurs je désire, qui puissent défendre et n'attaquent pas. Je t'ai acquis ceux-là, peuple saint, utiles à tous, funestes à personne. Ce sont là les gardiens que j'ambitionne, ce sont là mes soldats. A leur sujet, je ne crains point l'envie ; je souhaite leur secours à ceux-là même qui me jalousent. Qu'ils viennent donc, et qu'ils voient mes gardes ; je ne nie pas m'entourer de telles armes. Comme pour le serviteur d'Elisée, quand l'armée des Syriens assiégeait le prophète, Dieu a ouvert nos yeux. Nous voici, mes frères, déchargés d'une honte qui n'était pas minime : avoir des défenseurs, et n'en rien savoir ! Voici que d'un sépulcre sans gloire sont tirés de nobles restes, trophées que le ciel voit enfin. Contemplez ce tombeau humide de sang, taches glorieuses, marques du triomphe, ces reliques inviolées en leur lieu, dans le même ordre qu'au premier jour, cette tête séparée des épaules. Les vieillards se rappellent maintenant avoir autrefois entendu nommer ces martyrs, et lu l'inscription de leur tombe. Notre ville avait perdu ses martyrs, elle qui avait ravi ceux des cités étrangères. Quoique cela soit un don de Dieu, cependant je ne puis nier la grâce par laquelle le Seigneur Jésus daigne illustrer les temps de mon épiscopat : ne méritant pas d'être martyr moi-même, je vous ai acquis ces martyrs. Qu'elles viennent maintenant, ces victimes triomphales, prendre place au lieu où le Christ est hostie ; mais, sur l'autel celui qui a souffert pour tous, sous l'autel ceux-ci qu'a rachetés sa passion. Je m'étais destiné cette place, car il est digne que le pontife repose où il avait coutume de présenter l'oblation ; mais je cède la droite aux victimes sacrées : ce lieu était dû aux martyrs."

 

 Ambroise devait en effet, dix ans plus tard, venir prendre place à son tour sous l'autel de la basilique Ambrosienne ; il occupa le côté de l'Epître, laissant celui de l'Evangile aux deux martyrs. Au IXe siècle, un de ses successeurs, Angilbert, réunit les trois corps vénérés dans un même sarcophage de porphyre, qui fut établi dans le sens de la longueur de l'autel, au-dessus des deux tombes primitives. C'est là qu'après mille ans écoulés, grâce aux travaux nécessités par les réparations de la basilique, ils apparurent de nouveau, le 8 août 1871, non plus dans le sang qui avait au IVe siècle révélé les martyrs, mais sous une nappe d'eau profonde et limpide : image touchante de cette eau de la Sagesse qui avait coulé si abondamment des lèvres d'Ambroise, devenu l'hôte principal du saint tombeau. C'est là que, non loin de la tombe de Marcelline devenue elle-même un autel, le pèlerin de nos temps amoindris, l'âme remplie des souvenirs du vieil âge, vénère encore ces restes précieux ; car ils demeurent inséparables toujours, dans la châsse de cristal où, placés sous la protection  immédiate du Pontife romain, ils attendent maintenant la résurrection.

 

 Il est temps de lire la brève Légende qui se rapporte aux deux martyrs : 

Gervais et Protais étaient fils de Vital et de Valérie ; leur père et leur mère souffrirent le martyre pour la foi de Jésus-Christ, le premier à Ravenne, celle-ci à Milan. Eux-mêmes, ayant distribué leur patrimoine aux pauvres et affranchi leurs esclaves, s'attirèrent de ce chef une haine sans mesure de la part des prêtres païens. Ceux-ci donc cherchèrent une occasion de perdre les pieux frères, et crurent la trouver dans le départ en guerre du comte Astasius. Ils ont appris des dieux, persuadent-ils à Astasius, qu'il ne sera vainqueur qu'à la condition de forcer Gervais et Protais a renier le Christ et à sacrifier aux dieux. Les deux frères ne témoignant qu'horreur d'une telle proposition, Astasius fait battre Gervais jusqu'à ce qu'il expire sous les coups ; Protais, broyé sous le bâton, est frappé de la hache. Philippe, serviteur du Christ, enleva leurs corps à la dérobée et les ensevelit dans sa  maison. Dans la suite , saint Ambroise les ayant découverts par une inspiration de Dieu, prit soin de les placer dans un lieu sacré et illustre. Ils souffrirent à Milan le treize des calendes de juillet.

 

 

Il est court, le récit de vos combats , ô saints martyrs ! Mais si les enseignements de votre vie ne sont point parvenus jusqu'à nous dans le détail que nous aurions souhaité, nous pouvons dire avec Ambroise, lorsqu'il vous présentait à son peuple : "Cette éloquence est la meilleure, qui sort du sang ; car le sang a une voix retentissante, pénétrant de la terre au ciel". Faites-nous comprendre son fort langage. Les veines des chrétiens doivent être toujours prêtes à rendre leur témoignage au Dieu rédempteur. Nos générations n'auraient-elles plus de sang dans leurs veines appauvries ? Guérissez leur incurable affaissement ; ce que ne peuvent plus les médecins des âmes, Jésus-Christ le peut toujours.

 

 Levez-vous donc, ô glorieux frères ; enseignez-nous la voie royale du dévouement et de la souffrance. Ce ne peut être en vain que nos yeux misérables ont pu, dans ces temps, vous contempler comme ceux d'Ambroise ; si Dieu vous révèle de nouveau à la terre après tant de siècles, il a en cela les mêmes vues qu'autrefois : relever par vous l'homme et la société d'une servilité funeste, chasser l'erreur, sauver l'Eglise qui ne peut périr, mais qu'il aime à délivrer par ses saints.

 

 Reconnaissez par de dignes services la protection dont Pierre, malgré sa captivité, couvre vos restes. Que Milan soit digne de vous et d'Ambroise. Visitez encore tant de contrées, proches ou lointaines, qu'enrichit autrefois le sang trouvé dans votre tombe.

 

La France, qui vous fut si dévouée, qui plaça cinq de ses cathédrales sous votre vocable glorieux, attend de vous un secours spécial : ranimez en elle, ô martyrs, la dévotion des anciens jours ; dégagez-la des sectes et des traîtres ; qu'elle se retrouve bientôt le soldat de Dieu !

   

DOM GUÉRANGER
L'Année Liturgique

  

Saint Gervais-Saint Protais Jérusalem 

Église Saint-Gervais - Saint-Protais - Diocèse de Paris  

 

paris sts gervaisprotais

Partager cet article
Repost0
18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 16:40

Bigeard

 

Marcel Bigeard, qui s'est éteint vendredi matin à son domicile de Toul (Meurthe-et-Moselle) à l'âge de 94 ans, le jour du 70ème anniversaire de l'Appel du général de Gaulle du 18 juin 1940, s'était évadé du camp où il était prisonnier en Allemagne, le 11 novembre 1941.

 

Paris le 18 juin 2010 - extraits de la dépêche AFP de  Bernard Taverne :

Ancien deuxième classe devenu général, secrétaire d'Etat et député, Marcel Bigeard, mort à 94 ans vendredi, jour anniversaire de l'appel de de Gaulle, était l'une des figures les plus populaires de l'armée française.

 

Sorti du rang, ce parachutiste avait gagné ses galons au feu, à la manière d'un maréchal d'Empire, dont il avait le franc-parler et la verdeur de langage.

 

Héros de la Résistance, puis des guerres coloniales, son nom reste attaché à la bataille de Dien Bien Phu qui sonna le glas de la présence française en Indochine.

 

Commandant du 6ème bataillon de parachutistes coloniaux, le lieutenant-colonel Bigeard avait été parachuté deux fois sur Dien Bien Phu, encerclé par le Viet-Minh, où il avait résisté jusqu'à la chute du camp retranché, le 7 mai 1954.

 

Fils d'un aiguilleur des chemins de fer né à Toul (Meurthe-et-Moselle), il est employé de banque quand il est rappelé comme caporal-chef en 1939 sur la ligne Maginot.

 

Il s'engage dans les corps francs durant la "Drôle de guerre". Blessé, cité, il est fait prisonnier en juin 1940. A sa seconde tentative, il s'évade de son stalag et rejoint l'infanterie coloniale au Sénégal.

 

Parachuté dans l'Ariège en juillet 1944, il en coiffe les maquis et libère Foix, puis participe à tous les combats pour la Libération.

 

Prisonnier six mois du Viet-Minh après Dien Bien Phu, dans de dures conditions, il rentre en France en 1955.

 

Lors du conflit algérien, deux fois grièvement blessé, "Bruno" - son indicatif radio sur le terrain -, commande le 3ème régiment de parachutistes coloniaux.

 

Sous les ordres du général Massu, il participe à la bataille d'Alger en 1957, à un "travail de flics", comme il l'écrit.


Promu général de corps d'armée en décembre 1973, il commande la 4ème région militaire de Bordeaux lorsque Valéry Giscard d'Estaing le nomme, en janvier 1975, secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Défense.

 

Mais il démissionne six mois plus tard, après des propos virulents sur le malaise de l'armée et l'insuffisance de son budget.

 

Député de Meurthe-et-Moselle (1978-1988), Bigeard préside la commission de la Défense de l'Assemblée (1978-1981).

 

Cet homme de fidélité avait souhaité la dispersion de ses cendres sur Dien Bien Phu afin de "rejoindre ses camarades tombés au combat".

 

Au cours de l'été 1994, le vieux baroudeur était revenu pour la première fois sur le site de la terrible bataille. La voix brisée par l'émotion, il avait murmuré: "A bientôt".  

 

 

Partager cet article
Repost0
18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 11:30

18juin 

 

 

18 juin 1940

 

 

 Général De Gaulle 

Londres le 14 juillet 1940 : le Général de Gaulle passe en revue les premiers engagés volontaires de la France Libre

Partager cet article
Repost0