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"Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres.

 

Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.

 

Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres."

 

Evangile de Jésus-Christ selon  saint Jean 

   

 

Pentecôte

" Le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit."

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean  

 

   

 

 El Papa es argentino. Jorge Bergoglio                 

Saint Père François

 

 

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1er mai 2011 Béatification de Jean-Paul II

Béatification du Serviteur de Dieu Jean-Paul II

 

 

  Béatification du Père Popieluszko

beatification Mass, in Warsaw, Poland

à Varsovie, 6 juin 2010, Dimanche du Corps et du Sang du Christ

 

 

presidential palace in Warsaw

Varsovie 2010

 

 

Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Sanctuaire de l'Adoration Eucharistique et de la Miséricorde Divine

La miséricorde de Dieu est comme un torrent débordé. Elle entraîne les cœurs sur son passage.
(Saint Curé d'Ars)
 

 


Le côté du Christ a été transpercé et tout le mystère de Dieu sort de là. C’est tout le mystère de Dieu qui aime, qui se livre jusqu’au bout, qui se donne jusqu’au bout. C’est le don le plus absolu qui soit. Le don du mystère trinitaire est le cœur ouvert. Ce n’est pas une image, c’est une réalité. C’est la réalité la plus profonde qui soit, la réalité de l’amour.
Père Marie-Joseph Le Guillou




Dans le cœur transpercé
de Jésus sont unis
le Royaume du Ciel
et la terre d'ici-bas
la source de la vie
pour nous se trouve là.

Ce cœur est cœur divin
Cœur de la Trinité
centre de convergence
de tous les cœur humains
il nous donne la vie
de la Divinité.


Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix
(Edith Stein)



Le Sacré-Cœur représente toutes les puissances d'aimer, divines et humaines, qui sont en Notre-Seigneur.
Père Marie-Eugène de l'Enfant Jésus

 



feuille d'annonces de la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre

 

 

 

 

 

 

 

     

The Cambrai Madonna

Notre Dame de Grâce

Cathédrale de Cambrai

 

 

 

Cathédrale Notre Dame de Paris 

   

Ordinations du samedi 27 juin 2009 à Notre Dame de Paris


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Magnificat

     



Solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie à Notre-Dame de Paris


NOTRE DAME DES VICTOIRES

Notre-Dame des Victoires




... ma vocation, enfin je l’ai trouvée, ma vocation, c’est l’Amour !

 

 

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Voyages de Benoît XVI

 

SAINT PIERRE ET SAINT ANDRÉ

Saint Pierre et Saint André

 

BENOÎT XVI à CHYPRE 

 

Benedict XVI and Cypriot Archbishop Chrysostomos, Church of 

Salutation avec l'Archevêque Chrysostomos à l'église d' Agia Kyriaki Chrysopolitissa de Paphos, le vendredi 4 juin 2010

 

     

 

Benoît XVI en Terre Sainte  


 

Visite au chef de l'Etat, M. Shimon Peres
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Visite au mémorial de la Shoah, Yad Vashem




 






Yahad-In Unum

   

Vicariat hébréhophone en Israël

 


 

Mgr Fouad Twal

Patriarcat latin de Jérusalem

 

               


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SALVE REGINA

4 mai 2010 2 04 /05 /mai /2010 04:00

Le troisième Sacrement, celui de la divine Eucharistie, a un rapport trop intime avec la Passion du Sauveur, pour que son institution eût été retardée jusqu'à la résurrection. Nous avons honoré , au Jeudi saint, l'acte solennel par lequel Jésus préluda au Sacrifice sanglant du lendemain, en inaugurant le mystère de son Corps et de son Sang, véritablement immolés dans la Cène eucharistique. Non seulement nous avons vu les Apôtres admis à participer, au nom de toutes les générations qui suivront jusqu'à la fin des siècles, à l'aliment céleste "qui donne la vie au monde" ; mais encore nous avons entendu le Prêtre éternel leur conférer le pouvoir de faire désormais ce qu'il venait de faire lui-même. Le sublime mystère est établi pour jamais, le sacerdoce nouveau est institué ; et Jésus ressuscité n'a plus qu'à instruire ses Apôtres sur la nature et l'importance du don qu'il daigna faire aux hommes en cette circonstance, et sur la manière dont ils devront exercer l'auguste pouvoir qu'il a placé en eux, lorsque l'Esprit-Saint descendu du ciel donnera à l'Eglise le signal d'user de toutes ses prérogatives.

 

A la dernière Cène, les Apôtres, encore grossiers, préoccupés de l'événement qui allait éclater, émus des paroles de leur Maître qui les avait avertis que cette Pâque était la dernière qu'il célébrerait avec eux, étaient hors d'état de comprendre tout ce que Jésus avait fait pour eux, lorsqu'il leur avait dit : "Prenez et mangez : ceci est mon corps ; buvez-en tous : ceci est mon sang". Moins encore avaient-ils pu se rendre compte de l'étendue du pouvoir qu'ils avaient reçu de reproduire le mystère qui venait de s'opérer sous leurs yeux. C'était à Jésus ressuscité qu'il appartenait de leur dévoiler ces merveilles, et il le fait dans les jours où nous sommes. Le Sacrement de l'Eucharistie n'y a pas été institué ; mais il y a été déclaré, exposé, glorifié par la bouche même de son divin instituteur ; et cette circonstance contribue à rendre plus sacrée encore la période que nous traversons en ce moment.

 

 De tous les Sacrements il n'en est aucun qui soit comparable en dignité à celui de la sainte Eucharistie ; les autres nous transmettent la grâce, mais celui-ci contient l'auteur même de la grâce ; les autres sont seulement des Sacrements, et celui-ci est à la fois un Sacrement et un Sacrifice. Nous essaierons d'en développer toutes les magnificences, lorsque bientôt la radieuse fête du Saint-Sacrement apparaîtra sur le Cycle, et fera tressaillir de joie l'Eglise tout entière. Nous devons seulement aujourd'hui rendre l'hommage de nos adorations et de notre amour à Jésus, "le Pain vivant qui donne la vie au monde", et proclamer sa tendre sollicitude pour ses brebis, qu'il semble abandonner pour retourner à son Père, et au milieu desquelles son amour le retient dans cet auguste mystère, où sa présence, pour être invisible, n'en est pas moins réelle.

 

 Soyez donc béni, Fils éternel du Père, qui dans les divins oracles de l'antique Alliance, nous aviez déjà révélé que "vos délices sont d'être avec les enfants des hommes". Vous nous le montrez aujourd'hui par ce merveilleux Sacrement qui concilie votre absence annoncée et votre séjour permanent au milieu de nous.

 

 Soyez béni d'avoir voulu nourrir nos âmes comme vous nourrissez nos corps. Au Temps de Noël, nous vous vîmes naître en Bethléhem, qui signifie la Maison du Pain. C'était un Sauveur qui naissait alors pour nous, et c'était en même temps un aliment qui descendait du ciel pour nos âmes.

 

 Soyez béni, ô vous qui, non content d'avoir opéré, à la dernière Cène, le plus admirable des prodiges, en changeant le pain en votre corps et le vin en votre sang, voulez encore que cette merveille se renouvelle en tous lieux et jusqu'à la fin des temps, pour soutenir et consoler nos âmes.

 

 Soyez béni de n'avoir mis aucune limite à notre empressement de recourir à ce Pain de vie ; mais de nous avoir au contraire encouragés à en faire notre nourriture habituelle, afin que nous ne soyons pas exposés à défaillir sur le chemin de cette vie.

 

 Soyez béni de la générosité avec laquelle vous avez exposé jusqu'à votre honneur pour vous communiquer à nos âmes, vous résignant aux blasphèmes des hérétiques, aux profanations des mauvais chrétiens, à l'indifférence des tièdes.

 

 Soyez béni, divin Agneau, qui scellez la nouvelle Pâque par l'effusion de votre sang, et convoquez le nouvel Israël à s'asseoir à la table où votre sacré Corps est offert pour aliment à vos fidèles, qui viennent y puiser la vie à sa source même, et prendre leur part des joies ineffables de votre résurrection.

 

 Soyez béni, ô Jésus, d'avoir institué, dans la divine Eucharistie, non seulement le plus noble des Sacrements, mais encore le plus auguste de tous les Sacrifices, celui par lequel nous pouvons offrir à l'éternelle Majesté le seul hommage digne d'elle, lui présenter une action de grâces proportionnée à ses bienfaits, lui fournir une réparation surabondante pour nos péchés, enfin demander et obtenir toutes les grâces dont notre vie passagère a besoin.

 

Soyez béni, ô notre Emmanuel, qui, dans les jours de votre vie mortelle aviez promis de nous donner ce Pain et ce breuvage ; qui, la veille du jour où vous deviez souffrir, daignâtes nous laisser ce divin Sacrement comme le Testament de votre amour, et qui, dans les dernières heures de votre séjour visible ici-bas, en avez manifesté les excellences à vos Apôtres, afin que notre foi s'élevât à la hauteur du don que vous nous faites.

 

 Nous vous l'offrons, cet hommage de la foi en votre parole, ô notre divin Ressuscité ! Nous confessons que, dans cet auguste Mystère, le pain est changé en votre Corps et le vin en votre Sang ; et nous le croyons ainsi parce que vous l'avez dit, et que rien n'est au-dessus de votre puissance.

 

 

DOM GUÉRANGER
L'Année Liturgique

 

 

La Cène

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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 10:00

Deux des heureux témoins de la résurrection de notre bien-aimé Sauveur se présentent à nous aujourd'hui. Philippe et Jacques viennent nous attester que leur Maître est véritablement ressuscité d'entre les morts, qu'ils l'ont vu, qu'ils l'ont touché, qu'ils se sont entretenus avec lui durant ces quarante jours ; et afin que nous ne doutions pas de la sincérité de leur témoignage, ils tiennent en main les instruments du martyre qu'ils ont subi pour attester que Jésus, après avoir souffert la mort, est sorti vivant du tombeau. Philippe s'appuie sur la croix où il a été attaché comme son Maître ; Jacques nous montre la massue sous les coups de laquelle il expira.

 

 La prédication de Philippe s'exerça dans les deux Phrygies, et son martyre eut lieu à Hiérapolis. Il était dans les liens du mariage lorsqu'il fut appelé par le Christ, et nous apprenons des auteurs du second siècle qu'il avait eu trois filles qui s'élevèrent à une haute sainteté, et dont l'une jeta un grand éclat sur l'Eglise d'Ephèse à cette époque primitive.

 

 Plus connu que Philippe, Jacques a été appelé le Frère du Seigneur, parce qu'un lien étroit de parenté unissait sa mère à celle de Jésus ; mais dans ces jours de la Pâque il se recommande d'une manière spéciale à notre admiration. Nous savons, par l'Apôtre saint Paul, que le Sauveur ressuscité daigna favoriser saint Jacques d'une apparition particulière. Une telle distinction répondait, sans aucun doute, à un dévouement particulier de ce disciple envers son Maître. Nous apprenons de saint Jérôme et de saint Epiphane que le Sauveur, en montant aux cieux, recommanda à Jacques l'Eglise de Jérusalem, et que ce fut pour répondre à la pensée du Maître que cet Apôtre fut établi premier Evêque de cette ville. Au IVe siècle, les chrétiens de Jérusalem conservaient encore avec respect la chaire sur laquelle Jacques siégeait, quand il présidait l'assemblée des fidèles. Nous savons également par saint Epiphane qu'il portait au front une lame d'or, symbole de sa dignité ; son vêtement était une tunique de lin.

 

 La renommée de sa vertu fut si grande que, dans Jérusalem, tout le monde l'appelait le Juste ; et nous sommes à même de pénétrer l'âme si sereine et si pure du saint Apôtre, en lisant l'admirable Epître où il nous parle encore. C'est là que, dans un langage tout céleste, il nous enseigne que les oeuvres doivent accompagner la foi, si nous voulons être justes de cette justice qui nous rendra semblables à notre Chef ressuscité.

 

 Le corps de saint Jacques et celui de saint Philippe reposent à Rome dans la Basilique appelée des Saints-Apôtres. Ils forment un des trésors les plus sacrés de la ville sainte, et l'on a lieu de croire que ce jour est l'anniversaire même de leur Translation. Sauf les fêtes de saint Jean l'Evangéliste et de saint André, frère de saint Pierre, l'Eglise de Rome fut longtemps sans célébrer les fêtes particulières des autres Apôtres ; elle les réunissait dans la solennité de saint Pierre et de saint Paul. La réception des corps de saint Philippe et de saint Jacques, apportés d'Orient vers le VIe siècle, donna lieu à l'institution de la fête d'aujourd'hui en leur honneur ; et cette dérogation amena insensiblement sur le Cycle l'insertion des autres Apôtres et des Evangélistes.

 

Voici le résumé de la vie de saint Philippe : 

Philippe, né à Bethsaïde, fut l'un des douze Apôtres qui furent appelés les premiers par le Christ notre Seigneur. Ce fut par lui que Nathanaël apprit que le Messie promis dans la Loi était venu, et qu'il fut présenté au Seigneur. La familiarité que le Christ eut avec lui parait en ce que plusieurs personnes ayant désiré voir le Sauveur, vinrent s'adresser à Philippe, et que le Seigneur, voulant lui-même donner à manger dans le désert à une multitude de personnes, dit à cet Apôtre : "Où achèterons-nous des pains pour donner à tout ce monde ?"

 

Philippe, après avoir reçu le Saint-Esprit, se rendit dans la Scythie qui lui était échue en partage pour y prêcher l'Evangile, et il convertit cette nation presque tout entière à la foi chrétienne. Enfin, étant venu à Hiérapolis en Phrygie, il fut attaché à la croix pour le nom du Christ, et accablé à coups de pierre, le jour des calendes de mai. Les Chrétiens ensevelirent son corps dans le lieu même où il avait souffert ; d'où il a été ensuite transporté à Rome, et déposé avec celui de l'Apôtre saint Jacques dans la basilique des Douze-Apôtres.

 

 La notice suivante est consacrée à saint Jacques :

Jacques, frère du Seigneur, surnommé le Juste, s'abstint dès son jeune âge de vin et de tout ce qui peut enivrer, ne mangea point de chair, ne coupa jamais ses cheveux et n'usa ni de bains ni de parfums. Il avait seul la permission d'entrer dans le sanctuaire ; ses vêtements étaient de lin ; il était si assidu à la prière, que ses genoux s'étaient durcis comme la peau d'un chameau. Après l'Ascension du Christ, les Apôtres le créèrent évêque de Jérusalem ; et ce fut à lui que Pierre, délivré de prison par un Ange, en envoya porter la nouvelle. Une controverse s'étant élevée dans le Concile de Jérusalem, au sujet de la loi et de la Circoncision, Jacques suivit le sentiment de Pierre, et fit un discours aux Frères, dans lequel il prouva que les Gentils étaient aussi appelés, et dit qu'il fallait écrire aux Frères absents de ne pas leur imposer le joug de la loi mosaïque. C'est de lui aussi que parle l'Apôtre, lorsqu'il dit aux Galates : "Je ne vis aucun autre d'entre les Apôtres, sinon Jacques frère du Seigneur".

 

 La sainteté de Jacques était si grande et si reconnue, que beaucoup de personnes s'empressaient pour toucher le bord de son habit. Etant arrivé à l'âge de quatre-vingt-seize ans, ayant gouverné très saintement l’Eglise de Jérusalem durant trente années , comme il prêchait avec une constance merveilleuse que Jésus-Christ est le Fils de Dieu, il fut d'abord assailli de pierres, et ensuite mené à l'endroit le plus élevé du Temple, d'où on le précipita. Il gisait étendu par terre, les jambes brisées et demi-mort, et il levait les mains au ciel et priait Dieu pour le salut de ses bourreaux, disant : "Pardonnez-leur, Seigneur ; car ils ne savent ce qu'ils font". Il faisait cette prière, lorsqu'un foulon lui déchargea sur la tête un coup de son pilon, dont le saint mourut, en la septième année de Néron. Il fut enseveli près du Temple, au lieu même où il était tombé. Il a écrit une lettre qui est une des sept Epîtres Catholiques.

 

Saints Apôtres, vous avez vu notre divin Ressuscité dans toute sa gloire ; il vous a dit au soir de la Pâque : "La paix soit avec vous !" et durant ces quarante jours il vous a apparu, afin de vous rendre certains de sa résurrection. Votre joie fut grande de revoir ce Maître chéri qui avait daigné vous choisir pour ses confidents les plus intimes, et votre amour pour lui devint plus ardent que jamais. Nous nous adressons à vous comme aux initiateurs des fidèles au divin mystère de la Pâque ; vous êtes aussi nos intercesseurs spéciaux en ce saint temps. Faites-nous connaître et aimer Jésus ressuscité. Dilatez nos cœurs dans l'allégresse pascale, et ne permettez pas que nous perdions jamais la vie que nous avons recouvrée avec Jésus.

 

 Votre dévouement pour lui, ô Philippe, se montra dès les premiers jours de votre vocation. A peine aviez-vous connu ce divin Messie, que vous couriez tout aussitôt l'annoncer à Nathanaël votre ami. Jésus vous laissait approcher de sa personne avec une douce familiarité. Au moment d’opérer le grand miracle de la multiplication des pains, c'est à vous qu'il s'adressait, et qu'il disait avec une adorable bonté : "Où achèterons-nous des pains pour nourrir tout ce monde ?" Peu de jours avant la Passion de votre Maître, des hommes de la gentilité ayant désiré voir de leurs veux ce grand prophète dont on racontait tant de merveilles, ce fut à vous qu'ils s'adressèrent pour les conduire vers lui. Avec quelle ardeur, à la dernière Cène, vous demandiez à Jésus qu'il vous fît connaître le Père céleste ! Pour récompense de vos labeurs, Jésus vous fit partager les honneurs de sa croix.

 

Demandez, ô saint Apôtre, que nous imitions voire recherche empressée auprès de notre commun Maître, et que sa croix nous soit douce quand il lui plaît de la partager avec nous.

 

Et vous qui êtes appelé Frère du Seigneur, vous dont le noble visage retraçait ses traits, Pasteur de l'Eglise de Jérusalem, nous honorons aussi votre amour pour le divin Rédempteur. Si vous avez faibli un moment avec les autres, au moment de la Passion, votre repentir l'attira près de vous : après Pierre, vous fûtes le premier des Apôtres auquel il daigna se manifester en particulier. Recevez aujourd'hui nos félicitations, ô Jacques, pour cette faveur si digne d'envie, et en retour faites-nous goûter combien le Seigneur ressuscité est doux. Votre cœur, ô saint Apôtre, n'aspira plus qu'à montrer à Jésus la reconnaissance tient il était rempli ; et le dernier témoignage que vous rendîtes à sa divinité dans la cité infidèle, lorsque les Juifs vous eurent élevé sur le sommet du temple, vous ouvrit par le martyre la voie qui devait vous réunir à lui pour toujours. Obtenez,  généreux Apôtre, que nous le confessions aussi avec la fermeté qui convient à ses disciples ; que nous n'hésitions jamais lorsqu'il s'agit de proclamer ses droits sur toute créature.

 

 Nous vous réunissons dans une prière commune, ô saints Apôtres, et nous vous demandons d'avoir pitié de l'Eglise que vous avez évangélisée.

 

 Enfin, ô saints Apôtres, priez pour Rome, votre seconde patrie. C'est dans son sein que vous attendez la résurrection glorieuse ; pour prix de la religieuse hospitalité qu'elle vous donne depuis tant de siècles, couvrez-la de votre protection, et ne permettez pas que la cité de Pierre, votre auguste Chef, voie plus longtemps dans ses murs l'abaissement de la Chaire apostolique.

 

 

DOM GUÉRANGER
L'Année Liturgique

 

Saint Philippe et Saint Jacques le Mineur, Apôtres

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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 08:00

Jésus ressuscité accorde un don inestimable à ses Apôtres, et de ce don procéderont deux Sacrements. Au sixième jour de la création, le Verbe divin avait répandu son souffle sur l'homme dont il avait formé le corps du limon de la terre, et tout aussitôt une âme portant l'image de Dieu vint animer ce corps. Au soir du jour de Pâques, le même Verbe manifesté dans sa chair ressuscitée survient tout à coup au milieu de ses Apôtres. "La paix soit avec vous, leur dit-il. Comme mon Père m'a envoyé, ainsi je vous envoie". Puis il souffle sur eux, et leur dit avec empire : "Recevez le Saint-Esprit". Quel est ce souffle qui ne s'adresse pas à tout homme, mais qui est réservé pour quelques-uns ? Jésus l'explique aussitôt : ce souffle communique l'Esprit-Saint. L'Esprit-Saint est donné aux Apôtres, parce qu'ils sont les envoyés de Jésus, de même que Jésus est l'envoyé du Père.

 

 Les Apôtres reçoivent donc cet Esprit divin pour le communiquer aux hommes, de même que Jésus l'a répandu en eux. La tradition de l'Eglise complète le récit succinct de l'Evangile. Deux Sacrements, ainsi que nous l'avons dit, tirent leur origine de cet acte de Jésus ressuscité ; sa parole a déterminé ensuite les conditions rituelles sous lesquelles le double mystère devra s'accomplir.Le premier de ces deux Sacrements est la Confirmation, pour l'institution de laquelle nous rendrons grâces aujourd'hui ; le second est l'Ordre, dont nous contemplerons dans quelques jours la dignité : l'un et l'autre, apanage glorieux du caractère épiscopal, qui renferme pour nous la source des dons qui furent conférés aux Apôtres pour la sanctification de l'homme.

 

 Telle est l'importance du Sacrement de Confirmation pour le fidèle, que tant qu'il n'en a pas été marqué, il ne peut être regardé comme chrétien parfait. Sans doute, il jouit, en vertu de son Baptême, des prérogatives d'enfant de Dieu, de membre de Jésus-Christ, de fils de l'Eglise ; mais le chrétien est un homme de lutte ; il doit confesser sa foi, tantôt devant les tyrans jusqu'à donner son sang, tantôt en présence du monde, dont les maximes séduisantes ou impérieuses chercheront à l'entraîner dans la défection, tantôt contre les démons, dont l'hostilité est redoutable aux serviteurs du Christ. Le sceau de l'Esprit-Saint imprimé sur son âme lui confère un degré de force que le Baptême n'apporte pas ; de citoyen de l'Eglise qu'il était, la Confirmation en fait le chevalier de Dieu et de son Christ.

 

Nous pouvons, il est vrai, combattre et vaincre avec la seule armure du Baptême ; Dieu nous en a assuré le pouvoir ; car il sait que le Sacrement qui perfectionne le chrétien n'est pas toujours à notre portée : mais malheur à l'imprudent qui néglige l'occasion d'obtenir le complément de son Baptême ! Nous avons vu, au Samedi saint, avec quel empressement l'Evêque, lorsqu'il administrait en ce grand jour le sacrement de la régénération, achevait son œuvre en donnant l'Esprit-Saint à tous ceux qui venaient de renaître dans le Fils et de recevoir l'adoption du Père.

 

 C'est en effet au Pontife qu'il appartient de dire à nous tous néophytes : "Recevez le Saint-Esprit". La dignité de ce divin Esprit n'exige pas moins ; et si quelquefois, à cause de la nécessité, un Prêtre est appelé par le Vicaire du Christ à administrer ce Sacrement auguste, il ne peut l'accomplir d'une manière valide qu'à la condition d'employer le Chrême consacré par l'Evêque ; en sorte que la puissance du Pontife y paraît toujours en première ligne.

 

Qu'il est sublime le moment où l'Esprit de force qui confirma les Apôtres eux-mêmes, descend sur les néophytes à genoux autour de l'Evêque, les bras du Pontife sont étendus au-dessus d'eux, il répand sur leurs âmes cet Esprit qu'il a reçu pour le communiquer, et afin que rien ne manque à la solennité du don qu'il va leur faire, il rappelle la prophétie d'Isaïe qui annonce la descente de l'Esprit sur le rejeton de Jessé élevant sa tige du sein des ondes du Jourdain. "Ô Dieu, dit-il, qui avez déjà régénéré vos serviteurs dans l'eau et le Saint-Esprit, envoyez  maintenant du ciel sur eux cet Esprit aux sept dons : Esprit de sagesse et d'intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de science et de piété, Esprit de crainte de Dieu ; et marquez-les tout à l'heure du sceau de la croix du Christ".

 

 Alors parait le Chrême sacré dont nous avons célébré les grandeurs au Jeudi saint. C'est ici le Sacrement du Chrême, pour parler le langage de l'antiquité, du Chrême en qui réside la vertu du Saint-Esprit. Le Pontife en marque au front chacun des néophytes, et l'Esprit-Saint imprime au même moment sur leurs âmes le sceau de la perfection du chrétien. Les voilà confirmés pour jamais. Qu'ils écoutent donc la voix du Sacrement qui s'est incorporé à eux, et nulle épreuve, nul péril ne seront au-dessus de leur courage. L'huile divine avec laquelle la croix a été tracée sur leur front lui a communiqué cette dureté de diamant que reçut le front du Prophète, et qui défiait tous les traits de ses adversaires.

 

Pour le chrétien, en effet, la force c'est le salut ; car la vie de l'homme est un combat. Gloire soit donc à Jésus ressuscité qui, prévoyant les assauts que nous aurions à soutenir, n'a pas voulu souffrir que nous fussions inégaux dans la lutte, et nous a donné dans l'admirable Sacrement de Confirmation cet Esprit divin qui procède de lui et du Père, afin qu'il fût notre force invincible !

 

Remercions-le aujourd'hui d'avoir ainsi complété en nous la grâce baptismale. Le Père qui a daigné nous adopter, a livré son propre Fils pour nous ; le Fils nous donne l'Esprit pour habiter en nous : quelle créature que l'homme devenu ainsi l'objet des complaisances de la Trinité tout entière ! Cependant l'homme est pécheur, infidèle ; tant de merveilleux secours sont dépensés sur lui trop souvent en vain ! Rendons hommage à la divine bonté, en nous tenant unis à la sainte Eglise ; célébrons avec elle dans toute l'effusion de nos cœurs les mystères de miséricorde que l'Année liturgique ramène tour à tour sous nos yeux.

 

 

DOM GUÉRANGER
L'Année Liturgique

 

 

Confirmation (1712)

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2 mai 2010 7 02 /05 /mai /2010 19:35

Le pape Benoît XVI a célébré dimanche matin la messe à Turin où il a vénéré dans l'après-midi le Saint Suaire.Sous un ciel gris, le chef de l'Eglise catholique a célébré une messe en plein air devant quelque 25.000 fidèles dans la capitale du Piémont.

 

Dans l'après-midi, le souverain pontife a visité la cathédrale où est exposé le Saint Suaire, se recueillant et priant silencieusement quelques minutes devant le linceul. Il a enveloppé la dépouille "d'un homme crucifié, en pleine adéquation avec ce que l'Evangile nous dit de Jésus", a noté Benoît XVI. Ce linceul reflète le plus profond "mystère de la foi", celui de la crucifixion et de la résurrection, selon le pape.

AFP 02/05/2010

 

Pope Benedict XVI waves from behind a glass window ...

Pope Benedict XVI waves from behind a glass window of his pope mobile as he arrives to celebrate an open-air mass in Turin's Piazza San Carlo, Italy, Sunday, May 2, 2010

Pope Benedict XVI waves from his pope mobile ...

Pope Benedict XVI waves from behind a glass window of his pope mobile as he arrives to celebrate an open-air mass in Turin's Piazza San Carlo, Italy, Sunday, May 2, 2010.

Pope Benedict XVI waves from behind a glass window ...

 

Pope Benedict XVI arrives to celebrate an open-air ...

Pope Benedict XVI arrives to celebrate an open-air mass in Turin's Piazza San Carlo, Italy, Sunday, May 2, 2010.

Pope Benedict XVI arrives to celebrate an open-air ...

 

Pope Benedict XVI arrives for a mass in San Carlos ...

Pope Benedict XVI arrives to celebrate an open-air mass in Turin's Piazza San Carlo, Italy, Sunday, May 2, 2010

Pope Benedict XVI looks on as he holds a mass ...

 

Pope Benedict XVI waves at the end of a mass ...

Pope Benedict XVI waves at the end of a mass in San Carlo's Square in Turin May 2, 2010

 

 

Pope Benedict XVI, white figure at right, delivers ...

Pope Benedict XVI, white figure at right, delivers his message in front of the Holy Shroud in Turin's cathedral, Italy, Sunday, May 2, 2010.

Pope Benedict XVI, at right next to Archbishop ...

Pope Benedict XVI, at right next to Archbishop of Turin Cardinal Severino Poletto, delivers his message in front of the Holy Shroud, displayed in the background, in Turin's cathedral, Italy, Sunday, May 2, 2010.

Pope Benedict XVI prays in the Cathedral during ...

Pope Benedict XVI (R) prays in the Cathedral during the Holy Shroud exhibition in Turin May 2, 2010

Pope Benedict XVI, left, prays in front of the ...

Pope Benedict XVI, left, prays in front of the Holy Shroud in Turin's cathedral, Italy, Sunday, May 2, 2010

Pope Benedict XVI prays in front of the Holy ...

Pope Benedict XVI prays in front of the Holy Shroud in Turin's cathedral, Italy, Sunday, May 2, 2010

Pope Benedict XVI prays in the Cathedral during ...

Pope Benedict XVI prays in the Cathedral during the Holy Shroud exhibition in Turin May 2, 2010

Pope Benedict XVI leaves San Giovanni cathedral ...

Pope Benedict XVI leaves San Giovanni cathedral after praying in front of the Holy Shroud, seen in the background, in Turin, Italy, Sunday, May 2, 2010.

Pope Benedict XVI leaves the Cathedral after ...

 

 

 

http://news.yahoo.com/

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2 mai 2010 7 02 /05 /mai /2010 09:00

Au cours du dernier repas que Jésus prenait avec ses disciples, quand Judas fut sorti, Jésus déclara :

 

" Maintenant le Fils de l'homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui.
Si Dieu est glorifié en lui, Dieu en retour lui donnera sa propre gloire ; et il la lui donnera bientôt.


Mes petits enfants, je suis encore avec vous, mais pour peu de temps, et vous me chercherez.

J'ai dit aux Juifs : Là où je m'en vais, vous ne pouvez pas y aller.

Je vous le dis maintenant à vous aussi.

 

Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres.

 

Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.

 

Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples,

c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres."

 

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean

 

Ange avec une branche d'olivier par Memling

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2 mai 2010 7 02 /05 /mai /2010 02:00

 

Moi, Jean, j'ai vu un ciel nouveau et une terre nouvelle, car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et il n'y avait plus de mer. Et j'ai vu descendre du ciel, d'auprès de Dieu, la cité sainte, la Jérusalem nouvelle, toute prête, comme une fiancée parée pour son époux.

 

Et j'ai entendu la voix puissante qui venait du Trône divin ; elle disait : 

"Voici la demeure de Dieu avec les hommes ; il demeurera avec eux, et ils seront son peuple,

Dieu lui-même sera avec eux.

 

Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort n'existera plus ;

et il n'y aura plus de pleurs, de cris, ni de tristesse ; car la première création aura disparu."

 

Alors celui qui siégeait sur le Trône déclara :

 

"Voici que je fais toutes choses nouvelles."

 

 

Livre de l'Apocalypse de saint Jean

 

 

Retable de Saint Jean par Memling

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1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 16:00

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A man walks through the newly renovated Jaffa Gate in Jerusalem's Old City April 21, 2010.

 

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Jerusalem Mayor Nir Barkat, right, stands inside the newly renovated Jaffa Gate in Jerusalem's Old city, Wednesday, April 21, 2010.

 

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A Palestinian boy sells pastries at a stall outside the newly renovated Jaffa Gate in Jerusalem's Old city, Wednesday, April 21, 2010

 

 

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Israeli military personnel observe two minutes of silence during the ceremony marking Memorial Day at the Western Wall in Jerusalem's Old City April 18, 2010.

 

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Israeli soldiers attend a ceremony on Jerusalem's Ammunition Hill marking Memorial Day April 18, 2010.

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Israeli soldiers carry a wreath during a ceremony on Jerusalem's Ammunition Hill marking Memorial Day April 18, 2010.

 

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An Israeli soldier places a flag on the grave of a fallen comrade at Mount Herzl military cemetery in Jerusalem April 18, 2010.

 

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Palestinians take part in a protest in the Sheikh Jarrah neighbourhood of East Jerusalem April 15, 2010, calling for the release of Palestinian prisoners from Israeli jails. Palestinians mark Palestinian Prisoners Day on April 17  

Palestinians take part in a protest in East Jerusalem

Palestinians take part in a protest in the Sheikh Jarrah neighbourhood of East Jerusalem April 15, 2010, calling for the release of Palestinian prisoners from Israeli jails. Palestinians mark Palestinian Prisoners Day on April 17

 

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Ultra-Orthodox Jews stand in Jerusalem's Old City April 1, 2010, during the Jewish holiday of Passover. The Dome of the Rock, on the compound known to Muslims as al-Haram al-Sharif and to Jews as Temple Mount, is seen in the back

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An Orthodox priest carries a cross during a Good Friday procession in Jerusalem's Old city April 2, 2010.

 

  

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Fireworks explode over Jerusalems Old City ...

 

 

 

 

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An Israeli soldier waits for her turn to take part in a Memorial Day ceremony at the Israeli army's Armoured Corps Memorial in Latrun, near Jerusalem April 19, 2010.

 

 

 

http://news.yahoo.com/ 

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