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"Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres.

 

Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.

 

Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres."

 

Evangile de Jésus-Christ selon  saint Jean 

   

 

Pentecôte

" Le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit."

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean  

 

   

 

 El Papa es argentino. Jorge Bergoglio                 

Saint Père François

 

 

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1er mai 2011 Béatification de Jean-Paul II

Béatification du Serviteur de Dieu Jean-Paul II

 

 

  Béatification du Père Popieluszko

beatification Mass, in Warsaw, Poland

à Varsovie, 6 juin 2010, Dimanche du Corps et du Sang du Christ

 

 

presidential palace in Warsaw

Varsovie 2010

 

 

Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Sanctuaire de l'Adoration Eucharistique et de la Miséricorde Divine

La miséricorde de Dieu est comme un torrent débordé. Elle entraîne les cœurs sur son passage.
(Saint Curé d'Ars)
 

 


Le côté du Christ a été transpercé et tout le mystère de Dieu sort de là. C’est tout le mystère de Dieu qui aime, qui se livre jusqu’au bout, qui se donne jusqu’au bout. C’est le don le plus absolu qui soit. Le don du mystère trinitaire est le cœur ouvert. Ce n’est pas une image, c’est une réalité. C’est la réalité la plus profonde qui soit, la réalité de l’amour.
Père Marie-Joseph Le Guillou




Dans le cœur transpercé
de Jésus sont unis
le Royaume du Ciel
et la terre d'ici-bas
la source de la vie
pour nous se trouve là.

Ce cœur est cœur divin
Cœur de la Trinité
centre de convergence
de tous les cœur humains
il nous donne la vie
de la Divinité.


Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix
(Edith Stein)



Le Sacré-Cœur représente toutes les puissances d'aimer, divines et humaines, qui sont en Notre-Seigneur.
Père Marie-Eugène de l'Enfant Jésus

 



feuille d'annonces de la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre

 

 

 

 

 

 

 

     

The Cambrai Madonna

Notre Dame de Grâce

Cathédrale de Cambrai

 

 

 

Cathédrale Notre Dame de Paris 

   

Ordinations du samedi 27 juin 2009 à Notre Dame de Paris


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Magnificat

     



Solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie à Notre-Dame de Paris


NOTRE DAME DES VICTOIRES

Notre-Dame des Victoires




... ma vocation, enfin je l’ai trouvée, ma vocation, c’est l’Amour !

 

 

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SAINT PIERRE ET SAINT ANDRÉ

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BENOÎT XVI à CHYPRE 

 

Benedict XVI and Cypriot Archbishop Chrysostomos, Church of 

Salutation avec l'Archevêque Chrysostomos à l'église d' Agia Kyriaki Chrysopolitissa de Paphos, le vendredi 4 juin 2010

 

     

 

Benoît XVI en Terre Sainte  


 

Visite au chef de l'Etat, M. Shimon Peres
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Visite au mémorial de la Shoah, Yad Vashem




 






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Vicariat hébréhophone en Israël

 


 

Mgr Fouad Twal

Patriarcat latin de Jérusalem

 

               


Vierge de Vladimir  

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SALVE REGINA

29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 04:00

Jésus se rend encore aujourd'hui à Jérusalem, dès le matin, avec ses disciples. Il était parti à jeun, et le récit sacré nous dit qu'il eut faim sur la route (Matthieu XXI, 18.). Il s'approcha d'un figuier, mais cet arbre n'avait encore que des feuilles. Jésus, voulant nous donner un enseignement, maudit le figuier, qui sécha tout à coup. Il exprimait par ce châtiment le sort de ceux qui n'ont que de bons désirs, et sur lesquels le fruit de la conversion ne se cueille jamais. L'allusion à Jérusalem n'était pas moins frappante. Cette ville était zélée pour l'extérieur du culte divin ; mais son cœur était aveugle et endurci ; bientôt elle allait rejeter et crucifier le Fils du Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob.

La journée se passa en grande partie dans le Temple, où Jésus eut de longs entretiens avec les princes des prêtres et les anciens du peuple. Il parla avec plus de force que jamais, et déjoua leurs questions insidieuses. On peut voir, principalement en saint Matthieu, Chapitres XXI, XXII et XXIII, le détail des discours du Sauveur, qui deviennent de plus en plus véhéments, et dénoncent aux Juifs avec une énergie toujours croissante le crime de leur infidélité et la terrible vengeance qu'elle doit amener.

Enfin Jésus sortit du Temple, et se dirigea vers Béthanie. Arrivé sur la montagne des Oliviers, d'où l'on dominait la ville, il s'assit un moment. Ses disciples profitèrent de cet instant de repos pour lui demander à quelle époque auraient lieu les châtiments qu'il venait de prédire contre le Temple. Alors Jésus, réunissant dans un même tableau prophétique le désastre de Jérusalem et la destruction violente de ce monde à la fin des temps, parce que la première de ces deux calamités est la figure de la seconde, annonça ce qui doit arriver quand la mesure du péché sera comblée.

Quant à ce qui est de la ruine de Jérusalem en particulier, il en fixa la date par ces paroles : "En vérité, je vous le dis : cette génération d'hommes ne passera pas que toutes ces choses ne soient accomplies" (Matthieu XXIV, 34.). En effet, quarante ans étaient à peine écoulés que l'armée romaine menaçait du haut de la montagne des Oliviers, de cette place même où le Sauveur est assis aujourd'hui, l'ingrate et dédaigneuse Jérusalem.

Jésus, après avoir parlé longuement encore sur le jugement divin qui doit réviser un jour tous les jugements des hommes, rentre dans Béthanie, et vient rassurer par sa présence le coeur affligé de sa très sainte mère.

En ce jour, la Station, à Rome, est dans l'Eglise de Sainte-Praxède. Cette église dans laquelle, au IXe siècle, le pape saint Pascal déposa deux mille trois cents corps de Martyrs qu'il avait extraits des Catacombes, possède la colonne à laquelle notre Seigneur fut attaché pendant le supplice de la flagellation.



DOM GUÉRANGER
L'Année Liturgique


PACHER, Michael
La Flagellation par Pacher

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28 mars 2010 7 28 /03 /mars /2010 17:00


Scènes de la vie du Christ par Giotto : L'Entrée à Jérusalem

Achevons cette journée du Rédempteur à Jérusalem, en repassant dans notre mémoire les autres faits qui la signalèrent. Saint Luc nous apprend que ce fut pendant sa marche triomphale vers celle ville que Jésus, près d'y entrer, pleura sur elle, et exprima sa douleur par ces lugubres paroles : "Oh ! si tu connaissais, aujourd'hui surtout, ce qui pourrait te donner la paix ! Mais tout cela est maintenant caché à tes yeux. Il viendra des jours où tes ennemis t'environneront, te renverseront par terre, et ne laisseront pas en toi pierre sur pierre, parce que tu n'as pas connu le temps de ta visite (Luc XIX, 41-44)."

Il y a peu de jours, le saint Evangile nous montrait Jésus pleurant sur le tombeau de Lazare ; aujourd'hui nous le voyons répandre de nouvelles larmes sur Jérusalem. A Béthanie, il pleurait en songeant à la mort du corps, suite et châtiment du péché ; mais cette mort n'est pas sans remède. Jésus est "la résurrection et la vie ; et celui qui croit en lui ne demeurera pas dans la  mort
 toujours". Mais l'état de l'infidèle Jérusalem figure la mort de l'âme, et cette mort est sans résurrection, si l'âme ne revient pas à temps vers l'auteur de la vie. Voilà pourquoi les larmes que Jésus répand aujourd'hui sont si amères. Au milieu des acclamations qui accueillent son entrée dans la cité de David, son cœur est triste ; car il sait que beaucoup "ne connaîtront pas le temps de leur visite". Consolons le cœur de notre Rédempteur, et soyons-lui une Jérusalem fidèle.

Le divin récit nous apprend que Jésus, aussitôt après son entrée dans la ville, se rendit au Temple, et qu'il en chassa les vendeurs  (Matthieu XXI, 12). C'était la seconde fois qu'il accomplissait cet acte d'autorité dans la maison de son Père, et nul n'osa lui résister. Les princes des prêtres et les Pharisiens murmurèrent, ils se plaignirent à lui du tumulte qu'avait causé son entrée ; mais leur audace était déconcertée. C'est ainsi que, dans la suite des siècles, quand il plaît à Dieu de glorifier, à certaines époques, son Fils et l'Eglise de son Fils, les ennemis de l'un et de l'autre protestent dans la rage de leur cœur ; le char triomphal n'en poursuit pas moins sa marche. Mais sitôt que Dieu, dans sa haute sagesse, a résolu de faire succéder des jours de persécution et d'épreuves à ces heures de gloire, ces lâches ennemis se retrouvent, et, plus irrités que jamais, ils ne se donnent point de repos qu'ils n'aient entraîné une partie de ce peuple, qui criait Hosannah au fils de David, à demander qu'on le lui livre et qu'il soit crucifié. Mais Jésus et son Eglise n'en ont pas moins régné ; et si leur règne visible semble interrompu, c'est pour reparaître plus tard, jusqu'à ce
que, après une succession de gloire et d'ignominies, la royauté de l'Epoux et de l'Epouse soit proclamée éternelle sur les ruines du monde "qui n'aura pas connu le temps de sa visite".

Nous apprenons de saint Matthieu (Matthieu XXI, 17) que le Sauveur alla terminer cette journée à Béthanie. Sa présence dut suspendre les maternelles inquiétudes de Marie et rassurer la pieuse famille de Lazare. Mais dans Jérusalem nul ne se présenta pour offrir l'hospitalité à Jésus ; du moins l'Evangile ne fait aucune mention à ce sujet. Les âmes pieuses qui ont médité la vie de notre Seigneur ont appuyé sur cette considération : Jésus honoré le matin d'un triomphe solennel, et réduit, le soir, à aller chercher la nourriture et le repos hors de la ville qui l'avait accueilli avec tant d'acclamations.

Dans les monastères de Carmélites de la réforme de sainte Thérèse, il existe un usage touchant qui a pour but d'offrir au Sauveur une réparation pour l'abandon dont il fut l'objet de la part des habitants de Jérusalem. On dresse une table au milieu du réfectoire, et on y sert un repas , après le dîner de la communauté, ce repas offert au Sauveur du monde est distribué aux pauvres qui sont ses membres.


Nous terminerons cette journée en insérant ici quelques strophes d'une Hymne de la Liturgie Grecque, en ce Dimanche des Palmes.

Elle a pour auteur le célèbre hymnographe Côme de Jérusalem.


In Dominica Palmarum
  

Le Dieu  qui est  assis sur les Chérubins,  au  plus haut des cieux,  et qui abaisse ses regards sur ce qu'il y a de plus humble, vient aujourd'hui dans la gloire et la puissance ; tout est rempli de sa divine grandeur. Paix sur Israël, et salut pour les gentils !

 

Les âmes des justes s'écrièrent dans l'allégresse : une nouvelle alliance se prépare aujourd'hui pour le monde ; les peuples vont être renouvelés par l'aspersion du sang divin.

 

Le peuple et les disciples fléchissent les genoux avec joie, et portant des palmes chantent : Hosannah au fils de David ! vous êtes digne de toute louange, Seigneur, Dieu de nos pères ; vous êtes béni.

 

La multitude au cœur simple, l'enfance naïve vous ont célébré comme il convient à un Dieu, vous, roi d'Israël et souverain des Anges : Vous êtes digne de toute louange, Seigneur, Dieu de nos pères ; vous êtes béni.

 

Ton roi s'est présenté, ô Sion ! le Christ monte sur le petit de l'ânesse. Il vient délier le joug de l'erreur grossière qui poussait l'homme à adorer les idoles ; il vient arrêter le cours des passions aveugles qui règnent sur toutes  les nations ; tous chanteront maintenant : Œuvres du Seigneur , bénissez-le , et exaltez son nom dans tous les siècles.

 

Livre-toi à la joie, ô Sion ! le Christ ton Dieu règne à jamais. Il est doux, et il vient pour sauver, comme il est écrit de lui ; il est le juste, notre rédempteur qui s'avance monté sur le petit de l'ânesse. Il brisera l'audace de ceux qui ne veulent pas chanter en ce jour : Œuvres du Seigneur, bénissez-le, et exaltez son nom dans tous les siècles.

 

L'inique et obstiné Sanhédrin , qui usurpait le Temple sacré, est chassé aujourd'hui ; il avait fait de la maison de prière, de la maison de Dieu, une caverne de voleurs, et refusait son amour au Rédempteur à qui nous chantons : Œuvres du Seigneur, bénissez-le, et exaltez son nom dans tous les siècles.

 

Le Seigneur Dieu parait devant nous ; faites-lui fête solennelle ; accourez pleins de joie ; chantons le Christ, et portant des palmes, crions à sa louange : Béni celui qui vient au nom de Dieu, notre Sauveur !

 

Peuple, pourquoi as-tu frémi contre les Ecritures ? Prêtres, pourquoi méditez-vous de vains projets ? Pourquoi dites-vous : Quel est celui devant qui les enfants portant des palmes s'écrient : Béni celui qui vient au nom de Dieu, notre Sauveur ?

 

Hommes sans frein, pourquoi semez-vous le scandale sur la voie ? Vos pieds sont rapides pour répandre le sang du Seigneur ; mais il ressuscitera pour sauver tous ceux qui crieront : Béni celui qui vient au nom de Dieu notre Sauveur !


DOM GUÉRANGER
L'Année Liturgique



Madonna del Popolo (XIIIe s.)

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28 mars 2010 7 28 /03 /mars /2010 07:00

Hodie si vocem Domini audieritis, nolite obdurare corda vestra
Aujourd’hui, si vous entendez la voix du Seigneur, n'endurcissez pas vos cœurs




L'Entrée du Christ à Jérusalem par Lorenzetti  

Dès le matin de cette journée, Jésus laissant à Béthanie Marie sa mère, les deux sœurs Marthe et Marie-Madeleine avec Lazare, se dirige vers Jérusalem, dans la compagnie de ses disciples.

La mère des douleurs frémit en voyant son fils se rapprocher ainsi de ses ennemis, qui ne songent qu'à répandre son sang; cependant ce n'est pas la mort que Jésus va chercher aujourd'hui à Jérusalem : c'est le triomphe. Il faut que le Messie, avant d'être attaché à la croix, ait été proclamé Roi dans Jérusalem par le peuple ; qu'en face des aigles romaines, sous les yeux des Pontifes et des Pharisiens muets de rage et de stupeur, la voix des enfants, se mêlant aux acclamations de la cité, fasse retentir la louange au Fils de David.


Le prophète Zacharie avait prédit cette ovation préparée de toute éternité pour le Fils de l'homme, à la veille de ses humiliations : "Tressaille d'allégresse, fille de Sion, avait-il dit, livre-toi aux transports de la joie, fille de Jérusalem : voici ton Roi qui vient vers toi, il est le Juste et le Sauveur. Il est pauvre, et il s'avance monté sur l'ânesse et sur le petit de l'ânesse." Jésus, voyant que l'heure de l'accomplissement de cet oracle était venue, détache deux de ses disciples, et leur ordonne de lui amener une ânesse et un ânon qu'ils trouveront à quelque distance. Le Sauveur était déjà arrivé à Bethphagé, sur le mont des Oliviers. Les deux disciples s'empressent de remplir la commission de leur maître ; et bientôt l'ânesse et l'ânon sont amenés aux pieds du Sauveur.


Les saints Pères nous ont donné la clef du mystère de ces deux animaux. L'ânesse figure le peuple juif qui, dès longtemps, avait été placé sous le joug de la Loi ; "l'ânon sur lequel, dit l'Evangile, aucun homme n'était encore monté", représente la gentilité, que nul n'avait domptée jusqu'alors. Le sort de ces deux peuples se décidera d'ici à quelques jours. Pour avoir repoussé le Messie, le peuple juif sera délaissé ; en sa place Dieu adoptera les nations qui, de sauvages qu'elles étaient, deviendront dociles et fidèles.


Les disciples étendent leurs vêtements sur l'ânon ; alors Jésus, pour accomplir la figure prophétique, monte sur cet animal, et se prépare à faire ainsi son entrée dans la ville. En même temps le bruit se répand dans Jérusalem que Jésus approche. Par un mouvement de l'Esprit divin, la multitude de Juifs qui s'était réunie de toutes parts dans la cité sainte pour y célébrer la fête de Pâques, sort à sa rencontre, portant des palmes et faisant retentir l'air d'acclamations. Le cortège qui accompagnait Jésus depuis Béthanie se confond avec cette foule que l'enthousiasme
transporte ; les uns étendent leurs vêtements sur la terre qu'il doit fouler, d'autres jettent des branches de palmier sur son passage. Le cri d'Hosannah retentit ; et la grande nouvelle dans la cité, c'est que Jésus, fils de David, vient d'y faire son entrée comme Roi.

C'est ainsi que Dieu, dans sa puissance sur les cœurs, ménagea un triomphe à son Fils au sein même de cette ville qui devait,  si peu de temps après, demander à grands cris le sang de ce divin Messie. Cette  journée fut un moment  de gloire pour Jésus, et  la sainte  Eglise,  comme nous l’allons voir tout à l'heure, veut  que nous renouvelions chaque année la mémoire de ce triomphe de l'Homme-Dieu.

Dans les temps de la naissance de l'Emmanuel, nous vîmes les Mages arriver du fond de l'Orient, cherchant et demandant à Jérusalem le Roi des  Juifs, afin de lui  rendre leurs hommages et de lui offrir leurs présents ; aujourd'hui  c'est Jérusalem  elle-même qui  se lève comme  un seul homme pour aller au-devant de lui. Ces deux faits se  rapportent au même but ; ils sont  une  reconnaissance de la  royauté de Jésus-Christ : le premier de la  part des Gentils, le second de la part des Juifs. Il fallait que le Fils de Dieu, avant de souffrir sa Passion, eût recueilli l'un et l'autre hommage. L'inscription que bientôt Pilate placera au-dessus de la tête du Rédempteur : Jésus de Nazareth, Roi des Juifs, exprimera l'indispensable caractère du Messie. En vain les ennemis de Jésus feront tous leurs efforts pour faire changer les termes de cet écriteau : ils n'y réussiront pas. "Ce que j'ai écrit est écrit", répondra le gouverneur romain, dont la main païenne et lâche a déclaré, sans le savoir, l'accomplissement des Prophéties.  Israël aujourd'hui proclame Jésus son Roi ; Israël bientôt sera dispersé, en punition de sa révolte contre le fils de David ; mais Jésus, qu'il a proclamé, demeure Roi à jamais.  Ainsi s'accomplissait à la lettre l'oracle de  l'Ange parlant à Marie, et  lui annonçant les grandeurs  du fils qui devait naître d'elle : "Le Seigneur lui donnera le trône de David son aïeul, et il régnera sur la maison de Jacob à jamais". Jésus commence aujourd'hui son règne sur la terre ; et si le premier Israël ne doit pas tarder à se soustraire à son sceptre, un nouvel Israël, issu de la portion fidèle  de l'ancien, va s'élever, formé de tous les peuples de la terre, et offrir au Christ un  empire plus vaste que jamais conquérant ne l'a ambitionné.


Tel est, au milieu du  deuil de  la Semaine des douleurs, le glorieux mystère de ce jour. La sainte Eglise veut que nos cœurs se soulagent par  un moment d'allégresse, et que Jésus aujourd'hui soit salué par  nous comme notre Roi.  Elle a  donc disposé le service divin de cette journée de manière à exprimer à la fois la joie et la tristesse : la joie, en s'unissant aux acclamations  dont retentit  la cité de David ;  la tristesse, en reprenant bientôt le cours de ses gémissements sur les douleurs de son Epoux divin. Toute la fonction est partagée comme en trois actes distincts, dont nous allons successivement expliquer les mystères et  les intentions.


La bénédiction des Palmes, ou des Rameaux, comme nous disons en France, est le premier rite qui s'accomplit sous nos yeux ; et l'on peut juger de son importance par la solennité que l'Eglise y déploie. On dirait d'abord que le Sacrifice va s'offrir, sans autre intention que de célébrer l'anniversaire de rentrée de Jésus à Jérusalem. Introït, Collecte, Epître, Graduel, Evangile, Préface même, se succèdent comme pour préparer l'immolation de l'Agneau sans tache ; mais après le Trisagion : Sanctus ! Sanctus ! Sanctus ! l'Eglise suspend ces solennelles formules, et son ministre procède à la sanctification de ces mystiques rameaux qui sont devant lui. Les prières employées à leur bénédiction sont éloquentes et remplies d'enseignements. Ces branches d'arbres, objet de la première partie de la fonction, reçoivent par ces oraisons, accompagnées de l'encens et de l'aspersion de l'eau sainte, une vertu qui les élève à l'ordre surnaturel, et les rend propres à aider à la sanctification de nos âmes, et à la protection de nos corps et de nos demeures. Les fidèles doivent tenir respectueusement ces rameaux dans leurs mains durant la procession, et à la Messe durant le chant de la Passion, et les placer avec honneur dans leurs maisons, comme un signe de leur foi, et une espérance dans le secours divin.


Il n'est pas besoin d'expliquer au lecteur que les palmes et les branches d'olivier, qui reçoivent en ce moment la bénédiction de l'Eglise, sont portées en mémoire de celles dont le peuple de Jérusalem honora la marche triomphale du Sauveur ; mais il est à propos de dire quelques mots sur l'antiquité de cette coutume. Elle commença de bonne heure en Orient, et probablement, dès la paix de l'Eglise, à Jérusalem. Déjà au IVe siècle, saint Cyrille, Évêque de cette ville, atteste que le palmier qui avait fourni ses branches au peuple qui vint au-devant du Christ, existait encore dans la vallée de Cédron (Cateches. X.) ; rien n'était plus naturel que
 d'en tirer  occasion  pour instituer  une commémoration  anniversaire de  ce  grand événement. Au siècle suivant, on voit cette cérémonie établie, non plus seulement dans les Eglises de l'Orient, mais jusque dans les monastères dont les solitudes de l'Egypte et de la Syrie étaient peuplées. A l'entrée du Carême, beaucoup de saints moines obtenaient de leur abbé la permission de s'enfoncer dans le désert, afin d'y passer ce temps dans une profonde retraite ; mais ils devaient rentrer au monastère pour le Dimanche des Palmes, comme nous l'apprenons de la Vie de saint  Euthymius. écrite par son disciple Cyrille. En Occident, ce rite ne s'établit pas aussi promptement ; la première trace que l'on en trouve est dans le Sacramentaire de saint Grégoire : ce qui donne la fin du VIe siècle. A mesure  que la foi pénétrait dans le Nord, il n'était même plus possible de solenniser cette cérémonie dans toute son intégrité, le palmier et l'olivier  ne croissant pas dans nos climats. On fut obligé de les remplacer par des branches d'autres arbres ; mais l'Eglise ne permet pas de rien changer aux oraisons prescrites pour  la bénédiction de ces  humbles rameaux, parce que les mystères qui sont exposés dans ces belles prières sont fondés sur l'olivier et la palme du récit évangélique, figurés par nos branches de buis ou de laurier.

Le second rite de cette journée est la Procession célèbre qui fait suite à la bénédiction solennelle des Rameaux. Elle a pour objet de représenter la marche du Sauveur vers Jérusalem et son entrée dans cette ville ; et c'est afin que rien ne manque à l'imitation du fait raconté dans le saint Evangile 
que les rameaux qui viennent d'être bénis sont portés par tous ceux qui prennent part à cette Procession. Chez les Juifs, tenir en main des branches d'arbres était un signe d'allégresse ; et la loi divine sanctionnait pour eux cet usage. Dieu avait dit au livre du Lévitique, en établissant la fête des Tabernacles : "Le premier jour de la fête, vous tiendrez dans vos mains des fruits pris sur les plus beaux arbres ; vous porterez des rameaux de palmier, des branches avec leur feuillage, vous en détacherez des saules du torrent, et vous vous livrerez à la joie, en présence du Seigneur votre Dieu". C'est donc dans l'intention de témoigner leur enthousiasme pour l'arrivée de Jésus dans leurs murs que les habitants de Jérusalem, et jusqu'aux enfants, eurent recours à cette joyeuse démonstration. Nous aussi allons au-devant de notre Roi, et chantons Hosannah à ce vainqueur de la mort, à ce libérateur de son peuple.

Au moyen âge, en beaucoup d'églises, on portait avec pompe, à cette Procession, le livre des saints Evangiles qui représentait Jésus-Christ dont il contient les paroles. A un lieu marqué et préparé pour une station, la Procession s'arrêtait : le diacre ouvrait alors le livre sacré, et chantait le passage où l'entrée de Jésus dans Jérusalem est racontée. On découvrait ensuite la croix, qui jusqu'alors était demeurée voilée ; tout le clergé venait solennellement lui rendre ses adorations, et chacun déposait à ses pieds un fragment du rameau qu'il tenait à la main. La Procession repartait ensuite précédée de la croix, qui demeurait alors sans voile, jusqu'à ce que le cortège fût rentré à l'église.


En Angleterre et en Normandie, dès le XIe siècle, on pratiquait un rite qui représentait plus vivement encore la scène qui eut lieu, en ce jour, à Jérusalem. La sainte Eucharistie était portée en triomphe à la Procession. L'hérésie de Bérenger contre la présence réelle de Jésus-Christ dans l'Eucharistie venait d'éclater à cette époque ; et ce triomphe de l'Hostie sacrée était un prélude lointain à l'institution de la Fête et de la Procession du très saint Sacrement.


Un usage touchant avait lieu aussi à Jérusalem, dans la Procession des Palmes, toujours dans la même intention de renouveler la scène évangélique qui se rapporte à ce jour. Toute la communauté des Franciscains qui veille à la garde des saints lieux se rendait dès le matin à Bethphagé. Là le Père Gardien de Terre Sainte, en habits pontificaux, montait sur un ânon qu'on avait couvert de vêtements ; et accompagné des religieux et des catholiques de Jérusalem, tous portant des palmes, il faisait son entrée dans la ville et descendait à la porte de l'Eglise du Saint-Sépulcre, où la Messe était célébrée avec la plus grande solennité. Depuis deux siècles environ, les autorités turques de Jérusalem ont interdit cette belle cérémonie, qui remontait aux temps du royaume latin de Jérusalem.


Nous avons réuni ici, selon notre usage, les différents faits qui peuvent servir à élever la pensée des fidèles aux divers mystères de la Liturgie ; ces manifestations de la foi les aideront à comprendre que, dans la Procession des Palmes, l'Eglise veut qu'ils honorent Jésus-Christ comme présent au triomphe qu'elle lui décerne aujourd'hui. Cherchons donc par l'amour "cet humble et doux Sauveur qui vient visiter la fille de Sion", comme
parle le Prophète. Il est là au milieu de nous ; c'est à lui que s'adresse l'hommage de nos palmes ; joignons-y celui de nos cœurs. Il se présente pour être notre Roi ; accueillons-le, et disons à notre tour : Hosannah au fils de David !

La fin de la Procession est marquée par une cérémonie empreinte du plus haut et du plus profond symbolisme. Au moment de rentrer dans l'église, le pieux cortège en trouve les portes fermées. La marche triomphale est arrêtée ; mais les chants d'allégresse ne sont pas suspendus. Une hymne spéciale au Christ-Roi retentit dans les airs avec son joyeux refrain, jusqu'à ce qu'enfin le sous-diacre ayant frappé la porte avec le bâton de la croix, cette porte s'ouvre, et la foule, précédée du clergé, rentre dans l'église en célébrant celui qui seul est la Résurrection et la Vie.


Cette scène mystérieuse a pour but de retracer l'entrée du Sauveur dans une autre Jérusalem, dont celle de la terre n'était que la figure. Cette Jérusalem est la patrie céleste dont Jésus nous a procuré l'entrée. Le péché du premier homme en avait fermé les portes ; mais Jésus, le Roi de gloire, les a rouvertes par la vertu de sa Croix, a laquelle elles n'ont pu résister. Continuons donc de suivre les pas du fils de David ; car il est aussi le Fils de Dieu, et il nous convie à venir prendre part à son royaume. C'est ainsi que la sainte Eglise, dans la Procession des Palmes, qui n'est d'abord que la commémoration de l'événement accompli en ce jour, élève notre pensée jusqu'au glorieux mystère de l'Ascension, par lequel se termine au ciel la mission du Fils de Dieu sur la terre. Mais, hélas ! les jours qui séparent l'un de l'autre ces deux triomphes du Rédempteur ne sont pas tous des jours d'allégresse, et la Procession ne sera
pas plutôt terminée, que la sainte Eglise, qui a soulevé un moment le poids de ses tristesses, n'aura plus à faire entendre que des gémissements.

La troisième partie de la fonction de ce jour est l'offrande du saint Sacrifice. Tous les chants qui l'accompagnent sont empreints de désolation ; et pour mettre le comble au deuil qui signale désormais le reste de cette journée, le récit de la Passion du Rédempteur va être lu par avance dans l'assemblée des fidèles. Durant le chant de la Passion, tous les assistants doivent tenir leur rameau à la main, afin de protester par cet emblème de triomphe contre les humiliations dont le Rédempteur est l'objet de la part de ses ennemis. C'est au moment où, dans son amour pour nous, il se laisse fouler sous les pieds des pécheurs, que nous devons le proclamer plus haut notre Dieu et notre souverain Roi.
 


Scènes de la vie du Christ par Giotto : L'Entrée à Jérusalem

Ce Dimanche, outre son nom liturgique et populaire de Dimanche des Rameaux, ou des Palmes, est appelé aussi Dimanche d’Hosannah, à cause du cri de triomphe dont les Juifs saluèrent l'arrivée de
Jésus. Nos pères l'ont nommé longtemps Dimanche de Pâque fleurie, parce que la Pâque, qui n'est plus qu'à huit jours d'intervalle, est aujourd'hui comme en floraison, et que les fidèles peuvent remplir dès maintenant le devoir de la communion annuelle. C'est en souvenir de cette appellation, que les Espagnols ayant découvert, le Dimanche des Rameaux de l'an 1513, la vaste contrée qui avoisine le Mexique, lui donnèrent le nom de Floride. On trouve ce Dimanche appelé aussi Capitilavium, c'est-à-dire lave-tête, parce que, dans les siècles de la moyenne antiquité, où l'on renvoyait au Samedi-Saint le baptême des enfants nés dans les mois précédents, et qui pouvaient attendre cette époque sans danger, les parents lavaient aujourd'hui la tête de ces enfants, afin que le samedi suivant on pût avec décence y faire l'onction du Saint-Chrême. A une époque plus reculée, ce Dimanche, dans certaines Eglises, était nommé la Pâque des Compétents. On appelait Compétents les catéchumènes admis au baptême. Ils se rassemblaient en ce jour à l'église, et on leur faisait une explication particulière du Symbole qu'ils avaient reçu au scrutin précédent. Dans l'Eglise gothique d'Espagne, on ne le donnait même qu'aujourd'hui. Enfin, chez les Grecs, ce Dimanche est désigné sous le nom de Baïphore, c'est-à-dire Porte-Palmes.

DOM GUÉRANGER
L'Année Liturgique



Page des Très Belles Heures de Notre Dame de Jean de Berry

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28 mars 2010 7 28 /03 /mars /2010 04:00

A l'approche de Bethphagé et de Béthanie, sur les pentes du mont des Oliviers, il envoya deux disciples : - Allez au village qui est en face. A l'entrée, vous trouverez un petit âne attaché : personne ne l'a encore monté. Détachez-le et amenez-le. Si l'on vous demande : 'Pourquoi le détachez-vous ?' vous répondrez : 'Le Seigneur en a besoin.'

Les disciples partirent et trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit. Au moment où ils détachaient le petit âne, ses maîtres demandèrent : "Pourquoi détachez-vous cet âne ?" Ils répondirent : "Le Seigneur en a besoin." Ils amenèrent l'âne à Jésus, jetèrent leurs vêtements dessus, et firent monter Jésus.

A mesure qu'il avançait, les gens étendaient leurs vêtements sur le chemin.

Déjà Jésus arrivait à la descente du mont des Oliviers, quand toute la foule des disciples, remplie de joie, se mit à louer Dieu à pleine voix pour tous les miracles qu'ils avaient vus : "Béni soit celui qui vient, lui, notre Roi, au nom du Seigneur. Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux !"

Quelques pharisiens, qui se trouvaient dans la foule, dirent à Jésus : "Maître, arrête tes disciples !" Mais il leur répondit : "Je vous le dis : s'ils se taisent, les pierres crieront." 


Evangile de Jésus Christ selon saint Luc


DUCCIO di Buoninsegna
L'entrée à Jérusalem par Duccio di Buoninsegna

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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 15:40
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An Israeli border policeman checks the ID of Palestinian youths as a man carrying a cross walks in one of the alleys of Jerusalem's Old City March 26, 2010

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A Palestinian beggar prays during Friday prayers outside the compound known to Muslims as al-Haram al-Sharif and to Jews as Temple Mount, in Jerusalem's Old City March 26, 2010.

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A Palestinian woman walks past Israeli border police officers after Friday prayers outside the compound known to Muslims as al-Haram al-Sharif and to Jews as Temple Mount, in Jerusalem's Old City March 26, 2010

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Palestinians pray outside the Dome of the Rock at the Al-Aqsa Mosque compound in Jerusalem's old city during the Muslim Friday prayers March 26, 2010
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Muslim worshippers pray in front of the Dome of the Rock, on the compound known to Muslims as al-Haram al-Sharif and to Jews as Temple Mount, in Jerusalem's Old City March 26, 2010

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An ultra-orthodox Jewish man walks past a graffiti of a Palestinian flag and a swastika, in the east Jerusalem neighborhood of Sheikh Jarrah, Thursday, March 25, 2010


Pourim à Jérusalem le 1er mars 2010 
Anti-Zionist Ultra-Orthodox Jewish boys burn Israeli flags during ...
Anti-Zionist Ultra-Orthodox Jewish boys burn Israeli flags during the holiday of Purim in Jerusalem Monday, March 1, 2010
Anti-Zionist Ultra-Orthodox Jewish boys burn an Israeli flag ...

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An ultra-Orthodox Jewish boy wearing a traditional Arab head dress holds up a Palestinian flag during the holiday of Purim in Jerusalem, Monday, March 1, 2010

An ultra-Orthodox Jewish man dressed up as US President Barack ...
An ultra-Orthodox Jewish man dressed up as US President Barack Obama walks with his family during the Purim holiday in Jerusalem, Monday, March 1, 2010

An ultra-Orthodox Jewish man rolls on the ground in a drunken ...
An ultra-Orthodox Jewish man rolls on the ground in a drunken stupor during the Purim holiday in Jerusalem, Monday, March 1, 2010

An ultra-Orthodox Jewish man lies on the ground in a drunken ...
An ultra-Orthodox Jewish man lies on the ground in a drunken stupor during the Purim holiday in Jerusalem, Monday, March 1, 2010

Ultra-Orthodox Jewish men dance on a table during celebrations ...
Ultra-Orthodox Jewish men dance on a table during celebrations for the holiday of Purim in Jerusalem's Mea Shearim neighbourhood March 1, 2010.

An ultra-Orthodox Jewish boy in costume takes part in celebrations ...
An ultra-Orthodox Jewish boy in costume takes part in celebrations for the holiday of Purim in Jerusalem's Mea Shearim neighbourhood March 1, 2010.

Ultra-Orthodox Jewish men dance on a table during celebrations ...
Ultra-Orthodox Jewish men dance on a table during celebrations for the holiday of Purim in Jerusalem's Mea Shearim neighbourhood March 1, 2010.


An ultra-Orthodox Jewish boy wearing a traditional Arab head ...
An ultra-Orthodox Jewish boy wearing a traditional Arab head dress smokes a cigarette during the Purim holiday in Jerusalem, Monday, March 1, 2010.



An ultra-Orthodox Jewish man carries a Palestinian flag as he ...
An ultra-Orthodox Jewish man carries a Palestinian flag as he walks in the street during the Purim holiday in Jerusalem, Monday, March 1, 2010



A Jewish worshipper in costume visits the Western Wall in Jerusalem's ...
A Jewish worshipper in costume visits the Western Wall in Jerusalem's Old City during the holiday of Purim March 1, 2010.


http://news.yahoo.com/
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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 08:00

Quand Lazare fut sorti du tombeau, les nombreux Juifs, qui étaient venus entourer Marie et avaient donc vu ce que faisait Jésus, crurent en lui. Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens pour leur raconter ce qu'il avait fait.

Les chefs des prêtres et les pharisiens convoquèrent donc le grand conseil ; ils disaient : "Qu'allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes. Si nous continuons à le laisser agir, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation". Alors, l'un d'entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit : "Vous n'y comprenez rien ; vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu'un seul homme meure pour le peuple, et que l'ensemble de la nation ne périsse pas".

Ce qu'il disait là ne venait pas de lui-même ; mais, comme il était grand prêtre cette année-là, il fut prophète en révélant que Jésus allait mourir pour la nation. Or, ce n'était pas seulement pour la nation, c'était afin de rassembler dans l'unité les enfants de Dieu dispersés.

A partir de ce jour-là, le grand conseil fut décidé à le faire mourir.

C'est pourquoi Jésus ne circulait plus ouvertement parmi les Juifs ; il partit pour la région proche du désert, dans la ville d'Éphraïm où il séjourna avec ses disciples. Or, la Pâque des Juifs approchait, et beaucoup montèrent de la campagne à Jérusalem pour se purifier avant la fête. Ils cherchaient Jésus et, dans le Temple, ils se disaient entre eux : "Qu'en pensez-vous ? Il ne viendra sûrement pas à la fête !"

Les chefs des prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres : quiconque saurait où il était devait le dénoncer, pour qu'on puisse l'arrêter.

Evangile de Jésus Christ selon saint Jean



Santa Croce

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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 18:15
Special thanks to Mortimer from 'la banquise" (south of France, city of Marseille)

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