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"Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres.

 

Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.

 

Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres."

 

Evangile de Jésus-Christ selon  saint Jean 

   

 

Pentecôte

" Le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit."

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean  

 

   

 

 El Papa es argentino. Jorge Bergoglio                 

Saint Père François

 

 

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1er mai 2011 Béatification de Jean-Paul II

Béatification du Serviteur de Dieu Jean-Paul II

 

 

  Béatification du Père Popieluszko

beatification Mass, in Warsaw, Poland

à Varsovie, 6 juin 2010, Dimanche du Corps et du Sang du Christ

 

 

presidential palace in Warsaw

Varsovie 2010

 

 

Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Sanctuaire de l'Adoration Eucharistique et de la Miséricorde Divine

La miséricorde de Dieu est comme un torrent débordé. Elle entraîne les cœurs sur son passage.
(Saint Curé d'Ars)
 

 


Le côté du Christ a été transpercé et tout le mystère de Dieu sort de là. C’est tout le mystère de Dieu qui aime, qui se livre jusqu’au bout, qui se donne jusqu’au bout. C’est le don le plus absolu qui soit. Le don du mystère trinitaire est le cœur ouvert. Ce n’est pas une image, c’est une réalité. C’est la réalité la plus profonde qui soit, la réalité de l’amour.
Père Marie-Joseph Le Guillou




Dans le cœur transpercé
de Jésus sont unis
le Royaume du Ciel
et la terre d'ici-bas
la source de la vie
pour nous se trouve là.

Ce cœur est cœur divin
Cœur de la Trinité
centre de convergence
de tous les cœur humains
il nous donne la vie
de la Divinité.


Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix
(Edith Stein)



Le Sacré-Cœur représente toutes les puissances d'aimer, divines et humaines, qui sont en Notre-Seigneur.
Père Marie-Eugène de l'Enfant Jésus

 



feuille d'annonces de la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre

 

 

 

 

 

 

 

     

The Cambrai Madonna

Notre Dame de Grâce

Cathédrale de Cambrai

 

 

 

Cathédrale Notre Dame de Paris 

   

Ordinations du samedi 27 juin 2009 à Notre Dame de Paris


la vidéo sur KTO


Magnificat

     



Solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie à Notre-Dame de Paris


NOTRE DAME DES VICTOIRES

Notre-Dame des Victoires




... ma vocation, enfin je l’ai trouvée, ma vocation, c’est l’Amour !

 

 

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Voyages de Benoît XVI

 

SAINT PIERRE ET SAINT ANDRÉ

Saint Pierre et Saint André

 

BENOÎT XVI à CHYPRE 

 

Benedict XVI and Cypriot Archbishop Chrysostomos, Church of 

Salutation avec l'Archevêque Chrysostomos à l'église d' Agia Kyriaki Chrysopolitissa de Paphos, le vendredi 4 juin 2010

 

     

 

Benoît XVI en Terre Sainte  


 

Visite au chef de l'Etat, M. Shimon Peres
capt_51c4ca241.jpg

Visite au mémorial de la Shoah, Yad Vashem




 






Yahad-In Unum

   

Vicariat hébréhophone en Israël

 


 

Mgr Fouad Twal

Patriarcat latin de Jérusalem

 

               


Vierge de Vladimir  

Archives

    

 

SALVE REGINA

12 septembre 2009 6 12 /09 /septembre /2009 04:00




Ils sont beaux vos premiers pas, ô fille du prince ! nos yeux ne se lassent point de contempler en vous cette merveille de l'union des harmonies les plus suaves et de la puissance d'une armée. Enfant bénie, croissez toujours en grâce ; que votre marche soit heureuse ; que votre royauté s'affermisse et s'affirme. Mais l'Eglise n'attend pas que vous soyez plus grande, pour chanter à votre honneur sa belle Antienne : Réjouissez-vous, Vierge Marie ; vous avez seule détruit toute hérésie dans le monde entier.

L'hérésie, la négation de Satan opposée à l'affirmation de Dieu dans son Christ, c'est le grand combat, l'unique à vrai dire, où se résume l'histoire. Dieu n'ayant créé le monde que pour s'unir à lui par son Verbe devenu chair, l'ennemi de Dieu et du monde, pour briser le nœud de ce mystère d'amour, s'en prend tour à tour à la divinité et à l'humanité du Christ médiateur. Mais c'est vainement que le prince du mensonge accumule ses ténèbres à sa rencontre : il est homme, ce Jésus que comme chacun de nous une mère a mis au monde ; il est Dieu, celui qui seul entre tous naquit d'une vierge.


Vierge de l'Immaculée Conception

Signe de contradiction pour
ceux qui se perdent, selon le mot du vieillard Siméon, l'HOMME-DIEU a lui-même comme signe pour les yeux non prévenus la VIERGE-MÈRE : Le Seigneur vous donnera lui-même un signe, disait le Prophète ; voici qu'une vierge concevra, et elle enfantera un fils qui sera appelé Emmanuel, DIEU AVEC NOUS.

Dans la seconde des célèbres conférences qui eurent lieu, l'an 277 de notre ère, entre le saint évêque Archélaüs et le père du Manichéisme, celui-ci niant que le Christ fût né de Marie : "S'il en est ainsi, répondait Archélaüs, s'il n'est pas né, sans aucun doute il n'a pas non plus souffert ; car souffrir est impossible à qui n'est pas né. Que s'il n'a pas souffert, on ne doit plus parler de la Croix ; et la Croix mise de côté, Jésus n'est pas ressuscité des morts. Or, si Jésus n'est pas ressuscité, personne autre ne ressuscitera davantage ; la résurrection supprimée, le jugement l'est aussi. Alors, il est bien inutile d'observer les commandements de Dieu : Mangeons et buvons, car demain nous mourrons ! Voilà pourtant les corollaires de ton dire. Confesse au contraire que le Seigneur est né de Marie : alors, de là se déduisent et la Passion, et la Résurrection, et le Jugement ; alors toute l'Ecriture est sauve. Non ; ce n'est point là une question vaine. Car, de même que toute la Loi et les Prophètes sont contenus dans les deux préceptes de l'amour, de même toute notre espérance est suspendue à l'enfantement de la bienheureuse Vierge."

L'Eglise de Milan, qui célèbre à la date fixe du 11 septembre la fête du Très saint Nom de Marie, chante audit jour cette belle Préface en parfait accord avec les sentiments que la radieuse Octave nous inspire :
 

 

Il est vraiment digne de vous rendre grâces, Dieu éternel. Car nous célébrons le jour de la précieuse naissance où la très glorieuse Mère de Dieu,  l'immaculée Vierge Marie, étoile brillante et merveilleuse, resplendit sur le monde. C'est elle qui a rouvert pour nous la porte de la vie éternelle fermée par Eve au paradis, qui nous a ramenés des ténèbres aux joies de l'antique lumière.

Par Jésus-Christ.



DOM GUÉRANGER
L'année Liturgique





VIERGE MARIE par Van Eyck

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11 septembre 2009 5 11 /09 /septembre /2009 09:00


رهبانية الوردية الاورشليمية - يا سلطانة الوردية المقدسة .. صلي لاجلنا


L’Église catholique comptera bientôt cinq nouveaux bienheureux. Le bureau des célébrations liturgiques du Souverain Pontife a rendu publiques mardi les dates des futures béatifications qui auront lieu comme de coutume dans les pays d’origine des nouveaux bienheureux.

Parmi eux, Mère Marie Alphonsine Danil Ghattas, née à Jérusalem en 1843 et co-fondatrice de la Congrégation des Sœurs du Rosaire. Elle sera béatifiée le 22 novembre prochain en la basilique de l’Annonciation de Nazareth.

Il s’agira de la première béatification en Terre Sainte.

La Congrégation des Sœurs du Rosaire est une institution éducative en premier lieu mais elle s’engage dans d’autres domaines sociaux, comme le travail dans les hôpitaux, les dispensaires, les asiles de vieillards, les orphelinats et l'hôtellerie pour les pèlerins.


Sœur Ildefonse est Secrétaire générale de la Congrégation, elle revient sur la béatification de Mère Marie Alphonsine Danil Ghattas : 


C’est un événement extraordinaire ! C’est la première fois que l’on a une béatification ici en Terre Sainte. Tout le monde, pas seulement les Sœurs du rosaire, tous les chrétiens sont enthousiastes.

Nous allons faire cela à Nazareth, à la basilique de l’Annonciation, c’est la plus grande église que nous avons ici. On n’a pas une église à Jérusalem qui puisse accueillir tout ce monde là : nous attendons 2000, 3000 chrétiens.

C’est une grâce sans précédent. Cela nous donne un sens de renouvellement de notre spiritualité et on se prépare plus spirituellement. Bien sûr nous avons toutes ces préparations à faire comme les messes, les chants, toutes ces activités. Mais nous insistons sur le côté spirituel en préparant jeûne, abstinence et puis des heures d’adoration en plus des prières que nous faisons chaque jour.

Radio Vatican 09/09/2009



 

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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 09:00

- toutes les photos et le texte intégral de l"article 'Murmures et parole pour célébrer la Nativité de la Vierge' sur le site Custodia Terrae Sanctae

- ci-dessous quelques photos extraites du diaporama et agrémentées d'extraits du texte de David Francfort

lundi 8 septembre 2008

La procession démarre de Saint-Sauveur, siège de la Custodie de Terre Sainte à Jérusalem emmenée par le vicaire custodial frère Artémio Vítores.



Les Franciscains rejoignent la communauté des fidèles à Sainte Anne. La quinzaine de frères franciscains descend la rue Saint-François, remonte la Via Dolorosa, puis la rue de la Porte des Lions au cœur de la Vielle Ville. Le bruit des bâtons des Kawas, qui ouvrent la marche, se mêle aux sons de la ville. Dans le souk, les marchands haranguent les passants. On peut entendre un professeur arabe tenter de ramener le calme dans sa classe. Des groupes de pèlerins murmurent trois mots, se signent et s’écartent au passage du cortège.



À l’arrivée dans la basilique Sainte-Anne, lieu où vivaient Anne et Joachim les parents de la Vierge, le groupe s’est considérablement agrandit. Les fidèles sont venus nombreux pour célébrer la Nativité de Marie, ce 8 septembre.




Ici, on parle dix langues peut-être plus ; à l’italien des Franciscains se sont ajoutés le français, l’arabe, l’espagnol, l’allemand, le portugais, le grec, l’hindi, le russe et le latin.



Les Franciscains descendent au sanctuaire encenser l’icône de la Nativité







La célébration est transportée du sanctuaire au chœur




Son Excellence M. Alain Rémy, Consul Général de France, arrive et se place en avant de l’assemblée pour assister à cette messe consulaire

.

C’est frère Stéphane Milovitch, secrétaire de la Custodie qui préside




Un instant, on a pu entendre prier et parler d’une seule voix et on en aurait presque oublié les divisions que vit ce pays.
Un instant seulement.



également l'article et les photos de cette année ici :
Custodia Terrae Sanctae - Fête de la Nativité de la Vierge à Sainte Annen en 2009

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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 04:00

MERCREDI 9 SEPTEMBRE 2009 à 20h00
MESSE DU BIENHEUREUX FREDERIC OZANAM
Messe présidée par Mgr Renauld de Dinechin
en l'église SAINT JOSEPH DES CARMES
70 rue de Vaugirard, Paris VIe
>agenda de Saint Joseph des Carmes



Qui est mon prochain ? 

Le prochain, c'est tout être humain, sans exception. Il est inutile de demander sa nationalité, son appartenance sociale ou religieuse. S'il est dans le besoin, il faut lui venir en aide. C'est ce que demande la première et la plus grande Loi divine, la loi de l'amour de Dieu et du prochain.

Fidèle à ce commandement du Seigneur, Frédéric Ozanam, a cru en l'amour, l'amour que Dieu a pour tout homme. Il s'est lui-même senti appelé à aimer, donnant l'exemple d'un grand amour de Dieu et des autres. Il allait vers tous ceux qui avaient davantage besoin d'être aimés que les autres, ceux auxquels Dieu Amour ne pouvait être effectivement révélé que par l'amour d'une autre personne. Ozanam a découvert là sa vocation, il y a vu la route sur laquelle le Christ l'appelait. Il a trouvé là son chemin vers la sainteté. Et il l'a parcouru avec détermination. 

Frédéric Ozanam aimait tous les démunis. Dès sa jeunesse, il a pris conscience qu'il ne suffisait pas de parler de la charité et de la mission de l'Église dans le monde : cela devait se traduire par un engagement effectif des chrétiens au service des pauvres. Il rejoignait ainsi l'intuition de Monsieur Vincent : "Aimons Dieu, mes frères, aimons Dieu, mais que ce soit aux dépens de nos bras, que ce soit à la sueur de nos visages". Pour le manifester concrètement, à l'âge de vingt ans, avec un groupe d'amis, il créa les Conférences de Saint-Vincent de Paul, dont le but était l'aide aux plus pauvres, dans un esprit de service et de partage. Très vite, ces Conférences se répandirent en dehors de France, dans tous les pays d'Europe et du monde. Moi-même, comme étudiant, avant la deuxième guerre mondiale, je faisais partie de l'une d'entre elles.

Désormais l'amour des plus misérables, de ceux dont personne ne s'occupe, est au cœur de la vie et des préoccupations de Frédéric Ozanam. Parlant de ces hommes et de ces femmes, il écrit : "Nous devrions tomber à leurs pieds et leur dire avec l'Apôtre : Tu es Dominus meus. Vous êtes nos maîtres et nous serons vos serviteurs ; vous êtes pour nous les images sacrées de ce Dieu que nous ne voyons pas et, ne sachant pas l'aimer autrement, nous l'aimons en vos personnes" (lettre à Louis Janmot).

Le bienheureux Frédéric Ozanam, apôtre de la charité, époux et père de famille exemplaire, grande figure du laïcat catholique du dix-neuvième siècle, a été un universitaire qui a pris une part importante au mouvement des idées de son temps. Étudiant, professeur éminent à Lyon puis à Paris, à la Sorbonne, il vise avant tout la recherche et la communication de la vérité, dans la sérénité et le respect des convictions de ceux qui ne partagent pas les siennes."

"Apprenons à défendre nos convictions sans haïr nos adversaires, écrivait-il, à aimer ceux qui pensent autrement que nous, plaignons-nous moins de notre temps et plus de nous-mêmes" (Lettres, 9 avril 1851). Avec le courage du croyant, dénonçant tous les égoïsmes, il participe activement au renouveau de la présence et de l'action de l'Église dans la société de son époque.

On connaît aussi son rôle dans l'institution des Conférences de Carême en cette cathédrale Notre-Dame de Paris, dans le but de permettre aux jeunes de recevoir un enseignement religieux renouvelé face aux grandes questions qui interrogent leur foi.

Homme de pensée et d'action, Frédéric Ozanam demeure pour les universitaires de notre temps, enseignants et étudiants, un modèle d'engagement courageux capable de faire entendre une parole libre et exigeante dans la recherche de la vérité et la défense de la dignité de toute personne humaine.

Qu'il soit aussi pour eux un appel à la sainteté !


JEAN-PAUL II
extraits de l'homélie pour la Béatification de Frédéric OZANAM



Tombeau de Frédéric Ozanam à la crypte de Saint Joseph des Carmes 

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8 septembre 2009 2 08 /09 /septembre /2009 04:00

Nativité de la Vierge
Nativité de la Vierge par Cavallini


C’est la naissance de la Vierge Marie ; faisons-lui fête, en adorant le Christ son fils, le Seigneur. Telle est l'invitation que nous adresse aujourd'hui l'Eglise. Ecoutons son appel ; entrons dans sa joie qui déborde : l'Epoux est proche, puisque son trône est dès maintenant dressé sur terre ; encore un peu, et lui-même paraîtra sous ce diadème de notre humanité dont doit le couronner sa mère au jour de la joie de son cœur et du nôtre. Aussi, comme en la glorieuse Assomption, retentit à nouveau le Cantique sacré ; mais il est plus de la terre, cette fois, que du ciel.


Voici qu'en vérité nous est donné mieux que le premier paradis à cette heure. Eden, ne crains plus les retours des mortels humains ; ton chérubin peut cesser sa garde et regagner les cieux. Que nous importent tes beaux fruits auxquels on ne peut toucher sans mourir ? La mort, maintenant, elle est pour ceux qui ne goûteront pas du fruit qui s'annonce parmi les fleurs de la terre vierge où nous fait aborder notre Dieu.

Salut, monde nouveau où les magnificences de la création primitive sont dépassées ; salut, port fortuné dont le repos s'offre à nous après tant d'orages ! L'aurore paraît ; l'arc-en-ciel brille ; la colombe s'est montrée ; l'arche touche terre, ouvrant au monde de nouvelles destinées. Le port, l'aurore, l'arc-en-ciel, la colombe, l'arche du salut, le paradis du céleste Adam, la création dont l'autre n'était qu'une ébauche, c'est vous, douce enfant, en qui déjà résident toute grâce, toute vérité, toute vie.


Vous êtes la petite nuée que le père des Prophètes attendait dans l'angoisse suppliante de son âme, et qui apporte à la terre desséchée la fraîcheur ; sous la faiblesse de vos membres si frêles apparaît la mère du bel amour et de la sainte espérance. Vous êtes cet autre léger nuage d'exquis parfum qu'exhale aux cieux notre désert ; l'incomparable humilité de votre âme qui s'ignore révèle leur Reine aux Anges, armés en guerre près de votre berceau.


O tour du vrai David, citadelle où, du premier choc, s'est brisé l'enfer ; vraie Sion, dès l'abord fondée sur les saintes montagnes, au sommet des vertus ; temple et palais dont ceux de Salomon étaient l'ombre ; maison que l'éternelle Sagesse s'est bâtie pour elle-même : le plan réalisé dans vos lignes si pures était arrêté dès l'éternité. Avec l'Emmanuel qui vous prédestina pour son lieu de délices,  vous êtes vous-même, enfant 
bénie, le sommet de toute création, l'idéal divin pleinement réalisé sur terre.


Or donc, comprenons l'Eglise, quand elle acclame dès ce jour votre divine maternité, ne séparant pas la naissance de l'Emmanuel et la vôtre en ses chants. Celui qui, étant Fils en Dieu par essence, voulut l'être aussi dans l'humaine nature, avait avant tous autres desseins résolu qu'il aurait une Mère ; tel par suite devait être en celle-ci le caractère primordial, absolu, de ce titre de Mère, qu'il ne fît qu'un dans l'éternel décret avec son être futur, comme en étant le motif, comme renfermant la cause même de son existence ainsi que le principe de toutes ses perfections de nature et de grâce. Donc nous aussi, dès le berceau, devons-nous voir en vous la Mère, et célébrer votre naissance, en adorant votre fils, le Seigneur.


D'autant qu'embrassant tous les frères de l'Homme-Dieu, votre bienheureuse maternité projette ses rayons sur tout ce qui précède ou suit dans le temps ce fortuné jour. Dieu, notre Roi avant les siècles, a opéré le salut au milieu de la terre : 

" Le milieu de la terre, c'est admirablement Marie,
dit l'Abbé de Clairvaux ; Marie, centre universel, arche de Dieu ; elle est la cause des choses, l'affaire des siècles. Vers elle se tournent les habitants des cieux comme du séjour de l'expiation, les hommes qui nous précédèrent et nous qui sommes présentement, ceux qui doivent nous suivre, et les fils de nos fils et leurs descendants : les cieux pour voir se remplir leurs vides, 
les habitants des bas lieux pour leur délivrance ; les hommes du premier âge pour être trouvés des prophètes fidèles, ceux qui viennent après pour obtenir de parvenir à la béatitude.

Mère de Dieu, Reine des cieux, Souveraine du monde, toutes les générations vous diront bienheureuse ; car vous avez engendré pour toutes la vie et la gloire. En vous à jamais les Anges puisent la joie, les justes la grâce, les pécheurs le pardon ; en vous, et par vous, et de vous la bénigne main du Tout-Puissant a créé une seconde fois ce qu'elle avait fait une première."


" Solennité d'entrée, dit de ce jour André de Crète ; fête initiale, dont le terme est l'union du Verbe et de la chair ; fête virginale, de joie pour tous et de confiance." 

" Toutes les nations, soyez présentes, s'écrie Jean Damascène ; toute race, toute langue, tout âge, toute dignité, célébrons joyeusement le jour natal de l'allégresse du monde." 

" C'est le commencement du salut, l'origine de toute tète, proclame à son tour saint Pierre Damien : voici qu'est née la Mère de l'Epoux ! A bon droit, l'univers aujourd'hui tressaille, et l'Eglise, transportée, module des motifs d'épithalame en ses chœurs."


Mais les docteurs d'Orient et d’Occident ne sont pas seuls à exalter dans les mêmes termes aujourd'hui l'apparition de Marie sur terre. Dans l'Office de la fête, les deux Eglises latine et grecque chantent toujours, chacune en leur langue, cette belle formule  de conclusion, identique 
pour toutes deux : "Votre naissance, o Mère de Dieu, fut l'annonce de la joie pour le monde ; car c'est de vous qu'est né le Soleil de justice, le Christ notre Dieu, qui détruisant la malédiction octroya la bénédiction, et confondant la mort nous gratifia de l'éternelle vie."


L'accord de Rome et de Byzance dans la célébration de la fête de ce jour remonte au VIIe siècle au moins. On ne saurait avec quelque assurance préciser davantage, ni surtout généraliser la date première de son institution.

Angers regarde le saint évêque Maurille comme en ayant été le premier auteur, sur un désir de la Bienheureuse Vierge à lui apparue, vers l'an 430, dans les prairies du Marillais : d'où le nom de Notre-Dame Angevine, ou fête de l'Angevine, donné si fréquemment à la présente solennité.


La naissance de Marie par la maître de la vie de la Vierge

Au XIe siècle, Chartres, la ville de Marie, n'en revendique pas moins pour son Fulbert, soutenu de l'autorité de Robert le Pieux, une part prépondérante dans la diffusion de la glorieuse fête au pays de France ; on sait l'intimité de l'évêque et du roi, et comment celui-ci voulut noter lui-même en chant d'une suave mélodie les trois admirables Répons où son ami célèbre le lever de l'étoile mystérieuse qui doit engendrer le soleil, la branche sortant de la tige de Jessé pour porter la fleur divine où se reposera l'Esprit-Saint, la bénigne toute-puissance qui fait produire à la Judée Marie comme la rose à l'épine.


En l'année 1245, dans la session troisième du premier Concile de Lyon, celle-là même où Frédéric II fut déposé de l'empire, Innocent IV établit pour l'Eglise universelle, non la fête partout 
dès lors observée, mais l'Octave de la Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie ; c'était l'accomplissement du vœu fait par lui et les autres cardinaux pendant le veuvage de dix-neuf mois, résultat des intrigues du fourbe empereur, qui suivit pour l'Eglise la mort de Célestin IV, et auquel l'élection de Sinibaldo Fieschi sous le nom d'Innocent avait mis un terme.


En 1377, le grand Pape qui venait de briser les chaînes de la captivité d'Avignon, Grégoire XI, voulut compléter par l'adjonction d'une Vigile à la solennité les honneurs rendus à Marie naissante ; mais soit qu'il n'eût exprimé sur ce point qu'un désir, comme un peu plus tard au sujet du jeûne préparatoire à la fête de la Visitation son successeur Urbain VI, soit pour toute autre cause, les intentions du pieux Pontife ne prévalurent que peu de temps dans les années si troublées qui suivirent sa mort.


Avec l'Eglise implorons, comme fruit de cette fête si suave, la paix qui semble fuir toujours plus nos temps malheureux. Ce fut dans la seconde des trois périodes de paix universelle signalées sous Auguste, et dont la dernière marqua l'avènement du Prince même de la paix, que naquit Notre-Dame.


Pendant que se fermait le temple de Janus, l'huile mystérieuse sortait du sol où devait s'élever le premier sanctuaire delà Mère de Dieu dans la Ville éternelle ; les présages se multipliaient ; le monde était dans l'attente ; le poète chantait : "Voici qu'arrive enfin le dernier âge prédit par la Sibylle, voici s'ouvrir la grande série des siècles nouveaux, voici la Vierge !" (Virg. Eglog. IV)


En Judée, le sceptre est ôté de Juda ; mais
celui-là même qui s'en est approprié la puissance, Hérode l'Iduméen poursuit en hâte la splendide restauration qui doit permettre au second Temple de recevoir dignement dans ses murs l'Arche sainte du nouveau Testament.


C'est le mois sabbatique, premier de l'année civile, septième du cycle sacré : Tisri, où commence le repos de chaque septième année, où l'année sainte du jubilé s'annonce (Levit. XXV, 9)  ; le plus joyeux des mois, avec sa solennelle Néoménie que signalent les trompettes et les chants, sa fête des Tabernacles, et la mémoire, de l'achèvement du premier Temple sous Salomon.


Au ciel, l'astre du jour, parcourant ses demeures du Zodiaque, vient de quitter le signe du Lion pour entrer dans celui de la Vierge. Sur la terre, deux descendants obscurs de David, Joachim et Anne, remercient Dieu qui a béni leur union longtemps inféconde.


DOM GUÉRANGER
L'Année Liturgique



L'Ange apparaissant à Joachim et la naissance de la Vierge

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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 09:00




Clodoald était le troisième et dernier fils de Clodomir, roi de France, qui périt dans un combat en 524. Il échappa au massacre de ses deux frères aînés par ses oncles Childebert et Clotaire qui se partagèrent le royaume de Clodomir.

Clodoald trouva refuge auprès de sa grand-mère Clotilde. Il renonça à exiger sa part des biens familiaux et se mit à l’école de Saint Séverin, un ermite qui vivait près de Paris.

Clodoald, futur Saint Cloud, fut ordonné prêtre en l’an 551 par l’évêque Eusèbe. Il se retira alors dans le village de Nogent, où sa charité envers les pauvres devint célèbre.

C’est là qu’il mourut le 7 septembre 560, âgé de 38 ans. Il fut inhumé dans l’église de Nogent qu’il avait fondée. Il fut inscrit au martyrologue vers 592.

Au cours du VIIe siècle, ses reliques furent mises dans une châsse et sa vénération devint telle que le village prit le nom de Saint Cloud. On ne possède aucun portrait de lui, mais il est évoqué à Paris au portail de l'église Saint Germain l’Auxerrois.


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6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 05:00
passant par Sidon, il prit la direction du lac de Galilée et alla en plein territoire de la Décapole.

On lui amène un sourd-muet, et on le prie de poser la main sur lui.

Jésus l'emmena à l'écart, loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles, et, prenant de la salive, lui toucha la langue. Puis, les yeux levés au ciel, il soupira et lui dit : "Effata !", c'est-à-dire : "Ouvre-toi !"

Ses oreilles s'ouvrirent ; aussitôt sa langue se délia, et il parlait correctement.

Alors Jésus leur recommanda de n'en rien dire à personne ; mais plus il le leur recommandait, plus ils le proclamaient.

Très vivement frappés, ils disaient : "Tout ce qu'il fait est admirable : il fait entendre les sourds et parler les muets."



Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc





Madonna dell'Umiltà par Vitale da Bologna
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