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"Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres.

 

Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.

 

Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres."

 

Evangile de Jésus-Christ selon  saint Jean 

   

 

Pentecôte

" Le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit."

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean  

 

   

 

 El Papa es argentino. Jorge Bergoglio                 

Saint Père François

 

 

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1er mai 2011 Béatification de Jean-Paul II

Béatification du Serviteur de Dieu Jean-Paul II

 

 

  Béatification du Père Popieluszko

beatification Mass, in Warsaw, Poland

à Varsovie, 6 juin 2010, Dimanche du Corps et du Sang du Christ

 

 

presidential palace in Warsaw

Varsovie 2010

 

 

Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Sanctuaire de l'Adoration Eucharistique et de la Miséricorde Divine

La miséricorde de Dieu est comme un torrent débordé. Elle entraîne les cœurs sur son passage.
(Saint Curé d'Ars)
 

 


Le côté du Christ a été transpercé et tout le mystère de Dieu sort de là. C’est tout le mystère de Dieu qui aime, qui se livre jusqu’au bout, qui se donne jusqu’au bout. C’est le don le plus absolu qui soit. Le don du mystère trinitaire est le cœur ouvert. Ce n’est pas une image, c’est une réalité. C’est la réalité la plus profonde qui soit, la réalité de l’amour.
Père Marie-Joseph Le Guillou




Dans le cœur transpercé
de Jésus sont unis
le Royaume du Ciel
et la terre d'ici-bas
la source de la vie
pour nous se trouve là.

Ce cœur est cœur divin
Cœur de la Trinité
centre de convergence
de tous les cœur humains
il nous donne la vie
de la Divinité.


Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix
(Edith Stein)



Le Sacré-Cœur représente toutes les puissances d'aimer, divines et humaines, qui sont en Notre-Seigneur.
Père Marie-Eugène de l'Enfant Jésus

 



feuille d'annonces de la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre

 

 

 

 

 

 

 

     

The Cambrai Madonna

Notre Dame de Grâce

Cathédrale de Cambrai

 

 

 

Cathédrale Notre Dame de Paris 

   

Ordinations du samedi 27 juin 2009 à Notre Dame de Paris


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Magnificat

     



Solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie à Notre-Dame de Paris


NOTRE DAME DES VICTOIRES

Notre-Dame des Victoires




... ma vocation, enfin je l’ai trouvée, ma vocation, c’est l’Amour !

 

 

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SAINT PIERRE ET SAINT ANDRÉ

Saint Pierre et Saint André

 

BENOÎT XVI à CHYPRE 

 

Benedict XVI and Cypriot Archbishop Chrysostomos, Church of 

Salutation avec l'Archevêque Chrysostomos à l'église d' Agia Kyriaki Chrysopolitissa de Paphos, le vendredi 4 juin 2010

 

     

 

Benoît XVI en Terre Sainte  


 

Visite au chef de l'Etat, M. Shimon Peres
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Visite au mémorial de la Shoah, Yad Vashem




 






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SALVE REGINA

1 août 2009 6 01 /08 /août /2009 19:55
... soirée crétoise ! il n'y a que deux femmes en Crète qui jouent de la lyra, voici l'une d'elle, Tasoula Mamalakis, qui chante une chanson traditionnelle, une chanson d'amour :

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1 août 2009 6 01 /08 /août /2009 08:15


Alphonse de Liguori est, à la fois comme Docteur et comme Saint, le plus récent des bienheureux auxquels s'adresse l'hommage universel du monde. Grand par ses œuvres et sa doctrine, à lui s'applique directement l'oracle de l'Esprit-Saint : Ceux qui enseignent la justice à plusieurs brilleront comme des étoiles dans les éternités sans fin.


Quand il parut, une secte odieuse voulait enlever au Père qui est aux cieux sa miséricorde et sa 
douceur ; elle triomphait, dans la conduite pratique des âmes, auprès de ceux-là même que rebutaient ses  calvinistes théories.  Sous couleur de réaction contre une école imaginaire de relâchement, dénonçant à grand bruit les propositions effectivement condamnables de quelques personnages isolés, les nouveaux  pharisiens  s'étaient posés en zélateurs de la Loi. Outrant le précepte, exagérant la sanction,  ils chargeaient les consciences des  mêmes  intolérables  fardeaux dont l'Homme-Dieu reprochait à leurs devanciers d'écraser les épaules humaines ; mais le cri d'alarme jeté par eux, au nom de la morale en péril, n'en avait pas moins trompé les simples et fini par égarer les meilleurs.

Grâce à l'ostentation d'austérité de ses adhérents, le jansénisme, habile du reste à prudemment voiler ses dogmes, n'était que trop parvenu, selon son programme, à s'imposer à l'Eglise malgré l'Eglise ; d'inconscients alliés lui livraient dans la cité sainte les sources du salut. Bientôt, en trop de lieux, les Clefs sacrées n'eurent plus d'usage  que  pour ouvrir l'enfer ;  la table sainte, dressée pour entretenir et développer en tous la vie, ne fut plus accessible qu'aux parfaits : et ceux-ci n'étaient jugés tels que dans la mesure où, par un renversement étrange des paroles de l'Apôtre, ils soumettaient l'esprit d'adoption des enfants à  l'esprit de servitude et de crainte ; quant aux fidèles qui ne s'élevaient pas à la hauteur du nouvel ascétisme, ne trouvant au tribunal de la pénitence, en place de pères et de médecins, que des exacteurs et des bourreaux, ils n'avaient 
plus devant eux que l'abandon du désespoir ou de l'indifférence. Partout cependant légistes et parlements prêtaient main forte aux réformateurs, sans se soucier du flot d'incrédulité haineuse qui montait autour d'eux, sans voir la tempête amoncelant ses nuages.


Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, qui fermez aux hommes le royaume des deux ; car vous n'y entrez point, et ne laissez pas les autres y entrer. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, qui parcourez la mer et la terre pour faire un prosélyte, et lorsqu'il est fait, le rendez fils d'enfer deux fois plus que vous. Ce n'est point de vos conventicules qu'il est dit que les fils de la Sagesse sont l'assemblée des justes ; car il est dit aussi que ce peuple des justes est tout obéissance et amour. Ce n'est point de la crainte dont vous êtes les apôtres, que le Psalmiste a chanté : La crainte du Seigneur est le commencement de la sagesse ; car de cette crainte salutaire, sous la loi même du Sinaï, l'Esprit-Saint disait : "Vous qui craignez le Seigneur, croyez en lui, et vous ne perdrez pas votre récompense ; vous qui craignez le Seigneur, espérez en lui, et sa miséricorde viendra sur vous dans la joie ; vous qui craignez le Seigneur, aimez-le, et vos cœurs seront remplis de lumière." Tout écart, qu'il provienne de rigueur aussi bien que de faiblesse, heurte la justice en sa rectitude ; mais, depuis surtout Bethléhem et le Calvaire, il n'est point de péché qui atteigne plus le cœur divin que celui de défiance ; il n'est de faute irrémissible que dans la  désespérance de  Judas disant  comme 
Cain : "Mon crime est trop grand pour en obtenir le pardon."


Qui donc cependant, dans l'impasse ténébreuse où les docteurs en vogue avaient amené les plus fermes esprits, retrouverait la clef de la science ! Mais la Sagesse gardait en ses trésors, dit l'Esprit-Saint,  les formules des mœurs. De même qu'en d'autres temps à chaque dogme attaqué elle avait suscité des vengeurs nouveaux : en face d'une hérésie qui,  malgré les prétentions spéculatives de ses débuts, n'eut véritablement que là de portée durable, elle produisit  Alphonse  de  Liguori comme le redresseur de la loi faussée et le Docteur par excellence de la morale chrétienne. Egalement éloigné d'un rigorisme fatal et d'une pernicieuse indulgence, il sut rendre aux justices du Seigneur, pour parler comme le Psaume, leur droiture en même temps que leur don de réjouir les  cœurs,  à ses commandements leur lumineuse clarté  qui  les fait se  justifier  par  eux-mêmes, à ses oracles la pureté qui attire les âmes et conduit fidèlement les petits et les simples des commencements de la Sagesse à ses sommets.


Ce ne fut point en effet seulement sur le terrain de la casuistique que saint Alphonse parvint, dans sa Théologie morale , à conjurer le virus qui menaçait d'infecter toute vie chrétienne. Tandis que, par ailleurs, sa plume vaillante ne laissait sans réponse aucune des attaques du temps contre la vérité révélée, ses œuvres ascétiques et mystiques ramenaient la piété aux sources traditionnelles de la fréquentation des Sacrements, de l'amour du Seigneur et de sa divine Mère.

La 
Sacrée Congrégation des Rites, qui dut examiner au nom du Saint-Siège les œuvres de notre Saint, et déclara n'y rien trouver qui fût digne de censure, a rangé sous quarante titres différents ses innombrables écrits. Alphonse pourtant ne s'était résolu que bien tard à communiquer au public, par la voie de la presse, les lumières dont son âme était inondée ; son premier ouvrage, qui fut le livre d'or des Visites au Saint Sacrement et à la sainte Vierge, ne parut que vers la cinquantième année de l'auteur. Or, si Dieu prolongea il est vrai son existence au delà des limites ordinaires, il ne lui épargna ni la double charge de l'épiscopat et du gouvernement de la congrégation qu'il avait fondée, ni les plus pénibles infirmités, ni les souffrances morales plus douloureuses encore.



DOM GUÉRANGER
L'année liturgique

image : Redemptorists of the Baltimore Province
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31 juillet 2009 5 31 /07 /juillet /2009 04:30


San Ignacio de Loyola
statue en bois, sculptée d'après son masque mortuaire, œuvre de   
Juan Martinez Montañés



Bien que le cycle du Temps après la Pentecôte nous ait maintes fois déjà manifesté la sollicitude avec laquelle l'Esprit divin préside à la défense de l'Eglise, l'enseignement resplendit aujourd'hui d'une manière nouvelle.

Au XVIe siècle, un assaut formidable était livré à la cité sainte. Satan avait choisi pour chef de l'attaque un homme tombé comme lui des hauteurs du ciel. Luther, sollicité dans ses jeunes années par les grâces de choix qui font les parfaits, n'avait point su, dans un jour d'égarement, résister à l'esprit de révolte. Comme Lucifer, qui prétendit égaler Dieu, lui se posa en face du vicaire du Très-Haut sur la montagne du Testament ; bientôt, roulant aussi d'abîme en abîme, il entraînait de même à sa suite la troisième partie des étoiles du ciel de la sainte Eglise. Loi mystérieuse et terrible, que celle qui si souvent laisse à l'homme ou à l'ange déchu, dans les sphères du mal, la principauté qui devait s'exercer par eux pour le bien et l'amour !

Mais l'éternelle Sagesse n'est cependant jamais frustrée dans la divine loyauté de ce jeu sublime commencé avec le monde, et qui régit toujours les temps ; c'est alors qu'à l'encontre de la liberté pervertie de l'ange ou de l'homme, elle met en oeuvre cette autre loi de
substitution miséricordieuse dont Michel bénéficia le premier.


La vocation d'Ignace à la sainteté suit pas à pas dans ses développements la défection luthérienne. Au printemps de l'année  1521, Luther, jetant son défi à  toutes  les puissances, venait à  peine de quitter Worms et de  gagner la Wartbourg, qu'Ignace, à Pampelune, était frappé du coup qui devait le retirer du monde et bientôt le conduire à Manrèse.

Valeureux comme ses nobles ancêtres, il  s'était senti pénétrer  dès ses premiers ans de l'ardeur belliqueuse qu'on les vit montrer sur les champs de bataille de la terre des Espagnes ; mais la campagne contre le Maure a pris fin dans les jours mêmes de sa naissance ; se pourrait-il qu'il n'eût, pour satisfaire ses chevaleresques instincts, que les querelles mesquines où la politique des rois va toujours plus s'abaisser ? Le seul vrai Roi resté digne de sa grande âme,  se révèle  à lui dans l'épreuve qui  vient d'arrêter ses projets mondains ; une milice nouvelle s'offre, à son ambition ;  une autre croisade commence ; et l'an 1522 voit, des monts de Catalogne à ceux de Thuringe, se développer la divine stratégie dont les Anges seuls ont encore le secret.


Admirable campagne, où l'on dirait que le ciel se contente d'observer l'enfer, lui laissant prendre les devants, ne se gardant que le droit de faire surabonder la grâce là où l'iniquité prétend abonder. De même que, l'année d'auparavant, le premier appel d'Ignace avait suivi de trois semaines
la rébellion consommée de Luther : à trois semaines également de distance, voici qu'en celle-ci l'enfer et le ciel produisent leurs élus sous l'armure différente qui convient aux deux camps dont ils seront chefs.

Dix mois de manifestations étranges et d'ascèse diabolique ont préparé le lieutenant de Satan dans la retraite forcée qu'il nomme sa Pathmos ; et le 5 mars, en rupture de ban, le transfuge du sacerdoce et du cloître quitte la Wartbourg transformé sous la cuirasse et le casque en chevalier de fausse marque. Le 25 du même mois, dans la glorieuse nuit où le Verbe prit chair, le brillant soldat des armées du royaume catholique, le descendant des Ognès et des Loyola, vêtu d'un sac comme de l'insigne de pauvreté qui révèle ses projets nouveaux, passe en prières au Mont-Serrat sa veille des armes ; il suspend à l'autel de Marie sa vaillante épée, et de là s'en va préludant aux combats inconnus qui l'attendent dans une lutte sans merci contre lui-même.


Au drapeau du libre examen, qui partout déjà fait flotter ses plis orgueilleux, il oppose sur le sien pour unique devise : À la plus grande gloire de Dieu !

Bientôt Paris, où Calvin recrute dans le secret les futurs huguenots, le voit enrôler, pour le compte du Dieu des armées, la compagnie d'avant-poste qui doit dans sa pensée couvrir l'armée chrétienne en éclairant sa marche, porter et recevoir les premiers coups.

L'Angleterre vient-elle, aux premiers mois de 1534, d'imiter dans leur défection l'Allemagne et les pays du Nord, que, le 15 août de cette année, les premiers soldats d'Ignace scellent à Montmartre avec lui l'engagement définitif qu'ils doivent renouveler solennellement plus tard à Saint-Paul-hors-les-Murs. Car c'est à Rome qu'est fixé le point de ralliement de la petite
troupe, qui s'accroîtra bientôt merveilleusement, mais dont la profession spéciale sera d'être toujours prête à se porter, au moindre signe, sur tous les points où le Chef suprême de l'Eglise militante jugera bon d'utiliser son zèle pour la défense de la foi ou sa propagation, pour le progrès des âmes dans la doctrine et la vie chrétienne.


Une bouche illustre a dit en nos temps que "ce qui frappe de prime abord dans l'histoire de la société de Jésus, c'est que pour elle l'âge mûr est contemporain de la première formation. Qui connaît les premiers auteurs de la compagnie, connaît la compagnie  entière dans son esprit, dans son but, dans ses entreprises, dans ses procédés, dans ses méthodes. Quelle génération que celle qui préside à ses origines ! Quelle union de science et d'activité, de vie intérieure et de vie militante ! On peut dire que ce sont des hommes universels, des hommes de race gigantesque, en comparaison desquels nous ne sommes que des insectes :  de genere giganteo, quibus comparat! quasi  locustae videbamur."


Combien plus touchante n'en apparaît pas la simplicité si pleine de charmes de ces premiers Pères de la compagnie, faisant la route qui les sépare de Rome à pied et jeûnant, épuisés, mais le cœur débordant d'allégresse et chantant à demi-voix les psaumes de David ! Quand il fallut, pour répondre aux nécessités de l'heure présente, abandonner dans le nouvel institut  les grandes
traditions de la prière publique, il en coûta à plusieurs de ces âmes ; ce ne fut pas sans lutte que Marie, sur ce point, dut céder à Marthe : tant de siècles durant, la solennelle célébration des divins Offices avait paru l'indispensable tâche de toute famille religieuse, dont elle formait la dette sociale première, comme elle était l'aliment premier de la sainteté individuelle de ses membres !


Mais l'arrivée de temps nouveaux promenant partout la déchéance et la ruine, appelait une exception aussi insolite alors que douloureuse pour la vaillante compagnie qui dévouait son existence à l'instabilité d'alertes sans fin et de sorties perpétuelles sur les terres ennemies. Ignace le comprit ; et il sacrifia au but particulier qui s'imposait à lui l'attrait personnel qu'il ressentit jusqu'à la fin pour le chant sacré, dont les moindres notes parvenant à son oreille faisaient couler de ses yeux des larmes d'extase. Après sa mort, l'Eglise, qui jusque-là n'avait point connu d'intérêt primant la splendeur à donner au culte de l'Epoux, voulut revenir sur une dérogation qui portait une atteinte si profonde aux instincts les plus chers de son cœur d'Epouse ; on vit Paul IV la révoquer absolument ; mais saint Pie V eut beau lui-même longtemps lutter contre elle, il dut enfin la subir.


Avec les derniers siècles et leurs embûches, l'heure des milices spéciales organisées en camps volants avait sonné pour l'Eglise. Mais autant il devenait plus difficile chaque jour d'exiger de ces troupes méritantes, absorbées dans de continuels combats au dehors, les habitudes de ceux que protégeaient la Cité sainte et ses anciennes tours de  défense : autant  Ignace répudiait le
contre-sens étrange qui eût voulu  réformer les mœurs du peuple chrétien d'après la manière de vivre entraînée par le service de reconnaissances et de grand'garde, auquel il se sacrifiait pour tous. La troisième des dix-huit règles qu'il pose,  comme couronnement des EXERCICES  SPIRITUELS,  pour avoir en nous les vrais sentiments de l'Eglise orthodoxe, est de recommander aux fidèles les chants de l'Eglise, les psaumes, et les différentes Heures canoniales au temps marqué pour chacune.

Et, en tête de ce livre qui est bien le trésor de la Compagnie de Jésus,  établissant les conditions qui permettront de retirer le plus grand fruit possible des mêmes Exercices, il détermine, dans son annotation vingtième, que celui qui le peut devra choisir, pour le temps de leur durée, une habitation d'où il lui soit facile de se rendre aux Offices de Matines et des Vêpres ainsi qu'au divin Sacrifice. Que fait du reste en cela notre Saint, sinon conseiller pour la pratique des Exercices le même esprit dans lequel ils furent composés, en cette  retraite bénie de Manrèse où l'assistance quotidienne à la Messe solennelle et aux Offices du soir fut pour lui la source de délices du ciel ?



La victoire qui triomphe du monde est notre foi . Une fois de plus vous l'avez montré, ô vous qui  fûtes le grand triomphateur du siècle où le Fils de Dieu vous choisit pour relever son drapeau humilié devant l'étendard de Babel. Contre les bataillons sans cesse grossissant des révoltés, vous fûtes longtemps  presque seul, laissant au Dieu des armées le soin de choisir son heure pour vous mettre aux prises avec les cohortes de Satan, comme il l'avait choisie pour vous retirer de la milice des hommes. Le monde, instruit alors de vos desseins, n'y eût vu qu'un objet de risée;  et toutefois nul certes aujourd'hui ne saurait le nier:  ce fut  un moment solennel pour l'histoire du monde, que celui où, pareil dans votre confiance aux plus illustres  capitaines concentrant  leurs armées, vous donniez  ordre à vos neuf compagnons  de  gagner trois par trois la Ville sainte.

Quels résultats durant les quinze années où cette troupe d'élite,  que recrutait l'Esprit-Saint, vous 
eut à sa tête comme premier Général ! L'hérésie refoulée d'Italie, confondue à Trente, enrayée partout, immobilisée jusqu'en son foyer même ; d'immenses conquêtes sur des terres nouvelles, réparant les pertes subies dans notre Occident ; Sion elle-même rajeunissant sa beauté, relevée dans son peuple et ses pasteurs, assurée pour ses fils d'une éducation répondant à leurs célestes destinées : sur toute la ligne enfin où il avait imprudemment crié victoire, Satan rugissant, dompté à nouveau par ce nom de Jésus qui fait fléchir tout genou dans le ciel, sur la terre et dans les enfers ! Quelle gloire pour vous, ô Ignace, eût jamais égalé celle-là dans les armées des rois de la terre ?


Du trône que vous avez conquis par tant de hauts faits, veillez sur ces fruits de vos œuvres, et montrez-vous toujours le soldat de Dieu. Au travers des contradictions qui ne leur manquèrent jamais, soutenez vos fils au poste d'honneur et de vaillance qui fait d'eux les sentinelles avancées de l'Eglise. Qu'ils soient fidèles à l'esprit de leur glorieux Père, "ayant sans cesse devant les yeux : premièrement Dieu ; ensuite, comme une voie qui conduit à lui, la forme de leur institut, consacrant tout ce qu'ils ont de forces à atteindre ce but que Dieu leur marque ; chacun pourtant suivant la mesure de la grâce qu'il a reçue de l'Esprit-Saint et le degré propre de sa vocation."

Enfin, ô chef d'une si noble descendance, étendez votre amour à toutes les familles religieuses, dont le sort en face de .la persécution est devenu si étroitement solidaire aujourd'hui de 
celui de la vôtre ; bénissez spécialement l'Ordre monastique qui protégea de ses antiques rameaux vos premiers pas dans la vie parfaite, et la naissance de l'illustre Compagnie qui sera votre couronne immortelle dans les cieux.

Ayez pitié de la France, de ce Paris dont l'université vous fournit les assises de l'inébranlable édifice élevé par vous à la gloire du Très-Haut. Que tout chrétien apprenne de vous à militer pour le Seigneur, à ne jamais renier son drapeau ; que tout homme, sous votre conduite, revienne à Dieu son principe et sa fin.



DOM GUÉRANGER
L'ANNÉE LITURGIQUE



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30 juillet 2009 4 30 /07 /juillet /2009 05:35
" Le Royaume des cieux est encore comparable à un filet qu'on jette dans la mer, et qui ramène toutes sortes de poissons. Quand il est plein, on le tire sur le rivage, on s'assied, on ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien. Ainsi en sera-t-il à la fin du monde : les anges viendront séparer les méchants des justes et les jetteront dans la fournaise : là il y aura des pleurs et des grincements de dents.

Avez-vous compris tout cela ? - Oui ", lui répondent-ils.

Jésus ajouta : " C'est ainsi que tout scribe devenu disciple du Royaume des cieux est comparable à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf et de l'ancien."

Jésus acheva ainsi de proposer des paraboles, puis il s'éloigna de là.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu





Le Jugement Dernier par Rogier van der Weyden - Beaune : musée de l'Hôtel Dieu
















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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 04:55
Beaucoup de Juifs étaient venus manifester leur sympathie à Marthe et à Marie, dans leur deuil.
Lorsque Marthe apprit l'arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait à la maison.

Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort.
Mais je sais que, maintenant encore, Dieu t'accordera tout ce que tu lui demanderas. »
Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. »
Marthe reprit : « Je sais qu'il ressuscitera au dernier jour, à la résurrection. »
Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ;
et tout homme qui vit et qui croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? »
Elle répondit : « Oui, Seigneur, tu es le Messie, je le crois ; tu es le Fils de Dieu, celui qui vient dans le monde. »


Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean
à la Fête de Sainte Marthe






Résurrection de Lazare par  Duccio di Buoninsegna (1308)
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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 10:50


Du 15 au 22 juillet, quarante-deux inscrits à l’Organisme national des Sourds d’Italie (ENS) ont accompli un pèlerinage en Terre Sainte. Un voyage historique en quelque sorte puisque l’ENS n’avait plus organisé de voyage en Terre Sainte depuis vingt-six ans.

Pour l’organisation du pèlerinage, l’ENS a choisi de s’adresser à la Délégation de la Custodie de Terre Sainte qui a son siège à Rome.

Le frère franciscain qui a conduit le groupe a été accompagné de deux excellentes interprètes qui ont traduit chacun de ses mots dans la langue des signes italienne (LIS). Il s’agissait de Sœur Veronica Donatello (Franciscaine d’Alcantara et vice responsable du secteur spirituel de l’ENS) et de Paola Bonifazi.

Le groupe ne disposait pas d’un prêtre mais, grâce à la collaboration des Frères des différents sanctuaires, il a été possible de célébrer la Messe chaque jour, les deux interprètes la traduisant intégralement en LIS. Ces célébrations ont été très touchantes surtout pour ceux qui ne savaient pas qu’il était possible de célébrer également dans une langue si particulière.

lire l'article avec la joyeuse rencontre de Bethléem sur le site Custodia Terrae Sanctae


quelques photos de la Messe en LIS
















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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 11:20

extrait des lettres d'Egérie, pèlerine en Terre Sainte de 381 à 384 :


Non loin de Capharnaüm on voit un escalier de pierre, sur lequel s’est tenu le Seigneur. Là, près de la mer, il y a une campagne herbeuse avec beaucoup de foin et de multiples palmiers. Tout près il y a sept sources, qui chacune fait jaillir une eau abondante.

Dans cette campagne le Seigneur rassasia une foule avec cinq pains et deux poissons. La pierre sur laquelle le Seigneur déposa le pain est devenue un autel. Les nombreux pèlerins venus sur le site la brisèrent en pièces pour soigner leurs maux.

Près de cette église passe la grande route où Matthieu exerçait sa fonction. Sur la colline voisine il y a un sommet où le Seigneur monta pour proclamer les Béatitudes.




Tabgha vu d'un bateau sur la mer de Galilée




Mer de Galilée vue du Mont des Béatitudes





Poisson de Saint Pierre (nom du poisson aujourd'hui) pêché dans la mer de Galilée






Journal de voyage (Itinéraire). Lettres sur la bienheureuse Égérie

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