
Jérusalem, lundi après-midi 11 mai 2009

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"Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres.
Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.
Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres."
Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean
" Le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit."
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
Saint Père François
1er mai 2011 Béatification de Jean-Paul II
Béatification du Serviteur de Dieu Jean-Paul II
Béatification du Père Popieluszko
à Varsovie, 6 juin 2010, Dimanche du Corps et du Sang du Christ
Varsovie 2010
Basilique du
Sacré-Cœur de Montmartre
Sanctuaire de l'Adoration Eucharistique et de la Miséricorde
Divine
La miséricorde de Dieu
est comme un torrent débordé. Elle entraîne les cœurs sur son passage.
(Saint Curé d'Ars)
Le côté du Christ a été transpercé et tout le mystère de Dieu sort de là. C’est tout le mystère de Dieu qui aime, qui se livre jusqu’au bout, qui se donne jusqu’au bout. C’est le don le plus
absolu qui soit. Le don du mystère trinitaire est le cœur ouvert. Ce n’est pas une image, c’est une réalité. C’est la réalité la plus profonde qui soit, la réalité de
l’amour.
Père Marie-Joseph Le
Guillou
Dans le cœur transpercé
de Jésus sont unis
le Royaume du Ciel
et la terre d'ici-bas
la source de la vie
pour nous se trouve là.
Ce cœur est cœur divin
Cœur de la Trinité
centre de convergence
de tous les cœur humains
il nous donne la vie
de la Divinité.
Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix
(Edith Stein)
Le Sacré-Cœur représente toutes les puissances d'aimer, divines et humaines, qui sont en
Notre-Seigneur.
Père Marie-Eugène de l'Enfant
Jésus
feuille d'annonces de la Basilique du Sacré-Coeur de
Montmartre
Notre Dame de Grâce
Cathédrale Notre Dame de Paris
Ordinations du
samedi 27 juin 2009 à Notre Dame de Paris
la vidéo sur
KTO
Magnificat
Solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie à Notre-Dame de
Paris
NOTRE DAME DES VICTOIRES
Notre-Dame des
Victoires
... ma vocation, enfin je l’ai trouvée, ma vocation, c’est l’Amour !
SAINT PIERRE ET SAINT ANDRÉ
BENOÎT XVI à CHYPRE
Salutation avec l'Archevêque Chrysostomos à l'église d' Agia Kyriaki Chrysopolitissa de Paphos, le vendredi 4 juin 2010
Benoît XVI en Terre Sainte
Visite au chef de l'Etat, M. Shimon Peres
Visite au mémorial de la Shoah, Yad Vashem
Yahad-In Unum
Vicariat hébréhophone en Israël
Mgr Fouad Twal
Vierge de Vladimir
Le pèlerinage en Terre sainte aide les croyants à mesurer plus pleinement le don de leur foi et à
grandir dans la communion entre les hommes. En soulignant l'unité entre l'Ancien et le Nouveau Testament, il contribue aussi à réconcilier les chrétiens et les juifs, a expliqué Benoît XVI, dans
son discours au Mont Nebo.
Le pape a expliqué le sens du pèlerinage sur les lieux associés à l'histoire du peuple élu, aux
événements de la vie du Christ et de l'Église naissante.
" Cette grande tradition, que mon présent voyage entend poursuivre et confirmer, est fondée sur le
désir de voir, de toucher, de goûter dans la prière et la contemplation, les endroits bénis par la présence physique du Sauveur, de sa sainte Mère, des apôtres et des premiers disciples qui l'ont
vu relevé d'entre les morts", a expliqué le pape.
" Ici, sur les pas des innombrables pèlerins qui nous ont précédés au cours des siècles, nous sommes
provoqués à mesurer plus pleinement le don de notre foi et à grandir dans cette communion qui transcende toute frontière de langue, de race et de culture", a-t-il dit.
" L'antique tradition du pèlerinage sur les lieux saints nous rappelle aussi le lien inséparable qui
unit l'Église et le peuple juif", a poursuivi le pape.
" Depuis le commencement, l'Église sur cette terre a commémoré dans sa liturgie les grandes figures de
l'Ancien Testament, comme un signe de sa conscience profonde de l'unité des deux Testaments", a-t-il expliqué.
Benoît XVI rappelle le sens du pèlerinage en Terre sainte : Samedi 9 mai
2009 (ZENIT.org)
Benoît XVI au Mont Nebo le samedi 9 mai 2009
Paroles du Pape Dimanche 17 mai au Regina
Coeli
ROME, Lundi 18 mai 2009 (ZENIT.org) - Benoît XVI souligne que son voyage en Terre Sainte a été
aussi une visite pastorale auprès des catholiques de Jordanie, d'Israël et des Territoires palestiniens.
Benoît XVI a évoqué son pèlerinage (8-15 mai)
avant la prière mariale de Dimanche, place Saint-Pierre, en présence de milliers de visiteurs :
" Ce pèlerinage sur les Lieux Saints a également été une visite pastorale aux fidèles qui vivent là,
un service à l'unité des chrétiens, au dialogue avec les juifs et les musulmans, et à la construction de la paix.
La Terre Sainte, symbole de l'amour de Dieu pour son peuple et pour l'humanité tout entière, est également le symbole de la liberté et de la paix que Dieu veut pour tous ses fils.
Mais l'histoire d'hier et d'aujourd'hui montre cependant que cette terre est précisément devenue également le symbole du contraire, c'est-à-dire de divisions et de conflits interminables
entre frères. Comment cela est-il possible ? Il est juste que cette interrogation interpelle notre cœur, bien que nous sachions qu'un mystérieux dessein de Dieu concerne cette Terre, où - comme
l'écrit saint Jean - "Dieu a envoyé son Fils qui est la victime offerte pour nos péchés" (1 Jn 4, 10).
La Terre Sainte a été appelée le "cinquième Evangile", car ici nous pouvons voir, et même toucher la réalité de l'histoire que Dieu a réalisée avec les hommes.
En commençant par les lieux de la vie d'Abraham jusqu'aux lieux de la vie de Jésus, de l'incarnation jusqu'à la tombe vide, signe de sa Résurrection.
Oui, Dieu est entré dans cette terre, Il a agi avec nous dans ce monde. Mais ici nous pouvons dire encore davantage : la Terre Sainte, en raison de son histoire même peut être considérée comme un
microcosme qui résume en lui le difficile chemin de Dieu avec l'humanité. Un chemin qui avec le péché implique aussi la Croix.
Mais avec l'abondance de l'amour divin toujours aussi la joie de l'Esprit Saint, la Résurrection déjà commencée, il s'agit d'un chemin parmi les vallées de notre souffrance vers le Royaume
de Dieu. Un Royaume qui n'est pas de ce monde, mais qui vit dans ce monde et doit le pénétrer avec sa force de justice et de paix.
L'histoire du salut commence avec l'élection d'un homme, Abraham, et d'un peuple, Israël, mais son
intention est l'universalité, le salut de tous les peuples. L'histoire du salut est toujours marquée par ce mélange de particularités et d'universalité.
Nous voyons bien ce lien dans la première lecture d'aujourd'hui : Saint Pierre, en voyant dans la maison de Corneille la foi des païens et leur désir de Dieu, dit : "En vérité, je le
comprends : Dieu ne fait pas de différence entre les hommes ; mais quelle que soit leur race, Il accueille les hommes qui l'adorent et font ce qui est juste" (Ac 10, 34-35).
Craindre Dieu et pratiquer la justice, apprendre cela et ouvrir ainsi le monde au Royaume de Dieu : tel est le but le plus profond de tout dialogue interreligieux.
Dès le voyage de retour de Tel Aviv à Rome, vendredi 15 mai, le pape
avait évoqué les trois axes principaux de son voyage : la paix, l'oecuménisme et le dialogue interreligieux justement : cf. ZENIT du 15 mai aux journalistes.
Mais comme c'est la coutume après un voyage international, et comme il
l'a annoncé, le pape proposera une synthèse plus élaborée de son voyage lors de l'audience générale de mercredi prochain.
Regina Caeli du 17 mai texte intégral
Benoît XVI au Mont Nebo le samedi 9 mai 2009
Ce que je vous commande, c'est de vous aimer les uns les autres.
Dans une interview accordée le 13 mai à L'Osservatore Romano alors que Benoît XVI se trouvait à Bethléem, en Territoires palestiniens, le président d'Israël, Shimon Peres, a souhaité que l'on
abandonne « l'usage des armes et de la violence », et que l'on cesse d'ériger des murs.
Alors que Benoît XVI, en visite au camp de réfugiés Aida dans les Territoires palestiniens, dénonçait
le caractère « tragique » de la construction de « murs », le président israélien invitait à « arrêter les murs ».
« En définitive, personne ne veut de murs, pour lesquels tout le monde paie un prix élevé », a-t-il
déclaré.
A la question de savoir si la vision de deux Etats indépendants, limitrophes et en paix l'un avec
l'autre est encore valable, le président israélien a répondu « oui ». « Elle est encore valable ».
« Le précédent gouvernement d'Israël l'avait accepté et le premier ministre actuel a affirmé qu'il se
conformerait à la résolution du gouvernement précédent », a-t-il ajouté. « C'est la position réelle, indépendamment de toute autre interprétation ».
Pour Shimon Peres, « il faut aussi permettre à la population d'entrer dans une nouvelle ère de science
et de technologie qui n'est pas en contradiction avec les Ecritures ». « On peut vivre comme croyant dans une ère de la science », a-t-il affirmé. « Mais avant tout, nous devons ouvrir les
frontières et les cœurs pour permettre à nos enfants de vivre un avenir de paix ».
Le président israélien a enfin souligné que « dans son ensemble, le message diffusé par le pape a été
un message positif et pourrait avoir des conséquences importantes ».
ROME, Jeudi 14 mai 2009 ZENIT.org
l'album photos de la rencontre Benoît XVI-Shimon Peres :
l'accueil à l'aéroport Ben Gourion le lundi matin 11 mai 2009 :
à Jérusalem le lundi après-midi 11 mai 2009 :
photos : news.yahoo.com
Pope Benedict XVI greets reporters flying with him from Jerusalem to Rome at the conclusion of his visit to Middle East May 15, 2009
Benoît XVI confie ses premières impressions aux journalistes
Le dialogue interreligieux, l’œcuménisme et la paix
ROME, Vendredi 15 mai 2009 (ZENIT.org) - Le dialogue
interreligieux - exigence interne de la foi -, l'œcuménisme et la paix, voila trois axes de son pèlerinage de paix que Benoît XVI a développés dans l'avion devant les journalistes qui l'ont
accompagné dans le Boeing 777 de la compagnie israélienne El Al, pendant le retour de Tel Aviv à Rome, au terme de son pèlerinage en Terre Sainte. Nous publions ci-dessous le texte de la
déclaration du pape.
Chers amis
Merci de votre travail. J'imagine que ça a été difficile, avec tant de problèmes, de déplacements, etc., et je voudrais vous
remercier d'avoir accepté toutes des difficultés pour informer le monde sur ce pèlerinage, pour inviter ainsi les autres aussi au pèlerinage en ces lieux saints.
J'ai déjà fait un bref résumé de ce voyage dans le discours de l'aéroport, je ne voudrais pas ajouter grand chose. Je pourrais
évoquer tant, tant de détails : l'émouvante descente au point le plus bas de la terre, au Jourdain, qui est aussi pour nous un symbole de la descente de Dieu, de la descente du Christ dans les
endroits les plus profonds de l'existence humaine.
Le Cénacle où le Seigneur nous a donné l'eucharistie, où a eu lieu la Pentecôte, la descente de l'Esprit Saint ; le
Saint-Sépulcre, tant d'autres impressions, mais cela ne me semble pas le moment de le faire.
Il y a peut-être trois impressions fondamentales. La première, que j'ai trouvée partout, dans tous les milieux, musulmans,
chrétiens, juifs : une volonté décidée au dialogue interreligieux, à la rencontre, à la collaboration entre les religions.
Et il est important que tous voient cela, non seulement comme une action, disons, pour des motifs politiques dans une
situation donnée, mais comme un fruit du coeur même de la foi, parce que croire en un Dieu unique qui nous a tous créés, croire en ce Dieu qui a créé l'humanité comme une famille, croire que Dieu
est amour, et qui veut que l'amour soit la force dominante dans le monde, implique cette rencontre, cette nécessité de la rencontre, de la collaboration en tant qu'une exigence de la foi
même.
Second point : j'ai trouvé aussi un climat œcuménique très encourageant. Nous avons eu tant de rencontres avec le monde
orthodoxe dans une grande cordialité ; j'ai pu aussi parler avec un représentant de l'Eglise anglicane et deux représentants luthériens, et l'on voit que précisément ce climat de la Terre Sainte
encourage aussi l'œcuménisme.
Troisième point : il y a de grandes difficultés, nous le savons, nous l'avons vu et entendu. Mais j'ai aussi vu qu'il y
a chez tous un profond désir de paix. Les difficultés sont plus visibles et nous ne devons pas nous cacher les difficultés : elles existent et doivent encore être clarifiées. Mais le désir commun
de paix, de fraternité n'est pas autant visible, et je crois que nous devons parler de cela aussi, encourager tous dans cette volonté de trouver à ces difficultés des solutions certainement pas
faciles.
Je suis venu en pèlerin de la paix. Le pèlerinage est un élément essentiel de nombreuses religions, et justement il en est
ainsi de l'islam, du judaïsme et du christianisme. C'est aussi l'image de notre existence, qui est une marche vers Dieu et ainsi également vers la communion de l'humanité.
Je suis venu en pèlerin et j'espère que beaucoup suivront ces traces et qu'ainsi ils encourageront les peuples de cette Terre
sainte à l'unité, et deviendront aussi des messagers de paix.
Merci
Pope Benedict speaks during a departure ceremony on his behalf at Tel Aviv's Ben Gurion International Airport May 15, 2009
Discours de Benoît XVI à l’aéroport Ben Gourion de Tel
Aviv
Pope Benedict XVI shakes hands with Israeli President Shimon Peres during his departure ceremony at Ben Gurion airport near Tel Aviv