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"Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres.

 

Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.

 

Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres."

 

Evangile de Jésus-Christ selon  saint Jean 

   

 

Pentecôte

" Le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit."

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean  

 

   

 

 El Papa es argentino. Jorge Bergoglio                 

Saint Père François

 

 

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1er mai 2011 Béatification de Jean-Paul II

Béatification du Serviteur de Dieu Jean-Paul II

 

 

  Béatification du Père Popieluszko

beatification Mass, in Warsaw, Poland

à Varsovie, 6 juin 2010, Dimanche du Corps et du Sang du Christ

 

 

presidential palace in Warsaw

Varsovie 2010

 

 

Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Sanctuaire de l'Adoration Eucharistique et de la Miséricorde Divine

La miséricorde de Dieu est comme un torrent débordé. Elle entraîne les cœurs sur son passage.
(Saint Curé d'Ars)
 

 


Le côté du Christ a été transpercé et tout le mystère de Dieu sort de là. C’est tout le mystère de Dieu qui aime, qui se livre jusqu’au bout, qui se donne jusqu’au bout. C’est le don le plus absolu qui soit. Le don du mystère trinitaire est le cœur ouvert. Ce n’est pas une image, c’est une réalité. C’est la réalité la plus profonde qui soit, la réalité de l’amour.
Père Marie-Joseph Le Guillou




Dans le cœur transpercé
de Jésus sont unis
le Royaume du Ciel
et la terre d'ici-bas
la source de la vie
pour nous se trouve là.

Ce cœur est cœur divin
Cœur de la Trinité
centre de convergence
de tous les cœur humains
il nous donne la vie
de la Divinité.


Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix
(Edith Stein)



Le Sacré-Cœur représente toutes les puissances d'aimer, divines et humaines, qui sont en Notre-Seigneur.
Père Marie-Eugène de l'Enfant Jésus

 



feuille d'annonces de la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre

 

 

 

 

 

 

 

     

The Cambrai Madonna

Notre Dame de Grâce

Cathédrale de Cambrai

 

 

 

Cathédrale Notre Dame de Paris 

   

Ordinations du samedi 27 juin 2009 à Notre Dame de Paris


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Magnificat

     



Solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie à Notre-Dame de Paris


NOTRE DAME DES VICTOIRES

Notre-Dame des Victoires




... ma vocation, enfin je l’ai trouvée, ma vocation, c’est l’Amour !

 

 

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Voyages de Benoît XVI

 

SAINT PIERRE ET SAINT ANDRÉ

Saint Pierre et Saint André

 

BENOÎT XVI à CHYPRE 

 

Benedict XVI and Cypriot Archbishop Chrysostomos, Church of 

Salutation avec l'Archevêque Chrysostomos à l'église d' Agia Kyriaki Chrysopolitissa de Paphos, le vendredi 4 juin 2010

 

     

 

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Visite au chef de l'Etat, M. Shimon Peres
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Visite au mémorial de la Shoah, Yad Vashem




 






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Vicariat hébréhophone en Israël

 


 

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SALVE REGINA

17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 16:27
Il m'a semblé que pour découvrir une effigie un peu précise de Bernadette, il fallait chercher dans les pièces qui ne sont pas des souvenirs écrits longtemps après de mémoire tels que ceux d'Estrade, qui peuvent être, sans le vouloir, inexacts et aussi dans les documents parus, avant que la légende ne se fût emparée d'elle.

J'ai donc feuilleté les journaux de son temps, les Annales de la Grotte rédigées par les Pères de Garaison qui l'avaient suivie de près et consigné leurs observations très simplement, sans que l'on puisse surprendre en eux le souci de l'abaisser ou de l'embellir.

Voici ce que je trouve dans le tome Il - 2e année - à la date du 30 avril 1869:

"Bernadette était bonne, douce, simple, naïve; elle édifiait mais elle n'étonnait pas. - Dans cette enfant, l'intelligence manquait de souplesse et l'imagination de variété; elle ne pouvait être très expansive; ce n'est pas le charme de sa parole qui eût gagné un peuple à la foi d'apparitions et personne n'était moins capable de produire l'enthousiasme; elle n'avait pas reçu le don de peindre et d'intéresser; son récit était bref, incolore, froid; il fallait des questions multipliées pour obtenir la description entière de ce qu'elle avait vu."

"Elle parlait sans émotion; elle s'animait un peu à la longue, mais jamais sa joie n'allait jusqu'à l'ardeur... elle était vraiment insignifiante."

"Elle se montrait sérieuse et appliquée dans ses pratiques religieuses, mais sa piété ne s'éleva pas à la hauteur que beaucoup de personnes pensaient lui voir atteindre, après la grâce inouïe de dix-huit visions."

Enfin, l'abbé Pomian, qui fut son confesseur jusqu'au moment où elle partit pour Nevers, disait d'elle:

"Rien ne la distinguait des enfants vulgaires; on l'avait laissée ignorante; elle possédait d'intelligence à peine la mesure commune...

Ces portraits ne sont pas flattés, raison de plus pour qu'ils aient des chances d'être véridiques.

Il faut noter d'abord la remarque des Pères sur son manque d'imagination; l'on peut en tirer une preuve de plus de la réalité de ces récits, car elle eut été bien incapable de les inventer - et celle ensuite sur le peu d'élévation de sa piété.

"Sa piété était sincère, mais elle n'avait rien qui tint de l'enthousiasme ou de l'exaltation", disait, de son côté, la supérieure générale des soeurs de Nevers, après que Bernadette fut entrée dans sa communauté. Bernadette confirme d'ailleurs, elle-même, la simplicité de sa dévotion. A une personne qui lui demandait une prière spéciale, elle répondait: "le chapelet est ma prière de prédilection, je suis trop ignorante pour en composer une", et, à l'une des supérieures de son couvent qui, impatientée par ses exercices qu'elle jugeait trop enfantins, s'écriait: "A votre âge, vous devriez descendre quelquefois à la chapelle et méditer un peu!" elle répliquait doucement: "Je ne sais pas méditer, moi."

Nous voici également loin de la mystique que l'on nous représente; elle était, on le voit, d'une ferveur peu étendue, peu déréglée, incapable par conséquent de lui avoir tourné la tête et d'avoir déterminé ces hallucinations dont Zola nous parle.

D'autre part, l'esprit peu intelligent et l'entendement terne et borné de cette petite, corrobore, une fois de plus, cette vérité, certifiée par l'expérience, que Dieu ne choisit que les plus pauvres et les plus humbles, lorsqu'il a besoin d'un truchement pour s'adresser aux masses.

Il eût été, en effet, difficile de découvrir à Lourdes une famille plus indigente et, faut-il le dire, moins bien famée que celle de Bernadette, décriée, elle-même, à cause des siens.

Le Père Cros, de la Compagnie de Jésus, qui a pu consulter toutes les archives et prendre connaissance des dépositions écrites de plus de deux cents témoins, nous raconte que la misère des Soubirous était si complète que souvent le pain manquait et que l'un des petits frères de Bernadette détachait avec ses ongles, pour la manger, la cire tombée sur les dalles de l'église, aux offices des morts.

A la fin de mars 1857, alors que le dénuement de cette famille était extrême, le père Soubirous fut - bien qu'innocent, je crois - poursuivi et incarcéré à Lourdes jusqu'au 4 avril suivant, sous inculpation de vol de farine et de bois.

C'était le discrédit ajouté à l'indigence. Dieu voulut de l'abaissement, et il en eut.

Il prit donc la fille de cet homme et il la prit telle qu'elle était, humble et pure, douce et bonne, mais vraiment "insignifiante", suivant l'expression même des Pères; il ne fit aucun miracle pour elle, en l'élevant d'un coup jusqu'à Lui. Il ne la rendit pas différente de ses compagnes, la laissa paysanne, dans toute l'acception du mot; ce détail matériel, constaté par le Père Cros, qu'aussitôt sortie de l'extase, après le départ de la Vierge, elle se reprenait à gratter, selon son habitude, sous le mouchoir, qui lui couvrait la tête, ses poux, est typique.

Mais n'est-elle pas ainsi plus humaine, plus vraie que sur toutes ces images où on la mue en une petite bergère de féerie? La vérité est qu'elle ne s'équarrit qu'après son entrée au cloître; ce fut là qu'elle finit par apprendre à lire et à écrire; l'intelligence ne se développa guère, la piété, elle-même, ne s'exhaussa point, mais les qualités charmantes de douceur et d'humilité qu'elle avait toujours eues grandirent. Celle qui avait réfléchi, lorsqu'elle était en extase, sur son visage transformé, comme en un lointain miroir, les traits apparus de Notre-Dame, n'eut plus qu'un désir, cacher sous un voile le souvenir du reflet divin; elle envia d'être oubliée, loin des foules. Jamais elle n'eut de vanité et d'amour-propre et Dieu sait si elle était adulée "la bonne viergette", ainsi que l'appelaient les paysannes! - Elle soupirait, honteuse de ces hommages: "Je suis donc une bête curieuse." - Entendant, un jour, des gens qui disaient derrière elle: "si je pouvais couper un bout de sa robe!", elle se retourna et, sans colère, mais d'un ton convaincu, elle s'écria: "que vous êtes imbéciles!"

Au cloître, pour la maintenir dans la voie du renoncement, bien souvent on l'humilia devant ceux qui l'honoraient le plus et jamais on ne surprit un mot de mécontentement, un geste de dépit.

Elle eut voulu être Carmélite, mais sa santé ne lui eut pas permis de suivre l'implacable règle; elle entra au couvent de Saint-Gildard, chez les soeurs de la Charité, à Nevers; elle y fut infirmière très charitable et nonne très docile; ses seuls petits défauts qui étaient l'entêtement campagnard et la bouderie s'effacèrent peu à peu. Dieu l'épurait, opérant un peu la besogne qu'elle ne pouvait accomplir. "Elle a été plus travaillée par Lui, qu'elle ne s'est travaillée elle-même", affirmait l'abbé Febvre, l'aumônier de la maison., Toujours est-il qu'elle était une âme délicieusement pure, lorsque le Seigneur la détacha du bouquet du cloître. Elle souffrit beaucoup avant de mourir. Les souffrances la desséchèrent, elle devint, raconte la mère générale, "si maigre que ses chairs étaient comme réduites à rien".

Si l'on croit l'entourage des religieuses qui la soignèrent, son corps refleurit après sa mort, et le visage reposé se refit jeune et charmant; pendant les trois jours qui précédèrent la sépulture, ses membres restèrent souples, les mains gardèrent leur couleur naturelle et l'extrémité des doigts demeura rose. De plus, on n'observa ni humeur, ni odeur, aucune trace de dissolution quand on l'inhuma dans une chapelle dédiée à saint Joseph, et élevée dans le jardin même du couvent.

La Vierge lui avait tenu parole. - Elle ne l'avait pas rendue "heureuse en ce monde", mais Elle a certainement aussi tenu son autre promesse "de la rendre heureuse dans l'autre".


J.-K. HUYSMANS
Les Foules de Lourdes (1906) Chapitre XII






source photo : Ville de Nevers
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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 12:11
" Il est heureux de se retrouver ensemble en ce Dimanche à 22h pour célébrer la dernière Messe dite sur Paris, à cette heure de plus grande tranquillité qui nous invite à nous recueillir davantage : au nom du Père, et du Fils, et du saint Esprit."

Le bon Père a toujours la grâce de nous accueillir chaleureusement nous rendant encore plus contents d'être venus, d'être présents, d'être là, tous réunis en son Nom ! et nous sommes toujours nombreux à cette heure à venir entendre la Messe dans la nuit mystique du Sacré-Coeur, gens de tous âges et de toutes conditions, c'est la Messe du peuple de Dieu et non d'une catégorie particulière, gens âgés, très âgés parfois même, jeunes et moins jeunes, en couples ou entre amis, ou seuls et très recueillis, hommes et femmes seuls qui ont déjà connu une bonne partie des vicissitudes de la vie, et puis au fond, tout au fond, les écroulés dans leur misère spirituelle qui ont fait déjà le premier pas pour s'en sortir, je les reconnais, j'ai été comme eux, certains restent agenouillés toute la Messe la tête enfouie dans leurs bras, méditant d'y revenir ou d'y venir... cela est-il seulement envisageable, seulement possible... mais oui bien sûr ! ils ne seront pas restés impunément sous le regard bienveillant de la Miséricorde de Dieu, le Chemin certes sera incertain, chaotique, long, difficile parfois, mais avec toujours au bout l'arrivée au Port du Salut, Ta volonté, Seigneur, et non pas la mienne ! le Bon Dieu les a ammenés là par une grâce spéciale et mystérieuse, accablés d'épreuves, voir de drames, de misères particulières et douloureuses, ils sentiront peu à peu une paix revenir en eux, on les croise en sortant de la Messe, hébétés, hagards, ne comprenant ce qui leur est arrivé, ils s'en sortiront, ils sortiront apaisés de la sainte basilique et reviendront, ou trouveront l'église la plus proche de chez eux, et ceux qui retomberont se relèveront, ils savent maintenant qu'il y a un espoir, une Espérance !

C'est la Messe du lépreux, de tous les lépreux de la Foi que nous sommes, demandons au Seigneur de nous purifier, c'est ce que nous ferons au cours de cette Messe à l'Homélie inspirée qui nous montre combien le Seigneur aime et guérit, nous aime et nous guérit, et le prêtre nous invite, tel le lépreux guérit par Jésus, à devenir, à être, un témoignage pour les gens, un témoignage vivant tout autour de nous !

- Jésus, si tu le veux, tu peux me purifier.
 
- Je le veux, sois purifié.

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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 02:14


Villerupt (54) le 16 Fev. 2009 vers 01h20





Eh oui encore de la neige ce soir! Elle revient à la suite d'une agréable journée ensoleillée.

Ca ne fera que la 17ème chute de neige pour cet hiver qui aura commencé bien tôt cette année! Les saisons reviendraient-elles enfin à la normale?

En attendant, on compte environ 3cm de neige fraîche et elle tient partout sous une température de -1.5°C. La couche totale au sol est de 7cm environ, comme ici dans l'herbe.

Les routes ici ne sont pas dégagées et sont très glissantes donc soyez prudents si vous devez prendre le volant.

Bonne nuit à vous tous!

par superbolt pour Infoclimat - Météo en temps réel

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15 février 2009 7 15 /02 /février /2009 13:23

Après avoir transgressé la Loi, Jésus veut que cet homme guéri respecte l’obligation légale, afin que soit porté ce témoignage des œuvres du Père que Jésus accomplit. Jésus ainsi exerce sa puissance avec une souveraine liberté, par rapport à la Loi, par rapport aux hommes.

Il nous montre, aujourd’hui comme hier, que quelle que soit notre misère physique ou morale, Il ne rejette personne qui s’approche de lui avec humilité.

L’essentiel est de reconnaître sa faute et sa misère au lieu de se justifier, ou de se condamner soi-même dans un isolement orgueilleux ou honteux.

Ouvrons notre cœur à cette immense miséricorde et jetons-nous aux pieds du Sauveur : « Si tu le veux , tu peux me purifier »

Père Pascal Roux
Saint Louis d'Antin






Lever du jour
(le 15 Février 2009 à 07h54)
par romèze01 sur Infoclimat 

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14 février 2009 6 14 /02 /février /2009 21:12
il n'est pas nécessaire d'être en tenue... d'ailleurs ça déménage !


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13 février 2009 5 13 /02 /février /2009 06:01


" Reste avec nous, Seigneur, car le jour est sur son déclin " (Lc 24, 29). Les disciples d'Emmaüs avaient le cœur déjà tout brûlant au-dedans d'eux-mêmes après avoir entendu expliquer sur le chemin, les merveilles du plan de salut révélé dans les Écritures. Par la fraction du pain, le Seigneur achève de se révéler à eux, ressuscité, dans la plénitude de son amour.


Nous sommes à Montmartre, dans la basilique du Sacré-Cœur, consacrée à la contemplation de l'amour du Christ présent dans le Saint-Sacrement. Ici, jour et nuit, des chrétiens se rassemblent et se succèdent pour rechercher " les insondables richesses du Christ " (Ep 3,8-19)

Nous venons ici à la rencontre du Cœur transpercé pour nous, d'où jaillissent l'eau et le sang. C'est l'amour rédempteur, qui est à l'origine du salut, de notre salut, qui est à l'origine de l'Église.


Nous venons ici contempler l'amour du Seigneur Jésus : sa bonté compatissante pour tous durant sa vie terrestre ; son amour de prédilection pour les petits, les malades, les affligés. Contemplons son cœur brûlant d'amour pour son Père, dans la plénitude du Saint Esprit. Contemplons son amour infini, celui du Fils éternel, qui nous conduit jusqu'au mystère même de Dieu.


Maintenant encore, aujourd'hui, le Christ vivant nous aime et nous présente son cœur comme la source de notre rédemption : " Semper vivens ad inter pellandum pro nobis " (Hb 7, 25). A chaque instant, nous sommes enveloppés, le monde entier est enveloppé, dans l'amour de ce cœur " qui a tant aimé les hommes et qui en est si peu aimé ".

" Je vis, dit saint Paul, dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé, et qui s'est livré pour moi " (Ga 2, 2o). La méditation de l'amour du Seigneur passe nécessairement par celle de sa passion : " Il s'est livré pour moi ". Ceci implique que chacun prenne conscience non seulement du péché du monde en général, mais de ce péché par lequel chacun est réellement en cause, négativement, dans les souffrances du Seigneur.

Cette méditation de l'amour manifesté dans la Passion doit aussi nous conduire à vivre conformément aux exigences du baptême, à cette purification de notre être par l'eau jaillie du cœur du Christ ; à vivre conformément à l'appel qu'il nous adresse chaque jour par sa grâce. Puisse-t-il nous donner maintenant " de veiller et de prier " pour ne plus succomber à la tentation ! Qu'il nous donne d'entrer spirituellement dans son mystère ; d'avoir en nous, comme dit encore saint Paul, les sentiments qui étaient dans le Christ Jésus... " qui s'est fait obéissant jusqu'à la mort " (Ph 2,5-8).

Par-là, nous sommes appelés à répondre pleinement à son amour, à lui consacrer nos activités, notre apostolat, toute notre vie.


Ce mystère de l'amour du Christ, nous ne sommes pas appelés à le méditer et à le contempler seulement ; nous sommes appelés à y prendre part. C'est le mystère de la sainte Eucharistie, centre de notre foi, centre du culte que nous rendons à l'amour miséricordieux du Christ manifesté dans son Sacré-Cœur, mystère qui est adoré ici nuit et jour, dans cette basilique, qui devient par-là même un de ces centres d'où l'amour et la grâce du Seigneur rayonnent mystérieusement mais réellement sur votre cité, sur votre pays et sur le monde racheté.

Dans la sainte Eucharistie, nous célébrons la présence toujours nouvelle et active de l'unique sacrifice de la croix dans lequel la Rédemption est un événement éternellement présent, indissolublement lié à l'intercession même du Sauveur.

Dans la sainte Eucharistie, nous communions au Christ lui-même, unique prêtre et unique hostie, qui nous entraîne dans le mouvement de son offrande et de son adoration, lui qui est la source de toute grâce.

Dans la sainte Eucharistie - c'est aussi le sens de l'adoration perpétuelle - nous entrons dans ce mouvement de l'amour d'où découle tout progrès intérieur et toute efficacité apostolique : " Quand j'aurai été élevé de terre, j'attirerai à moi tous les hommes " (Jn 12,32). 



Jean-Paul II   
(lors de sa visite au Sacré-Coeur en 1980)












photos : Jean-Paul II au Sacré-Cœur en 1980


Acclamé sur le parvis de Montmartre par une foule considérable, le Pape entre vers minuit dans la basilique, monte au chœur, se prosterne longuement devant le Saint Sacrement exposé et se joint aux prières des adorateurs ; après quoi, il se rend à l'ambon pour lire la méditation.

Avant de quitter la basilique pour donner sa bénédiction sur la ville de Paris, il ajoute en substance : "Je vous confesse que cette visite est un instant privilégié pour moi et pour toute ma vie " ; il recommande ensuite aux prières des adorateurs " l'Église et le monde entier ".

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12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 03:00


Bernard, après avoir appris pendant quelque temps à converser avec les hommes, à agir comme eux et à supporter les choses inhérentes à l'humanité, commença à goûter au milieu de ses frères et avec eux les fruits de son changement de vie. Son père, qui était demeuré seul à la maison, vint rejoindre ses enfants et partager leur genre de vie. Après avoir passé ainsi quelque temps avec eux, il mourut dans une heureuse vieillesse.

Leur sœur  Ombeline, qui était restée dans le monde où elle s'était mariée, y menait une vie toute mondaine, au milieu de tous les dangers qui accompagnent les richesses de la terre. Un jour pourtant, Dieu lui inspira la pensée d'aller voir ses frères, mais lorsqu'elle fut arrivée pour voir son vénérable frère, et qu'elle attendait avec une suite nombreuse et magnifique qu'il vînt recevoir sa visite, Bernard ne lui témoigna que de l'horreur et une sorte d'aversion comme pour une personne qui aidait elle-même le démon à dresser des piéges aux âmes pour les prendre, et il ne voulut point se montrer à elle pour recevoir sa visite.

En apprenant son refus, cette femme se sentit toute couverte de confusion, et, profondément affligée de voir que aucun de ses frères ne daignait se déranger pour la recevoir, elle ne put s'empêcher de fondre en larmes en entendant les reproches que son frère André, qu'elle avait trouvé à la porte du monastère, lui adressait au sujet du luxe de vêtements dont elle environnait le fumier de son corps. Je ne suis qu'une pécheresse, sans doute, s'écria-t-elle, mais c'est pour les pécheurs que le Christ est mort, et c'est précisément parce que je suis pécheresse que je recherche l'entretien des saints, et si mon frère méprise mon corps, que le serviteur de Dieu ait pitié de mon âme. Qu'il vienne, qu'il parle et ordonne, tout ce qu'il me prescrira, je suis prête à le faire ! 

Fort de cette promesse, Bernard vint la voir avec ses autres frères. Comme il ne pouvait la séparer de son mari, il commença par lui défendre toute recherche mondaine et tout luxe dans les vêtements, toutes les pompes et les vanités du monde, lui ordonna ensuite d'imiter la vie dont leur mère leur avait donné l'exemple pendant les longues années qu'elle passa avec son mari, puis il la congédia. 

Ombeline se soumit très-religieusement à ses recommandations et revint chez elle changée du tout au tout, par un effet de la toute puissance de la main du Très-Haut. Tout le monde vit avec un profond étonnement cette femme jeune, noble, délicate, changer tout-à-coup de manière de vivre, renoncer à la parure et au luxe pour mener la vie d'une ermite dans le monde, s'adonner aux veilles, aux jeûnes et à la prière, et vivre tout-à-fait étrangère au monde. Elle vécut ainsi pendant deux ans avec son mari, qui, la seconde année, rendant gloire à Dieu et n'osant pas se permettre de profaner le temple du Saint-Esprit, se laissa vaincre enfin par la force de sa persévérance et, la laissant libre de le quitter, lui permit de se donner selon le rite de l’Église, au service de Dieu, à qui elle s'était consacrée.

Profitant donc de la liberté qu'elle avait si longtemps désirée, elle se rendit au monastère de Juilly, et y consacra à Dieu le reste de sa vie, parmi les saintes femmes qui s'y trouvaient déjà réunies. Là, le Seigneur lui fit la grâce de l'élever à un tel degré de sainteté, qu'elle montra bien, non moins par l'âme que par le corps, qu'elle était sœur de tous ces hommes de Dieu.



VIE ET GESTES DE SAINT BERNARD PREMIER ABBÉ DE CLAIRVAUX

PAR GUILLAUME, QUI APRÈS AVOIR ÉTÉ ABBÉ DE SAINT THIERRY, PRÈS DE REIMS, DEVINT SIMPLE RELIGIEUX DE LIGNY, OÙ IL ÉCRIVIT

CHAPITRE VI. Grande confiance de Bernard en Dieu dans les moments les plus difficiles; son zèle pour la perfection ; conversion de sa sœur

LIVRE I

ABBAYE SAINT BENOÎT DE PORT-VALAIS






Eglise d'Orgelet

Ce tableau constitue la seule pièce existante de l'ancien couvent des Bernardins d'Orgelet, fondé en 1652

Inscription donnant l'identité du modèle : STE OMBELINE SOEUR DE ST BERNARD


huile sur toile pendant restauration

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