La miséricorde de Dieu
est comme un torrent débordé. Elle entraîne les cœurs sur son passage. (Saint Curé d'Ars)
Le côté du Christ a été transpercé et tout le mystère de Dieu sort de là. C’est tout le mystère de Dieu qui aime, qui se livre jusqu’au bout, qui se donne jusqu’au bout. C’est le don le plus
absolu qui soit. Le don du mystère trinitaire est le cœur ouvert. Ce n’est pas une image, c’est une réalité. C’est la réalité la plus profonde qui soit, la réalité de
l’amour. Père Marie-Joseph Le
Guillou
Dans le cœur transpercé
de Jésus sont unis
le Royaume du Ciel
et la terre d'ici-bas
la source de la vie
pour nous se trouve là. Ce cœur est cœur divin
Cœur de la Trinité
centre de convergence
de tous les cœur humains
il nous donne la vie
de la Divinité.
Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix
(Edith Stein)
Le Sacré-Cœur représente toutes les puissances d'aimer, divines et humaines, qui sont en
Notre-Seigneur. Père Marie-Eugène de l'Enfant
Jésus
"Puisque ta grâce est notre unique espoir, garde nous sous ta constante protection" prions-nous avec l’oraison de ce dimanche.
A la fin de la première journée missionnaire de Jésus, la grâce s’est répandue sur Capharnaüm. Quel espoir a du apporter sur la ville le grand nombre de guérisons
et de démons chassés ! Comment les habitants de Capharnaüm n’auraient-ils pas désiré aussi cette "constante protection" en gardant Jésus chez eux ?
Mais Jésus s’éclipse. Il lui faut prier seul. Il lui faut annoncer l’Evangile avec ses disciples par toute la Galilée.
Il reviendra à Capharnaüm, il fera encore des miracles et espérera ardemment sa conversion. Mais la grâce de l’Evangile ne peut se limiter à un groupe particulier.
Ce n’est qu’en la désirant universelle, pour tous, y compris nos ennemis, que nous la recevrons en particulier. Car elle est apprentissage de l’amour, et c’est l’amour qui nous protège, l’amour
tout-puissant de notre Dieu.
Le musicien Jordi Savall, apôtre de la diversité au service de la paix
PARIS (AFP jeudi 5 février 2009) — Acteur majeur du renouveau de la musique ancienne, l'Espagnol Jordi Savall se
fait modestement mais inlassablement le chantre de la diversité, en réunissant musiciens arabes et israéliens autour d'un credo : "Malgré les différences, nous sommes capables de vivre
ensemble".
Le Catalan, "ambassadeur de l'Union européenne pour le dialogue des cultures" en 2008, a été nommé la même année
"artiste de l'Unesco pour la paix" en compagnie de sa femme, la soprano Montserrat Figueras.
Connu des amateurs de musique ancienne depuis les années 1970, Jordi Savall, 67 ans, a été révélé au grand public en
interprétant la musique du film "Tous les matins du monde" (1991), qui a contribué à redonner ses lettres de noblesse à son instrument, la viole de gambe.
Ses centres d'intérêt ont depuis longtemps débordé l'Europe médiévale et baroque pour interroger les rapports entre
Orient et Occident. A l'automne, Jordi Savall a publié chez Alia Vox -- son label -- un ambitieux livre-disque célébrant "Jérusalem, la ville des deux paix" (céleste et terrestre), historiquement
convoitée par les trois monothéismes.
Le chef d'orchestre et gambiste a mené ce projet avec ses chanteurs de La Capella Reial de Catalunya, ses
instrumentistes de l'ensemble Hespèrion XXI et des musiciens venus d'Israël, de Palestine, mais aussi d'Irak, d'Afghanistan, de Turquie et d'Arménie.
"Jérusalem est un bien commun, qui appartient à différentes manières de voir le monde. Tant qu'on ne comprend pas
qu'il doit être partagé, il y aura souffrance et guerre", explique à l'AFP Jordi Savall lors d'un passage à Paris.
"Si l'on n'accepte pas l'autre, si on lui nie le droit à l'existence, c'est la fin de la civilisation. C'est ce qui
a abouti à Auschwitz. Malheureusement, même ceux qui ont souffert d'Auschwitz ne se rendent pas toujours compte de cela, on l'a vu avec ce qui est arrivé à Gaza", estime le musicien.
Jordi Savall a dirigé son programme "Jérusalem" en juin dernier dans la ville trois fois sainte, dans le cadre du
Festival d'Israël.
"On m'a dit: Il y a trop de musique arabe sur ton disque, tu vas te faire massacrer à Jérusalem ! Un
Palestinien a interprété un chant juif, c'était très provocateur. Mais le public a applaudi parce que c'était beau. Cela prouve que la diversité est un enrichissement, alors qu'elle est
aujourd'hui trop souvent perçue comme un prélude à la disgrâce".
L'Espagnol ne surestime pas les effets bénéfiques de la musique. "Dans les époques anciennes, elle a été très liée
au pouvoir : ce qui effrayait quand les troupes turques arrivaient dans une ville, c'était la masse des trompettes qui les précédaient", rappelle-t-il.
"Mais en même temps, c'est à travers le chant que l'on exprime peut-être de la manière la plus profonde la
spiritualité de l'homme". Et Jordi Savall de citer l'exemple, repris sur son disque, de Shlomo Katz, qui a échappé en 1941 à son exécution à Auschwitz après avoir ému un officier nazi avec un
"chant aux morts".
Le chef et violiste dit avoir un "privilège énorme": "Je fais 150 concerts par an, ce qui me donne l'occasion de
rencontrer beaucoup de gens et de faire passer un message".
"Ce que nous faisons ne vas pas changer les choses dans l'immédiat, reconnaît-il. Mais ça laisse quand même des
traces dans le coeur des gens, c'est ça qui nous réconforte et nous tient debout".
Jordi Savall, messager musical de la paix
autre article complémentaire à Jérusalem par Jean-Louis Validire 04/07/2008 Le Figaro
Jérusalem
~ Jordi Savall (Compositeur), Figueras (Interprète), Hespèrion XXI (Orchestre)
Haydn : Septem Verba Christi in Cruce
~ Franz Joseph Haydn (Compositeur), Jordi Savall (Chef d'orchestre), Le Concert des Nations (Orchestre), Francisco Rojas (Chant)
Déjà deux de ces quatre illustres Vierges dont le souvenir est associé aux mérites de l'Agneau, dans la célébration
du Sacrifice, ont passé devant nous dans leur marche triomphale sur le Cycle de la sainte Eglise ; la troisième se lève aujourd'hui sur nous, comme un astre aux plus doux rayons.
Après Lucie et Agnès, Agathe vient nous consoler par sa gracieuse visite. La quatrième, l'immortelle Cécile, se lèvera en son temps, lorsque l'année inclinant à sa fin, le ciel de l'Eglise paraîtra
tout à coup resplendissant de la plus magnifique constellation.
Aujourd'hui fêtons Agathe, la Vierge de Sicile la sœur de Lucie.
Que les saintes tristesses du temps où nous sommes n'enlèvent rien à la plénitude des hommages qui sont dus à Agathe. En chantant sa gloire, nous contemplerons ses exemples ; du haut du ciel elle
daignera nous sourire, et nous encourager dans la voie qui seule peut nous ramener à celui qu'elle a suivi noblement jusqu'à la fin, et auquel elle est réunie pour jamais.
France : 1er pèlerinage des professionnels du tourisme Le 15 mars à Sainte Anne d’Auray
ROME, Lundi 2 février 2009 (ZENIT.org) - Réunir les professionnels du tourisme pour les conforter dans leur mission
de christianiser cet environnement. C'est l'objectif du premier pèlerinage des professionnels de l'hôtellerie et du tourisme qui se déroulera à Sainte-Anne d'Auray (Morbihan), le 15 mars
prochain.
La journée commencera par une messe à 11h, suivie d'un repas mis en commun et d'une conférence-débat menée par un
professionnel à partir de 14h30.
Pour son organisateur, Jean-Pierre de Trogoff, directeur de deux campings dans le Morbihan, c'est une occasion
unique de se retrouver pour partager et se rappeler qu'il ne faut « pas avoir peur de manifester, dans notre métier, notre appartenance au catholicisme ».
Certains professionnels du tourisme font aujourd'hui cette expérience et s'affichent ouvertement
chrétien.
C'est notamment le cas du ‘Relais de l'Océan' (un village de vacances et un camping), fondé en 1946 par un jésuite
dans le Morbihan, sur la presqu'île de Quiberon, et qui conserve encore aujourd'hui cet esprit chrétien.
Une charte a été mise au point au Relais de l'Océan, affirmant « promouvoir et développer le tourisme familial et
social dans une vision chrétienne ». « Nous désirons, par notre comportement, témoigner des valeurs évangéliques qui nous animent, dans le respect du cheminement humain et spirituel de chacun »,
affirment-ils.
Pour son directeur, Damien Deleersnijder, il s'agit d'apporter « un rayonnement chrétien dans l'esprit de la mission
et de la vocation de chaque laïc ». « Le tourisme touche beaucoup à l'homme. On peut choisir de l'avilir avec un accueil déplorable et des activités sans intérêts. On peut aussi choisir de
l'élever », estime-t-il.
C'est pour apporter ce « supplément d'âme » que le Relais de l'Océan a choisi, en juillet 2008, d'inaugurer au sein
du camping un ‘abri du pécheur' : il s'agit d'un oratoire, un lieu de ressourcement spirituel où l'on trouve des livres, de la documentation, des fiches de réflexion sur des grands thèmes tels
que la mort, la souffrance, le mariage etc.
Pendant l'été, trois prêtres se sont relayés dans cette grande tente pour proposer des animations. Près de 30 à 40
personnes ont participé chaque soir à la prière.
Pour les quelque 1000 campeurs accueillis chaque été, l'initiative a eu différents échos. Pour le directeur du
camping, on peut estimer que près de 10 % de personnes ont accueilli cette initiative avec agressivité, 40 % sont restés parfaitement indifférents tandis 50 % l'ont accueillie favorablement.
Pour Damien Deleersnijder, cette expérience a été l'occasion pour beaucoup de campeurs de redécouvrir la foi.
Prochain bilan à la fin de l'été 2009.
La tradition nous parle également de Véronique. Peut-être complète-t-elle l’histoire du Cyrénéen. Car il est certain que – bien que, étant une femme, elle n’ait
pas physiquement porté la croix et qu’elle n’ait pas été contrainte à le faire –, elle a sans aucun doute porté la croix avec Jésus : elle l’a portée comme elle a pu, comme elle a pu le faire à cet
instant, comme le lui dictait son cœur, et elle a essuyé sa face.
Ce détail, rapporté par la tradition, semble facile à expliquer : sur l’étoffe dont elle s’est servie pour essuyer le visage du Christ, ses traits ont laissé leur empreinte. Parce qu’il était
tellement couvert de sang et de sueur, il pouvait laisser ses traces et ses contours.
Mais, si on le considère à la lumière du discours eschatologique du Christ, le sens de ce détail peut être interprété autrement. Nombreux sont sans aucun doute ceux qui demanderont : «Seigneur,
quand est-ce que nous l’avons fait ?» Et Jésus répondra : «Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait» (cf. Mt 25, 37-40). Le
Sauveur imprime en effet sa ressemblance sur tout acte de charité, comme sur le voile de Véronique.
Sept siècles d’histoire vont se refermer : les Clarisses, congrégation de Soeurs créée par saint François d’Assise,
s’apprêtent à quitter leur monastère de Sèvres-Babylone.
Elles prient en silence « pour tous les Parisiens » depuis 1276. Et c’est dans ce même souci de ne pas faire de vagues qu’elles s’apprêtent à quitter, en toute discrétion, leur monastère de la
villa de Saxe (Sèvres-Babylone, VIIe ). Les Clarisses de Paris, qui suivent les préceptes de sainte Claire (1194-1253, compagnon de route de saint François d’Assise), déménageront l’été prochain
pour un vieux moulin à Senlis (Oise), après sept siècles de prières au coeur de la capitale.
Un choix dicté par la nécessité : le monastère de 1800 m 2 sur cinq étages, dont elles sont propriétaires, est
devenu trop grand et trop cher à entretenir pour une congrégation qui compte aujourd’hui seulement dix soeurs. Un départ qui met fin à sept cents ans d’histoire… et d’histoires.
Parisiennes de coeur.
Les Clarisses s’installent à Paris en 1276 dans un couvent tout neuf situé sur les terrains de l’actuel hôpital Broca (XIII e ). Elles déménagent une première fois en 1476 pour le monastère de la
rue Ave-Maria (IVe ) qu’elles quittent en 1793 pour Le Puy-en-Velay (Haute-Loire), alors que la Terreur fait rage. Elles reviennent dans la capitale en 1876, et font bâtir un monastère dans la
paisible villa de Saxe (VIIe ). « Des générations de clarisses se sont succédé à Paris, souligne Soeur Claire-Alix, abbesse (Soeur supérieure) de la congrégation. Et même si nous ne devons pas
accorder d’importance aux choses matérielles, la plupart des Soeurs sont attachées à cette ville que nous prions d’ailleurs tous les jours.»
Le secret d’un mariage réussi.
C’est une vieille croyance dont les clarisses ignorent l’origine exacte : prier sainte Claire vous garantit un soleil radieux pour votre cérémonie de mariage. Résultat : l’an passé, 280 couples
parisiens sont venus confier le plus beau jour de leur vie au bon soin des Clarisses. « Ils viennent taper à la porte du monastère ou nous envoient un courrier. Certains le font même par e-mail !
» s’amuse Soeur Claire-Alix. Leur secret ? Prononcer cette phrase en boucle pendant la prière : « Sainte Claire, donne-nous un temps clair. » Et le soleil est prié d’obtempérer…
Millionnaires en pierres.
Bien qu’elles aient fait voeu de pauvreté, les Clarisses de Paris sont théoriquement millionnaires. Selon les prix actuels du marché, leur monastère de 1 800 m 2 en plein VII e arrondissement
dépasserait les dix millions d’euros à la vente. « Maintenant que nous sommes sur le point de déménager, nous cherchons un acquéreur, explique soeur Claire-Alix. L’idéal serait de vendre à une
autre congrégation, mais peu ont les moyens de s’acheter un tel édifice. Depuis des années, nous sommes sollicitées par des promoteurs immobiliers. Nous avons toujours refusé, mais, là, il va
falloir sans doute céder. » Avec le fervent espoir que l’esprit des lieux sera préservé.