La miséricorde de Dieu
est comme un torrent débordé. Elle entraîne les cœurs sur son passage. (Saint Curé d'Ars)
Le côté du Christ a été transpercé et tout le mystère de Dieu sort de là. C’est tout le mystère de Dieu qui aime, qui se livre jusqu’au bout, qui se donne jusqu’au bout. C’est le don le plus
absolu qui soit. Le don du mystère trinitaire est le cœur ouvert. Ce n’est pas une image, c’est une réalité. C’est la réalité la plus profonde qui soit, la réalité de
l’amour. Père Marie-Joseph Le
Guillou
Dans le cœur transpercé
de Jésus sont unis
le Royaume du Ciel
et la terre d'ici-bas
la source de la vie
pour nous se trouve là. Ce cœur est cœur divin
Cœur de la Trinité
centre de convergence
de tous les cœur humains
il nous donne la vie
de la Divinité.
Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix
(Edith Stein)
Le Sacré-Cœur représente toutes les puissances d'aimer, divines et humaines, qui sont en
Notre-Seigneur. Père Marie-Eugène de l'Enfant
Jésus
Un mir zainen ale brider, Oi, oi, ale brider, Un mir zingen freileche lider, Oi, oi, oi !
Un mir haltn zich in einem Oi, oi, zich in einem, Azelches iz nito bai keinem, Oi, oi, oi !
Un mir zainen ale einik Oi, oi, ale einik Tzi mir zainen fil tzi veinik, Oi, oi, oi !
Un mir libn zich doch ale, Oi, oi zich doch ale, Vi a chosn mit a kale Oi, oi, oi !
Un mir zainen freilach munter, Oi, oi, freilach munter, Zingen lider tantsn unter Oi, oi, oi !
Un mir zainen ale shvester, Oi, oi, ale shvester, Azoi vi Rochl, Ruth, un Ester Oi, oi, oi !
All brothers
We are all brothers And sing happy songs We stick together Like nobody else does !
We are all united Whether we are many or few And we love each other Like bride and groom !
We're happy and cheerful Singing songs, tapping our feet And we are all sisters Like Rachel, Ruth, and Esther !
Ale brider, paroles Moris Winchevsky
Morris Winchevsky, 1856–1932, Yiddish poet, is a celebrated Jewish poet and one of the
founders of secular Jewish culture on the North American continent. Many of his songs and poems are as timely today as when they were written.
El Conventillo Milonga, 1965 Música : Ernesto Baffa Letra : Arturo De La Torre Canta : Edmundo Muni Rivero
Yo naci en un conventillo de la calle Olavarria, de la calle Olavarria y me acuno la armonia de un concierto de cuchillos. Viejos patios de ladrillos donde quedaron grabadas sensacionales payadas y al final del contrapunto amasijaban un punto pa' amenizar la velada.
Cuando quise alzar el vuelo piante del barro al asfalto, piante del barro al asfalto. Pretendi volar tan alto que casi me vengo al suelo. Como el zorro perdi el pelo pero agarre la mania de logiar la gileria y al primer punto voliao con algun fato estudiao dejarlo en Pampa y la via.
Una vez un tal Loyola me embroco en un guay fulero, me embroco en un guay fulero batida, bronca, taquero, celular, biaba y gayola di concierto de pianola manyando minga y solfeo y aunque me llaman el feo colgue mi fotografia donde esta la galeria de los ases del choreo.
Hoy que estoy en los 40 en el debe de la vida chape una mina raida que tiene más de la cuenta. Anda en un auto polenta diqueandome noche y dia sin manyar la gileria que me esta envidiando el brillo que naci en un conventillo de la calle Olavarria.
Conventillo (del diminutivo de convento) es la denominación de un tipo de vivienda
urbana donde cada cuarto es alquilado por una familia o por un grupo de hombres solos. Los servicios (comedor, baños) suelen ser comunes para todos los inquilinos. En Argentina fue el primer
hogar de muchos inmigrantes recién llegados al país. En él se mezclaba gente de todos los idiomas y nacionalidades, principalmente españoles, italianos, judíos y árabes. Fue caldo de cultivo para
la cultura popular, expresada en el tango.
Concierto de Eduardo Falú en El Real Alcázar de Sevilla
Eduardo Falú - El Galpón, provincia de Salta, 7 de julio de 1923 - es un
guitarrista y compositor argentino. Desde 1945 residió en Buenos Aires, donde vive actualmente. Compuso piezas folclóricas de inestimable valor.
Tango 1934 Letra y Música :Enrique Santos Discépolo
Canta : Julio Sosa
Que el mundo fue y será una porquería ya lo sé... ¡ En el quinientos seis y en el dos mil también !. Que siempre ha habido chorros, maquiavelos y estafaos, contentos y amargaos, valores y dublé... Pero que el siglo veinte es un despliegue de maldá insolente, ya no hay quien lo niegue. Vivimos revolcaos en un merengue y en un mismo lodo todos manoseaos...
¡ Hoy resulta que es lo mismo ser derecho que traidor !... ¡ Ignorante, sabio o chorro, generoso o estafador ! ¡ Todo es igual ! ¡ Nada es mejor ! ¡ Lo mismo un burro que un gran profesor ! No hay aplazaos ni escalafón, los inmorales nos han igualao. Si uno vive en la impostura y otro roba en su ambición, ¡da lo mismo que sea cura, colchonero, rey de bastos, caradura o polizón !...
¡ Qué falta de respeto, qué atropello a la razón ! ¡ Cualquiera es un señor ! ¡ Cualquiera es un ladrón ! Mezclao con Stavisky va Don Bosco y "La Mignón", Don Chicho y Napoleón, Carnera y San Martín... Igual que en la vidriera irrespetuosa de los cambalaches se ha mezclao la vida, y herida por un sable sin remaches ves llorar la Biblia contra un calefón...
¡ Siglo veinte, cambalache problemático y febril !... El que no llora no mama y el que no afana es un gil ! ¡ Dale nomás ! ¡ Dale que va ! ¡ Que allá en el horno nos vamo a encontrar ! ¡ No pienses más, sentate a un lao, que a nadie importa si naciste honrao ! Es lo mismo el que labura noche y día como un buey, que el que vive de los otros, que el que mata, que el que cura o está fuera de la ley...
Que le monde ait été et sera une saleté, ça, je le sais bien.. Comme en 506, et en l’an 2000, aussi Et qu’il y a toujours eu des voleurs, Des machiavels et des escrocs, des gens heureux et des aigris, du vrai et du toc… Mais que le 20e siècle soit un étalage de méchanceté insolente, il n ’y a personne pour le nier. Nous vivons vautrés dans la mélasse, Et tous roulés dans le même bourbier.
Aujourd’hui, cela revient au même d’être loyal ou traître, ignorant, savant ou voleur, généreux ou fripouille ! Tout est pareil ! Rien ne l’emporte ! C’est la même chose, un âne ou un grand professeur ! Il n’y a plus de recalés ni de promotion, Les gens immoraux sont à notre niveau. Si l’un vit dans l’imposture et l’autre vole par ambition, c’est pareil que s’il est curé, matelassier, roi d'opérette, forte tête ou hors-la-loi !...
Quel manque de respect, quel accroc à la raison ! N’importe qui est un monsieur ! N’importe qui est un voleur ! Confondus, les Stavisky, Don Bosco et La Mignon, Don Chicho et Napoléon, Carnera et San Martin… C’est comme dans la vitrine irrespectueuse des brocantes, la vie s’est mélangée, et, blessée par un sabre sans garde, on voit pleurer la Bible adossée à un poêle…
Vingtième siècle, brocante problématique et fébrile ; celui qui ne pleure pas ne mange pas et celui qui ne vole pas est un niais ! Vas-y hardiment ! Mais vas-y donc ! Et là-bas, dans la fournaise, nous allons nous retrouver ! Ne réfléchis pas plus, fais ton trou, car cela n’intéresse personne si tu es né honorable. Tous sont pareils, celui qui travaille nuit et jour comme un bœuf, celui qui vit aux dépens des autres, celui qui tue, celui qui soigne ou qui est hors de la loi
Julio Sosa 1926, Las Piedras, Uruguay – 1964, Buenos Aires, Argentina Apodo : El Varón del Tango Julio Sosa fue el último cantor de tango que convocó multitudes.
Le nouveau Pape aime la littérature, le football et le tango. (la presse argentine et
internationale)
Ce tango, fameux par les paroles de son auteur, ainsi que par son interprète qui le chante pour l'éternité, ou quasiment, est
toujours vivant dans les cafés de Buenos Aires ; il est dédié à notre nouveau Pape François.
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Yira yira (Rôde, rôde) Tango 1930 Letra y Música :Enrique Santos Discépolo
" Je n'ai pas écrit Yira Yira avec ma main, je l'ai écrit avec tout mon corps, j'ai vécu les paroles de ce tango plusieurs
fois, je les ai éprouvées plus d'une fois." Discépolo
Quand la chance, cette coureuse, abat ses atouts et te laisse tomber ; quand tu es bien sur la voie, désespéré, sans but, quand tu n'as plus ni foi, ni maté de la veille, séchant au soleil...
Quand tu uses tes godasses à chercher du fric pour bouffer... Tu ressentiras l'indifférence du monde, sourd et muet.
Tu verras que tout est mensonge, tu verras que rien n'est amour, que le monde s'en fout, Rôde, rôde...
Bien que la vie te brise, bien que te morde une douleur, n'attends jamais de l'aide, ni une main... ni une faveur.
Quand les piles sont déchargées de toutes les sonnettes que tu tires... à la recherche d'un coeur fraternel pour mourir... embrassé...
Quand on te laisse tomber, après avoir fait ceinture comme ça m'est arrivé. Quand tu piges qu'à côté de toi, ils essayent le linge que tu vas laisser…
Tu te rappeleras de cette otarie qui un jour, fatiquée, se mit à aboyer !
Cuando la suerte qu'es grela, fayando y fayando te largue parao ; cuando estés bien en la vía, sin rumbo, desesperao, cuando no tengas ni fe, ni yerba de ayer secándose al sol...
Cuando rajés los tamangos buscando ese mango que te haga morfar... la indiferencia del mundo que es sordo y el mudo
reciénsentirás.
Verás que todo el mentira, verás que nada es amor, que al mundo nada le importa... ¡ Yira!... ¡ Yira !...
Aunque te quiebre la vida, aunque te muerda un dolor, no esperes nunca una ayuda, ni una mano, ni un favor.
Cuando estén secas las pilas de todos los timbres que vos apretás, buscando un pecho fraterno para morir abrazao...
Cuando te dejen tirao después de cinchar lo mismo que a mí. Cuando manyés que a tu lado se prueban la ropa que vas a dejar...
Te acordarás de este otario que un día, cansado, ¡ se puso a ladrar !
Carlos Gardel es sinónimo de tango. Fue compositor, intérprete y aun actor de inumerables
canciones y musicales.
Enrique Santos Discépolo, Buenos Aires 1901-1951
Auteur-compositeur, notamment de Cambalache et Cafetín de Buenos Aires
" Enrique Santos Discépolo, uno de los más grandes poetas del tango y un eterno filósofo de nuestra ciudad."