On a tant écrit sur la Bible, on l’a tant de fois commentée, que le seul moyen qui reste peut-être aujourd’hui d’en faire sentir les beautés, c’est de la rapprocher des poèmes d’Homère. Consacrés par les siècles, ces poèmes ont reçu du temps une espèce...
Lire la suiteEntre ces styles divins, trois surtout se font remarquer : 1 - Le style historique, tel que celui de la Genèse, du Deutéronome, de Job, etc. ; 2 - La poésie sacrée telle qu’elle existe dans les psaumes, dans les prophètes et dans les traités moraux, etc....
Lire la suiteC’est un corps d’ouvrage bien singulier que celui qui commence par la Genèse et qui finit par l’Apocalypse ; qui s’annonce par le style le plus clair et qui se termine par le ton le plus figuré. Ne dirait-on pas que tout est grand et simple dans Moïse,...
Lire la suiteLe trait qui distingue essentiellement le Paradis de l’Elysée, c’est que dans le premier les âmes saintes habitent le ciel avec Dieu et les anges, et que dans le dernier les ombres heureuses sont séparées de l’Olympe. Le système philosophique de Platon...
Lire la suiteOn avouera du moins que le purgatoire offre aux poètes chrétiens un genre de merveilleux inconnu à l’antiquité. Il n’y a peut-être rien de plus favorable aux muses que ce lieu de purification, placé sur les confins de la douleur et de la joie, où viennent...
Lire la suiteL’entrée de l’Averne, dans le sixième livre de l’Enéide, offre des vers d’un travail achevé. Ibant obscuri sola sub nocte per umbram, Perque domos Ditis vacuas et inania regna. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Pallentesque...
Lire la suiteEntre plusieurs différences qui distinguent l’enfer chrétien du Tartare, une surtout est remarquable : ce sont les tourments qu’éprouvent eux-mêmes les démons. Pluton, les Juges, les Parques et les Furies ne souffraient point avec les coupables. Les douleurs...
Lire la suiteNous touchons à la dernière des machines poétiques, c’est-à-dire aux voyages des êtres surnaturels. C’est une des parties du merveilleux dans laquelle Homère s’est montré le plus sublime. Tantôt il raconte que le char du dieu vole comme la pensée d’un...
Lire la suiteIl ne nous reste plus qu’à parler de deux machines poétiques : les voyages des dieux et les songes. En commençant par les derniers, nous choisirons le songe d’Enée dans la nuit fatale de Troie ; le héros le raconte lui-même à Didon : Tempus erat, etc....
Lire la suiteVenons aux exemples des machines poétiques. Vénus se montrant à Enée dans les bois de Carthage est un morceau achevé dans le genre gracieux Cui mater media, etc. " A travers la forêt, sa mère, suivant le même sentier, s’avance au-devant de lui. Elle avait...
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