Des préceptes passons aux exemples. En reprenant ce que nous avons dit dans les précédents chapitres, nous commencerons par le caractère attribué aux mauvais anges, et nous citerons le Satan de Milton. Avant le poète anglais, le Dante et le Tasse avaient...
Lire la suiteTel est le merveilleux qu’on peut tirer de nos saints, sans parler des diverses histoires de leur vie. On découvre ensuite dans la hiérarchie des anges, doctrine aussi ancienne que le monde, mille tableaux pour le poète. Non seulement les messagers du...
Lire la suiteIl est certain que les poètes n’ont pas su tirer du merveilleux chrétien tout ce qu’il peut fournir aux muses. On se moque des saints et des anges ; mais les anciens eux-mêmes n’avaient-ils pas leurs demi-dieux ? Pythagore, Platon, Socrate recommandent...
Lire la suiteLes dieux du polythéisme, à peu près égaux en puissance, partageaient les mêmes haines et les mêmes amours. S’ils se trouvaient quelquefois opposés les uns aux autres, c’était seulement dans les querelles des mortels : ils se réconciliaient bientôt en...
Lire la suiteC’est une chose merveilleuse que le Dieu de Jacob soit aussi le Dieu de l’Evangile ; que le Dieu qui lance la foudre soit encore le Dieu de paix et d’innocence. Il donne aux fleurs leur aimable peinture : Il fait naître et mûrir les fruits, Et leur dispense...
Lire la suiteToute chose a deux faces. Des personnes impartiales pourront nous dire : " On vous accorde que le christianisme a fourni, quant aux hommes, une partie dramatique qui manquait à la mythologie ; que de plus il a produit la véritable poésie descriptive....
Lire la suiteLes Apôtres avaient à peine commencé de prêcher l’Évangile au monde qu’on vit naître la poésie descriptive. Tout rentra dans la vérité devant celui qui tient la place de la vérité sur la terre, comme parle saint Augustin. La nature cessa de se faire entendre...
Lire la suiteMais quoi ! dira-t-on, ne trouvez-vous rien de beau dans les allégories antiques ? Il faut faire une distinction. L’allégorie morale, comme celle des Prières dans Homère, est belle en tout temps, en tout pays, en toute religion : le christianisme ne l’a...
Lire la suiteNous avons fait voir dans les livres précédents que le christianisme en se mêlant aux affections de l’âme a multiplié les ressorts dramatiques. Encore une fois, le polythéisme ne s’occupait point des vices et des vertus ; il était totalement séparé de...
Lire la suiteIl reste à parler d’un état de l’âme qui, ce nous semble, n’a pas encore été bien observé : c’est celui qui précède le développement des passions, lorsque nos facultés, jeunes, actives, entières, mais renfermées, ne se sont exercées que sur elles-mêmes,...
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