Non contente d’augmenter le jeu des passions dans le drame et dans l’épopée, la religion chrétienne est elle-même une sorte de passion, qui a ses transports, ses ardeurs, ses soupirs, ses joies, ses larmes, ses amours du monde et du désert. Nous savons...
Lire la suiteLe vieillard, assis sur la montagne, fait l’histoire des deux familles exilées ; il raconte les travaux, les amours, les soucis de leur vie : Paul et Virginie n’avaient ni horloges, ni almanachs, ni livres de chronologie, d’histoire et de philosophie....
Lire la suiteNous prendrons pour objet de comparaison chez les anciens, dans les amours champêtres, l’idylle du Cyclope et de Galatée. Ce poème est un des chefs-d’œuvre de Théocrite ; celui de la Magicienne lui est peut-être supérieur par l’ardeur de la passion, mais...
Lire la suiteJulie a été ramenée à la religion par des malheurs ordinaires : elle est restée dans le monde, et, contrainte de lui cacher sa passion, elle se réfugie en secret auprès de Dieu, sûre qu’elle est de trouver dans ce père indulgent une pitié que lui refuseraient...
Lire la suiteNous changeons de couleurs : l’amour passionné, terrible dans la Phèdre chrétienne, ne fait plus entendre chez la dévote Julie que de mélodieux soupirs : c’est une voix troublée qui sort du sanctuaire de paix, un cri d’amour que prolonge, en l’adoucissant,...
Lire la suiteNous pourrions nous contenter d’opposer à Didon la Phèdre de Racine, plus passionnée que la reine de Carthage : elle n’est en effet qu’une épouse chrétienne. La crainte des flammes vengeresses et de l’éternité formidable de notre enfer perce à travers...
Lire la suiteCe que nous appelons proprement amour parmi nous est un sentiment dont l’antiquité a ignoré jusqu’au nom. Ce n’est que dans les siècles modernes qu’on a vu se former ce mélange des sens et de l’âme, cette espèce d’amour dont l’amitié est la partie morale....
Lire la suiteDe l’examen des caractères nous venons à celui des passions. On sent qu’en traitant des premiers il nous a été impossible de ne pas toucher un peu aux secondes, mais ici nous nous proposons d’en parler plus amplement. S’il existait une religion qui s’occupât...
Lire la suiteMontrons à présent que ces vertus du chevalier, qui élèvent son caractère jusqu’au beau idéal, sont des vertus véritablement chrétiennes. Si elles n’étaient que de simples vertus morales imaginées par le poète, elles seraient sans mouvement et sans ressort....
Lire la suiteLes siècles héroïques sont favorables à la poésie, parce qu’ils ont cette vieillesse et cette incertitude de tradition que demandent les Muses, naturellement un peu menteuses. Nous voyons chaque jour se passer sous nos yeux des choses extraordinaires...
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