Si un plan sage, une narration vive et pressée, de beaux vers, une diction élégante, un goût pur, un style correct, sont les seules qualités nécessaires à l’épopée, La Henriade est un poème achevé ; mais cela ne suffit pas : il faut encore une action...
Lire la suiteQuand le christianisme n’aurait donné à la poésie que Le Paradis perdu ; quand son génie n’aurait inspiré ni La Jérusalem délivrée, ni Polyeucte, ni Esther, ni Athalie, ni Zaïre, ni Alzire, on pourrait encore soutenir qu’il est favorable aux muses. Nous...
Lire la suiteOn peut reprocher au Paradis perdu de Milton, ainsi qu’à l’Enfer du Dante, le défaut dont nous avons parlé : le merveilleux est le sujet et non la machine de l’ouvrage, mais on y trouve des beautés supérieures, qui tiennent essentiellement à notre religion....
Lire la suitePosons d’abord quelques principes. Dans toute épopée les hommes et leurs passions sont faits pour occuper la première et la plus grande place. Ainsi, tout poème où une religion est employée comme sujet et non comme accessoire, où le merveilleux est le...
Lire la suiteLe bonheur des élus, chanté par l’Homère chrétien, nous mène naturellement à parler des effets du christianisme dans la poésie. En traitant du génie de cette religion, comment pourrions-nous oublier son influence sur les lettres et sur les arts ? influence...
Lire la suiteOn demande quelle est cette plénitude de bonheur céleste promise à la vertu par le christianisme ; on se plaint de sa trop grande mysticité : "Du moins dans le système mythologique, dit-on, on pouvait se former une image des plaisirs des ombres heureuses...
Lire la suiteLes Pères ont été de différentes opinions sur l’état immédiat de l’âme du juste après sa séparation d’avec le corps. Saint Augustin pense qu’elle va dans un séjour de paix, en attendant qu’elle se réunisse à sa chair incorruptible. Saint Bernard croit...
Lire la suiteL’existence d’un Être Suprême une fois reconnue et l’immortalité de l’âme accordée, il n’y a plus, quant au fond, de difficulté à admettre un état de récompenses et de châtiments après cette vie : les deux premiers dogmes entraînent de nécessité le troisième....
Lire la suiteIl y a deux sortes d’athées bien distinctes : les premiers, conséquents dans leurs principes, déclarent sans hésiter qu’il n’y a point de Dieu, par conséquent point de différence essentielle entre le bien et le mal ; que le monde appartient aux plus forts...
Lire la suiteSans entrer trop avant dans les preuves métaphysiques, que nous avons pris soin d’écarter, nous tâcherons pourtant de répondre à quelques objections qu’on reproduit éternellement. Cicéron ayant avancé, d’après Platon, qu’il n’y a point de peuples chez...
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