Crist-Pantocrator.jpg

"Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres.

 

Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.

 

Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres."

 

Evangile de Jésus-Christ selon  saint Jean 

   

 

Pentecôte

" Le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit."

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean  

 

   

 

 El Papa es argentino. Jorge Bergoglio                 

Saint Père François

 

 

La Manif Pour Tous 

La Manif Pour Tous photo C de Kermadec

La Manif Pour Tous Facebook 

 

 

Les Veilleurs Twitter 

Les Veilleurs

Les Veilleurs Facebook

 

 

 

papa%20GP%20II

1er mai 2011 Béatification de Jean-Paul II

Béatification du Serviteur de Dieu Jean-Paul II

 

 

  Béatification du Père Popieluszko

beatification Mass, in Warsaw, Poland

à Varsovie, 6 juin 2010, Dimanche du Corps et du Sang du Christ

 

 

presidential palace in Warsaw

Varsovie 2010

 

 

Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Sanctuaire de l'Adoration Eucharistique et de la Miséricorde Divine

La miséricorde de Dieu est comme un torrent débordé. Elle entraîne les cœurs sur son passage.
(Saint Curé d'Ars)
 

 


Le côté du Christ a été transpercé et tout le mystère de Dieu sort de là. C’est tout le mystère de Dieu qui aime, qui se livre jusqu’au bout, qui se donne jusqu’au bout. C’est le don le plus absolu qui soit. Le don du mystère trinitaire est le cœur ouvert. Ce n’est pas une image, c’est une réalité. C’est la réalité la plus profonde qui soit, la réalité de l’amour.
Père Marie-Joseph Le Guillou




Dans le cœur transpercé
de Jésus sont unis
le Royaume du Ciel
et la terre d'ici-bas
la source de la vie
pour nous se trouve là.

Ce cœur est cœur divin
Cœur de la Trinité
centre de convergence
de tous les cœur humains
il nous donne la vie
de la Divinité.


Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix
(Edith Stein)



Le Sacré-Cœur représente toutes les puissances d'aimer, divines et humaines, qui sont en Notre-Seigneur.
Père Marie-Eugène de l'Enfant Jésus

 



feuille d'annonces de la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre

 

 

 

 

 

 

 

     

The Cambrai Madonna

Notre Dame de Grâce

Cathédrale de Cambrai

 

 

 

Cathédrale Notre Dame de Paris 

   

Ordinations du samedi 27 juin 2009 à Notre Dame de Paris


la vidéo sur KTO


Magnificat

     



Solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie à Notre-Dame de Paris


NOTRE DAME DES VICTOIRES

Notre-Dame des Victoires




... ma vocation, enfin je l’ai trouvée, ma vocation, c’est l’Amour !

 

 

Rechercher

Voyages de Benoît XVI

 

SAINT PIERRE ET SAINT ANDRÉ

Saint Pierre et Saint André

 

BENOÎT XVI à CHYPRE 

 

Benedict XVI and Cypriot Archbishop Chrysostomos, Church of 

Salutation avec l'Archevêque Chrysostomos à l'église d' Agia Kyriaki Chrysopolitissa de Paphos, le vendredi 4 juin 2010

 

     

 

Benoît XVI en Terre Sainte  


 

Visite au chef de l'Etat, M. Shimon Peres
capt_51c4ca241.jpg

Visite au mémorial de la Shoah, Yad Vashem




 






Yahad-In Unum

   

Vicariat hébréhophone en Israël

 


 

Mgr Fouad Twal

Patriarcat latin de Jérusalem

 

               


Vierge de Vladimir  

Archives

    

 

SALVE REGINA

20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 18:30

Comme l’astre adouci de l’antique Elysée
Sur les murs dentelés du sacré Colysée
L’astre des nuits, perçant des nuages épars
Laisse dormir en paix ses longs et doux regards
Le rayon qui blanchit ses vastes flancs de pierre
En glissant à travers les pans fIottants du lierre
Dessine dans l’enceinte un lumineux sentier
On dirait le tombeau d’un peuple tout entier
Où la mémoire, errante après des jours sans nombre
Dans la nuit du passé viendrait chercher une ombre
 
Ici, de voûte en voûte élevé dans les cieux
Le monument debout défie encor les yeux
Le regard égaré dans ce dédale oblique
De degrés en degrés, de portique en portique
Parcourt en serpentant ce lugubre désert
Fuit, monte, redescend, se retrouve et se perd
Là, comme un front penché sous le poids des années
La ruine, abaissant ses voûtes inclinées
Tout à coup se déchire en immenses lambeaux
Pend comme un noir rocher sur l’abîme des eaux
Ou des vastes hauteurs de son faîte superbe
Descendant par degrés jusqu’au niveau de l’herbe
Comme un coteau qui meurt sous les fleurs du vallon
Vient mourir à nos pieds sur des lits de gazon
Sur les flancs décharnés de ces sombres collines
Des forêts dans les airs ont jeté leurs racines
Là, le lierre jaloux de l’immortalité
Triomphe en possédant ce que l’homme a quitté
Et pareil à l’oubli, sur ces murs qu’il enlace
Monte de siècle en siècle aux sommets qu’il efface
Le buis, l’if immobile, et l’arbre des tombeaux
Dressent en frissonnant leurs funèbres rameaux
Et l’humble giroflée, aux lambris suspendue
Attachant ses pieds d’or dans la pierre fendue
Et balançant dans l’air ses longs rameaux flétris
Comme un doux souvenir fleurit sur des débris
Aux sommets escarpés du fronton solitaire
L’aigle à la frise étroite a suspendu son aire
Au bruit sourd de mes pas, qui troublent son repos
Il jette un cri d’effroi, grossi par mille échos
S’élance dans le ciel, en redescend, s’arrête
Et d’un vol menaçant plane autour de ma tête
Du creux des monuments, de l’ombre des arceaux
Sortent en gémissant de sinistres oiseaux
Ouvrant en vain dans l’ombre une ardente prunelle
L’aveugle amant des nuits bat les murs de son aile
La colombe, inquiète à mes pas indiscrets
Descend, vole et s’abat de cyprès en cyprès
Et sur les bords brisés de quelque urne isolée
Se pose en soupirant comme une âme exilée.
 
Les vents, en s’engouffrant sous ces vastes débris
En tirent des soupirs, des hurlements, des cris
On dirait qu’on entend le torrent des années
Rouler sous ces arceaux ses vagues déchaînées
Renversant, emportant, minant de jours en jours
Tout ce que les mortels ont bâti sur son cours
Les nuages flottants dans un ciel clair et sombre
En passant sur l’enceinte y font courir leur ombre
Et tantôt, nous cachant le rayon qui nous luit
Couvrent le monument d’une profonde nuit
Tantôt, se déchirant sous un souffle rapide
Laissent sur le gazon tomber un jour livide
Qui, semblable à l’éclair, montre à l’oeil ébloui
Ce fantôme debout du siècle évanoui
Dessine en serpentant ses formes mutilées
Les cintres verdoyants des arches écroulées
Les larges fondements sous nos pas entrouverts
Et l’éternelle croix qui, surmontant le faîte
Incline comme un mât battu par la tempête.
 
Rome ! te voilà donc ! Ô mère des Césars !
J’aime à fouler aux pieds tes monuments épars
J’aime à sentir le temps, plus fort que ta mémoire
Effacer pas à pas les traces de ta gloire !
L’homme serait-il donc de ses œuvres jaloux ?
Nos monuments sont-ils plus immortels que nous ?
Egaux devant le temps, non, ta ruine immense
Nous console du moins de notre décadence
J’aime, j’aime à venir rêver sur ce tombeau
A l’heure où de la nuit le lugubre flambeau
Comme l’oeil du passé, flottant sur des ruines
D’un pâle demi-deuil revêt tes sept collines
Et, d’un ciel toujours jeune éclaircissant l’azur
Fait briller les torrents sur les flancs de Tibur
Ma harpe, qu’en passant l’oiseau des nuits effleure
Sur tes propres débris te rappelle et te pleure.

 

LAMARTINE, Une nuit dans Rome (1821, Rome)

 

Landscape with Roman Ruins 

Ruines romaines dans un paysage, Paul de Cock, XVIIIe s. 

 

The Coliseum Seen from the Farnese Gardens

Le Colisée vu des jardins Farnèse, Camille Corot, 1826, Musée du Louvre 

 

 

Méditations poétiques

Méditations poétiques, Nouvelles méditations poétiques

 

" Plus je montais, plus je voyais Dieu. " (Nouvelles méditations poétiques)

 

 

The Draughtsman of the Borghese Vase 

Le dessinateur du vase Borghèse, Hubert Robert, 1775, Musée des Beaux-Arts, Valence

Partager cet article
Repost0
19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 18:30

Ô vous, qui passez comme l’ombre
Par ce triste vallon des pleurs
Passagers sur ce globe sombre
Hommes ! mes frères en douleurs
Écoutez : voici vers Solime
Un son de la harpe sublime
Qui charmait l’écho du Thabor
Sion en frémit sous sa cendre
Et le vieux palmier croit entendre
La voix du vieillard de Ségor !
 
Insensé le mortel qui pense !
Toute pensée est une erreur
Vivez, et mourez en silence
Car la parole est au Seigneur !
Il sait pourquoi flottent les mondes
Il sait pourquoi coulent les ondes
Pourquoi les cieux pendent sur nous
Pourquoi le jour brille et s’efface
Pourquoi l’homme soupire et passe
Et vous, mortels, que savez-vous ?
 
Asseyez-vous près des fontaines
Tandis qu’agitant les rameaux
Du midi les tièdes haleines
Font flotter l’ombre sur les eaux
Au doux murmure de leurs ondes
Exprimez vos grappes fécondes
Où rougit l’heureuse liqueur
Et de main en main sous vos treilles
Passez-vous ces coupes vermeilles
Pleines de l’ivresse du cœur.
 
Ainsi qu’on choisit une rose
Dans les guirlandes de Sârons
Choisissez une vierge éclose
Parmi les lis de vos vallons !
Enivrez-vous de son haleine
Écartez ses tresses d’ébène
Goûtez les fruits de sa beauté
Vivez, aimez, c’est la sagesse
Hors le plaisir et la tendresse
Tout est mensonge et vanité !
 
Comme un lis penché par la pluie
Courbe ses rameaux éplorés
Si la main du Seigneur vous plie
Baissez votre tête, et pleurez
Une larme à ses pieds versée
Luit plus que la perle enchâssée
Dans son tabernacle immortel
Et le coeur blessé qui soupire
Rend un son plus doux que la lyre
Sous les colonnes de l’autel !
 
Les astres roulent en silence
Sans savoir les routes des cieux
Le Jourdain vers l’abîme immense
Poursuit son cours mystérieux
L’aquilon, d’une aile rapide
Sans savoir où l’instinct le guide
S’élance et court sur vos sillons
Les feuilles que l’hiver entasse
Sans savoir où le vent les chasse
Volent en pâles tourbillons !
 
Et vous, pourquoi d’un soin stérile
Empoisonner vos jours bornés ?
Le jour présent vaut mieux que mille
Des siècles qui ne sont pas nés
Passez, passez, ombres légères,
Allez où sont allés vos pères
Dormir auprès de vos aïeux
De ce lit où la mort sommeille
On dit qu’un jour elle s’éveille
Comme l’aurore dans les cieux !

 

LAMARTINE, La Sagesse (1826, Florence)

 

la Fede 

 

La Foi, Innocenzo Spinazzi
Chiesa di Santa Maria Maddalena de' Pazzi, Cappella Maggiore, Firenze

 

statua 01

 

 

Méditations poétiques

Méditations poétiques, Nouvelles méditations poétiques

 

" Plus je montais, plus je voyais Dieu. " (Nouvelles méditations poétiques)

Partager cet article
Repost0
18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 18:30

Et j'ai dit dans mon coeur : Que faire de la vie ?
Irai-je encor, suivant ceux qui m'ont devancé
Comme l'agneau qui passe où sa mère a passé
Imiter des mortels l'immortelle folie ?

 

L'un cherche sur les mers les trésors de Memnom
Et la vague engloutit ses voeux et son navire
Dans le sein de la gloire où son génie aspire
L'autre meurt enivré par l'écho d'un vain nom.

 

Avec nos passions formant sa vaste trame
Celui-là fonde un trône, et monte pour tomber
Dans des pièges plus doux aimant à succomber
Celui-ci lit son sort dans les yeux d'une femme.

 

Le paresseux s'endort dans les bras de la faim
Le laboureur conduit sa fertile charrue
Le savant pense et lit, le guerrier frappe et tue
Le mendiant s'assied sur les bords du chemin.

 

Où vont-ils cependant? Ils vont où va la feuille
Que chasse devant lui le souffle des hivers.
Ainsi vont se flétrir dans leurs travaux divers
Ces générations que le temps sème et cueille.

 

Ils luttaient contre lui, mais le temps a vaincu
Comme un fleuve engloutit le sable de ses rives
Je l'ai vu dévorer leurs ombres fugitives.
Ils sont nés, ils sont morts : Seigneur, ont-ils vécu ?

 

Pour moi, je chanterai le maître que j'adore
Dans le bruit des cités, dans la paix des déserts
Couché sur le rivage, ou flottant sur les mers
Au déclin du soleil, au réveil de l'aurore.

 

La terre m'a crié : Qui donc est le Seigneur ?
Celui dont l'âme immense est partout répandue
Celui dont un seul pas mesure l'étendue
Celui dont le soleil emprunte sa splendeur

 

Celui qui du néant a tiré la matière
Celui qui sur le vide a fondé l'univers
Celui qui sans rivage a renfermé les mers
Celui qui d'un regard a lancé la lumière

 

Celui qui ne connaît ni jour ni lendemain
Celui qui de tout temps de soi-rnême s'enfante
Qui vit dans l'avenir comme à l'heure présente
Et rappelle les temps échappés de sa main :

 

C'est lui ! c'est le Seigneur ! que ma langue redise
Les cent noms de sa gloire aux enfants des mortels
Comme la harpe d'or pendue à ses autels
Je chanterai pour lui, jusqu'à ce qu'il me brise...

 

LAMARTINE,  Stances

 

Paysage rocheux dans la Elbsandsteingebirge, Caspar David Friedrich

 

 

Méditations poétiques

Méditations poétiques, Nouvelles méditations poétiques

 

" Plus je montais, plus je voyais Dieu. " (Nouvelles méditations poétiques)

Partager cet article
Repost0
17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 18:30

Jéhova de la terre a consacré les cimes
Elles sont de ses pas le divin marchepied
C'est là qu'environné de ses foudres sublimes
Il vole, il descend, il s'assied.

 

Sina, l'Olympe même, en conservent la trace
L'Oreb, en tressaillant, s'inclina sous ses pas
Thor entendit sa voix, Gelboé vit sa face
Golgotha pleura son trépas.

 

Dieu que l'Hébron connait, Dieu que Cédar adore
Ta gloire à ces rochers jadis se dévoila
Sur le sommet des monts nous te cherchons encore
Seigneur, réponds-nous ! es-tu là ?

 

Paisibles habitants de ces saintes retraites
Comme l'ont entendu les guides d'Israël
Dans le calme des nuits, des hauteurs où vous êtes
N'entendez-vous donc rien du ciel ?

 

Ne voyez-vous jamais les divines phalanges
Sur vos dômes sacrés descendre et se pencher ?
N'entendez-vous jamais des doux concerts des anges
Retentir l'écho du rocher ?

 

Quoi ! l'âme en vain regarde, aspire, implore, écoute
Entre le ciel et nous, est-il un mur d'airain ?
Vos yeux, toujours levés vers la céleste voûte
Vos yeux sont-ils levés en vain ?

 

Pour s'élancer, Seigneur, où ta voix les appelle
Les astres de la nuit ont des chars de saphirs
Pour s'élever à toi, l'aigle au moins a son aile
Nous n'avons rien que nos soupirs !

 

Que la voix de tes saints s'élève et te désarme
La prière du juste est l'encens des mortels
Et nous, pêcheurs, passons : nous n'avons qu'une larme
A répandre sur tes autels.

 

LAMARTINE, Improvisée à la Grande-Chartreuse (août 1823)

 

La Porte de la Grande Chartreuse

La Porte de la Grande-Chartreuse, François Frédéric Grobon

 

 

Méditations poétiques

Méditations poétiques, Nouvelles méditations poétiques

 

" Plus je montais, plus je voyais Dieu. "  (Nouvelles méditations poétiques) 

Partager cet article
Repost0