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"Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres.

 

Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.

 

Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres."

 

Evangile de Jésus-Christ selon  saint Jean 

   

 

Pentecôte

" Le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit."

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean  

 

   

 

 El Papa es argentino. Jorge Bergoglio                 

Saint Père François

 

 

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1er mai 2011 Béatification de Jean-Paul II

Béatification du Serviteur de Dieu Jean-Paul II

 

 

  Béatification du Père Popieluszko

beatification Mass, in Warsaw, Poland

à Varsovie, 6 juin 2010, Dimanche du Corps et du Sang du Christ

 

 

presidential palace in Warsaw

Varsovie 2010

 

 

Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Sanctuaire de l'Adoration Eucharistique et de la Miséricorde Divine

La miséricorde de Dieu est comme un torrent débordé. Elle entraîne les cœurs sur son passage.
(Saint Curé d'Ars)
 

 


Le côté du Christ a été transpercé et tout le mystère de Dieu sort de là. C’est tout le mystère de Dieu qui aime, qui se livre jusqu’au bout, qui se donne jusqu’au bout. C’est le don le plus absolu qui soit. Le don du mystère trinitaire est le cœur ouvert. Ce n’est pas une image, c’est une réalité. C’est la réalité la plus profonde qui soit, la réalité de l’amour.
Père Marie-Joseph Le Guillou




Dans le cœur transpercé
de Jésus sont unis
le Royaume du Ciel
et la terre d'ici-bas
la source de la vie
pour nous se trouve là.

Ce cœur est cœur divin
Cœur de la Trinité
centre de convergence
de tous les cœur humains
il nous donne la vie
de la Divinité.


Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix
(Edith Stein)



Le Sacré-Cœur représente toutes les puissances d'aimer, divines et humaines, qui sont en Notre-Seigneur.
Père Marie-Eugène de l'Enfant Jésus

 



feuille d'annonces de la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre

 

 

 

 

 

 

 

     

The Cambrai Madonna

Notre Dame de Grâce

Cathédrale de Cambrai

 

 

 

Cathédrale Notre Dame de Paris 

   

Ordinations du samedi 27 juin 2009 à Notre Dame de Paris


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Magnificat

     



Solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie à Notre-Dame de Paris


NOTRE DAME DES VICTOIRES

Notre-Dame des Victoires




... ma vocation, enfin je l’ai trouvée, ma vocation, c’est l’Amour !

 

 

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Voyages de Benoît XVI

 

SAINT PIERRE ET SAINT ANDRÉ

Saint Pierre et Saint André

 

BENOÎT XVI à CHYPRE 

 

Benedict XVI and Cypriot Archbishop Chrysostomos, Church of 

Salutation avec l'Archevêque Chrysostomos à l'église d' Agia Kyriaki Chrysopolitissa de Paphos, le vendredi 4 juin 2010

 

     

 

Benoît XVI en Terre Sainte  


 

Visite au chef de l'Etat, M. Shimon Peres
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Visite au mémorial de la Shoah, Yad Vashem




 






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SALVE REGINA

9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 04:00

Pensons aux deux disciples d’Emmaüs : le visage triste, une marche vaine, sans espérance. Mais Jésus ne les abandonne pas : il parcourt le chemin avec eux, et pas seulement ! Avec patience, il explique les Écritures qui le concernaient et il reste avec eux pour partager le repas.

 

C’est le style de Dieu : il n’est pas impatient comme nous, nous qui voulons souvent tout et tout de suite, même avec les personnes. Dieu est patient avec nous car il nous aime, et qui aime comprend, espère, fait confiance, n’abandonne pas, ne coupe pas les ponts, sait pardonner.

 

Souvenons-nous de cela dans notre vie de chrétiens : Dieu nous attend toujours, même quand nous nous sommes éloignés ! Lui n’est jamais loin, et si nous revenons à lui, il est prêt à nous embrasser.

 

Homélie du Pape François (extrait), Dimanche 7 avril 2013 

 

Le souper à Emmaüs, Pedro Orrente 

 

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31 mars 2013 7 31 /03 /mars /2013 10:30

Dans l’évangile de cette nuit lumineuse de la Vigile pascale, nous rencontrons en premier les femmes qui se rendent au tombeau de Jésus avec les aromates pour oindre son corps. Elles viennent pour accomplir un geste de compassion, d’affection, d’amour, un geste traditionnel envers une personne chère défunte, comme nous le faisons nous aussi. Elles avaient suivi Jésus, l’avaient écouté, s’étaient senties comprises dans leur dignité et l’avaient accompagné jusqu’à la fin, sur le Calvaire, et au moment de la déposition de la croix.

 

Nous pouvons imaginer leurs sentiments tandis qu’elles vont au tombeau : une certaine tristesse, le chagrin parce que Jésus les avait quittées, il était mort, son histoire était terminée. Maintenant on revenait à la vie d’avant. Cependant dans les femmes persistait l’amour, et c’est l’amour envers Jésus qui les avait poussées à se rendre au tombeau.

 

Mais à ce point il se passe quelque chose de totalement inattendu, de nouveau, qui bouleverse leur cœur et leurs programmes et bouleversera leur vie : elles voient la pierre enlevée du tombeau, elles s’approchent, et ne trouvent pas le corps du Seigneur. C’est un fait qui les laisse hésitantes, perplexes, pleines de questions : Que s’est-il passé ? Quel sens tout cela a-t-il ? (cf. Lc 24,4).

 

Cela ne nous arrive-t-il pas peut-être aussi à nous quand quelque chose de vraiment nouveau arrive dans la succession quotidienne des faits ? Nous nous arrêtons, nous ne comprenons pas, nous ne savons pas comment l’affronter. La nouveauté souvent nous fait peur, aussi la nouveauté que Dieu nous apporte, la nouveauté que Dieu nous demande. Nous sommes comme les Apôtres de l’Évangile : nous préférons souvent garder nos sécurités, nous arrêter sur une tombe, à la pensée pour un défunt, qui à la fin vit seulement dans le souvenir de l’histoire comme les grand personnages du passé. Nous avons peur des surprises de Dieu ; nous avons peur des surprises de Dieu ! Il nous surprend toujours !

 

Frères et sœurs, ne nous fermons pas à la nouveauté que Dieu veut porter dans notre vie ! Ne sommes-nous pas souvent fatigués, déçus, tristes, ne sentons-nous pas le poids de nos péchés, ne pensons-nous pas que nous n’y arriverons pas ? Ne nous fermons pas sur nous-mêmes, ne perdons pas confiance, ne nous résignons jamais : il n’y a pas de situations que Dieu ne puisse changer, il n’y a aucun péché qu’il ne puisse pardonner si nous nous ouvrons à Lui.

 

L'Homélie du Pape François à la Veillée Pascale : > le texte intégral sur le site de Radio Vatican

       

veillée pascale 

Veillée Pascale, samedi saint 30 mars 2013

 

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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 21:00

Le prêtre qui sort peu de lui-même, qui oint avec parcimonie, je ne dis pas 'jamais' car, grâce à Dieu, les fidèles nous ‘volent’ l’onction, perd le meilleur de notre peuple, ce qui est capable d’allumer le plus profond de son cœur de prêtre.

 

Celui qui ne sort pas de lui-même, au lieu d’être un médiateur, se convertit peu à peu en intermédiaire, en gestionnaire. Nous connaissons tous la différence : l’intermédiaire et le gestionnaire "ont déjà reçu leur récompense", et comme ils ne paient pas d’eux-mêmes, ni de leur cœur, ils ne reçoivent pas non plus un merci affectueux qui vient du cœur. De là provient précisément cette insatisfaction chez certains qui finissent par être tristes, des prêtres tristes, et convertis en collectionneurs d’antiquités ou de nouveautés au lieu d’être des pasteurs pénétrés de ‘l’odeur de leurs brebis’, cela je vous le demande : soyez des pasteurs avec ‘l’odeur de leurs brebis’, que celle-ci se sente, au lieu d’être des pasteurs au milieu de leur propre troupeau, et pêcheurs d’hommes.

 

En vérité, ladite crise d’identité sacerdotale nous menace tous et se greffe sur une crise de civilisation ; mais si nous savons dompter cette vague, nous pourrons prendre le large au nom du Seigneur et jeter les filets. Il est bon que la réalité même nous pousse à aller là où ce que nous sommes par grâce apparaît clairement comme étant pure grâce, sur cette mer du monde actuel où seule compte l’onction, et non la fonction, et seront remplis les filets jetés seulement au nom de Celui en qui nous nous sommes confiés : Jésus.

 

Chers fidèles, soyez proches de vos prêtres par l’affection et par la prière afin qu’ils soient toujours des pasteurs selon le cœur de Dieu.

 

HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS, Messe chrismale - Jeudi saint 28 mars 2013 (extrait > texte intégral sur ce lien)

 

Evangéliaire copte-arabe Evangile de Matthieu

L'Evangéliaire copte-arabe de la Bibliothèque de Fels 

 

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 11:00

Jésus entre à Jérusalem. La foule des disciples l’accompagne en fête, les manteaux sont étendus devant lui, on parle des prodiges qu’il a accomplis, un cri de louange s’élève : Béni soit celui qui vient, lui, notre roi, au nom du Seigneur. Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux (Lc, 19, 38).

 

Foule, fête, louange, bénédiction, paix : c’est un climat de joie que l’on respire. Jésus a réveillé dans le cœur tant d’espérances surtout chez les gens humbles, simples, pauvres, oubliés, ceux qui ne comptent pas aux yeux du monde. Lui a su comprendre les misères humaines, il a montré le visage de miséricorde de Dieu, il s’est baissé pour guérir le corps et l’âme. Ça, c’est Jésus. Ça, c’est son cœur qui nous regarde tous, qui regarde nos maladies, nos péchés. L’amour de Jésus est grand. Et ainsi il entre dans Jérusalem avec cet amour, et nous regarde tous. C’est une belle scène : pleine de lumière – la lumière de l’amour de Jésus, celui de son cœur –, de joie, de fête.

 

Au commencement de la Messe nous l’avons répété nous aussi. Nous avons agité nos palmes, nos rameaux d’olivier. Nous aussi nous avons accueilli Jésus ; nous aussi nous avons exprimé notre joie de l’accompagner, de le savoir proche, présent en nous et au milieu de nous, comme un ami, comme un frère, aussi comme un roi, c’est-à-dire comme un phare lumineux de notre vie. Jésus est Dieu, mais il s’est abaissé pour marcher avec nous. Il est notre ami, notre frère. En cela il illumine notre marche. Et ainsi nous l’avons accueilli aujourd’hui. Et c’est la première parole que je voudrais vous dire : joie !

 

Ne soyez jamais des hommes et des femmes tristes : un chrétien ne peut jamais l’être ! Ne vous laissez jamais prendre par le découragement ! Notre joie n’est pas une joie qui naît du fait de posséder de nombreuses choses, mais elle naît du fait d’avoir rencontré une Personne : Jésus, qui est parmi nous ; elle naît du fait de savoir qu’avec lui nous ne sommes jamais seuls, même dans les moments difficiles, même quand le chemin de la vie se heurte à des problèmes et à des obstacles qui semblent insurmontables, et il y en a tant ! Et à moment-là vient l’ennemi, vient le diable, si souvent déguisé en ange, et insidieusement nous dit sa parole. Ne l’écoutez pas ! Suivons Jésus ! Nous accompagnons, nous suivons Jésus, mais surtout nous savons que lui nous accompagne et nous met sur ses épaules : ici se trouve notre joie, l’espérance que nous devons porter dans notre monde. Et s’il vous plaît ! ne vous laissez pas voler l’espérance ! Ne vous laissez pas voler l’espérance ! Celle que Jésus nous donne.

 

Deuxième parole. Pourquoi Jésus entre-t-il à Jérusalem, ou peut-être mieux : comment Jésus entre-t-il à Jérusalem ? La foule l’acclame comme Roi. Et lui ne s’oppose pas, il ne la fait pas taire (cf. Lc 19, 39-40). Mais quel type de Roi est Jésus ? Regardons-le : il monte un petit âne, il n’a pas une cour qui le suit, il n’est pas entouré d’une armée symbole de force. Ceux qui l’accompagnent ce sont des gens humbles, simples, qui ont la capacité de voir en Jésus quelque chose de plus ; qui ont le sens de la foi, qui dit : C’est le Sauveur. Jésus n’entre pas dans la Ville sainte pour recevoir les honneurs réservés aux rois terrestres, à qui a le pouvoir, à qui domine ; il entre pour être flagellé, insulté et outragé, comme l’annonce Isaïe dans la première Lecture (cf. Is 50, 6) ; il entre pour recevoir une couronne d’épines, un bâton, un manteau de pourpre, sa royauté sera objet de dérision ; il entre pour monter au Calvaire chargé d’un bois. Et alors voici la deuxième parole : Croix.

 

Jésus entre à Jérusalem pour mourir sur la Croix. Et c’est justement ici que resplendit son être de Roi selon Dieu : son trône royal est le bois de la Croix ! Je pense à ce que Benoît XVI disait aux Cardinaux : vous êtes des princes, mais d’un Roi crucifié. Le bois de la croix est le trône de Jésus. Jésus prend sur lui…

 

Pourquoi la Croix.

 

Parce que Jésus prend sur lui le mal, la saleté, le péché du monde, et aussi notre péché, de nous tous, et il le lave, il le lave avec son sang, avec la miséricorde, avec l’amour de Dieu.

 

Regardons autour de nous : combien de blessures le mal inflige-t-il à l’humanité ! Guerres, violences, conflits économiques qui frappent celui qui est plus faible, soif d’argent, que personne ne peut emporter avec soi, on doit le laisser. Ma grand-mère nous disait à nous enfants : le linceul n’a pas de poches. Amour de l’argent, pouvoir, corruption, divisions, crimes contre la vie humaine et contre la création ! Et aussi – chacun de nous le sait et le reconnaît – nos péchés personnels : les manques d’amour et de respect envers Dieu, envers le prochain et envers la création tout entière. Et sur la croix Jésus sent tout le poids du mal et avec la force de l’amour de Dieu  le vainc, le défait dans sa résurrection. C’est le bien que Jésus fait à nous tous sur le trône de la Croix.

 

La croix du Christ embrassée avec amour ne porte pas à la tristesse, mais à la joie, à la joie d’être sauvés et de faire un tout petit peu ce qu’il a fait le jour de sa mort !

 

Dimanche des Rameaux 2013 - Homélie du Pape François > suite et fin sur le site du Vatican 

 

 

Descente de Croix

 

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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 05:30

" Nous savons combien la tentative d’éliminer Dieu et le divin de l’horizon de l’humanité a produit de violence dans l’histoire récente, et nous percevons la valeur de témoigner dans nos sociétés de l’ouverture originaire à la transcendance inscrite dans le cœur de l’homme."

 

 

C’est pour moi un motif de joie particulière de vous rencontrer aujourd’hui, Délégués des Églises orthodoxes, des Églises orthodoxes orientales et des Communautés ecclésiales occidentales. Je vous remercie d’avoir voulu prendre part à la célébration qui a marqué le début de mon ministère d’Évêque de Rome et de Successeur de Pierre.

 

Hier matin, durant la Sainte Messe, j’ai reconnu spirituellement à travers vos personnes la présence des communautés que vous représentez. Par cette manifestation de foi, il m’a ainsi semblé vivre de manière plus pressante encore la prière pour l’unité des croyants dans le Christ, et d’en voir ensemble, en quelque sorte, préfigurée cette réalisation plénière qui dépend du plan de Dieu et de notre collaboration loyale.

 

Je commence mon ministère apostolique durant cette année que mon vénéré prédécesseur, Benoît XVI, avec une intuition vraiment inspirée, a proclamée être l’Année de la foi pour l’Église catholique. Par cette initiative, que je désire poursuivre et qui, j’espère, sera un stimulant pour le cheminement de foi de chacun, il a voulu marquer le 50ème anniversaire du début du Concile Vatican II, proposant en quelque sorte un pèlerinage vers ce qui représente l’essentiel pour chaque chrétien : le rapport personnel et transformant avec Jésus Christ, Fils de Dieu, mort et ressuscité pour notre salut. C’est justement dans le désir d’annoncer aux hommes de tous les temps ce trésor de la foi perpétuellement valable, que réside le cœur du message conciliaire.

 

Ensemble avec vous, je ne peux oublier tout ce que ce Concile a signifié pour le cheminement œcuménique. Il me plaît de rappeler les paroles que le bienheureux Jean XXIII a prononcées, lui dont nous nous rappellerons dans peu de temps le 50ème anniversaire de son décès. Il a dit dans son discours inoubliable d’ouverture : "L'Église catholique estime que son devoir est de faire tous ses efforts pour que s'accomplisse le grand mystère de cette unité que Jésus-Christ, à l'approche de son sacrifice, a demandée à son Père dans une ardente prière ; et elle éprouve une douce paix à savoir qu'elle est étroitement unie à ces prières du Christ". Ce Pape Jean !

 

Oui, chers frères et sœurs dans le Christ, sentons-nous tous intimement unis à la prière de notre Sauveur durant la Dernière Cène, à son invocation : ut unum sint (qu’ils soient un). Demandons au Père miséricordieux de vivre en plénitude cette foi que nous avons reçue en don le jour de notre baptême, et de pouvoir en donner le libre, joyeux et courageux témoignage. Ce sera là notre meilleur service à la cause de l’unité des chrétiens, un service d’espérance pour un monde encore marqué par des divisions, des oppositions et des rivalités. Plus nous serons fidèles à sa volonté, en pensées, dans les paroles et dans les œuvres, plus nous cheminerons vraiment et substantiellement vers l’unité.

 

Pour ma part, je désire vous assurer, suivant en cela mes prédécesseurs, de la volonté ferme de poursuivre le chemin du dialogue œcuménique, et je remercie déjà le Conseil pontifical pour la promotion de l’Unité des Chrétiens, pour l’aide qu’il continuera à offrir, en mon nom, à cette très noble cause. Je vous demande, chers frères et sœurs, de porter ma salutation cordiale et l’assurance de mon souvenir dans le Seigneur Jésus aux Églises et aux Communautés chrétiennes que vous représentez. Et je vous demande d’avoir la charité d’une prière spéciale pour ma personne, afin que je puisse être un Pasteur selon le cœur du Christ.

 

Et maintenant, je m’adresse à vous, distingués représentants du peuple juif, auquel un lien spirituel très spécial nous unit puisque, comme l’affirme le Concile Vatican II : "L’Église du Christ reconnaît que les prémices de sa foi et de son élection se trouvent déjà, selon le mystère divin du salut, dans les patriarches, Moïse et les prophètes" (Nostra aetate, 4). Je vous remercie pour votre présence et j’ai confiance qu’avec l’aide du Très-Haut, nous pourrons poursuivre avec profit ce dialogue fraternel que le Concile a souhaité et qui s’est effectivement réalisé, portant des fruits non négligeables, spécialement au cours des dernières décennies.

 

Je vous salue ensuite et je vous remercie cordialement, chers amis appartenant à d’autres traditions religieuses : d’abord les musulmans qui adorent Dieu unique, vivant et miséricordieux, et l’invoquent par la prière, et vous tous. J’apprécie beaucoup votre présence. En elle, je vois un signe tangible de la volonté de croître dans l’estime réciproque et dans la coopération pour le bien commun de l’humanité.

 

L’Eglise catholique est consciente de l’importance de la promotion de l’amitié et du respect entre les hommes et les femmes des diverses traditions religieuses – je voudrai le répéter : la promotion de l’amitié et du respect entre les hommes et les femmes des diverses traditions religieuses. En porte attestation aussi le précieux travail effectué par le Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux. Elle (l’Église) est consciente également de la responsabilité que tous nous portons envers ce monde, envers la création toute entière, que nous devons aimer et sauvegarder. Et nous pouvons faire beaucoup pour le bien de celui qui est pauvre, de celui qui est faible et de celui qui souffre, pour favoriser la justice, pour promouvoir la réconciliation, pour construire la paix. Mais surtout nous devons maintenir vive dans le monde la soif d’absolu, ne permettant pas que prévale une vision unidimensionnelle de la personne humaine, selon laquelle l’homme se réduit à ce qu’il produit et à ce qu’il consomme : c’est là l’un des pièges les plus dangereux de notre temps.

 

Nous savons combien la tentative d’éliminer Dieu et le divin de l’horizon de l’humanité a produit de violence dans l’histoire récente, et nous percevons la valeur de témoigner dans nos sociétés de l’ouverture originaire à la transcendance inscrite dans le cœur de l’homme. En cela, nous nous sentons également proches de tous ces hommes et ces femmes qui, bien que reconnaissant n’appartenir à aucune tradition religieuse, se sentent pourtant en recherche de la vérité, de la bonté et de la beauté : de cette vérité, de cette bonté et de cette beauté de Dieu, et qui sont nos alliés précieux dans l’engagement pour la défense de la dignité de l’homme, dans la construction d’une vie en commun pacifique entre les peuples et dans la sauvegarde soigneuse de la création.

 

Aux représentants des Églises et des Communautés ecclésiales, et des différentes religions, Saint-Père François, 20 mars 2013

 

Papa Francisco- 

 

 

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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 17:00

Nous gardons le Christ dans notre vie, pour garder les autres, pour garder la création !

 

La vocation de garder, cependant, ne nous concerne pas seulement nous les chrétiens, elle a une dimension qui précède et qui est simplement humaine, elle concerne tout le monde. C’est le fait de garder la création tout entière, la beauté de la création, comme il nous est dit dans le Livre de la Genèse et comme nous l’a montré saint François d’Assise : c’est le fait d’avoir du respect pour toute créature de Dieu et pour l’environnement dans lequel nous vivons.

 

C’est le fait de garder les gens, d’avoir soin de tous, de chaque personne, avec amour, spécialement des enfants, des personnes âgées, de celles qui sont plus fragiles et qui souvent sont dans la périphérie de notre cœur. C’est d’avoir soin l’un de l’autre dans la famille : les époux se gardent réciproquement, puis comme parents ils prennent soin des enfants et avec le temps aussi les enfants deviennent gardiens des parents.

 

C’est le fait de vivre avec sincérité les amitiés, qui sont une garde réciproque dans la confiance, dans le respect et dans le bien. Au fond, tout est confié à la garde de l’homme, et c’est une responsabilité qui nous concerne tous. Soyez des gardiens des dons de Dieu !

 

Et quand l’homme manque à cette responsabilité, quand nous ne prenons pas soin de la création et des frères, alors la destruction trouve une place et le cœur s’endurcit. À chaque époque de l’histoire, malheureusement, il y a des "Hérode" qui trament des desseins de mort, détruisent et défigurent le visage de l’homme et de la femme.

 

Je voudrais demander, s’il vous plaît, à tous ceux qui occupent des rôles de responsabilité dans le domaine économique, politique ou social, à tous les hommes et à toutes les femmes de bonne volonté : nous sommes "gardiens" de la création, du dessein de Dieu inscrit dans la nature, gardiens de l’autre, de l’environnement ; ne permettons pas que des signes de destruction et de mort accompagnent la marche de notre monde !

 

Mais pour "garder" nous devons aussi avoir soin de nous-mêmes ! Rappelons-nous que la haine, l’envie, l’orgueil souillent la vie ! Garder veut dire alors veiller sur nos sentiments, sur notre cœur, parce que c’est de là que sortent les intentions bonnes et mauvaises : celles qui construisent et celles qui détruisent ! Nous ne devons pas avoir peur de la bonté, et même pas non plus de la tendresse !

 

Et ici j’ajoute alors une remarque supplémentaire : le fait de prendre soin, de garder, demande bonté, demande d’être vécu avec tendresse.

 

Dans les Évangiles, saint Joseph apparaît comme un homme fort, courageux, travailleur, mais dans son âme émerge une grande tendresse, qui n’est pas la vertu du faible, mais au contraire, dénote une force d’âme et une capacité d’attention, de compassion, de vraie ouverture à l’autre, d’amour.

 

Nous ne devons pas avoir peur de la bonté, de la tendresse !

 

La messa di inizio pontificato in Piazza San Pietro 

- extrait de l'homélie du Pape François à la Messe de Saint Joseph

place Saint-Pierre, ce mardi 19 mars 2013 http://www.vatican.va/

 

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 07:00

El Papa Francisco   

 

" Certains ne savaient pas pourquoi l’Évêque de Rome a voulu s’appeler François. Certains pensaient à François Xavier, à François de Sales, et aussi à François d’Assise. Je vais vous raconter l’histoire.

 

À l’élection, j’avais à côté de moi l’Archevêque émérite de Sao Paulo et aussi le Préfet émérite de la Congrégation pour le Clergé, le Cardinal Claudio Hummes : un grand ami, un grand ami ! Quand la chose devenait un peu dangereuse, lui me réconfortait. Et quand les votes sont montés aux deux tiers, l’applaudissement habituel a eu lieu, parce que le Pape a été élu. Et lui m’a serré dans ses bras, il m’a embrassé et m’a dit : "N’oublie pas les pauvres !" Et cette parole est entrée en moi : les pauvres, les pauvres.

 

Ensuite, aussitôt, en relation aux pauvres j’ai pensé à François d’Assise.

 

Ensuite j’ai pensé aux guerres, alors que le scrutin se poursuivait, jusqu’à la fin des votes. Et François est l’homme de la paix.

 

Et ainsi est venu le nom, dans mon cœur : François d’Assise.

 

C’est pour moi l’homme de la pauvreté, l’homme de la paix, l’homme qui aime et préserve la création ; en ce moment nous avons aussi avec la création une relation qui n’est pas très bonne, non ? C’est l’homme qui nous donne cet esprit de paix, l’homme pauvre… Ah, comme je voudrais une Église pauvre et pour les pauvres !"

 

Audience aux représentants des moyens de communication, Pape François, 16 mars 2013

 

Saint François d'Assise

 

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