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"Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres.

 

Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.

 

Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres."

 

Evangile de Jésus-Christ selon  saint Jean 

   

 

Pentecôte

" Le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit."

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean  

 

   

 

 El Papa es argentino. Jorge Bergoglio                 

Saint Père François

 

 

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1er mai 2011 Béatification de Jean-Paul II

Béatification du Serviteur de Dieu Jean-Paul II

 

 

  Béatification du Père Popieluszko

beatification Mass, in Warsaw, Poland

à Varsovie, 6 juin 2010, Dimanche du Corps et du Sang du Christ

 

 

presidential palace in Warsaw

Varsovie 2010

 

 

Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Sanctuaire de l'Adoration Eucharistique et de la Miséricorde Divine

La miséricorde de Dieu est comme un torrent débordé. Elle entraîne les cœurs sur son passage.
(Saint Curé d'Ars)
 

 


Le côté du Christ a été transpercé et tout le mystère de Dieu sort de là. C’est tout le mystère de Dieu qui aime, qui se livre jusqu’au bout, qui se donne jusqu’au bout. C’est le don le plus absolu qui soit. Le don du mystère trinitaire est le cœur ouvert. Ce n’est pas une image, c’est une réalité. C’est la réalité la plus profonde qui soit, la réalité de l’amour.
Père Marie-Joseph Le Guillou




Dans le cœur transpercé
de Jésus sont unis
le Royaume du Ciel
et la terre d'ici-bas
la source de la vie
pour nous se trouve là.

Ce cœur est cœur divin
Cœur de la Trinité
centre de convergence
de tous les cœur humains
il nous donne la vie
de la Divinité.


Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix
(Edith Stein)



Le Sacré-Cœur représente toutes les puissances d'aimer, divines et humaines, qui sont en Notre-Seigneur.
Père Marie-Eugène de l'Enfant Jésus

 



feuille d'annonces de la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre

 

 

 

 

 

 

 

     

The Cambrai Madonna

Notre Dame de Grâce

Cathédrale de Cambrai

 

 

 

Cathédrale Notre Dame de Paris 

   

Ordinations du samedi 27 juin 2009 à Notre Dame de Paris


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Solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie à Notre-Dame de Paris


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... ma vocation, enfin je l’ai trouvée, ma vocation, c’est l’Amour !

 

 

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SAINT PIERRE ET SAINT ANDRÉ

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Salutation avec l'Archevêque Chrysostomos à l'église d' Agia Kyriaki Chrysopolitissa de Paphos, le vendredi 4 juin 2010

 

     

 

Benoît XVI en Terre Sainte  


 

Visite au chef de l'Etat, M. Shimon Peres
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Visite au mémorial de la Shoah, Yad Vashem




 






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SALVE REGINA

3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 12:00

Le pèlerinage en Terre Sainte de 24 des 33 mineurs chiliens s'est conclu par le baptême d'un des survivants et du fils nouveau-né d'un de ses compagnons, a rapporté Radio Vatican, citant l'Agence italienne Ansa. Les mineurs avaient été invités en Terre Sainte par le ministère du tourisme israélien.

 

La cérémonie, très touchante, selon l'Ansa, s'est déroulée à l'endroit même où Jésus a reçu le baptême des mains de Jean-Baptiste. Le premier à descendre dans l'eau pour recevoir le sacrement a été - dans les bras de son père - le petit Ricardo Villareal Godoy, âgé de 4 mois, qui est né peu après le sauvetage des 33 mineurs.

 

Richard Villarroel, one of the Chilean miners Chilean miners rescued from last year's mine collapse, holds his son Richard after he was baptized in the Jordan River, where according to Christian belief Jesus Christ was baptised, at the Yardenit baptism site, northern Israel, Monday, Feb. 28, 2011. Israel's Tourism Ministry is sponsoring an eight-day trip for Chilean miners rescued from last year's mine collapse, which included a visit to the Via Dolorosa, Church of the Nativity and other key Catholic sites.

Richard Villarroel, one of the Chilean miners Chilean miners rescued from last year's mine collapse, holds his son Richard after he was baptized in the Jordan River, where according to Christian belief Jesus Christ was baptised, at the Yardenit baptism site, northern Israel, Monday, Feb. 28, 2011. Israel's Tourism Ministry is sponsoring an eight-day trip for Chilean miners rescued from last year's mine collapse, which included a visit to the Via Dolorosa, Church of the Nativity and other key Catholic sites.

 

Au cours de leur pèlerinage en Terre Sainte, les mineurs, présents pour la plupart avec femmes et enfants, ont visité les Lieux Saints à Jérusalem, notamment le Saint Sépulcre, le Mur Occidental et l'Eglise de la Nativité à Bethléem. Ils se sont aussi rendus au mémorial de Yad Vashem.

 

JERUSALEM, ISRAEL - FEBRUARY 24: The Chilean miners who survived a 69-day ordeal trapped in a caved-in gold and copper mine in Chile pose for a picture along with their relatives at the entrance of the Holy Sepulchre in Jerusalem's Old City on February 24, 2011 in Israel. The Chilean miners are visiting the Holy Land as guests of the Israeli Tourism Ministry.

JERUSALEM, ISRAEL - FEBRUARY 24: The Chilean miners who survived a 69-day ordeal trapped in a caved-in gold and copper mine in Chile pose for a picture along with their relatives at the entrance of the Holy Sepulchre in Jerusalem's Old City on February 24, 2011 in Israel. The Chilean miners are visiting the Holy Land as guests of the Israeli Tourism Ministry. 

 

Chilean miners, who were trapped in a collapsed mine in San Jose, Chile for 69 days before being rescued in October 2010, hold Chilean national flags as they pose for a group photograph near the Western Wall, Judaism's holiest prayer site, in Jerusalem's Old City February 24, 2011. The miners visited holy sites during a tour of Jerusalem's Old City on the second day of their week long visit to Israel and the Palestinian Territories.

Chilean miners, who were trapped in a collapsed mine in San Jose, Chile for 69 days before being rescued in October 2010, hold Chilean national flags as they pose for a group photograph near the Western Wall, Judaism's holiest prayer site, in Jerusalem's Old City February 24, 2011.

 

Chilean miners, who were trapped in a collapsed mine in San Jose, Chile for 69 days before being rescued in October 2010, pose with their national flag as they bathe in the Dead Sea near the West Bank Jewish settlement of Mitzpe Shalem February 27, 2011. The miners are on a week long visit to Israel and the Palestinian Territories.

Chilean miners, who were trapped in a collapsed mine in San Jose, Chile for 69 days before being rescued in October 2010, pose with their national flag as they bathe in the Dead Sea near the West Bank Jewish settlement of Mitzpe Shalem February 27, 2011.

  

infos :  ZENIT

photos : daylife

 

 

Chilean miner Richard Villarroel, one of the 33 miners who were trapped in a collapsed mine in San Jose, Chile for 69 days before being rescued in October 2010, holds his child during a visit to the Church of the Nativity, the site revered as the birthplace of Jesus, in the West Bank town of Bethlehem February 26, 2011. The miners and family members are visiting sites in Israel and the Palestinian Territories.

Chilean miner Richard Villarroel, one of the 33 miners who were trapped in a collapsed mine in San Jose, Chile for 69 days before being rescued in October 2010, holds his child during a visit to the Church of the Nativity.

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17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 12:00

Andre Sougarret

Andre Sougarret, the head of the team of workers boring holes in the copper and gold mine where 33 miners are trapped deep underground from an accident last month, speaks during a news conference at the mine in Copiapo, some 725 km (450 miles) north of Santiago, September 23, 2010. REUTERS/Luis Hidalgo

 

Andre Sougarret, un ingénieur de 46 ans, a dirigé les travaux pour extraire les 33 mineurs qui étaient bloqués au fond de la mine d'or de San José, au Chili. Une opération sans précédent -on n'avait jamais foré si profond pour récupérer des mineurs- et une lourde responsabilité. "Ce serait ma faute s'ils venaient à mourir parce qu'on ne les avait pas trouvés ou parce qu'on avait travaillé trop lentement", se souvient-il avoir pensé.


Dans un entretien à l'Associated Press, l'ingénieur raconte comment il s'est acquitté de cette tâche que lui a confiée le président chilien Sebastian Pinera, trois jours après l'effondrement qui a bloqué les 33 travailleurs sous terre.

 

"Je ne me suis jamais permis de penser à ce qui leur arrivait, c'est anxiogène", confie Andre Sougarret. "Je me suis dit: mon but est de créer un accès, un lien. Mets-toi bien ça dans la tête." Et de poursuivre: "Pourquoi ils sont là, ce qu'il s'est passé, ce n'est pas ma responsabilité. Ma responsabilité, c'est de parvenir jusqu'à eux et de les sortir de là".

 

Sougarret s'est rendu dans le désert d'Atacama, sur le site de la mine de San José. La situation y était très confuse. Secouristes, pompiers et policiers ne savaient que faire; les proches des mineurs étaient très inquiets.

 

Sougarret est méthodique et sait garder la tête froide, même sous pression. L'ingénieur dirige El Teniente, la plus grande mine souterraine au monde, pour la compagnie publique chilienne Codelco, qui produit du cuivre. Il a immédiatement demandé toutes les cartes disponibles de la mine de San José. Et il a assemblé une équipe, en faisant d'abord appel à Rene Aguilar, 35 ans, responsable de la gestion des risques à El Teniente.

 

Ensemble, ils ont d'abord inspecté la mine jusqu'à l'endroit de l'effondrement. "Nous avons trouvé un bloc, une pierre tombale, comme lorsque vous êtes dans un ascenseur et que les portes s'ouvrent entre deux étages", rapporte Sougarret.

 

Ce mur de pierre bloquait le conduit qui descend en zigzag jusqu'à 800 mètres de profondeur. Sougarret et Aguilar ont ensuite établi que l'effondrement avait commencé par 355 mètres et que quelque 700.000 tonnes de pierres étaient tombées.

 

Forer à travers ces éboulis risquait de provoquer un nouvel effondrement susceptible d'écraser tout ce qui se trouvait en dessous. Il fallait donc creuser un tout nouveau conduit pour atteindre les 33 hommes.

 

Pour recueillir les informations nécessaires, ils ont interrogé les mineurs qui avaient échappé de justesse à l'accident du 5 août. "C'était important de parler avec les trois qui sont sortis en dernier", explique Aguilar. Ces hommes savaient ce qui se trouvait dans les niveaux inférieurs de la mine: des réservoirs d'eau, des conduits de ventilation, un refuge avec de la nourriture pour 48 heures. Il ont indiqué que les 33 mineurs travaillaient probablement près d'un atelier (par 622m) et d'un refuge (par 700m) au moment de l'effondrement. "Avec ces éléments, on pouvait clairement dire qu'il y avait un espoir qu'ils soient en vie", souligne Sougarret.

 

Le forage a commencé pour atteindre l'atelier et le refuge. "Je pensais que les hommes pouvaient survivre 30 jours, peut-être 40, avec de l'eau et de l'air, sans nourriture", confie Sougarret.

 

Mais le 19 août, la foreuse a atteint 700m, et rien. "Elle a passé 710, 720 et nous sommes arrivés à 770 et n'avons rien trouvé", se souvient l'ingénieur. L'engin avait viré de sa trajectoire, passant si près du refuge que les mineurs pouvaient l'entendre et sentir ses vibrations.

 

"Une crise a commencé avec les familles. Elles étaient très en colère qu'on ne les aient pas trouvés", explique Sougarret. "Il y a eu des protestations. C'était difficile", convient Aguilar.

 

Puis, le 22 août, la foreuse a atteint le conduit de la mine à 50m du refuge. A la surface, les opérateurs ont eu l'impression d'entendre frapper sur la tête de l'engin. Lorsqu'ils l'ont remonté, ils ont trouvé un message qui y était attaché: "Nous allons tous bien dans le refuge, Les 33".

 

Dans les jours qui ont suivi, un système de ravitaillement s'est mis en place, faisant parvenir aux mineurs de la nourriture, des médicaments et des messages de soutien.

 

Sougarret a alors fait appel à trois foreuses beaucoup plus puissantes, qui tentaient de percer jusqu'à l'atelier pour l'une, jusqu'au refuge pour l'autre et jusqu'au conduit de la mine reliant ces deux points pour la troisième.

 

"Maintenant avec trois plans, ça suffisait pour les deux objectifs que nous nous étions fixé: raccourcir le temps et minimiser les risques", devise Sougarret. "Il y avait beaucoup de facteurs que je ne pouvais pas maîtriser et la seule façon de minimiser les risques, c'est d'avoir des alternatives".

 

Chaque jour sans exception, l'ingénieur parlait aux mineurs bloqués, d'abord par un téléphone qui leur avait été envoyé par le petit conduit, ensuite par visioconférence. "Ils nous donnaient des idées. Ils étaient proactifs (disant par exemple): Ne vous inquiétez pas, chef, demain je vous dirai si ça peut se faire." Certains mineurs ont dessiné des plans de la mine en utilisant des instruments de mesure envoyés depuis la surface.

 

Le plan B consistait à forer d'abord un conduit de 15cm de diamètre, qui était ensuite élargi à 70cm pour fournir une voie de sortie aux mineurs. Sougarret avait calculé que cette foreuse atteindrait l'atelier le 10 octobre. Ce s'est finalement produit le 9 octobre à 8h05.

 

Il fallait à présent renforcer le haut du tunnel et tester la capsule de secours. Mais l'ingénieur n'était plus nerveux. "Cette dernière étape pour moi, c'était comme dans du beurre", sourit-il. AP

 

Andre Sougarret (L) and Rene Aguilar

Andre Sougarret and Rene Aguilar, respectively chief and deputy of the rescue operations, talk before a press conference on September 24, 2010, at San Jose mine where 33 miners remain trapped, near Copiapo, 800km north of Santiago, Chile. The RIG-421 is a one-shot effort, drilling a 60-centimeter (24-inch) hole -- about the diameter of a bicycle wheel -- that the miners could then pass through. Whichever escape tunnel is finished first will have to accommodate a special bullet-shaped capsule which will haul each of the miners to the surface. (Photo credit should read ARIEL MARINKOVIC/AFP/Getty Images)

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14 octobre 2010 4 14 /10 /octobre /2010 11:33

A video image taken on October 13, 2010

A video image taken on October 13, 2010, shows rescuers gesturing as the the Phoenix rescue capsule carrying Luis Urzua, the last of the 33 trapped miners, leave the underground mine in Copiapo, Chile October 13, 2010. All of Chile's 33 trapped miners were rescued from the bowels of the earth in a special capsule on Wednesday as a extraordinary two-month survival story many call a miracle triggered wild celebrations. REUTERS/Government of Chile/Pool  

 

MINE DE SAN JOSE, Chili  14 octobre 2010 03:45 (AP) -- Ils sont restés sous terre plus longtemps que prévu mais en sont sortis plus rapidement qu'attendu. Les 33 mineurs chiliens bloqués pendant plus de deux mois à 700 mètres de profondeur ont tous regagné la surface sains et saufs jeudi, moins de 24 heures après le début de l'opération de remontée.

 

Le dernier homme, le chef de quart Luis Urzua, qui avait organisé le groupe sous terre, est sorti peu avant 3h du matin heure française (01H GMT) jeudi, après 69 jours sans voir la lumière du soleil.  

Luis Urzua, center, the 33rd and final miner

In this screen grab taken from video, Luis Urzua, center, the 33rd and final miner to be rescued from the San Jose Mine near Copiapo, Chile, is seen after his rescue Wednesday, Oct. 13, 2010. (AP Photo)

 

"Nous avons fait ce que le monde entier attendait de nous. Nous avions la force, le moral, nous voulions nous battre, nous voulions nous battre pour nos familles et c'était ça le plus formidable", a-t-il lancé, émergeant en lunettes noires de la capsule Phoenix, sous les confettis, ballons et jets de champagne. AP 

Rescued miner Luis Urzua

Rescued miner Luis Urzua waves to the press as he arrives to the hospital in Copiapo, Chile, Thursday Oct. 14, 2010. Ticona was the last of 33 trapped miners to be rescued from the San Jose mine after more than two months trapped underground. (AP Photo/Dario Lopez-Mills)

 

 

Miners Luis Urzua (L) and Mario Sepulveda

Miners Luis Urzua and Mario Sepulveda talk while working to cart away rock dropped into the tunnel by one of the rigs drilling from the surface to rescue them and 31 other miners, who are trapped in the San Jose mine in Copiapo in this September 29, 2010 frame grab.  REUTERS/Chilean Government/Handout

 

 

article : http://www.journalmetro.com/monde/article/662387--les-33-mineurs-chiliens-ont-retrouve-l-air-libre

photos : http://www.daylife.com/

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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 21:00

A frame grab shows Victor Segovia, one of the 33 miners 

 A frame grab shows Victor Segovia, one of the 33 miners trapped underground in a copper and gold mine at Copiapo, about 725 km (450 miles) north of Santiago, September 1, 2010. Already deprived of sunlight, fresh air and their loved ones for 27 days, NASA doctors say 33 miners trapped deep in a Chilean mine must continue to forego two other pleasures: alcohol and cigarettes. REUTERS/Chilean Government/Handout

 

Claire Martin, Collaboration spéciale
La Presse (Canada) Publié le 05 octobre 2010 à 07h16
  

(MINE DE SAN JOSÉ) «Mon père passe son temps à écrire», explique Maritza, l'aînée des cinq filles du mineur Victor Segovia, âgée de 23 ans. «Il se lève, il prend son petit-déjeuner et il écrit. Après le déjeuner, il fait une sieste. Puis, il écrit de nouveau.» Une routine qui a d'abord surpris cette belle brune au regard franc. «Il écrivait seulement des chansons avant, explique-t-elle dans un sourire. Je crois que ce journal, c'est sa manière à lui de s'isoler.»

 

À 48 ans, Victor Segovia a toujours été mineur, comme son père avant lui. Descendre sous terre de génération en génération, c'est une tradition dans cette région minière du nord du Chili. Et la famille Segovia n'y déroge pas.

 

Après ses journées à la mine, c'est dans la musique que Victor se réfugiait chez lui, dans une pièce de la maison, dont les murs sont recouverts de pochettes de CD et de vieux vinyles. Une pièce où trônent ses trésors : quatre guitares électriques et classiques, un orgue, un accordéon, une flûte de 0an. «Il n'a jamais suivi aucun cours», souligne Maritza, qui ne cache pas sa fierté.

Si sa fille préférée lui envoie des cahiers et des stylos Bic pour son journal, elle lui a aussi fait parvenir un harmonica, des partitions de musique et une clé USB remplie de ses chansons préférées au moyen du tube dit «pigeon voyageur» qui ne cesse de circuler à travers le trou de 8 cm de diamètre qui relie les mineurs à la surface.

Enceinte de cinq mois de son deuxième enfant, Maritza est la seule des filles de Victor qui a choisi de vivre avec lui, après la séparation difficile d'avec sa femme, qui a quitté le domicile conjugal il y a cinq ans.

«On a une relation à part», souligne-t-elle, sans sourciller devant la jalousie que cela a créé chez ses soeurs. Son fils de deux ans et demi, elle l'a baptisé Victor, pour faire plaisir à un père qui a toujours regretté de n'avoir que des filles.

«Je n'ai pas eu le temps d'aller à l'échographie pour connaître le sexe de mon prochain bébé», ajoute-t-elle. Mais si c'est une fille, elle l'appellera Esperanza Milagro (Espoir Miracle). Si c'est un garçon, Antonio, le deuxième prénom de son père.

 

Les autres filles de Victor se rendent aussi, souvent, dans le «camp de l'espoir», situé au pied de la mine, où les familles ont commencé à camper au lendemain de l'accident du 5 août qui a refermé la terre sur les 33 mineurs.

«Si je pouvais, je vivrais ici», souligne Juana Segovia, l'avant-dernière des cinq filles, âgée de 17 ans. «Mais si je loupe mon année, mon papa va me tuer!» Cette jolie collégienne aux grands yeux noirs a passé 17 jours entiers dans ce camp, où La Presse l'a rencontrée récemment. Mais depuis qu'elle sait que son père est vivant, elle passe le plus clair de son temps à Copiapo, petite ville située à 55 km de la mine. En revanche, elle ne rate jamais un week-end au campement.

«Au camp, on est informé de tout», ajoute-t-elle. Car régulièrement, l'équipe de secours s'entretient avec les familles. Sans compter les «visites». Huit minutes par mineur en vidéoconférence avec sa famille, grâce à une fibre optique qui relie désormais le tunnel à la surface.

 

Si Victor passe son temps à écrire, ce n'est pas seulement sur son journal de bord. Beaucoup à sa famille, aussi. «Tous les jours, je reçois une lettre, sourit timidement Juana. Les choses qu'il m'écrit, il ne me les avait jamais dites avant.»

 

Et si l'accident a cristallisé les problèmes familiaux chez les Segovia, il a aussi changé Victor, qui l'a fait comprendre à ses filles. «Je crois que dorénavant, il passera plus de temps avec sa famille et moins au bar, avec ses amis», explique Maritza.

Juana, quant à elle, a décidé de vivre avec lui lorsqu'elle aura atteint sa majorité. De nouvelles résolutions qui seront sûrement facilitées par la nouvelle vie qui attend Victor. On se bat déjà pour publier son livre ou le porter au grand écran.

 

Chile, rescuers help miner Victor Segovia

In this photo released by the Government of Chile, rescuers help miner Victor Segovia Rojas, center, after being rescued from the collapsed San Jose gold and copper mine, near Copiapo, Chile, Wednesday, Oct. 13, 2010. Segovia was the fifteenth of 33 miners rescued from the mine after more than 2 months trapped underground.(AP Photo/Hugo Infante, Government of Chile)

 

Trapped miner Victor Segovia is wheeled to a field hospital

Trapped miner Victor Segovia is wheeled to a field hospital after reaching the surface to become the 15th to be rescued from the San Jose mine in Copiapo October 13, 2010. Sixteen of Chile's 33 trapped miners were hoisted to safety in a cramped rescue capsule on Wednesday, punching the air and hugging their families in a triumphant end to their two-month ordeal. REUTERS/Hugo Infante/Government of Chile/Handout 

 

 

article :  http://www.cyberpresse.ca/international/dossiers/33-mineurs-coinces-sous-terre/201010/05/01-4329548-victor-segovia-lecrivain-de-la-mine.php

photos : http://www.daylife.com/

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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 13:10

" J'étais en bas, tout en bas, avec Dieu et le diable, les deux se sont battus, et Dieu a gagné !" (Mario Sepulveda)

A frame grab shows Mario Sepulveda 

A frame grab shows Mario Sepulveda, the second of 33 workers trapped for more than two months in a Chilean mine, smiling after reaching the surface above the San Jose mine in Copiapo, October 13, 2010. The second of 33 workers trapped for more than two months deep in a Chilean mine reached the surface early on Wednesday morning in a specially-made rescue capsule, leaving 31 to be rescued in the hours ahead. REUTERS/Government of Chile/Pool

 

Mario Sepulveda 2

Mario Sepulveda celebrates with Chilean first lady Cecilia Morel and President Sebastian Pinera (2nd R) after becoming the second miner to reach the surface at the San Jose mine in Copiapo October 13, 2010. The second of 33 workers trapped for more than two months deep in the Chilean mine reached the surface early on Wednesday morning in a specially-made rescue capsule, leaving 31 to be rescued in the hours ahead. REUTERS/Hugo Infante-Government of Chile/Handout  FOR EDITORIAL USE ONLY. NOT FOR SALE FOR MARKETING OR ADVERTISING CAMPAIGNS. THIS IMAGE HAS BEEN SUPPLIED BY A THIRD PARTY. IT IS DISTRIBUTED, EXACTLY AS RECEIVED BY REUTERS, AS A SERVICE TO CLIENTS

 

Mario Sepulveda

A frame grab shows Mario Sepulveda, one of the 33 miners trapped underground in a copper and gold mine at Copiapo, about 725 km (450 miles) north of Santiago, September 1, 2010. Already deprived of sunlight, fresh air and their loved ones for 27 days, NASA doctors say 33 miners trapped deep in a Chilean mine must continue to forego two other pleasures: alcohol and cigarettes. REUTERS/Chilean Government/Handout

 

Mario Sepulveda, the second of 33 workers

A frame grab shows Mario Sepulveda, the second of 33 workers trapped for more than two months in a Chilean mine, smiling after reaching the surface above the San Jose mine in Copiapo, October 13, 2010. The second of 33 workers trapped for more than two months deep in a Chilean mine reached the surface early on Wednesday morning in a specially-made rescue capsule, leaving 31 to be rescued in the hours ahead. REUTERS/Government of Chile/Pool

 

photos : http://www.daylife.com/

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12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 19:55

A night view of the San Jose mine 

A night view of the San Jose mine as the rescue operation continues for 33 miners trapped for over two months, near Copiapo, Chile, Monday, Oct. 11, 2010. The miners became trapped when the gold and copper mine collapsed on Aug. 5 and are expected to be rescued starting late Tuesday or early Wednesday. (AP Photo/Natacha Pisarenko)

 

MINE DE SAN JOSE AP 12/10/10 — Après plus de deux mois passés sous terre, le premier des 33 mineurs bloqués à 700 mètres de profondeur dans la mine de San José, au Chili, devait être remonté à la surface dès mardi soir, grâce à la nacelle qui remontera les hommes un par un. Le ministre des Mines Laurence Golborne a fait cette annonce lors d'une conférence de presse organisée près de la mine, affirmant que les autorités "espèrent avoir au moins un des mineurs à la surface" avant minuit.

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10 octobre 2010 7 10 /10 /octobre /2010 01:45

Relatives embrace after it was announced that a drill reached the trapped miners at the San Jose Mine near Copiapo, Chile Saturday, Oct. 9, 2010. Officials have announced that the drill trying to reach the 33 trapped miners has reached them after more than two months of efforts, prompting cheers, tears and the ringing of bells by families in the tent camp outside the mine. AP Photo 5 hours ago

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The T-130 drill is seen as a siren went off announcing that the drill reached the trapped miners at San Jose mine, near Copiapo, Chile, Saturday, Oct. 9, 2010. Officials have announced that the drill trying to reach the 33 trapped miners has reached them after more than two months of efforts, prompting cheers, tears and the ringing of bells by families in the tent camp outside the mine. AP Photo 10 hours ago

 

photos : http://www.daylife.com/

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