Crist-Pantocrator.jpg

"Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres.

 

Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.

 

Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres."

 

Evangile de Jésus-Christ selon  saint Jean 

   

 

Pentecôte

" Le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit."

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean  

 

   

 

 El Papa es argentino. Jorge Bergoglio                 

Saint Père François

 

 

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1er mai 2011 Béatification de Jean-Paul II

Béatification du Serviteur de Dieu Jean-Paul II

 

 

  Béatification du Père Popieluszko

beatification Mass, in Warsaw, Poland

à Varsovie, 6 juin 2010, Dimanche du Corps et du Sang du Christ

 

 

presidential palace in Warsaw

Varsovie 2010

 

 

Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Sanctuaire de l'Adoration Eucharistique et de la Miséricorde Divine

La miséricorde de Dieu est comme un torrent débordé. Elle entraîne les cœurs sur son passage.
(Saint Curé d'Ars)
 

 


Le côté du Christ a été transpercé et tout le mystère de Dieu sort de là. C’est tout le mystère de Dieu qui aime, qui se livre jusqu’au bout, qui se donne jusqu’au bout. C’est le don le plus absolu qui soit. Le don du mystère trinitaire est le cœur ouvert. Ce n’est pas une image, c’est une réalité. C’est la réalité la plus profonde qui soit, la réalité de l’amour.
Père Marie-Joseph Le Guillou




Dans le cœur transpercé
de Jésus sont unis
le Royaume du Ciel
et la terre d'ici-bas
la source de la vie
pour nous se trouve là.

Ce cœur est cœur divin
Cœur de la Trinité
centre de convergence
de tous les cœur humains
il nous donne la vie
de la Divinité.


Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix
(Edith Stein)



Le Sacré-Cœur représente toutes les puissances d'aimer, divines et humaines, qui sont en Notre-Seigneur.
Père Marie-Eugène de l'Enfant Jésus

 



feuille d'annonces de la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre

 

 

 

 

 

 

 

     

The Cambrai Madonna

Notre Dame de Grâce

Cathédrale de Cambrai

 

 

 

Cathédrale Notre Dame de Paris 

   

Ordinations du samedi 27 juin 2009 à Notre Dame de Paris


la vidéo sur KTO


Magnificat

     



Solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie à Notre-Dame de Paris


NOTRE DAME DES VICTOIRES

Notre-Dame des Victoires




... ma vocation, enfin je l’ai trouvée, ma vocation, c’est l’Amour !

 

 

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Voyages de Benoît XVI

 

SAINT PIERRE ET SAINT ANDRÉ

Saint Pierre et Saint André

 

BENOÎT XVI à CHYPRE 

 

Benedict XVI and Cypriot Archbishop Chrysostomos, Church of 

Salutation avec l'Archevêque Chrysostomos à l'église d' Agia Kyriaki Chrysopolitissa de Paphos, le vendredi 4 juin 2010

 

     

 

Benoît XVI en Terre Sainte  


 

Visite au chef de l'Etat, M. Shimon Peres
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Visite au mémorial de la Shoah, Yad Vashem




 






Yahad-In Unum

   

Vicariat hébréhophone en Israël

 


 

Mgr Fouad Twal

Patriarcat latin de Jérusalem

 

               


Vierge de Vladimir  

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SALVE REGINA

22 avril 2011 5 22 /04 /avril /2011 04:00

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

illustré des scènes de la Passion du Christ par Dürer

 

Après le repas, Jésus sortit avec ses disciples et traversa le torrent du Cédron ; il y avait là un jardin, dans lequel il entra avec ses disciples. Judas, qui le livrait, connaissait l'endroit, lui aussi, car Jésus y avait souvent réuni ses disciples.

 

Judas prit donc avec lui un détachement de soldats, et des gardes envoyés par les chefs des prêtres et les pharisiens. Ils avaient des lanternes, des torches et des armes. Alors Jésus, sachant tout ce qui allait lui arriver, s'avança et leur dit : "Qui cherchez-vous ?"

Ils lui répondirent : " Jésus le Nazaréen."

Il leur dit : " C'est moi."

Judas, qui le livrait, était au milieu d'eux.

 


Quand Jésus leur répondit : " C'est moi ", ils reculèrent, et ils tombèrent par terre.
Il leur demanda de nouveau : " Qui cherchez-vous ?"

Ils dirent : " Jésus le Nazaréen."
Jésus répondit : " Je vous l'ai dit : c'est moi. Si c'est bien moi que vous cherchez, ceux-là, laissez-les partir."

(Ainsi s'accomplissait la parole qu'il avait dite : "Je n'ai perdu aucun de ceux que tu m'as donnés").

 

Alors Simon-Pierre, qui avait une épée, la tira du fourreau

03
il frappa le serviteur du grand prêtre et lui coupa l'oreille droite.

Le nom de ce serviteur était Malcus.

Jésus dit à Pierre : " Remets ton épée au fourreau. Est-ce que je vais refuser la coupe que le Père m'a donnée à boire ?"

 

Alors les soldats, le commandant et les gardes juifs se saisissent de Jésus et l'enchaînent.

 

Ils l'emmenèrent d'abord chez Anne, beau-père de Caïphe, le grand prêtre de cette année-là. (C'est Caïphe qui avait donné aux Juifs cet avis : "Il vaut mieux qu'un seul homme meure pour tout le peuple").

 

Simon-Pierre et un autre disciple suivaient Jésus. Comme ce disciple était connu du grand prêtre, il entra avec Jésus dans la cour de la maison du grand prêtre, mais Pierre était resté dehors, près de la porte. Alors l'autre disciple - celui qui était connu du grand prêtre - sortit, dit un mot à la jeune servante qui gardait la porte, et fit entrer Pierre.

La servante dit alors à Pierre : " N'es-tu pas, toi aussi, un des disciples de cet homme-là ?"

Il répondit : " Non, je n'en suis pas !"   

 

Les serviteurs et les gardes étaient là ; comme il faisait froid, ils avaient allumé un feu pour se réchauffer. Pierre était avec eux, et se chauffait lui aussi.

 

Or, le grand prêtre questionnait Jésus sur ses disciples et sur sa doctrine.
Jésus lui répondit : " J'ai parlé au monde ouvertement. J'ai toujours enseigné dans les synagogues et dans le Temple, là où tous les Juifs se réunissent, et je n'ai jamais parlé en cachette. Pourquoi me questionnes-tu ? Ce que j'ai dit, demande-le à ceux qui sont venus m'entendre. Eux savent ce que j'ai dit."
 

Christ before Annas

A cette réponse, un des gardes, qui était à côté de Jésus, lui donna une gifle en disant : " C'est ainsi que tu réponds au grand prêtre !"
Jésus lui répliqua : " Si j'ai mal parlé, montre ce que j'ai dit de mal ; mais si j'ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ?"

Anne l'envoya, toujours enchaîné, au grand prêtre Caïphe.

 

Simon-Pierre était donc en train de se chauffer ; on lui dit : " N'es-tu pas un de ses disciples, toi aussi ?"

Il répondit : " Non, je n'en suis pas !"

Un des serviteurs du grand prêtre, parent de celui à qui Pierre avait coupé l'oreille, insista : " Est-ce que je ne t'ai pas vu moi-même dans le jardin avec lui ?"

Encore une fois, Pierre nia.

A l'instant le coq chanta.

 

Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au palais du gouverneur. C'était le matin. Les Juifs n'entrèrent pas eux-mêmes dans le palais, car ils voulaient éviter une souillure qui les aurait empêchés de manger l'agneau pascal.

Pilate vint au dehors pour leur parler : " Quelle accusation portez-vous contre cet homme ?"

Ils lui répondirent :" S'il ne s'agissait pas d'un malfaiteur, nous ne te l'aurions pas livré."

Pilate leur dit : " Reprenez-le, et vous le jugerez vous-mêmes suivant votre loi."

Les Juifs lui dirent : " Nous n'avons pas le droit de mettre quelqu'un à mort."

 

Ainsi s'accomplissait la parole que Jésus avait dite pour signifier de quel genre de mort il allait mourir.

 

Alors Pilate rentra dans son palais, appela Jésus et lui dit : " Es-tu le roi des Juifs ?"

Jésus lui demanda : " Dis-tu cela de toi-même, ou bien parce que d'autres te l'ont dit ?"

Pilate répondit : " Est-ce que je suis Juif, moi ? Ta nation et les chefs des prêtres t'ont livré à moi : qu'as-tu donc fait ?"

Jésus déclara : " Ma royauté ne vient pas de ce monde ; si ma royauté venait de ce monde, j'aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Non, ma royauté ne vient pas d'ici."

Pilate lui dit : " Alors, tu es roi ?"

Jésus répondit : " C'est toi qui dis que je suis roi. Je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Tout homme qui appartient à la vérité écoute ma voix."

Pilate lui dit : " Qu'est-ce que la vérité ?"

 

Après cela, il sortit de nouveau pour aller vers les Juifs, et il leur dit : " Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. Mais c'est la coutume chez vous que je relâche quelqu'un pour la Pâque : voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ?"

Mais ils se mirent à crier : " Pas lui ! Barabbas !" (Ce Barabbas était un bandit.)

 

Alors Pilate ordonna d'emmener Jésus pour le flageller.

 

Les soldats tressèrent une couronne avec des épines, et la lui mirent sur la tête ;   puis ils le revêtirent d'un manteau de pourpre.

Christ Being Crowned with Thorns

Ils s'avançaient vers lui et ils disaient : " Honneur à toi, roi des Juifs !"

Et ils le giflaient.

 

Pilate sortit de nouveau pour dire aux Juifs : " Voyez, je vous l'amène dehors pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation."

Alors Jésus sortit, portant la couronne d'épines et le manteau de pourpre.

Ecce Homo

Et Pilate leur dit : " Voici l'homme. "

 

Quand ils le virent, les chefs des prêtres et les gardes se mirent à crier : " Crucifie-le ! Crucifie-le !"

Pilate leur dit : " Reprenez-le, et crucifiez-le vous-mêmes ; moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation."

Les Juifs lui répondirent : " Nous avons une Loi, et suivant la Loi il doit mourir, parce qu'il s'est prétendu Fils de Dieu."

Quand Pilate entendit ces paroles, il redoubla de crainte.

 

Il rentra dans son palais, et dit à Jésus : " D'où es-tu ?"

Jésus ne lui fit aucune réponse.
Pilate lui dit alors : " Tu refuses de me parler, à moi ? Ne sais-tu pas que j'ai le pouvoir de te relâcher, et le pouvoir de te crucifier ?"

Jésus répondit : " Tu n'aurais aucun pouvoir sur moi si tu ne l'avais reçu d'en haut ; ainsi, celui qui m'a livré à toi est chargé d'un péché plus grave."

Dès lors, Pilate cherchait à le relâcher ;

mais les Juifs se mirent à crier : " Si tu le relâches, tu n'es pas ami de l'empereur. Quiconque se fait roi s'oppose à l'empereur."

En entendant ces paroles, Pilate amena Jésus au-dehors ; il le fit asseoir sur une estrade à l'endroit qu'on appelle le Dallage (en hébreu : Gabbatha).

 

C'était un vendredi, la veille de la Pâque, vers midi.

 

Pilate dit aux Juifs : " Voici votre roi."

Alors ils crièrent : " A mort ! A mort ! Crucifie-le !"

Pilate leur dit : " Vais-je crucifier votre roi ?"

Les chefs des prêtres répondirent : " Nous n'avons pas d'autre roi que l'empereur."

Alors, il leur livra Jésus pour qu'il soit crucifié, et ils se saisirent de lui.

 

Bearing of the Cross

Jésus, portant lui-même sa croix, sortit en direction du lieu dit : Le Crâne, ou Calvaire, en hébreu : Golgotha. 

 

Là, ils le crucifièrent, et avec lui deux autres, un de chaque côté, et Jésus au milieu. Pilate avait rédigé un écriteau qu'il fit placer sur la croix, avec cette inscription : "Jésus le Nazaréen, roi des Juifs." Comme on avait crucifié Jésus dans un endroit proche de la ville, beaucoup de Juifs lurent cet écriteau, qui était libellé en hébreu, en latin et en grec. Alors les prêtres des Juifs dirent à Pilate : "Il ne fallait pas écrire : Roi des Juifs ; il fallait écrire : Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs." Pilate répondit : " Ce que j'ai écrit, je l'ai écrit."

 

Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chacun. Restait la tunique ; c'était une tunique sans couture, tissée tout d'une pièce de haut en bas. Alors ils se dirent entre eux : "Ne la déchirons pas, tirons au sort celui qui l'aura." Ainsi s'accomplissait la parole de l'Écriture : Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement. C'est bien ce que firent les soldats.   

 

Crucifixion

Or, près de la croix de Jésus se tenait sa mère, avec la soeur de sa mère, Marie femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : "Femme, voici ton fils". Puis il dit au disciple : "Voici ta mère". Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.

 

Après cela, sachant que désormais toutes choses étaient accomplies, et pour que l'Écriture s'accomplisse jusqu'au bout, Jésus dit : "J'ai soif". Il y avait là un récipient plein d'une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d'hysope, et on l'approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : "Tout est accompli". Puis, inclinant la tête, il remit l'esprit.

 

Comme c'était le vendredi, il ne fallait pas laisser des corps en croix durant le sabbat (d'autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque). Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu'on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Des soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis du deuxième des condamnés que l'on avait crucifiés avec Jésus. Quand ils arrivèrent à celui-ci, voyant qu'il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l'eau. 

Christ on the Cross

 

Celui qui a vu rend témoignage, afin que vous croyiez vous aussi. (Son témoignage est véridique et le Seigneur sait qu'il dit vrai.) Tout cela est arrivé afin que cette parole de l'Écriture s'accomplisse : Aucun de ses os ne sera brisé. Et un autre passage dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu'ils ont transpercé.

 

Après cela, Joseph d'Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par peur des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit.    

The Lamentation for Christ

Joseph vint donc enlever le corps de Jésus. Nicodème (celui qui la première fois était venu trouver Jésus pendant la nuit) vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d'aloès pesant environ cent livres. Ils prirent le corps de Jésus, et ils l'enveloppèrent d'un linceul, en employant les aromates selon la manière juive d'ensevelir les morts. Près du lieu où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin, et dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n'avait encore mis personne.

 

Comme le sabbat des Juifs allait commencer, et que ce tombeau était proche, c'est là qu'ils déposèrent Jésus.

The Entombment 

 

 

gravures d'Albrecht Dürer

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21 avril 2011 4 21 /04 /avril /2011 13:00

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

 

Avant la fête de la Pâque, sachant que l'heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu'au bout.

 

Au cours du repas, alors que le démon a déjà inspiré à Judas Iscariote, fils de Simon, l'intention de le livrer, Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu'il est venu de Dieu et qu'il retourne à Dieu, se lève de table, quitte son vêtement, et prend un linge qu'il se noue à la ceinture ; puis il verse de l'eau dans un bassin, il se met à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu'il avait à la ceinture. Il arrive ainsi devant Simon-Pierre.

Et Pierre lui dit : " Toi, Seigneur, tu veux me laver les pieds ! "
Jésus lui déclara : " Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. "

Pierre lui dit : " Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! "

Jésus lui répondit : " Si je ne te lave pas, tu n'auras point de part avec moi. "

Simon-Pierre lui dit : " Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! "

Jésus lui dit : " Quand on vient de prendre un bain, on n'a pas besoin de se laver : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, ... mais non pas tous."

 

Il savait bien qui allait le livrer ; et c'est pourquoi il disait : " Vous n'êtes pas tous purs."

 

Après leur avoir lavé les pieds, il reprit son vêtement et se remit à table.

 

Il leur dit alors : " Comprenez-vous ce que je viens de faire ? Vous m'appelez 'Maître' et 'Seigneur', et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C'est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j'ai fait pour vous."

 

Scènes de la vie du Christ : Le lavement des pieds par Giotto

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21 avril 2011 4 21 /04 /avril /2011 04:00

Nous savons par les récits évangéliques que le Christ a prié comme un juif croyant et fidèle à la Loi. Il prononça les vieilles prières de bénédiction, que l'on récite encore aujourd'hui, pour le pain, le vin et les fruits de la terre, comme en témoignent les récits de la dernière Cène, toute consacrée à l'accomplissement d'une des plus saintes obligations religieuses : le solennel repas de la Pâque, qui commémorait la délivrance de la servitude d'Égypte.

 

Peut-être est-ce là que nous est donnée la vision la plus profonde de la prière du Christ, et comme la clef qui nous introduit dans la prière de toute l'Église.

 

La bénédiction et le partage du pain et du vin faisaient partie du rite du repas pascal. Mais l'un et l'autre reçoivent ici un sens entièrement nouveau. Là prend naissance la vie de l'Église. Sans doute est-ce seulement à la Pentecôte qu'elle naît comme communauté spirituelle et visible. Mais ici, à la Cène, s'accomplit la greffe du sarment sur le cep qui rend possible l'effusion de l'Esprit.

 

Les anciennes prières de bénédiction sont devenues dans la bouche du Christ paroles créatrices de vie. Les fruits de la terre sont devenus sa chair et son sang, remplis de sa vie.

 

La Pâque de l'ancienne Alliance est devenue la Pâque de l'Alliance nouvelle.

 

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix

in Source cachée

> commentaire du jour de l'Evangile au quotidien

 

La Cène par Fray Nicolás Borrás

 

 

 

Source cachée
Source cachée

 

Sainte Edith Stein

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20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 19:00

L’exposition place en vedette l’un des chefs-d’œuvre du Louvre, "Les Pèlerins d’Emmaüs", autour duquel gravitent différentes représentations du Christ, de la main de Rembrandt et de ses élèves.

 

Il s’agit – à partir d’un groupe d’oeuvres montrant toutes Jésus en buste – de mettre en scène une énigme que le "cas Rembrandt" soumet à l’histoire de l’art : l’éventualité paradoxale d’une représentation du Christ d’après nature, sur le vif – à Amsterdam au coeur du XVIIe siècle – et dans laquelle entrerait une forme de véracité historique. Pour ce faire, Rembrandt aurait fait poser un jeune homme de la communauté juive d’Amsterdam dans son atelier.

 

Unique, cette démarche soulève plusieurs questions : la part de l’originalité foncière de Rembrandt, les motivations proprement artistiques d’une telle entreprise, la beauté qui peut en résulter, son importance en regard des commentaires (visuels et textuels) immensément nombreux sur la figure du Christ… L’exposition s’attache à mettre en avant les données essentielles de ces questions, tout en insistant sur le tableau des Pèlerins d’Emmaüs, un chef-d’œuvre du Louvre récemment restauré.

> Musée du Louvre 

 

Supper at Emmaus by Rembrandt

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20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 11:30

Le Dimanche des Rameaux est habituellement une fête à Jérusalem où les fidèles chrétiens locaux venus de tout le pays, Israël et les Territoires palestiniens, se mélangent aux pèlerins du monde pour ne faire qu’une seule Église.

> lire et voir sur le site de la Custodie : Le Dimanche des Rameaux à Jérusalem

 

 

 

 

 

Il est 16h00 et le soir tombe sur Jérusalem. C’est maintenant que commence la deuxième pérégrination quadragésimale, celle du Gethsémani.
La semaine dernière, nous nous trouvions au Dominus Flevit. Ce mercredi, la tradition veut que cette célébration ait lieu au Gethsémani.
> lire et voir sur le site de la Custodie : Pérégrination au Gethsémani

 

 

  

 

*

 

Il est presque cinq heures dans la Vieille Ville. Certains se hâtent vers le couvent de la Flagellation où débutera la Messe solennelle In commemoratione Viae Crucis. La Semaine Sainte est toute proche, les franciscains font mémoire aujourd’hui du moment où fut décidée la mise à mort du Christ et du début de son douloureux chemin en direction du Calvaire.

> lire et voir sur le site de la Custodie : In commemoratione Viae Crucis

 

 

 

 

 

*

 

Septem Dolorum Beatæ Mariæ Virginis

> lire et voir sur le site de la Custodie : Les Sept Douleurs de la Vierge

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

*

 

Claire d’Assise avait environ 18 ans, le 28 mars 1211, nuit où elle décida d’abandonner en cachette la maison de ses parents pour dédier sa vie à Dieu, rejoignant Saint François à la Porzioncule. Cette nuit-là était également celle du Dimanche des Rameaux et marquait le début de la Semaine Sainte. La fuite de la jeune fille marquait en revanche le début d’une histoire qui continue encore aujourd’hui.
> lire et voir sur le site de la Custodie : Les Clarisses inaugurent avec le Custode le VIIIe Centenaire de fondation de l’Ordre

 

 

 

 

  

 

 

http://www.custodia.org/

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20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 04:00

 Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 

 

L'un des douze Apôtres de Jésus, nommé Judas Iscariote, alla trouver les chefs des prêtres et leur dit :

" Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? "

 Ils lui proposèrent trente pièces d'argent.

 

Dès lors, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer.

 

Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples vinrent dire à Jésus :

" Où veux-tu que nous fassions les préparatifs de ton repas pascal ? "

Il leur dit : " Allez à la ville, chez un tel, et dites-lui : Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c'est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples."

 

Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque.

 

Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze.

Pendant le repas, il leur déclara : " Amen, je vous le dis : l'un de vous va me livrer. "

 

Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, l'un après l'autre : " Serait-ce moi, Seigneur ?"

Il leur répondit : " Celui qui vient de se servir en même temps que moi, celui-là va me livrer. Le Fils de l'homme s'en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux l'homme par qui le Fils de l'homme est livré ! Il vaudrait mieux que cet homme-là ne soit pas né !"

Judas, celui qui le livrait, prit la parole : " Rabbi, serait-ce moi ? "

Jésus lui répond : " C'est toi qui l'as dit ! "

 

Last Supper

 

Last Supper Judas 

 

Last Supper Fresco  

 

La Cène par Andrea del Castagno

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19 avril 2011 2 19 /04 /avril /2011 19:00

- extrait du tome II : Jésus de Nazareth de Benoît XVI

 

La péricope du lavement des pieds nous place devant deux manières différentes par lesquelles l’homme réagit à ce don : Judas et Pierre. Tout de suite après avoir évoqué l’exemple, Jésus commence à parler du cas de Judas. Jean nous rapporte à cet égard que Jésus fut profondément troublé et déclara : "En vérité, en vérité, je vous le dis, l’un de vous me livrera" (13,21).

 

 Par trois fois Jean parle du 'trouble' ou plutôt de 'l’émotion' de Jésus : devant le tombeau de Lazare ; le 'dimanche des Rameaux', après la parole sur le grain de blé qui meurt, dans une scène qui évoque de près l’heure du Mont des Oliviers ; et finalement ici. Il s’agit de moments où Jésus se trouve face à la majesté de la mort et est touché par le pouvoir des ténèbres – une puissance qu’il est de son devoir de combattre et de vaincre. Nous reviendrons sur ce 'trouble' de l’âme de Jésus quand nous réfléchirons sur la nuit du Mont des Oliviers.

 

 Revenons à notre texte. L’annonce de la trahison suscite une agitation compréhensible et en même temps, une certaine curiosité parmi les disciples. "Un des disciples, celui que Jésus aimait, se trouvait à table tout contre Jésus. Simon Pierre lui fait signe et lui dit : “Demande quel est celui dont il parle”. Celui-ci, se penchant alors sur la poitrine de Jésus, lui dit : “Seigneur, qui est-ce ?” Jésus répond : “C’est celui à qui je donnerai la bouchée” (13,23s.).

 

 Pour comprendre ce texte, il faut avant tout tenir compte du fait que pour le repas pascal il était prescrit de se tenir allongés à table. Charles K. Barrett explique ainsi le verset que nous venons de citer. "Ceux qui participaient à un repas étaient étendus sur leur côté gauche ; le bras gauche servait à soutenir le corps ; le bras droit était libre pour se mouvoir. Le disciple placé à droite de Jésus avait donc la tête immédiatement devant Jésus,et l’on pouvait donc dire qu’il était placé près de sa poitrine. Il était évidemment en mesure de parler de manière confidentielle avec Jésus, mais sa place n’était pas la place d’honneur la plus élevée ; celle-ci était à la gauche de celui qui recevait. La place occupée par le disciple bien-aimé était néanmoins la place d’un ami intime" ; Barrett note dans ce contexte qu’il existe une description similaire chez Pline.

 

 Telle qu’elle nous est rapportée ici, la réponse de Jésus est parfaitement claire. Mais l’évangéliste nous fait savoir pourtant que les disciples ne comprirent pas à qui il se référait. Nous pouvons donc supposer que Jean, en repensant à cet événement, a donné à cette réponse une évidence que celle-ci, sur le moment, n’avait pas pour ceux qui étaient présents. Le verset 18 nous met sur la piste juste. Là, Jésus dit : "Il faut que l’Écriture s’accomplisse : Celui qui mange mon pain, a levé contre moi son talon" (cf. Ps 41,10 ; cf. Ps 55,14). C’est le style caractéristique de Jésus quand il parle : en utilisant des paroles de l’Écriture, il fait allusion à son destin, en l’insérant en même temps dans la logique de Dieu, dans la logique de l’histoire du salut.

 

 Par la suite, ces paroles deviennent parfaitement transparentes ; il apparaît clairement que l’Écriture décrit vraiment son parcours – mais sur le moment l’énigme demeure. Au prime abord, on en déduit simplement que celui qui trahira Jésus est l’un des convives ; il devient évident que le Seigneur doit subir jusqu’au bout et dans tous les détails le destin de souffrance du juste, un destin qui apparaît de multiples manières surtout dans les Psaumes. Jésus doit faire l’expérience de l’incompréhension, de l’infidélité y compris à l’intérieur du cercle plus intime des amis et ainsi "accomplir l’Écriture". Il se révèle comme le vrai sujet des Psaumes, comme le "David", de qui ils proviennent et par qui ils prennent sens.

 

 En choisissant au lieu de l’expression employée dans la Bible grecque pour 'manger', le mot trogein par lequel Jésus, dans son grand discours sur le pain indique l’acte de 'manger' son Corps et son Sang, et donc la réception du sacrement eucharistique, Jean ajoute une nouvelle dimension à la parole du Psaume reprise par Jésus comme prophétie concernant son propre parcours. Ainsi, la parole du Psaume jette à l’avance son ombre sur l’Église qui célèbre l’Eucharistie, au temps de l’Évangéliste, comme dans tous les temps : avec la trahison de Judas, la souffrance pour la déloyauté n’est pas finie. "Même le confident sur qui je faisais fond et qui mangeait mon pain, se hausse à mes dépens" (Ps 41,10). La rupture de l’amitié atteint jusqu’à la communauté sacramentelle de l’Église, où il y a toujours de nouvelles personnes qui prennent "son pain" et le trahissent.

 

La souffrance de Jésus, son agonie, se prolonge jusqu’à la fin du monde, a écrit Pascal à partir de ces réflexions (cf. Pensées VII 553). Nous pouvons aussi l’exprimer du point de vue opposé : Jésus, en cette heure a pris sur lui la trahison de tous les temps, la souffrance qui dérive en tout temps du fait d’avoir été trahi, supportant ainsi jusqu’au bout les misères de l’histoire.

 

Jean ne nous donne aucune interprétation psychologique de l’agir de Judas ; l’unique point de repère qu’il nous offre est l’allusion au fait que Judas, comme trésorier du groupe des disciples aurait soustrait leur argent (cf. 12,6). Quant au contexte qui nous intéresse, l’évangéliste dit seulement, de manière laconique : "Après la bouchée, alors Satan entra en lui" (13,27).

 

Ce qui est arrivé à Judas, selon Jean, n’est plus psycho­logiquement explicable. Il est tombé sous le pouvoir de quelqu’un d’autre : celui qui brise l’amitié avec Jésus, celui qui se débarrasse de son "joug aisé", n’arrive pas à la liberté, il ne devient pas libre, mais il devient au contraire l’esclave d’autres puissances – ou plutôt : le fait de trahir cette amitié découle alors de l’intervention d’un autre pouvoir auquel on s’est ouvert.

 

Et pourtant, la lumière qui, venant de Jésus, était tombée sur l’âme de Judas, ne s’était pas éteinte complètement. Il y a un premier pas vers la conversion : "J’ai péché", dit-il à ses commanditaires. Il essaie de sauver Jésus et rend l’argent (cf. Mt 27,3s.). Tout ce qu’il avait reçu de Jésus de pur et de grand, demeurait inscrit dans son âme – il ne pouvait pas l’oublier.

 

Sa deuxième tragédie – après la trahison – est qu’il ne réussit plus à croire à un pardon. Sa repentance devient désespoir. Il ne voit plus désormais que lui-même et ses ténèbres, il ne voit plus la lumière de Jésus – cette lumière qui peut illuminer et même outrepasser les ténèbres. Il nous fait ainsi découvrir la forme erronée du repentir : un repentir qui n’arrive plus à espérer, mais qui ne voit désormais que sa propre obscurité, est destructeur et n’est donc pas un authentique repentir. La certitude de l’espérance est inhérente au juste repentir – une certitude qui naît de la foi dans la puissance supérieure de la Lumière qui s’est faite chair en Jésus.

 

Jean conclut le passage sur Judas de manière dramatique avec ces mots : "Aussitôt la bouchée prise, il sortit ; il faisait nuit" (13,30). Judas sort – dans un sens plus profond. Il entre dans la nuit, il quitte la lumière pour aller vers l’obscurité ; le "pouvoir des ténèbres" l’a saisi (cf. Jn 3,19 ; Lc 22,53).

 > 3 extraits du tome 2 "Jésus de Nazareth" de Joseph-Ratzinger-Benoît XVI sur la-Croix.com   

 

 

La Cène par Jaume Huguet (1470)

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