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"Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres.

 

Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.

 

Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres."

 

Evangile de Jésus-Christ selon  saint Jean 

   

 

Pentecôte

" Le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit."

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean  

 

   

 

 El Papa es argentino. Jorge Bergoglio                 

Saint Père François

 

 

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1er mai 2011 Béatification de Jean-Paul II

Béatification du Serviteur de Dieu Jean-Paul II

 

 

  Béatification du Père Popieluszko

beatification Mass, in Warsaw, Poland

à Varsovie, 6 juin 2010, Dimanche du Corps et du Sang du Christ

 

 

presidential palace in Warsaw

Varsovie 2010

 

 

Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Sanctuaire de l'Adoration Eucharistique et de la Miséricorde Divine

La miséricorde de Dieu est comme un torrent débordé. Elle entraîne les cœurs sur son passage.
(Saint Curé d'Ars)
 

 


Le côté du Christ a été transpercé et tout le mystère de Dieu sort de là. C’est tout le mystère de Dieu qui aime, qui se livre jusqu’au bout, qui se donne jusqu’au bout. C’est le don le plus absolu qui soit. Le don du mystère trinitaire est le cœur ouvert. Ce n’est pas une image, c’est une réalité. C’est la réalité la plus profonde qui soit, la réalité de l’amour.
Père Marie-Joseph Le Guillou




Dans le cœur transpercé
de Jésus sont unis
le Royaume du Ciel
et la terre d'ici-bas
la source de la vie
pour nous se trouve là.

Ce cœur est cœur divin
Cœur de la Trinité
centre de convergence
de tous les cœur humains
il nous donne la vie
de la Divinité.


Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix
(Edith Stein)



Le Sacré-Cœur représente toutes les puissances d'aimer, divines et humaines, qui sont en Notre-Seigneur.
Père Marie-Eugène de l'Enfant Jésus

 



feuille d'annonces de la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre

 

 

 

 

 

 

 

     

The Cambrai Madonna

Notre Dame de Grâce

Cathédrale de Cambrai

 

 

 

Cathédrale Notre Dame de Paris 

   

Ordinations du samedi 27 juin 2009 à Notre Dame de Paris


la vidéo sur KTO


Magnificat

     



Solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie à Notre-Dame de Paris


NOTRE DAME DES VICTOIRES

Notre-Dame des Victoires




... ma vocation, enfin je l’ai trouvée, ma vocation, c’est l’Amour !

 

 

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SAINT PIERRE ET SAINT ANDRÉ

Saint Pierre et Saint André

 

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Benedict XVI and Cypriot Archbishop Chrysostomos, Church of 

Salutation avec l'Archevêque Chrysostomos à l'église d' Agia Kyriaki Chrysopolitissa de Paphos, le vendredi 4 juin 2010

 

     

 

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Visite au chef de l'Etat, M. Shimon Peres
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Visite au mémorial de la Shoah, Yad Vashem




 






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SALVE REGINA

4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 04:00


Sainte Clotilde à l'église Notre-Dame des Andelys


par Dom Guéranger

C'est Clotilde qui conduit les Francs au baptistère de Reims, et présente à Rémi le fier Sicambre transformé beaucoup moins par les exhortations du saint évêque, que par la vertu des prières de la femme forte élue de Dieu pour enlever cette riche dépouille à l'enfer.

Quelle virile énergie, quel dévouement à Dieu nous révèlent les démarches de cette noble fille du roi détrôné des Burgondes, qui, sous l'œil soupçonneux de l'usurpateur meurtrier de sa famille, attend l'heure du ciel dans l'exercice de la charité et le silence de l'oraison : jusqu'à ce que, le moment venu enfin, ne prenant conseil que de l'Esprit-Saint et d'elle-même, elle s'élance pour conquérir au Christ cet époux, qu'elle ne connaît pas encore, avec une vaillance qui dépasse celle des guerriers formant son escorte !

La force et la beauté sont véritablement sa parure au jour des noces ; le cœur de Clovis a bientôt compris que les conquêtes réservées à cette épouse, l'emporteront sur le butin ravi jusque-là par ses armes. Clotilde, au reste, a trouvé sur les rives de la Seine son œuvre préparée ; depuis cinquante ans, Geneviève est debout, défendant Paris contre l'invasion des hordes païennes, et n'attendant que le baptême du roi des Francs pour lui ouvrir ses portes.

Toutefois, lorsque dans cette même nuit de Noël qui vit Notre-Dame donner au monde l'Enfant divin, Clotilde a enfanté pour Marie à l'Eglise son peuple premier-né, l'œuvre  est loin d'être achevée ; il s'agit de faire maintenant de ce peuple nouveau, dans les labeurs d'une lente éducation, la nation très chrétienne.

L'élue de Dieu et de Notre-Dame ne défaille  point à sa tâche maternelle. Que de larmes pourtant il lui faudra verser encore ! que d'angoisses sur des fils dont la violence de race semble indomptable, livrés par l'exubérance même de leur riche nature à la fougue des passions qui les pousse en aveugles aux crimes les plus atroces ! Les petits-fils qui grandissaient près d'elle, massacrés dans un infâme guet-apens par des oncles perfides ; des guerres fratricides, promenant la dévastation sur tout ce territoire de la vieille Gaule qu'elle avait purgé du paganisme et de l'hérésie ; et, comme pour compenser  l'amertume des discordes intestines par une autre douleur du moins  plus glorieuse ,  sa fille chérie , Clotilde la  jeune, mourant  d'épuisement  à  la suite des sévices endurés pour sa foi  de la  part d'un époux arien : tout montre assez à la reine des Francs  que si le ciel l'a choisie pour être leur mère, il entend lui en laisser la peine aussi bien que l'honneur.  Ainsi le Christ traite les siens, quand ils ont sa confiance.

Clotilde l'a compris : depuis longtemps déjà, veuve de son  époux, privée de l'assistance de Geneviève qui a suivi  de près Clovis au tombeau, elle s'est retirée près du sépulcre de son glorieux précurseur, le thaumaturge des Gaules, pour y continuer avec l'aide de Martin, dans le secret de la prière et l'héroïsme de la foi qui  soutint son enfance, la  préparation du nouveau peuple à ses grandes destinées.

Travail immense, auquel une seule vie ne pourrait suffire ! Mais la vie de Clotilde, qui ne doit point voir s'achever la transformation tant désirée, ne se clora pas qu'elle n'ait, à Tours, serré dans ses bras Radegonde, son illustre belle-fille ; investie de sa sublime maternité dans une étreinte suprême, elle l'envoie poursuivre près de la tombe d'Hilaire, cet autre vrai père de la patrie, l'intercession toute-puissante qui fera la nation.

Puis, lorsque Radegonde elle-même, sa tâche de souffrance et d'amour accomplie, devra quitter la terre, Bathilde bientôt paraîtra, consommant l'œuvre en ce siècle septième, dont on a pu dire qu'il sembla comme celui où, prêt enfin pour sa mission, "le Franc fut fiancé à l'Eglise et armé chevalier de Dieu."

Clotilde, Radegonde, Bathilde, mères de la France, se présentent à nous reconnaissables toutes les trois aux mêmes traits pour leurs fils : préparées toutes trois, dès le début de la vie, au dévouement qu'exige leur grande mission, par les mêmes épreuves, la captivité, l'esclavage, par le massacre ou la perte des leurs ; toutes trois ne portant sur le trône que l'indomptable amour du Christ-Roi et le désir de lui donner leur peuple ; toutes trois enfin déposant le diadème au plus tôt, afin de pouvoir, prosternées devant Dieu dans la retraite et la pénitence, atteindre plus sûrement l'unique but de leur ambition maternelle et royale. Héritières d'Abraham en toute vérité, elles ont trouvé dans sa foi la fécondité qui les rendit mères des multitudes que si longtemps notre sol, arrosé de leurs larmes, produisit sans compter pour le ciel.

in L'ANNÉE LITURGIQUE



Sainte Clotilde au porche de Saint Germain l'Auxerrois

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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 10:40




Le Cycle pascal nous offre trois illustres vierges que l'Italie a produites. Nous avons salué dans notre admiration la vaillante Catherine de Sienne ; sous peu de jours, nous célébrerons Angèle Mérici, entourée de son essaim de jeunes filles ; aujourd'hui le lis de Florence, Madeleine de Pazzi, embaume toute l'Eglise de ses parfums. Elle a été l'amante et l'imitatrice du divin crucifié ; n'est-il pas juste qu'elle ait part aux allégresses de sa Résurrection ?

Madeleine de Pazzi a brillé sur le Carmel par son éclatante pureté et par l'ardeur de son amour. Elle a été, comme Philippe Néri, l'une des plus éclatantes manifestations de la divine charité au sein de la vraie Eglise, se consumant à l'ombre du cloître comme Philippe dans les labeurs du ministère des âmes, ayant recueilli l'un et l'autre, pour l'accomplir en eux, cette parole de l'Homme-Dieu : « Je suis venu allumer le feu sur la terre ; et quel est mon désir, sinon qu'il s'enflamme ? »

La vie de l'Epouse du Christ fut un miracle continuel. L'extase et les ravissements étaient journaliers chez elle. Les plus vives lumières lui furent communiquées sur les mystères, et, afin de l'épurer davantage pour ces sublimes communications, Dieu lui fit traverser les plus redoutables épreuves de la vie spirituelle. Elle triompha de tout, et son amour montant toujours, elle ne trouvait plus de repos que dans la souffrance, par laquelle seule elle pouvait alimenter le feu qui la consumait.

En même temps son cœur débordait d'amour pour les hommes ; elle eût voulu les sauver tous, et sa charité si ardente pour les âmes s'étendait avec héroïsme jusqu'à leurs corps. Tant que dura ici-bas cette existence toute séraphique, le ciel regarda Florence avec une complaisance particulière ; et le souvenir de tant de merveilles a maintenu dans cette ville, après plus de deux siècles, un culte fervent à l'égard de l'insigne épouse du Sauveur des hommes.

L'un des plus frappants caractères de la divinité et de la sainteté de l'Eglise apparaît dans ces existences privilégiées, sur lesquelles se montre avec tant d'éclat l'action directe des mystères de notre salut. « Dieu a tant aimé le monde, qu'il lui a donné son Fils unique » ; et ce Fils de Dieu daigne se passionner pour une de ses créatures, produisant en elle de tels effets, que tous les hommes sont à même d'y prendre une idée de l'amour dont son Cœur divin est embrasé pour ce monde qu'il a racheté au prix de son sang.

Heureux ceux qui savent goûter ce spectacle, qui savent rendre grâces pour de tels dons ! Ils ont la vraie lumière, tandis que ceux qui s'étonnent et hésitent font voir que les lueurs qui sont en eux luttent encore avec les ténèbres de la nature déchue.

Votre vie ici-bas, ô Madeleine, a semblé celle d'un ange que la volonté divine eût captivé sous les lois de notre nature inférieure et déchue. Toutes vos aspirations vous entraînaient au delà des conditions de la vie présente, et Jésus se plaisait à irriter en vous cette soif d'amour qui ne pouvait s'apaiser qu'aux sources jaillissantes de la vie éternelle. Une lumière céleste vous révélait les mystères divins, votre cœur ne pouvait contenir les trésors de vérité et d'amour que l'Esprit-Saint y accumulait ; et alors votre énergie se réfugiait dans le sacrifice et dans la souffrance, comme si l'anéantissement de vous-même eût pu seul acquitter la dette que vous aviez contractée envers le grand Dieu qui vous comblait de ses faveurs les plus chères.

Ame de séraphin, comment vous suivrons-nous ? Qu'est notre amour auprès du vôtre ? Nous pouvons cependant nous attacher de loin à vos traces. L'année liturgique était le centre de votre existence ; chacune de ses saisons mystérieuses agissait sur vous, et vous apportait, avec de nouvelles lumières, de nouvelles ardeurs. L'Enfant divin de Bethlehem, la sanglante Victime de la croix, le glorieux Epoux vainqueur de la mort, l'Esprit rayonnant de sept dons ineffables, vous ravissaient tour à tour ; et votre âme, renouvelée par cette succession de merveilles, se transformait toujours plus en celui qui, pour s'emparer de nos cœurs, a daigné se traduire lui-même dans ces gestes immortels que la sainte Eglise nous fait repasser chaque année avec le secours d'une grâce toujours nouvelle.

Vous aimiez ardemment les âmes durant votre vie mortelle, ô Madeleine ; votre amour s'est accru encore dans la possession du bien suprême ; obtenez-nous la lumière pour voir mieux ce qui ravissait toutes vos puissances, l'ardeur de l'amour pour aimer mieux ce qui passionnait votre cœur.


Dom Guéranger
 
SAINTE MARIE-MADELEINE DE PAZZI, VIERGE


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5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 05:00
Né à Jérusalem, de parents juifs convertis, il devint en 1203 un des premiers ermites du Mont Carmel.

Il séjourna à Rome, afin d'obtenir du pape Honorius III l'approbation de la règle que Saint Albert avait écrite pour les nouveaux moines.

Puis il alla prêcher en Sicile, où il reçut la palme du martyr.

C'’est pendant un sermon qu’il fut tué de cinq coups d’épée

Saint Ange de Jérusalem, martyr de notre ordre (1145-1220) Calendrier du Carmel
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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 23:20
Aux premières lueurs de l'aurore, je me trouvai (en rêve) dans une sorte de galerie, il y avait plusieurs autres personnes, mais éloignées, Notre Mère seule était auprès de moi, tout à coup sans avoir vu comment elles étaient entrées, j'aperçus trois Carmélites revêtues de leurs manteaux et grands voiles, il me sembla qu'elles venaient pour notre Mère, mais ce que je compris clairement, c'est qu'elles venaient du Ciel. Au fond de mon cœur, je m'écriai : Ah ! que je serais heureuse de voir le visage d'une de ces Carmélites. Alors comme si ma prière avait été entendue par elle, la plus grande des Saintes s'avança vers moi ; aussitôt je tombai à genoux. Oh ! bonheur la Carmélite leva son voile ou plutôt le souleva et m'en couvrit... sans aucune hésitation je reconnus la vénérable Mère Anne de Jésus, la fondatrice du Carmel en France. Son visage était beau, d'une beauté immatérielle, aucun rayon ne s'en échappait et cependant malgré le voile qui nous enveloppait toutes les deux, je voyais ce céleste visage éclairé d'une lumière ineffablement douce, lumière qu'il ne recevait pas mais qu'il produisait de lui-même...
 
Je ne saurais redire l'allégresse de mon âme, ces choses se sentent et ne peuvent s'exprimer... Plusieurs mois se sont écoulés depuis ce doux rêve, cependant le souvenir qu'il laisse en mon âme n'a rien perdu de sa fraîcheur, de ses charmes Célestes... Je vois encore le regard et le sourire pleins d'amour de la Vénérable Mère. Je crois sentir encore les caresses dont elle me combla.
 
... Me voyant si tendrement aimée, j'osai prononcer ces paroles : « Ô ma Mère ! je vous en supplie, dites-moi si le Bon Dieu me laissera longtemps sur la terre ?... Viendra-t-Il bientôt me chercher ?... » Souriant avec tendresse, la Sainte murmura : « Oui bientôt, bientôt... Je vous le promets. » - « Ma Mère, ajoutai-je, dites-moi encore si le Bon Dieu ne me demande pas quelque chose de plus que mes pauvres petites actions et mes désirs. Est-Il content de moi ? » La figure de la Sainte prit une expression incomparablement plus tendre que la première fois qu'elle me parla. Son regard et ses caresses étaient la plus douce des réponses. Cependant elle me dit : « Le Bon Dieu ne demande rien autre chose de vous, Il est content, très content ! » Après m'avoir encore caressée avec plus d'amour que ne l'a jamais fait pour son enfant la plus tendre des mères, je la vis s'éloigner... Mon cœur était dans la joie, mais je me souvins de mes sœurs, et je voulus demander quelques grâces pour elles, hélas... je m'éveillai !


J.M.J.T. 8 Septembre 1896
A ma chère Sœur Marie du Sacré Cœur 
 

Sr Thérèse de l'Enfant Jésus de la Ste Face




Sœur Thérèse





Mère Anne de Jésus
" Ce qui est fondé sur Dieu demeure éternellement." (lettre 20)
" Il ne faut pas se soucier de ceux qui ne comprennent pas." (lettre 17)





la dernière cellule de Thérèse




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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 05:00


Don Arcangelo Tadini (1846-1912)

extrait de sa biographie sur le site du Vatican :
C’est une figure fascinante et limpide. Homme entreprenant et prêtre authentique, il a su nouer avec sagesse le risque et la foi, l’amour pour les hommes et l’amour pour Dieu, l’austérité et la tendresse.

Les années vécues à Botticino sont certainement les plus fécondes de la vie de l’Abbé Tadini. Il aime les Paroissiens comme ses fils et il ne se réserve en rien. Il donne naissance à la Chorale, à la bande musicale, à de diverses Confréries, au Tiers Ordre franciscain, aux Filles de Sainte Angèle Merici; il restaure l’Eglise, offre à chaque catégorie de personnes la catéchèse la plus adaptée et soigne la liturgie. Il porte une attention particulière à la célébration des Sacrements. Il prépare les homélies tenant présent d’un côté, la Parole de Dieu et de l’Eglise, de l’autre, le cheminement spirituel de ses paroissiens. Quand il parle de sa chaire, tous restent émerveillés par la chaleur et la force que ses paroles dégagent.

Son attention pastorale est orientée surtout vers les nouvelles pauvretés: pour les travailleurs, il donne naissance à l’Association Ouvrière du Secours Mutuel et construit une filature pour donner du travail aux jeunes du village qui, particulièrement, vivent dans l’incertitude et subissent des injustices. En 1900, Tadini fonde la Congrégation des Sœurs Ouvrières de la Sainte Maison de Nazareth: femmes consacrées, "ouvrières avec les ouvrières" qui éduquent les jeunes travailleuses, en travaillant coude à coude avec elles sans tenir de grands discours mais donnant l’exemple de gagner le pain par la sueur de leur front; un scandale pour ce temps-là qui considérait les usines comme des lieux dangereux et de perdition.

Le fondateur propose aux Sœurs l’exemple de Jésus, Marie et Joseph qui, dans la Maison de Nazareth, ont travaillé et vécu dans le silence et la vie cachée avec humilité et simplicité. Il indique l’exemple de Jésus qui, non seulement, "s’est sacrifié sur la croix" mais qui, pour trente ans à Nazareth, n’a pas eu honte d’employer les outils de charpentier et "d’avoir le front trempé par la sueur de la fatigue et les mains rendues calleuses par le travail".

Pour cet esprit entreprenant, Tadini subit des calomnies et de incompréhensions, même de la part de l’Eglise.

















Béatification de Don Tadini le 3 octobre 1999 par Jean-Paul II (photos)

En réalité, il devance les temps: il devine que la Sœur, ouvrière parmi les ouvriers, indique une compréhension très positive du monde du travail vu, non plus comme un lieu contraire à l’Eglise, mais un milieu qui a besoin d’un ferment évangélique, un monde plus à rencontrer qu’à contester.

Il est lui-même conscient que son Œuvre est née avant le temps, mais il est fermement convaincu que cette fondation n’est pas son œuvre propre mais celle de Dieu : "Dieu, qui l’a voulue, la guide, la perfectionne, la conduit à son terme". La mort le prend quand le rêve de sa vie n’est pas encore accompli, mais comme un grain enfoui dans la terre, au temps voulu, il portera beaucoup de fruits.




photos : Suore Operaie


Avec la Canonisation, Sa Sainteté Benoît XVI offre l’Abbé Tadini comme exemple aux prêtres, aux familles, il l’indique comme intercesseur et aux travailleurs, il le leur donne comme protecteur.

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25 avril 2009 6 25 /04 /avril /2009 05:50


Nuño de Santa Maria Álvares Pereira (1360-1431)
soldat et moine, en religion Frère Nuno de Santa Maria



Le Dimanche 26 avril prochain, place Saint-Pierre à Rome, le Saint-Père Benoît XVI va canoniser un bienheureux portugais : Nuno Alvares Pereira, plus connu sous le nom de 'Saint Connétable', parmi les Portugais. Connétable du Portugal, il a sut allier courage héroïque, dans les batailles pour la sauvegarde de l’indépendance du pays, et spiritualité.

Peu après la plus grande bataille qu’il eut à livrer, Aljubarrota, où la protection de Marie fut évidente, il se retira chez les Carmes de Lisbonne, y prit le nom de Nuno de Sainte-Marie, finissant là ses jours dans le calme et la méditation.

En juillet 1422, il abandonna la carrière des armes et se retira au couvent de Notre Dame du Carmo à Lisbonne, qu’il avait fait construire aux environs de 1389, en action de grâces après la victoire de Valverde. Le 28 juillet 1423, il fit don de l’église et du couvent à l’ordre des Carmélites, devenant ainsi le fondateur de l’ordre du Carmel au Portugal. 

Dans un document daté du 9 décembre 1433, il se défit de tous ses biens et titres et, à l’instar de saint François d’Assise, il distribua ses armes à ses compagnons, ses vêtements et ses objets de valeur aux pauvres et aux orphelins, ses titres à ses descendants. Ses terres furent aussi largement distribuées  à  ceux  qui  les  cultivaient,  une  grande  partie  d’entre  elles  ayant  déjà  été  offertes auparavant à des monastères.  Le 15 août 1423, Nuno Álvares Pereira devint Carme, un simple Frère.


Il allait fréquemment pieds nus et n’avait pour tous biens personnels qu’une robe en bure, l’habit de  carme,  une  longue  tunique  avec  un  scapulaire  et  un  lit  rudimentaire  avec  une  vieille couverture. Au cours des dernières années de sa vie, Nuno Álvares Pereira jeûna au pain et à l’eau tous les samedis, en l’honneur de sainte Marie, ainsi qu’à la veille de toutes ses fêtes. Il se sacrifiait et se mortifiait pour la conversion des pécheurs, récitait l’office de la sainte Vierge, se levait à minuit pour aller à matines. Par humilité, il refusa de devenir père et préféra rester frère lai.  Le rosaire et le scapulaire, qu’il popularisa au Portugal, étaient les objets favoris de sa dévotion. On  lui  doit  l’introduction  de  l’usage  du  scapulaire  séculier.

Peu avant de mourir, pour avoir refusé de chauffer sa cellule au cours de l’hiver, il souffrit d’une violente attaque d’arthrite qui l’empêcha de marcher. À l’approche de la mort, il demanda une confession  générale.  La  cellule  dans  laquelle  il  mourut  est  préservée  dans  l’actuel  Caserne  do Carmo, qui abrite la Garde Nationale Républicaine.  Il mourut dans sa cellule, en serrant contre lui un crucifix, le 1er avril 1431, en entendant ces mots tirés de la passion du Christ selon l’évangile de saint Jean, dont on lui faisait lecture : Voilà ta mère.


Conformément à ses dernières volontés, l’enterrement ne fut entouré d’aucun faste particulier et le corps du "dernier chevalier du Moyen Âge" fut inhumé dans une tombe des plus modestes, enveloppé dans un linceul, sans cercueil et couché à même les dalles de pierre. La présence d’un locus, petit compartiment pour éviter que la tête ne soit en contact avec le sol, dans un style qui n’avait déjà plus cours depuis un siècle à cette époque et qui était fréquent pour les sépultures des chevaliers, apporte la preuve qu’on le tenait bien pour le dernier grand chevalier arthurien du Moyen Âge.

Frère Nuno mourut l’année même où Jeanne d’Arc périssait sur le bûcher ; on peut dire qu’ils eurent tous deux la même mission, laquelle perdure par-delà la mort.



 
Nuño de Santa Maria Álvares Pereira

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24 avril 2009 5 24 /04 /avril /2009 04:44


Gertrude Comensoli (1857-1903)
Fondatrice des Sœurs Sacramentines de Bergame



Petite fille, elle révèle une véritable sensibilité à l'Eucharistie, recevant la première communion à six ans.

En 1867, elle entre dans la Société de Saint-Angèle Merici.
Elle voudrait créer un Institut d'adoratrices attentif aux besoins éducatifs de la société de son temps. À Bergame avec le père François Spinelli, le 15 Décembre 1882, ils fondent l'Institut des Soeurs adoratrices du saint Sacrement et elle prend le nom de Soeur Geltrude, mais en 1889 une faillite cause la séparation des deux fondateurs.

Mère Geltrude avec 73 sœurs restés avec elle, fonde les Soeurs Sacramentine de Bergame. L'institut renaît grâce à l'évêque de Bergame qui le reconnaît avec le décret du 8 Septembre 1891. Mère Geltrude voit la première reconnaissance papale du décret de Louange le 11 avril 1900 promulgué par le Pape Léon XIII.

Elle a maintenant toutes les garanties de continuité pour l'adoration perpétuelle, et laisse le précieux héritage spirituel de la prière, l'humilité et de charité en particulier envers les pauvres.Depuis le premier noyau de Bergame, l'Institut se développe en Italie et en terres de mission.


Geltrude Comensoli (sur WikiKto)




Canonisation : Dimanche 26 avril 2009 place Saint-Pierre

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