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"Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres.

 

Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.

 

Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres."

 

Evangile de Jésus-Christ selon  saint Jean 

   

 

Pentecôte

" Le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit."

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean  

 

   

 

 El Papa es argentino. Jorge Bergoglio                 

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1er mai 2011 Béatification de Jean-Paul II

Béatification du Serviteur de Dieu Jean-Paul II

 

 

  Béatification du Père Popieluszko

beatification Mass, in Warsaw, Poland

à Varsovie, 6 juin 2010, Dimanche du Corps et du Sang du Christ

 

 

presidential palace in Warsaw

Varsovie 2010

 

 

Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Sanctuaire de l'Adoration Eucharistique et de la Miséricorde Divine

La miséricorde de Dieu est comme un torrent débordé. Elle entraîne les cœurs sur son passage.
(Saint Curé d'Ars)
 

 


Le côté du Christ a été transpercé et tout le mystère de Dieu sort de là. C’est tout le mystère de Dieu qui aime, qui se livre jusqu’au bout, qui se donne jusqu’au bout. C’est le don le plus absolu qui soit. Le don du mystère trinitaire est le cœur ouvert. Ce n’est pas une image, c’est une réalité. C’est la réalité la plus profonde qui soit, la réalité de l’amour.
Père Marie-Joseph Le Guillou




Dans le cœur transpercé
de Jésus sont unis
le Royaume du Ciel
et la terre d'ici-bas
la source de la vie
pour nous se trouve là.

Ce cœur est cœur divin
Cœur de la Trinité
centre de convergence
de tous les cœur humains
il nous donne la vie
de la Divinité.


Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix
(Edith Stein)



Le Sacré-Cœur représente toutes les puissances d'aimer, divines et humaines, qui sont en Notre-Seigneur.
Père Marie-Eugène de l'Enfant Jésus

 



feuille d'annonces de la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre

 

 

 

 

 

 

 

     

The Cambrai Madonna

Notre Dame de Grâce

Cathédrale de Cambrai

 

 

 

Cathédrale Notre Dame de Paris 

   

Ordinations du samedi 27 juin 2009 à Notre Dame de Paris


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Solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie à Notre-Dame de Paris


NOTRE DAME DES VICTOIRES

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... ma vocation, enfin je l’ai trouvée, ma vocation, c’est l’Amour !

 

 

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SALVE REGINA

22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 05:00

XXXVIII. JÉSUS DEPOUILLÉ ET ATTACHÉ A LA CROIX

Quatre archers se rendirent au cachot souterrain, situé au nord, à soixante-dix pas : ils y descendirent et en arrachèrent Jésus qui, tout le temps, avait prié Dieu de le fortifier et s'était encore offert en sacrifice pour les péchés de ses ennemis. Ils lui prodiguèrent encore les coups et les outrages pendant ces derniers pas qui lui restaient à faire. Le peuple regardait et insultait ; les soldats, froidement hautains, maintenaient l'ordre en se donnant des airs d'importance ; les archers, pleins de rage, traînaient violemment Jésus sur la plate-forme. Quand les saintes femmes le virent, elles donnèrent de l'argent à un homme pour qu'il achetât des archers la permission de faire boire à Jésus le vin aromatisé de Véronique. Mais ces misérables ne le lui donnèrent pas et le burent eux-mêmes. Ils avaient avec eux deux vases de couleur brune, dont l'un contenait du vinaigre et du fiel, l'autre une boisson qui semblait du vin mêlé de myrrhe et d'absinthe : ils présentèrent au Sauveur un verre de ce dernier breuvage : Jésus y ayant posé ses lèvres, n'en but pas.


Il y avait dix-huit archers sur la plate-forme : les six qui avaient flagellé Jésus, les quatre qui l'avaient conduit, deux qui avaient tenu les cordes attachées à la croix, et six qui devaient le crucifier. Ils étaient occupés, soit près du Sauveur soit près des deux larrons, travaillant et buvant tour à tour : c'étaient des hommes petits et robustes, avec des figures étrangères et des cheveux hérissés, ressemblant à des bêtes farouches : ils servaient les Romains et les Juifs pour de l'argent.


L'aspect de tout cela était d'autant plus effrayant pour moi que je voyais sous diverses formes les puissances du mal invisibles aux autres. C'étaient les figures hideuses de démons qui semblaient aider ces hommes cruels, et une infinité d'horribles visions sous formes de crapauds, de serpents, de dragons, d'insectes venimeux de toute espèce qui obscurcissaient l'air. Ils entraient dans la bouche et dans le coeur des assistants ou se posaient sur leurs épaules, et ceux-ci se sentaient l'âme pleine de pensées abominables ou proféraient d'affreuses imprécations. Je voyais souvent au-dessus du Sauveur de grandes figures d'anges pleurant et des gloires où je ne distinguais que de petites têtes. Je voyais aussi de ces anges compatissants et consolateurs au-dessus de la sainte Vierge et de tous les amis de Jésus.


Les archers ôtèrent à notre Seigneur son manteau qui enveloppait la partie supérieure du corps, la ceinture à l'aide de laquelle ils l'avaient traîné et sa propre ceinture. Ils lui enlevèrent ensuite, en la faisant passer par-dessus sa tête, sa robe de dessus en laine blanche qui était ouverte sur la poitrine, puis la longue bandelette jetée autour du cou sur les épaules ; enfin comme ils ne pouvaient pas lui tirer la tunique sans couture que sa mère lui avait faite, à cause de la couronne d'épines, ils arrachèrent violemment cette couronne de sa tête, rouvrant par là toutes ses blessures ; puis, retroussant la tunique, ils la lui ôtèrent, avec force injures et imprécations, en la faisant passer pardessus sa tête ensanglantée et couverte de plaies.


Le fils de l'homme était là tremblant, couvert de sang, de contusions, de plaies fermées ou encore saignantes, de taches livides et de meurtrissures. Il n'avait plus que son court scapulaire de laine sur le haut du corps et un linge autour des reins. La laine du scapulaire en se desséchant s'était attachée à ses plaies et s'était surtout collée à la nouvelle et profonde blessure que le fardeau de la croix lui avait faite à l'épaule et qui lui causait une souffrance indicible. Ses bourreaux impitoyables lui arrachèrent violemment le scapulaire de la poitrine. Son corps mis à nu était horriblement enflé et sillonné de blessures : ses épaules et son dos étaient déchirés jusqu'aux os : dans quelques endroits la laine blanche du scapulaire était restée collée aux plaies de sa poitrine dont le sang s'était desséché. Ils lui arrachèrent alors des reins sa dernière ceinture ; resté nu, il se courbait, et se détournait tout plein de confusion ; comme il était près de s'affaisser sur lui-même, ils le firent asseoir sur une pierre, lui remirent sur la tête la couronne d'épines et lui présentèrent le second vase plein de fiel et de vinaigre, mais il détourna la tête en silence.


Au moment où les archers lui saisirent les bras dont il se servait pour recouvrir sa nudité et le redressèrent pour le coucher sur la croix, des murmures d'indignation et des cris de douleur s'élevèrent parmi ses amis, à la pensée de cette dernière ignominie. Sa mère priait avec ardeur, elle pensait à arracher son voile, à se précipiter dans l'enceinte, et à le lui donner pour s'en couvrir, mais Dieu l'avait exaucée : car au même instant un homme qui, depuis la porte, s'était frayé un chemin à travers le peuple, arriva, tout hors d'haleine, se jeta au milieu des archers, et présenta un linge à Jésus qui le prit en remerciant et l'attacha autour de ses reins.
Ce bienfaiteur de son Rédempteur que Dieu envoyait à la prière de la sainte Vierge avait dans son impétuosité quelque chose d'impérieux : il montra le poing aux archers en leur disant seulement : “Gardez-vous d'empêcher ce pauvre homme de se couvrir”, puis, sans adresser la parole à personne, il se retira aussi précipitamment qu'il était venu. C'était Jonadab, neveu de saint Joseph, fils de ce frère qui habitait le territoire de Bethléem et auquel Joseph, après la naissance du Sauveur, avait laissé en gage l'un de ses deux ânes. Ce n'était point un partisan déclaré de Jésus : aujourd'hui même, il s'était tenu à l'écart, et s'était borné à observer de loin ce qui se passait. Déjà en entendant raconter comment Jésus avait été dépouillé de ses vêtement, avant la flagellation, il avait été très indigné ; plus tard quand le moment du crucifiement approcha, il ressenti, dans le Temple une anxiété extraordinaire. Pendant que la mère de Jésus criait vers Dieu sur le Golgotha, Jonadab fut poussé tout à coup par un mouvement irrésistible qui le fit sortir du Temple et courir en toute hâte au Calvaire pour couvrir la nudité du Seigneur. Il lui vint dans l'âme un vif sentiment d'indignation contre l'action honteuse de Cham qui avait tourné en dérision la nudité de Noé enivré par le vin et il se hâta d'aller, comme un autre Sem, couvrir la nudité de celui qui foulait le pressoir. Les bourreaux étaient de la race de Cham, et Jésus foulait le pressoir sanglant du vin nouveau de la rédemption lorsque Jonadab vint à son aide Cette action fut l'accomplissement d'une figure prophétique de l'Ancien Testament, et elle fut récompensée plus tard, comme je l'ai vu et comme je le raconterai.

Jésus, image vivante de la douleur, fut étendu par les archers sur la croix où il était allé se placer de lui-même. Ils le renversèrent sur le dos, et, ayant tiré son bras droit sur le bras droit de la croix, ils le lièrent fortement : puis l'un d'eux mit le genou sur sa poitrine sacrée ; un autre tint ouverte sa main qui se contractait ; un troisième appuya sur cette main pleine de bénédiction un gros et long clou et frappa dessus à coups redoublés avec un marteau de fer. Un gémissement doux et clair sortit de la bouche du Sauveur : son sang jaillit sur les bras des archers. Les liens qui retenaient la main furent déchirés et s'enfoncèrent avec le clou triangulaire dans l'étroite ouverture. J'ai compté les coups de marteau, mais j'en ai oublie le nombre. La sainte Vierge gémissait faiblement et semblait avoir perdu connaissance : Madeleine était hors d'elle-même.


Les vilebrequins étaient de grands morceaux de fer de la forme d'un T : il n'y entrait pas de bois. Les grands marteaux aussi étaient en fer et tout d'une pièce avec leurs manches : ils avaient à peu près la forme qu'ont les maillets avec lesquels nos menuisiers frappent sur leurs ciseaux. Les clous, dont l'aspect avait fait frissonner Jésus, étaient d'une telle longueur que, si on les tenait en fermant le poignet, ils le dépassaient d'un pouce de chaque côté, ils avaient une tête plate de la largeur d'un écu. Ces clous étaient à trois tranchants et gros comme le pouce à leur partie supérieure ; plus bas ils n'avaient que la grosseur du petit doigt ; leur pointe était limée, et je vis que quand on les eût enfoncés, ils ressortaient un peu derrière la croix.


Lorsque les bourreaux eurent cloué la main droite du Sauveur, ils s'aperçurent que sa main gauche, qui avait été aussi attachés au bras de la croix, n'arrivait pas jusqu'au trou qu'ils avaient fait et qu'il y avait encore un intervalle de deux pouces entre ce trou et l'extrémité de ses doigts : alors ils attachèrent une corde à son bras gauche et le tirèrent de toutes leurs forces, en appuyant les pieds contre la croix, jusqu'à ce que la main atteignit la place du clou. Jésus poussa des gémissements touchants car ils lui disloquaient entièrement les bras. Ses épaules violemment tendues se creusaient, on voyait aux coudes les jointures des os. Son sein se soulevait et ses genoux se retiraient vers son corps. Ils s'agenouillèrent sur ses bras et sur sa poitrine, lui garrottèrent les bras, et enfoncèrent le second clou dans sa main gauche d'où le sang jaillit, pendant que les gémissements du Sauveur se faisaient entendre à travers le bruit des coups de marteau. Les bras de Jésus se trouvaient maintenant étendus horizontalement, en sorte qu'ils ne couvraient plus les bras de la croix qui montaient en ligne oblique : il y avait un espace vide entre ceux-ci et ses aisselles. La sainte Vierge ressentait toutes les douleurs de Jésus ; elle était pâle comme un cadavre et des sanglots entrecoupés s'échappaient de sa bouche. Les Pharisiens adressaient des insultes et des moqueries du côté où elle se trouvait, et on la conduisit à quelque distance près des autres saintes femmes. Madeleine était comme folle : elle se déchirait je visage, ses yeux et ses joues étaient en sang.


On avait cloué, au tiers à peu prés de la hauteur de la croix, un morceau de bois destiné à soutenir les pieds de Jésus, afin qu'il fût plutôt debout que suspendu ; autrement les mains se seraient déchirées et on n'aurait pas pu clouer les pieds sans briser les os. Dans ce morceau de bois, on avait pratiqué d'avance un trou pour le clou qui devait percer les pieds. On y avait aussi creusé une cavité pour les talons, de même qu'il y avait d'autres cavités en divers endroits de la croix afin que le corps pût y rester plus longtemps suspendu et ne se détachât pas, entraîné par son propre poids. Tout le corps du Sauveur avait été attiré vers le haut de la croix par la violente tension de ses bras et ses genoux s'étaient redressés. Les bourreaux les étendirent et les attachèrent en les tirant avec des cordes : mais il se trouva que les pieds n'atteignaient pas jusqu'au morceau de bois placé pour les soutenir. Alors les archers se mirent en fureur ; quelques-uns d'entre eux voulaient qu'on fit des trous plus rapprochés pour les clous qui perçaient ses mains, car il était difficile de placer le morceau de bois plus haut ; d'autres vomissaient des imprécations contre Jésus : “il ne veut pas s'allonger, disaient-ils, nous allons l'aider”. Alors ils attachèrent des cordes à sa jambe droite et la tendirent violemment jusqu'à ce que le pied atteignit le morceau de bois. Il y eut une dislocation si horrible, qu'on entendit craquer la poitrine de Jésus, et qu'il s'écria à haute voix : “O mon Dieu ! O mon Dieu !” Ce fut une épouvantable souffrance. Ils avaient lié sa poitrine et ses bras pour ne pas arracher les mains de leurs clous. Ils attachèrent ensuite fortement le pied gauche sur le pied droit, et le percèrent d'abord au cou-de-pied avec une espèce de pointe à tête plate, parce qu'il n'était pas assez solidement posé sur l'arbre pour qu'on pût les clouer ensemble. Cela fait, ils prirent un clou beaucoup plus long que ceux des mains, le plus horrible qu'ils eussent, l'enfoncèrent à travers la blessure faite au pied gauche, puis à travers le pied droit jusque dans le morceau de bois et jusque dans l'arbre de la croix. Placée de côté, j'ai vu ce clou percer les deux pieds. Cette opération fut plus douloureuse que tout le reste à cause de la distension du corps. Je comptai jusqu'à trente-six coups de marteau au milieu desquels j'entendais distinctement les gémissements doux et pénétrants du Sauveur : les voix qui proféraient autour de lui l'injure et l'imprécation me paraissaient sourdes et sinistres.


La Sainte Vierge était revenue au lieu du supplice : la dislocation des membres de son fils, le bruit des coups de marteau et les gémissements de Jésus pendant qu'on lui clouait les pieds excitèrent en elle une douleur si violente qu'elle tomba de nouveau sans connaissance entre les bras de ses compagnes. Il y eut alors de l'agitation. Les Pharisiens à cheval s'approchèrent et lui adressèrent des injures : mais ses amis l'emportèrent à quelque distance. Pendant le crucifiement et l'érection de la croix qui suivit, il s'éleva, surtout parmi les saintes femmes, des cris d'horreur : “Pourquoi, disaient-elles, la terre n'engloutit-elle pas ces misérables ? Pourquoi le feu du ciel ne les consume-t-il pas ?” Et à ces accents de l'amour, les bourreaux répondaient par des invectives et des insultes.


Les gémissements que la douleur arrachait à Jésus se mêlaient à une prière continuelle, remplie de passages des psaumes et des prophètes dont il accomplissait les prédictions : il n'avait cessé de prier ainsi sur le chemin de la croix, et il le fit jusqu'à sa mort. J'ai entendu et répété avec lui tous ces passages, et ils me sont revenus quelquefois en récitant les psaumes ; mais je suis si accablée de douleur que je ne saurais pas les mettre ensemble. Pendant cet horrible supplice, je vis apparaître au-dessus de Jésus des figures d'anges en pleurs.


Le chef des troupes romaines avait déjà fait attacher au haut de la croix l'inscription de Pilate. Comme les Romains riaient de ce titre de roi des Juifs, quelques-uns des Pharisiens revinrent à la ville pour demander à Pilate une autre inscription dont ils prirent d'avance la mesure. Pendant qu'on crucifiait Jésus, on élargissait le trou où la croix devait être plantée, car il était trop étroit et le rocher était extrêmement dur. Quelques archers, au lieu de donner à Jésus le vin aromatisé apporté par les saintes femmes l'avaient bu eux-mêmes et il les avait enivrés : il leur brûlait et leur déchirait les entrailles à tel point qu'ils étaient comme hors d'eux-mêmes. Ils injurièrent Jésus qu'ils traitèrent de magicien, entrèrent en fureur à la vue de sa patience et coururent à plusieurs reprises au bas du Calvaire pour boire du lait d'ânesse. Il y avait près de là des femmes appartenant à un campement voisin d'étrangers venus pour la Pâque, lesquelles avaient avec elles des ânesses dont elles vendaient le lait.

Il était environ midi un quart lorsque Jésus fut crucifié, et au moment où l'on élevait la croix, le Temple retentissait du bruit des trompettes. C'était le moment de l'immolation de l'agneau pascal.
 


LA DOULOUREUSE PASSION DE NOTRE SEIGNEUR JESUS CHRIST
d'après les méditations de la Bienheureuse Anne-Catherine Emmerick
Traduction de l'Abbé de Cazalès
Gallica

Anna Katharina Emmerick
'Die ekstatische Jungfrau Katharina Emmerick' par Gabriel von Max,  München, Neue Pinakothek

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21 mars 2010 7 21 /03 /mars /2010 19:40

Reuters 21/03/2010 Mise en garde palestinienne après deux jours de violences

Le porte-parole du gouvernement palestinien Ghassan Khatib a réclamé une enquête indépendante sur la mort de deux Palestiniens tués par l'armée israélienne dimanche en Cisjordanie, citant des témoignages selon lesquels ils auraient été abattus après leur arrestation.

Selon Tsahal, "les deux hommes ont essayé de poignarder un soldat durant une patrouille de routine près du point de contrôle d'Aouarta, près de Naplouse. L'armée a ouvert le feu et leur mort a été confirmée".

Il s'agissait de deux cousins, Mohamed et Saleh Kaouarik, tous deux âgés de 19 ans.

Un responsable du Fatah, le parti du président palestinien Mahmoud Abbas, a déclaré que les deux hommes avaient été tués "de sang-froid".

"Personne ne peut imaginer que nous resterons les bras croisés face à ce qui est en train de se passer", a averti Mahmoud al Aloul lors des funérailles des jeunes gens, qui ont rassemblé quelque 1.500 personnes à Aouarta.

L'un des corps était enveloppé dans le drapeau jaune du Fatah, l'autre dans le drapeau vert de son rival le Hamas.

Deux adolescents palestiniens ont également été tués samedi en affrontant à coups de pierres l'armée israélienne dans un autre village proche de Naplouse.

Ghassan Khatib a souligné que ces quatre décès en 48 heures constituaient le plus lourd bilan de violences pour les Palestiniens en Cisjordanie depuis plus d'un an.
Reuters


Palestinian women mourn during the funeral of Mohammed Qadous ...
Palestinian women mourn during the funeral of Mohammed Qadous and his brother Sayid Qadous in the West Bank village of Iraq Burin, near Nablus, Sunday, March 21, 2010

Palestinians carry the bodies of Mohammed Quawareeq and Salah ...
Palestinians carry the bodies of Mohammed Quawareeq and Salah Quawareeq during their funeral in the West Bank village of Awarta, near Nablus, Sunday, March 21, 2010

Palestinian relatives mourn during the funeral of Mohammed Qadous ...
Palestinian relatives mourn during the funeral of Mohammed Qadous and his brother Sayid Qadous in the West Bank village of Iraq Burin, near Nablus, Sunday, March 21, 2010

Relatives of a killed Palestinian react outside the hospital ...
Relatives of a killed Palestinian react outside the hospital morgue in the West Bank city of Nablus March 21, 2010




in the Shuafat refugee camp in east Jerusalem, Saturday, March 20, 2010.
Israeli border police take up a position during clashes with ...
Israeli border police take up a position during clashes with Palestinian protesters, not seen, in the Shuafat refugee camp in east Jerusalem, Saturday, March 20, 2010.

Israeli border police officers detain a Palestinian stone-thrower ...
Israeli border police officers detain a Palestinian stone-thrower during clashes in the Shuafat refugee camp in the West Bank near Jerusalem March 20, 2010.

Israeli border police officers detain a Palestinian stone-thrower ...
Israeli border police officers detain a Palestinian stone-thrower during clashes in the Shuafat refugee camp in the West Bank near Jerusalem March 20, 2010

Israeli border police detain a Palestinian protester during ...
Israeli border police detain a Palestinian protester during clashes in the Shuafat refugee camp in east Jerusalem, Saturday, March 20, 2010

Israeli border police detain a Palestinian protester during ...
Israeli border police detain a Palestinian protester during clashes in the Shuafat refugee camp in east Jerusalem, Saturday, March 20, 2010


http://news.yahoo.com/

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21 mars 2010 7 21 /03 /mars /2010 12:30

Frères bien-aimés, nous devons faire de la présente leçon du saint Evangile une étude d'autant plus approfondie, nous devons en conserver un souvenir d'autant plus durable, qu'elle nous donne une plus haute idée de la miséricordieuse bonté de notre Créateur.

Vous l'avez entendu, des accusateurs méchants avaient amené devant lui une femme adultère ; au lieu de la condamner à être lapidée, comme le voulait la loi de Moïse, le Sauveur força les accusateurs de cette femme à reporter leur attention sur eux-mêmes et à se prononcer sur le compte de la pécheresse avec l'indulgence qu'eût réclamée pour eux-mêmes leur propre faiblesse bien constatée.

Remarquons, toutefois, que l'Ecriture emprunte d'ordinaire aux circonstances de temps et de lieu, et quelquefois de l'un et de l'autre, l'occasion d'indiquer d'avance les événements dont elle doit faire ensuite le récit ; aussi, avant de raconter avec quelle miséricorde le Rédempteur a tempéré et interprété la loi, l'Evangéliste dit-il d'abord que : "Jésus vint sur la montagne des Oliviers, et qu'au commencement du jour, il parut de nouveau dans le temple".

En effet, le mont des Oliviers représente l'infinie bonté, la grande miséricorde du Seigneur ; car le mot grec 'oleos' signifie , en latin, miséricorde ; une onction d'huile apporte d'habitude du soulagement à des membres fatigués et malades ; enfin, l'huile est si légère et si pure, que si tu veux la mélanger avec n'importe quel autre liquide, elle remonte aussi vite au-dessus de ce liquide et se tient à la surface : image assez fidèle de la grâce et de la miséricorde du Seigneur. Au sujet de celle-ci, il est écrit : "Le Seigneur est bon pour tous, et sa commisération repose sur toutes ses oeuvres" (Ps. CXLIV, 12). Le commencement du jour représente aussi l'aurore de la grâce qui, après avoir dissipé les ombres de la loi, devait amener à sa suite le soleil brillant de la vérité évangélique. "Jésus vient donc en la montagne des Oliviers" pour montrer qu'en lui se trouve la forteresse de la miséricorde ; et "au commencement du jour il paraît de nouveau dans le temple", pour nous faire en
tendre qu'avec la lumière naissante du Nouveau Testament, les trésors de cette même miséricorde devaient s'ouvrir et se répandre sur les fidèles, qui sont vraiment son temple.

Et, dit l'Evangéliste, "tout le peuple vint vers lui, et, s'étant assis, il les instruisait". Le Christ s'assied ; par là, il nous fait voir combien il s'est humilié en se faisant homme, pour apporter à nos maux le remède de son infinie miséricorde. Voilà aussi la raison de ce précepte du Psalmiste : "Levez-vous, après que vous vous serez assis". Ou, en d'autres termes plus nets : Levez-vous, non pas avant, mais après que vous vous serez assis ; car lorsque vous vous serez vraiment humiliés, vous aurez tout lieu d'espérer que les joies célestes deviendront votre récompense. L'Evangéliste nous rapporte avec un véritable à propos que Jésus s'étant assis pour enseigner, tout le peuple vint vers lui en effet, lorsque, par l'humilité de son incarnation, il nous a eu manifesté sa miséricorde en se rapprochant de nous, ses leçons ont été reçues plus volontiers et par un grand nombre d'hommes ; car la plupart, entraînés par l'orgueil et l'impiété, en avaient précédemment fait mépris. "Ceux qui ont le coeur doux ont entendu et se sont réjouis", ils ont loué le Seigneur avec le Psalmiste, et ils ont ensemble exalté son saint nom. Les envieux ont entendu : "Ils ont été brisés et ne se sont point repentis". Ils l'ont tenté, se sont moqués de lui, ont grincé des dents contre lui.

Enfin, pour l'éprouver, ils lui amenèrent une femme surprise en adultère, et lui demandèrent ce qu'il fallait faire de cette malheureuse que la loi de Moïse condamnait à être lapidée. S'il déclarait qu'elle devait être lapidée, ils le tourneraient en ridicule pour avoir oublié les leçons de miséricorde qu'il leur avait toujours adressées ; si, au contraire, il s'opposait à sa lapidation, ils grinceraient des dents contre lui et trouveraient un motif réel pour le condamner lui-même comme autorisant le vice et enfreignant les prescriptions de la loi. Mais à Dieu ne plaise que l'imbécillité terrestre ait trouvé de quoi dire et que la sagesse d'en haut n'ait
pas trouvé de quoi répondre ! A Dieu ne plaise que l'impiété aveugle ait pu empêcher le soleil de justice d'éclairer le monde ! "Jésus donc, se baissant, écrivait avec son doigt sur la terre". L'inclinaison de Jésus était l'emblème de l'humilité ; le doigt, facile à plier à cause des articulations dont il se compose, symbolisait la subtilité du discernement. Enfin, la terre était la figure du coeur humain, qui peut être indifféremment le principe de bonnes ou, de mauvaises actions. On demande donc au Sauveur de porter son jugement sur le compte de la pécheresse : il ne se prononce pas immédiatement, mais, avant de le faire, "il se baisse et il écrit avec son doigt sur la terre", puis il acquiesce à l'instante demande des accusateurs, et dit ce qu'il pense. Par là il nous donne un modèle de conduite, pour le cas où nous verrions le prochain faire quelques écarts : avant de le juger et de porter contre lui une sentence de condamnation, descendons humblement dans notre propre conscience, puis, avec le doigt du discernement, débrouillons l'écheveau de nos oeuvres, et par un examen attentif faisons la part de ce qui plaît à Dieu et la part de ce qui lui déplaît : c'est le conseil que nous donne l'Apôtre : "Mes frères, dit-il, si quelqu'un est tombé par surprise en quelque péché,   vous autres, qui êtes spirituels, ayez soin de le relever dans un esprit de douceur, chacun de vous réfléchissant sur soi-même et craignant d'être tenté comme lui" (Galat, VI, 1.).

" Et comme ils continuaient à l'interroger, il se releva et leur dit : Que celui de vous qui est sans péché jette contre elle la première pierre". De ci et de là les scribes et les pharisiens tendaient au Sauveur des lacets et des pièges, supposant que, dans ses décisions, il se montrerait dur ou infidèle à la loi ; mais il voyait leurs malices, déchirait leurs filets aussi facilement qu'une toile d'araignée, et ne cessait de se montrer aussi juste que bon et miséricordieux dans ses jugements ; aussi cette parole du Psalmiste, que nous avons citée, trouvait-elle en lui son parfait accomplissement : "Ils ont été brisés et ne se sont point repentis" (Ps. XXXIV, 16.). Ils ont été brisés, afin qu'ils ne pussent enserrer le Sauveur dans les mailles de leurs filets, et ils ne se sont point convertis, pour pratiquer, à son exemple, les oeuvres de miséricorde.

Veux-tu
 apprendre comment la bonté du Christ a tempéré la rigueur de la loi ? "Que celui de vous qui est sans péché". Veux-tu aussi connaître l'équité de son jugement ? "Jette contre elle la première pierre". Si, dit-il, Moïse nous a commandé de lapider la femme adultère, ce n'est pas à des pécheurs, mais à des justes, qu'il appartient d'exécuter ses ordres. Commencez d'abord vous-mêmes par accomplir la loi : alors, hâtez-vous de lapider la coupable, parce que vos mains sont innocentes et que votre coeur est pur. Accomplissez d'abord les prescriptions spirituelles de la loi ; ayez la foi, pratiquez la miséricorde, respectez la vérité ; alors vous aurez le droit de juger des choses charnelles. Après avoir prononcé son jugement, le Sauveur "se baissa de nouveau, et il écrivit sur la terre". Ne pourrait-on pas expliquer ce mouvement d'après ce qui a lieu d'ordinaire dans le monde ? En présence de ces tentateurs de mauvaise foi, ne s'est-il point baissé, n'a-t-il pas voulu écrire sur la terre et regarder d'un autre côté, pour laisser libres de partir des hommes que sa réponse écrasante disposait plutôt à s'éloigner bien vite qu'à le questionner davantage ? 

Enfin, "en entendant ces paroles, ils s'en allèrent l'un après l'autre, les vieillards les premiers". Avant de porter son jugement, et après l'avoir porté, le Sauveur s'est baissé et il a écrit sur la terre ; c'était là-nous avertir, en figure, de commencer par reprendre notre prochain, quand il manque à ses devoirs, puis, après, avoir exercé envers lui le ministère de correction fraternelle, de nous examiner nous-mêmes humblement et avec soin ; car il pourrait se faire que nous soyons personnellement coupables des fautes que nous reprochons à eux ou à tous autres. Voici, en effet, ce qui arrive souvent : on condamne, par exemple, un meurtrier public, et l'on ne remarque pas qu'on a soi-même le coeur gâté par les sentiments d'une haine plus coupable. Ceux qui accusent les fornicateurs ne font pas attention à la peste de l'orgueil hautain que leur suggère l'idée de leur chasteté. On blâme les ivrognes, et l'on n'ouvre pas les yeux sur l'envie dont on se trouve rongé. En des circonstances si dangereuses, quel remède employer ? comment nous préserver du mal ? Le voici : Quand nous
voyons un autre tomber dans le péché, baissons-nous aussitôt, c'est-à-dire jetons humblement les yeux sur les fautes que la fragilité de notre nature ne nous permettrait pas d'éviter, si la bonté divine ne venait nous soutenir. Ecrivons sur la terre ; en d'autres termes, discutons avec soin l'état de notre âme et demandons-nous si nous pouvons dire avec. le bienheureux Job : "Notre coeur ne nous reproche rien pour tout le cours de notre vie" ; et, s'il nous reproche quelque chose, rappelons-nous, et ne l'oublions pas, que Dieu est supérieur à notre coeur, et qu'il sait tout. 

Nous pouvons donner encore une autre interprétation de la conduite de Notre-Seigneur au moment où il allait accorder à la femme adultère son pardon : il a voulu écrire avec son doigt sur la terre, pour montrer qu'il a lui-même autrefois écrit le décalogue de la loi avec son doigt, c'est-à-dire par l'opération du Saint-Esprit. Il était juste que la loi fût écrite sur la pierre, puisque Dieu la donnait pour dompter le coeur si dur et si rebelle de son peuple. Il n'était pas moins convenable que le Christ écrivît sur la terre, puisqu'il devait donner la grâce du pardon aux hommes contrits et humbles de coeur, afin de leur faire porter des fruits de salut. C'est à juste titre que nous voyons se baisser et écrire avec son doigt sur la terre Celui qui s'était autrefois montré sur le sommet de la montagne et avait écrit de sa main sur des tables de pierre ; de fait, en s'humiliant jusqu'à se revêtir de notre humanité, il a répandu dans le coeur fécond des fidèles l'esprit de grâce, après avoir, du haut de la montagne où il apparaissait aux yeux de tous, donné précédemment de durs préceptes à une nation endurcie. C'est chose bien à propos, qu'après s'être baissé et avoir écrit sur la terre, le Christ se soit redressé et qu'il ait alors laissé tomber de ses lèvres des paroles de pardon ; car ce qu'il nous a fait espérer en venant partager notre faiblesse humaine, il nous l'a miséricordieusement accordé en vertu de sa puissance divine. "Jésus, s'étant relevé, lui dit : Femme, où sont ceux qui t'accusaient ? Personne ne t'a condamnée ? Elle lui répondit : Non , Seigneur". Personne n'avait osé condamner cette pécheresse, parce que chacun des accusateurs avait déjà reconnu en lui-même des sujets bien autrement graves de
condamnation.

Mais voyons comment, après avoir écrasé les accusateurs sous le poids de la justice, le Sauveur ranime le courage de d'accusée ; voyons de quelle ineffable bonté il lui donne le gage : "Et moi, je ne te condamnerai pas non plus ; va, et ne pèche plus à l'avenir". Alors s'accomplit la parole que le psalmographe avait prononcée en chantant les louanges du Seigneur : "Regardez, et, dans votre majesté, marchez et régnez, à cause de la vérité, de la clémence et de la justice, et votre droite se signalera par des merveilles". Le Christ règne à cause de la vérité, parce qu'en enseignant au monde le chemin de la vérité, il ouvre à la multitude des croyants les portes de son glorieux royaume. Il règne à cause de la clémence et de la justice, car plusieurs se soumettent à son empire en le voyant si bon à délivrer de leurs péchés ceux qui se repentent, et si juste à condamner à cause de leurs fautes ceux qui y persévèrent ; si clément à accorder le bienfait de la foi et des vertus célestes, si juste à récompenser éternellement les mérites de la foi et les luttes des vertus célestes. "Votre droite l'a signalé par des merveilles". Car Dieu, habitant dans l'homme, a montré qu'il était admirable dans tout ce qu'il faisait et enseignait : et, au surplus, qu'il évitait toujours, avec une merveilleuse prudence, tous les piéges que l'astuce raffinée de ses ennemis pouvait imaginer de lui tendre. "Ni moi non plus, je ne te condamnerai pas ; va, et ne pèche plus à l'avenir". Qu'il est bon et miséricordieux ! Il pardonne les péchés passés. Qu'il est juste, et comme il aime la justice ! Il défend de pécher davantage.
 

Mais plusieurs étaient capables de douter si Jésus, qu'ils savaient être un vrai homme, pouvait remettre les péchés : il daigne leur montrer plus clairement ce que, par la volonté de Dieu, il peut faire. Après s'être débarrassé de ceux qui étaient venus l'éprouver si méchamment, et avoir pardonné à la pécheresse son adultère, il parle de nouveau aux Juifs et leur dit : "Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit, ne marche point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de vie". Par ces paroles, il fait voir d'une manière éclatante non seulement en vertu de quelle autorité il a accordé à la femme
 adultère le pardon de ses fautes, mais encore ce qu'il a voulu nous enseigner en se rendant sur le mont des Oliviers, en venant de nouveau dans le temple au commencement du jour, en écrivant avec son doigt sur la terre ; par là il nous a figurativement enseigné qu'il est le Père des miséricordes, le Dieu de toute consolation, que c'est lui qui met l'homme en possession de la lumière indéfectible, et qu'il est tout à la fois l'auteur de la loi et de la grâce. "Je suis la lumière du monde". C'était dire en d'autres termes : Je suis la lumière véritable qui éclaire tout homme venant en ce monde. Je suis le soleil de justice qui brille aux yeux de ceux qui craignent Dieu. Je me suis caché derrière le nuage de la chair, non pour me dérober aux regards de ceux qui me cherchent, mais pour ménager leur faiblesse ; ainsi pourront-ils guérir les yeux de leur âme, purifier leurs coeurs par la foi et mériter de me voir moi-même. Car, "bienheureux ceux qui ont le coeur pur, parce qu'ils verront Dieu". 

"Quiconque me suit, ne marche point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de vie". Quiconque, en ce monde, suivra mes préceptes et mes exemples, n'aura pas à redouter, pour l'autre, les ténèbres de la damnation ; au contraire, il contemplera la lumière de vie, au sein de laquelle il puisera l'immortalité.
 

Mes frères, puisse la foi, qui agit par la charité, nous faire marcher, en cette vie, à la lumière de la justice : ainsi mériterons-nous de voir face à face celle dont la vue récompensera et augmentera le mérite de notre
charité ; car le Christ nous l'a affirmé en ces termes : "Celui qui m'aime sera aimé de mon Père, et, moi aussi, je l'aimerai et je me montrerai moi-même à lui". Approchons-nous, avec toute l'ardeur dont nous sommes capables, de celui qui se trouvait ostensiblement sur la montagne des Oliviers. "Le Seigneur son Dieu l'a sacré d'une onction de joie qui l'a élevé au-dessus de ceux qui doivent la partager" (Ps. XLIV, 8.), afin qu'il daigne nous rendre participants de cette onction qu'il a reçue, c'est-à-dire de la grâce spirituelle ; néanmoins, nous ne mériterons d'entrer en partage avec lui qu'à la condition d'aimer la justice et de haïr l'iniquité, car avant de prononcer les paroles précitées, le Psalmiste a dit aussi du Christ : "Vous avez chéri la justice et détesté le péché" (Ps. XLIV, 8.). Par là, sans doute, le Prophète a voulu faire l'éloge du chef ; mais il a prétendu encore montrer aux membres qui pourraient un jour en dépendre la manière dont ils devraient se conduire.

Souvenons-nous que le Sauveur est venu dans le temple au commencement du jour, et faisons tous nos efforts pour que notre Créateur trouve en nous un temple ; écartons de nous les ténèbres du vice, marchons à la lumière des vertus : alors Dieu daignera visiter nos coeurs, il nous formera à la pratique des enseignements célestes, et toutes les souillures qui pourraient se rencontrer en nous disparaîtront par l'effet de la bonté de ce Dieu qui vit et règne avec le Père, dans l’unité du Saint-Esprit, pendant tous les siècles des siècles.


Saint Augustin
SERMONS SUR DES SUJETS TIRÉS DE L'ÉCRITURE 

Œuvres complètes de Saint Augustin  

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21 mars 2010 7 21 /03 /mars /2010 05:00
Jésus s'était rendu au mont des Oliviers ;
de bon matin, il retourna au Temple.

Comme tout le peuple venait à lui, il s'assit et se mit à enseigner.

Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu'on avait surprise en train de commettre l'adultère.

REMBRANDT

Ils la font avancer, et disent à Jésus :
" Maître, cette femme a été prise en flagrant délit d'adultère.
Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là.
Et toi, qu'en dis-tu ?"

LOTTO

Ils parlaient ainsi pour le mettre à l'épreuve, afin de pouvoir l'accuser.

Mais Jésus s'était baissé et, du doigt, il traçait des traits sur le sol.

NUVOLONE

Comme on persistait à l'interroger, il se redressa et leur dit : 
" Celui d'entre vous qui est sans péché, qu'il soit le premier à lui jeter la pierre."

Et il se baissa de nouveau pour tracer des traits sur le sol.

Quant à eux, sur cette réponse, ils s'en allaient l'un après l'autre, en commençant par les plus âgés.

Jésus resta seul avec la femme en face de lui.

Il se redressa et lui demanda :
" Femme, où sont-il donc ? Alors, personne ne t'a condamnée ?"
Elle répondit : " Personne, Seigneur."

TURCHI

Et Jésus lui dit : 
" Moi non plus, je ne te condamne pas.
Va, et désormais ne pèche plus."


Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean


tableaux :
Rembrandt
Lotto
Nuvolone
Turchi

Web Gallery of Art, image collection, virtual museum, searchable database of European fine arts (1000-1850) :
 http://www.wga.hu/ 
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20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 16:00

le tremblement de terre du 12 janvier

A man looks from inside his tent at a homeless earthquake survivors ...
A man looks from inside his tent at a homeless earthquake survivors camp during heavy rains in Port-au-Prince, Friday, March 19, 2010.

A girl walks at a homeless earthquake survivors camp after heavy ...
A girl walks at a homeless earthquake survivors camp after heavy rains in Port-au-Prince, Friday, March 19, 2010.

A girl walks at a homeless earthquake survivors camp during ...
A girl walks at a homeless earthquake survivors camp during heavy rains in Port-au-Prince, Friday, March 19, 2010

People are reflected in water at a homeless earthquake survivors ...
People are reflected in water at a homeless earthquake survivors camp after heavy rains in Port-au-Prince, Friday, March 19, 2010

A man holding a child walks at a homeless earthquake survivors' ...
A man holding a child walks at a homeless earthquake survivors' camp during heavy rains in Port-au-Prince, Friday, March 19, 2010.

A woman and a child walk at a homeless earthquake survivors ...
A woman and a child walk at a homeless earthquake survivors camp during heavy rains in Port-au-Prince, Friday, March 19, 2010

Rain turns the streets of a tent city into mud on March 6 in ...
Rain turns the streets of a tent city into mud on March 6 in Port-au-Prince.

A girl walks through the mud-clogged streets of a tent city ...
A girl walks through the mud-clogged streets of a tent city in Port-au-Prince

A woman walks by a street with collapsed buildings in Port-au-Prince, ...
A woman walks by a street with collapsed buildings in Port-au-Prince, Thursday, March 18, 2010

People line up to get water in Port-au-Prince, Thursday, March ...
People line up to get water in Port-au-Prince, Thursday, March 18, 2010



A Haitian woman smokes a cigar as she stands next to debris ...
A Haitian woman smokes a cigar as she stands next to debris in Port-au-Prince March 16, 2010.


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20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 12:00

XXXVII. MARIE ET SES AMIES VONT AU CALVAIRE

Lorsque la sainte Vierge, après sa rencontre douloureuse avec Jésus portant sa croix, fut tombée sans connaissance, Jeanne Chusa, Suzanne et Salomé de Jérusalem, avec l'aide de Jean et du neveu de Joseph d'Arimathie, la ramenèrent, chassés par les soldats, dans la maison d'où elle était sortie et la porte se ferma entre elle et son fils bien-aimé, chargé de son pesant fardeau et accablé de mauvais traitements.

L'amour, le désir ardent d'être près de son fils, de tout souffrir avec lui et de ne pas l'abandonner, lui rendirent bientôt une force surnaturelle. Elle se rendit avec ses compagnes dans la maison de Lazare, près de la porte de l'angle, où se trouvaient les autres saintes femmes, pleurant et gémissant avec Marthe et Madeleine : il y avait quelques enfants auprès d'elles. Elles partirent de là au nombre de dix-sept pour suivre le chemin de la Passion. Je les vis, pleines de gravité et de résolution, indifférentes aux injures de la populace et commandant le respect par leur douleur traverser le forum, couvertes de leurs voiles, baiser la terre au lieu où Jésus s'était chargé de la croix, puis suivre le chemin qu'il avait suivi. Marie et celles qui étaient le plus éclairées d'en haut cherchaient les traces de ses pieds ; la sainte Vierge, sentant et voyant tout à l'aide d'une lumière intérieure, les guidait sur cette voie douloureuse et tous les endroits s'imprimaient vivement dans son âme ; elle comptait tous les pas et indiquait à ses compagnes les places consacrées par quelque douloureuse circonstance.

C'est de cette manière que la plus touchante dévotion de l'Eglise fut pour la première fois écrite dans le cœur maternel de Marie avec le glaive prédit par le vieux Siméon : elle passa de sa très sainte bouche à ses compagnes, et de celles-ci jusqu'à nous comme un don sacré, transmis de Dieu au cœur de la mère et de celui-ci au cœur des enfants. Ainsi se perpétue la tradition de l'Eglise. Quand on voit les choses comme je les vois, une transmission de ce genre apparaît plus vivante et plus sainte qu'aucune autre. De tout temps les Juifs ont vénéré les lieux consacrés par quelque action sainte ou quelque événement dont la mémoire leur est chère : ils y dressent des pierres, y vont en pèlerinage et y prient. C'est ainsi que le culte du chemin sacré de la Croix prit naissance du fond même de la nature humaine et par suite des vues de Dieu sur son peuple, non en vertu d'un dessein formé après coup. Il fut inauguré pour ainsi dire, sous les pieds mêmes de Jésus qui y a marché le premier, par l'amour de la plus tendre des mères.


Cette sainte troupe vint à la maison de Véronique et y entra parce que Pilate revenait par cette rue avec ses cavaliers. Les saintes femmes regardèrent en pleurant le visage de Jésus empreint sur le suaire et admirèrent la grâce qu'il avait faite à sa fidèle amie. Elles prirent le vase de vin aromatisé qu'on n'avait pas permis à Véronique de faire boire à Jésus, et se dirigèrent toutes ensemble vers la porte du Golgotha. Leur troupe s'était grossie de beaucoup de gens bien intentionnés, parmi lesquels un certain nombre d'hommes et je fus singulièrement touchée de les voir passer en bon ordre le long des rues. C'était presque un cortège plus nombreux que le cortège de Jésus, si l'on ne tient pas compte de la foule de peuple qui suivait celui-ci. On ne peut exprimer les souffrances et la douleur déchirante de Marie à la vue du lieu du supplice et à l'arrivée sur la hauteur : c'étaient les souffrances de Jésus ressenties intérieurement avec le douloureux sentiment d'être obligée de lui survivre.

Madeleine, navrée jusqu'au fond de l'âme et comme ivre de douleur ne marchait qu'en chancelant ; elle passait, pour ainsi dire, d'une émotion à l'autre, du silence aux gémissements, de la stupeur au désespoir, des lamentations aux menaces : ses compagnes étaient obligées sans cesse de la soutenir, de la protéger, de l'exhorter, de la cacher aux regards. Elles montèrent au Calvaire par le côté du couchant, où la pente est plus douce ; elles se tinrent en trois groupes, à des distances inégales de la plate-forme circulaire. La mère de Jésus, sa nièce Marie, fille de Cléophas, Salomé et Jean s'avancèrent jusqu'à cette plate-forme. Marthe, Marie Héli, Véronique, Jeanne Chusa, Suzanne et une autre Marie, se tinrent à quelque distance autour de Madeleine qui était comme hors d'elle-même. Plus loin étaient sept autres d'entre elles et quelques gens compatissants qui établissaient des communications d'un groupe à l'autre.

Les Pharisiens à cheval se tenaient ça et là autour de la plate-forme, et des soldats romains étaient placés aux cinq entrées. Quel spectacle pour Marie que ce lieu de supplice, cette terrible croix, ces marteaux, ces cordes, ces clous effrayants, ces hideux bourreaux demi nus, à peu près ivres, faisant leur affreux travail avec des imprécations ! L'absence de Jésus prolongeait le martyre de sa mère : elle savait qu'il était encore vivant, elle désirait le voir et elle tremblait à la pensée des tourments sans nom auxquels elle le verrait livré.


Depuis le matin jusqu'à dix heures, moment où la sentence fut prononcée, il y eut de la grêle par intervalles : puis, pendant qu'on conduisait Jésus au supplice, le ciel s'éclaircit ; mais vers midi, un brouillard rougeâtre voila le soleil.
 


LA DOULOUREUSE PASSION DE NOTRE SEIGNEUR JESUS CHRIST
d'après les méditations de la Bienheureuse Anne-Catherine Emmerick
Traduction de l'Abbé de Cazalès
Gallica

Anna Katharina Emmerick
'Die ekstatische Jungfrau Katharina Emmerick' par Gabriel von Max,  München, Neue Pinakothek

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20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 10:00

XXXVI. JÉSUS SUR LE MONT GOLGOTHA - SIXIÈME ET SEPTIÈME CHUTES DE JÉSUS

On se remit en marche, Jésus pliant sous son fardeau et sous les coups, monta péniblement entre les murs de la ville et le Calvaire. A l'endroit où le sentier tortueux se détourne et  monte vers le midi, il tomba pour la sixième fois, et cette chute fut très douloureuse. On le poussa, on le frappa plus brutalement que jamais, et il arriva au rocher du Calvaire où il tomba sous la croix pour la septième fois.

Simon de Cyrène, maltraité et fatigué lui-même, était plein d'indignation et de pitié : il aurait voulu soulager encore Jésus, mais les archers le chassèrent en l'injuriant. Il se réunit bientôt après aux disciples. On renvoya aussi tous  les enfants et les manoeuvres qui avaient fait partie du cortège et dont on n'avait plus besoin. Les Pharisiens à cheval étaient arrivés par des chemins commodes situés du côté occidental du Calvaire. On pouvait voir de là par dessus les murs de la ville. Le plateau supérieur, le lieu du supplice, est de forme circulaire ; son étendue est à peu près celle d'un manège de moyenne grandeur : tout autour est un terrassement que coupent cinq chemins. Ces cinq chemins se retrouvent en beaucoup d'endroits du pays ; ainsi, aux lieux où l'on prend les eaux, où l'on baptise, à la piscine de Bethsaida : plusieurs villes ont aussi cinq portes. C'est une disposition ordinaire dans les établissements des temps antiques ; elle s'est conservée parfois dans ceux des temps plus récents, quand une bonne inspiration y a présidé. Il y a là, comme partout dans la Terre Sainte, un sens profond et comme une prophétie accomplie aujourd'hui par l'ouverture des cinq voies de salut dans les cinq plaies sacrées du Sauveur.

Les Pharisiens à cheval s'arrêtèrent devant le plateau, du côté du couchant où la pente de la montagne est douce : le côté par où l'on amène les condamnés est sauvage et escarpé. Une centaine de soldats romains, originaires des frontières de la Suisse, étaient postés de coté et d'autre. Quelques-uns étaient près des deux larrons, qu'on n'avait pas conduits tout à fait en haut pour laisser la place libre, mais qu'on avait couchés sur le dos un peu plus bas, à l'endroit où le chemin se détourne vers le midi, en leur laissant les bras attachés aux pièces transversales de leur croix. Beaucoup de gens, la plupart de la basse classe, des étrangers, des esclaves, beaucoup de femmes, toutes personnes qui n'avaient point à craindre de se souiller, se tenaient autour de la plate-forme. Leur nombre allait toujours croissant sur les hauteurs environnantes, où s'arrêtaient beaucoup de gens qui se rendaient à la ville. Vers le couchant, il y avait tout un camp d'étrangers venus pour la fête. Beaucoup d'entre eux regardaient de loin, d'autres s'approchaient successivement.


Il était à peu près onze heures trois quarts lors de la dernière chute de Jésus et du renvoi de Simon. Les archers tirèrent Jésus avec les cordes pour le relever, délièrent les morceaux de la Croix et les mirent par terre les uns sur les autres. Hélas ! quel douloureux spectacle se présenta : le Sauveur debout sur le lieu de son supplice, si triste, si pâle, si déchiré, si sanglant ! Les archers le jetèrent à terre en l'insultant : “Roi des juifs, lui dirent-ils, nous allons arranger ton trône.” Mais lui-même se coucha sur la croix de son propre mouvement ; si le triste état où il se trouvait lui eût permis de le faire plus promptement, ils n'auraient pas eu besoin de le jeter par terre. Ils l'étendirent sur la croix pour prendre la mesure de ses membres, pendant que les Pharisiens qui se trouvaient là l'insultaient ; puis ils le relevèrent et le conduisirent à soixante-dix pas au nord, à une espèce de fosse creusée dans le roc, qui ressemblait à une cave ou à une citerne : ils l'y poussèrent si rudement, qu'il se serait brisé les genoux contre la pierre sans un secours miraculeux. Ils en fermèrent l'entrée et laissèrent là des gardes.

J'entendis distinctement ses gémissements plaintifs. Je crois aussi avoir vu au-dessus de lui des anges qui l'empêchaient de se briser les genoux ; cependant il gémit d'une façon qui déchirait le coeur. La pierre s'amollit sous ses genoux. Ce fut alors que les archers commencèrent leurs préparatifs. Au milieu de la plate-forme circulaire se trouvait le point le plus élevé du rocher du Calvaire ; c'était une éminence ronde d'environ deux pieds de hauteur, à laquelle on arrivait par quelques degrés. Ils creusèrent là les trous où les trois croix devaient être plantées, et dressèrent à droite et à gauche les croix des voleurs, qui étaient grossièrement préparées et plus basses que celles de Jésus. Les pièces transversales, contre lesquelles ceux-ci avaient toujours les mains liées, furent fixées plus tard au-dessous du bout supérieur de la pièce principale.

Ils placèrent la croix du Christ au lieu où ils devaient le clouer, de manière à pouvoir la lever sans peine et la faire tomber dans le trou qui lui était destiné. Ils assujettirent les deux bras, clouèrent le morceau de bois où devaient reposer les pieds, percèrent des trous pour les clous et pour l'inscription, enfoncèrent des coins au-dessous de chacun des bras, et firent ça et là quelques entailles, soit pour la couronne d'épines, soit pour les reins du Sauveur, afin que son corps fût soutenu, non suspendu, et que tout le poids ne portât pas sur les mains, qui auraient pu être arrachées des clous. Ils plantèrent des pieux en terre derrière l'éminence où devait s'élever la croix, et y fixèrent une poutre destinée à servir de point d'appui aux cordes avec lesquelles ils soulèveraient la croix ; enfin ils firent d'autres préparatifs du même genre.



LA DOULOUREUSE PASSION DE NOTRE SEIGNEUR JESUS CHRIST
d'après les méditations de la Bienheureuse Anne-Catherine Emmerick
Traduction de l'Abbé de Cazalès
Gallica

Anna Katharina Emmerick
'Die ekstatische Jungfrau Katharina Emmerick' par Gabriel von Max,  München, Neue Pinakothek 

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