Crist-Pantocrator.jpg

"Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres.

 

Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.

 

Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres."

 

Evangile de Jésus-Christ selon  saint Jean 

   

 

Pentecôte

" Le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit."

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean  

 

   

 

 El Papa es argentino. Jorge Bergoglio                 

Saint Père François

 

 

La Manif Pour Tous 

La Manif Pour Tous photo C de Kermadec

La Manif Pour Tous Facebook 

 

 

Les Veilleurs Twitter 

Les Veilleurs

Les Veilleurs Facebook

 

 

 

papa%20GP%20II

1er mai 2011 Béatification de Jean-Paul II

Béatification du Serviteur de Dieu Jean-Paul II

 

 

  Béatification du Père Popieluszko

beatification Mass, in Warsaw, Poland

à Varsovie, 6 juin 2010, Dimanche du Corps et du Sang du Christ

 

 

presidential palace in Warsaw

Varsovie 2010

 

 

Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Sanctuaire de l'Adoration Eucharistique et de la Miséricorde Divine

La miséricorde de Dieu est comme un torrent débordé. Elle entraîne les cœurs sur son passage.
(Saint Curé d'Ars)
 

 


Le côté du Christ a été transpercé et tout le mystère de Dieu sort de là. C’est tout le mystère de Dieu qui aime, qui se livre jusqu’au bout, qui se donne jusqu’au bout. C’est le don le plus absolu qui soit. Le don du mystère trinitaire est le cœur ouvert. Ce n’est pas une image, c’est une réalité. C’est la réalité la plus profonde qui soit, la réalité de l’amour.
Père Marie-Joseph Le Guillou




Dans le cœur transpercé
de Jésus sont unis
le Royaume du Ciel
et la terre d'ici-bas
la source de la vie
pour nous se trouve là.

Ce cœur est cœur divin
Cœur de la Trinité
centre de convergence
de tous les cœur humains
il nous donne la vie
de la Divinité.


Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix
(Edith Stein)



Le Sacré-Cœur représente toutes les puissances d'aimer, divines et humaines, qui sont en Notre-Seigneur.
Père Marie-Eugène de l'Enfant Jésus

 



feuille d'annonces de la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre

 

 

 

 

 

 

 

     

The Cambrai Madonna

Notre Dame de Grâce

Cathédrale de Cambrai

 

 

 

Cathédrale Notre Dame de Paris 

   

Ordinations du samedi 27 juin 2009 à Notre Dame de Paris


la vidéo sur KTO


Magnificat

     



Solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie à Notre-Dame de Paris


NOTRE DAME DES VICTOIRES

Notre-Dame des Victoires




... ma vocation, enfin je l’ai trouvée, ma vocation, c’est l’Amour !

 

 

Rechercher

Voyages de Benoît XVI

 

SAINT PIERRE ET SAINT ANDRÉ

Saint Pierre et Saint André

 

BENOÎT XVI à CHYPRE 

 

Benedict XVI and Cypriot Archbishop Chrysostomos, Church of 

Salutation avec l'Archevêque Chrysostomos à l'église d' Agia Kyriaki Chrysopolitissa de Paphos, le vendredi 4 juin 2010

 

     

 

Benoît XVI en Terre Sainte  


 

Visite au chef de l'Etat, M. Shimon Peres
capt_51c4ca241.jpg

Visite au mémorial de la Shoah, Yad Vashem




 






Yahad-In Unum

   

Vicariat hébréhophone en Israël

 


 

Mgr Fouad Twal

Patriarcat latin de Jérusalem

 

               


Vierge de Vladimir  

Archives

    

 

SALVE REGINA

19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 17:30

Avec une dose variable de naïveté et de cynisme, la gauche «sociétale» conspire
ni plus ni moins au tarissement des sources de la civilisation occidentale, depuis
Œdipe et Moïse jusqu'à Yseult et Werther. Plus d'intériorité, plus d'éternel
féminin : obscénité de la transparence et grisaille de l'androgynat. Plus de
«discrimination» entre un idéal et une pulsion, c'est «facho» (toujours ce
patois). Interdiction de se prévaloir d'une ascendance, d'un héritage, d'une
affinité élective, c'est de l'«élitisme bourgeois». Apologie du cosmopolitisme,
sacralisation de l'éphémère, récusation de la norme, survalorisation de la marge,
culte de la dérision: tout se vaut, tout s'équivaut, Mozart et le rap, Vermeer et le
tag, Proust et le graffiti. Le «socio-cul» ne discrimine pas, il ratiboise. Il fait du
«care», du «festif», du «culturel» sympa ; il «anime» le «citoyen» depuis la
garderie d'enfants jusqu'à la maison de retraite. Il ne sociabilise ni ne civilise: il
socialise, nuance.

(...)

Quoiqu'il en fût, quoi qu'il en soit, la gauche exerce encore dans l'opinion un
reste de magistère moral. À telle enseigne qu'à de rares exceptions près, les
politiciens de droite lui mendient leur brevet de respectabilité («républicaine»
comme il se doit) avec une servilité tantôt pathétique, tantôt ridicule. Ils
épousent ses présupposés de crainte d'être ringardisés par les bulletins
paroissiaux du cléricalisme ambiant. Audiovisuel inclus. Humoristes inclus. Ils
s'insinuent dans l'air du temps en ployant l'échine. Comme si l'air du temps était
en soi convenable. En Allemagne, durant les années trente, il incitait à la traque
aux Juifs. Devait-on s'y soumettre ? En France, durant les années cinquante, il
exigeait des esprits la soumission aux diktats du stalinisme. La résistance d'Aron
était-elle insane ? En Mai 68, il prônait le culte de Mao et de Castro. Était-ce
honorable de hurler avec les loups camés au kif et badigeonnés de rouge et de
noir ? À Londres au début de l'été 40, de Gaulle s'est dressé sans vergogne
contre l'air du temps, comme Jeanne d'Arc sous Orléans au début du printemps
1429. Étaient-ils des «fachos» ? Des passéistes ? Des ringards ? Expurgera-t-on
les manuels d'histoire pour escamoter leur légende ? Elle est héroïque,
empanachée et «élitiste», ça ne colle pas avec ce qu'on lit dans la presse, ce
qu'on écoute à la radio, ce qu'on voit sur les écrans.

 

L'air du temps n'a aucune valeur. Il se borne à avaliser le défilé des modes -ces
putes capricieuses, vulgaires, infantiles et vénales dont les sondages sont les
souteneurs attitrés. L'air du temps méprise la France du refus. Les gens de l'UMP
et ses adjuvants centristes auraient tort de pactiser avec ce mépris. S'ils
prenaient acte de la pertinence de la révolte et s'ils osaient la relayer, une
«droite» digne d'intérêt émergerait peut-être du néant intellectuel et ils auraient
vocation à en incarner les exigences. Le débat démocratique y gagnerait
sûrement en authenticité, ses acteurs des deux camps en crédibilité.


S'ils s'obstinent à démagogiser au ras des pâquerettes, par lâcheté,
aveuglement ou calcul, ils seront balayés. Cocu et content : l'espèce tend à se
raréfier ; il y a mieux à faire les dimanches de scrutin que d'aller voter pour des
fantoches qui se coucheront à la première admonestation de l'autre bord.


Orphelines et meurtries, les consciences rebelles chercheront d'autres biais que
les urnes pour exprimer leurs attachements et leurs répulsions. Elles auront bien
raison, l'avenir se jouera sur le front des idées, pas dans le vase clos des
combines politiciennes. Les vraies idées, celles qui au-delà des avatars de
l'économie décryptent le système en profondeur, pour trouver une issue au
marasme dans lequel s'enlise notre vieux pays.

 

extraits de l'article de Denis TillinacQui sème le mépris récolte la violence

Le Figaro du samedi 16 février 2013 : texte intégral (pdf) 

 

Denis Tillinac 

Denis Tillinac (photo du Parisien)

 

Partager cet article
Repost0
19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 12:30

Toi, l'homme qui juges les païens, tu n'as pas d'excuse non plus : quand tu juges les autres alors que tu fais comme eux, tu te condamnes toi-même en les jugeant. Or, nous savons que Dieu jugera selon la vérité ceux qui font de telles choses. Et toi, l'homme qui juges ceux qui font de telles choses, et qui les fais toi-même, penses-tu échapper au jugement de Dieu ?
 
Ou bien méprises-tu ses trésors de bonté, de patience et de générosité, en refusant de reconnaître que cette bonté de Dieu te pousse à la conversion ?
 
Avec ton coeur endurci, qui ne veut pas se convertir, tu accumules la colère contre toi pour le jour de la colère, où sera révélé le juste jugement de Dieu,lui qui rendra à chacun selon ses oeuvres : pour ceux qui font le bien avec persévérance et recherchent ainsi la gloire, l'honneur et la vie impérissable, ce sera la vie éternelle ; mais pour les partisans de la révolte, qui se refusent à la vérité pour se donner à l'injustice, ce sera la colère et l'indignation.
 
Oui, détresse et angoisse pour tout homme qui fait le mal, d'abord le Juif, et aussi le païen, mais gloire, honneur et paix pour tout homme qui fait le bien, d'abord le Juif, et aussi le païen. Car Dieu ne fait pas de différence entre les hommes.

 

En effet, tous ceux qui ont péché sans la Loi périront aussi sans la Loi ; et tous ceux qui ont péché en ayant la Loi seront jugés au moyen de la Loi. Car ce n'est pas en ayant écouté la Loi qu'on sera juste devant Dieu ; c'est en ayant pratiqué la Loi qu'on sera justifié.
 
Quand des païens qui n'ont pas la Loi pratiquent spontanément ce que prescrit la Loi, ils sont à eux-mêmes leur propre loi, bien qu'ils n'aient pas la Loi. Ils montrent ainsi que la façon d'agir ordonnée par la Loi est inscrite dans leur coeur, et leur conscience en témoigne, ainsi que leurs arguments pour se condamner ou s'approuver les uns les autres. On le verra bien le jour où Dieu jugera ce qui est caché dans les hommes, conformément à l'Évangile que j'annonce, par Jésus Christ.
 
Mais toi qui portes le nom de Juif, qui te reposes sur la Loi, qui mets ton orgueil en Dieu, toi qui connais sa volonté et qui discernes l'essentiel parce que tu t'es mis à l'école de la Loi, toi qui es convaincu d'être le guide des aveugles, la lumière de ceux qui sont dans les ténèbres, l'éducateur des ignorants, le maître des simples, et de posséder dans la Loi l'expression même de la connaissance et de la vérité, toi donc qui instruis les autres, tu ne t'instruis pas toi-même ! toi qui proclames qu'il ne faut pas voler, tu voles ! toi qui dis de ne pas commettre l'adultère, tu le commets ! toi qui as horreur des idoles, tu pilles leurs temples ! toi qui mets ton orgueil dans la Loi, tu déconsidères Dieu par ta désobéissance à la Loi, car il est écrit : A cause de vous,le nom de Dieu est insulté chez les païens.

 

Sans doute, la circoncision est utile si tu observes la Loi ; mais si tu es dans la désobéissance, avec ta circoncision tu es redevenu incirconcis. Et si l'incirconcis garde les préceptes de la Loi, ne sera-t-il pas considéré par Dieu comme s'il était circoncis ? Celui qui n'est pas circoncis dans son corps mais qui accomplit la Loi te jugera, toi qui es dans la désobéissance tout en ayant la lettre de la Loi et la circoncision.
 
Ce n'est pas ce qui est visible qui fait le Juif ; ce n'est pas la marque visible dans la chair qui fait la circoncision ; mais c'est ce qui est caché qui fait le Juif : sa circoncision est celle du coeur, selon l'Esprit et non selon la lettre, et sa louange ne vient pas des hommes, mais de Dieu.

 

Lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains, II : 1-29, La Bible de la Liturgie

 

Saint Paul Apôtre, Le Greco 

 

Partager cet article
Repost0
19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 05:00

Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : " Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s'imaginent qu'à force de paroles ils seront exaucés. Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin avant même que vous l'ayez demandé. Vous donc, priez ainsi :

 

Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié.
Que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour.
Remets-nous nos dettes, comme nous les avons remises nous-mêmes à ceux qui nous devaient.
Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du Mal.


Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi.
Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, à vous non plus votre Père ne pardonnera pas vos fautes. "

 

Évangile de Jesus Christ selon saint Matthieu

 

Portrait par Rogier van der Weyden 

 

Partager cet article
Repost0
18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 12:30

Moi Paul, serviteur de Jésus Christ, appelé par Dieu pour être Apôtre, mis à part pour annoncer la Bonne Nouvelle que Dieu avait déjà promise par ses prophètes dans les saintes Écritures, je m'adresse à vous, bien-aimés de Dieu qui êtes à Rome.
 
Cette Bonne Nouvelle concerne son Fils : selon la chair, il est né de la race de David ; selon l'Esprit qui sanctifie, il a été établi dans sa puissance de Fils de Dieu par sa résurrection d'entre les morts, lui, Jésus Christ, notre Seigneur.
 
Pour que son nom soit honoré, nous avons reçu par lui grâce et mission d'Apôtre afin d'amener à l'obéissance de la foi toutes les nations païennes, dont vous faites partie, vous aussi que Jésus Christ a appelés, vous les fidèles qui êtes, par appel de Dieu, le peuple saint, que la grâce et la paix soient avec vous tous, de la part de Dieu notre Père et de Jésus Christ le Seigneur.
 
Tout d'abord, je rends grâce à mon Dieu par Jésus Christ pour vous tous, puisque la nouvelle de votre foi se répand dans le monde entier. Car ce Dieu à qui je rends un culte spirituel en annonçant l'Évangile de son Fils, il est témoin que je fais sans cesse mention de vous ; à tout instant, je demande dans mes prières que la volonté de Dieu me donne bientôt la chance de venir enfin chez vous. J'ai en effet un très vif désir de vous voir, pour vous communiquer un don de l'Esprit, afin de vous rendre forts, de nous réconforter ensemble chez vous, moi par votre foi et vous par la mienne.
 
Je ne veux pas vous le laisser ignorer, frères : j'ai bien souvent eu l'intention de venir chez vous, et j'en ai été empêché jusqu'à maintenant ; je pensais obtenir chez vous quelque succès comme chez les autres nations païennes. J'ai des devoirs envers tous : civilisés et non civilisés, savants et ignorants ; de là mon envie de vous annoncer l'Évangile à vous aussi qui êtes à Rome.

 

En effet, je n'ai pas honte d'être au service de l'Évangile, car il est la puissance de Dieu pour le salut de tout homme qui est devenu croyant, d'abord le Juif, et aussi le païen.
 
Cet Évangile révèle la justice de Dieu qui sauve par la foi, du commencement à la fin, comme le dit l'Écriture : C'est par la foi que le juste vivra.
 
Or la colère de Dieu se révèle du haut du ciel contre tout refus de Dieu, et contre toute injustice par laquelle les hommes font obstacle à la vérité. En effet, ce qu'on peut connaître de Dieu est clair pour eux, car Dieu lui-même le leur a montré clairement.
 
Depuis la création du monde, les hommes, avec leur intelligence, peuvent voir, à travers les œuvres de Dieu, ce qui est invisible : sa puissance éternelle et sa divinité. Ils n'ont donc pas d'excuse, puisqu'ils ont connu Dieu sans lui rendre la gloire et l'action de grâce que l'on doit à Dieu. Ils se sont laissé aller à des raisonnements qui ne mènent à rien, et les ténèbres ont rempli leurs coeurs sans intelligence.
 
Ces soi-disant sages sont devenus fous ; ils ont échangé la gloire du Dieu immortel contre des idoles représentant l'homme mortel ou des oiseaux, des bestiaux et des serpents. Voilà pourquoi, à cause des désirs de leur cœur, Dieu les a livrés à l'impureté, de sorte qu'ils déshonorent eux-mêmes leur corps.
 
Ils ont échangé la vérité de Dieu contre le mensonge ; ils ont adoré et servi les créatures au lieu du Créateur, lui qui est béni éternellement. Amen.
 
C'est pourquoi Dieu les a livrés à des passions déshonorantes. Chez eux, les femmes ont échangé les rapports naturels pour des rapports contre nature.
 
De même, les hommes ont abandonné les rapports naturels avec les femmes pour brûler de désir les uns pour les autres ; les hommes font avec les hommes des choses infâmes, et ils reçoivent en retour dans leur propre personne ce qui devait leur arriver pour leur égarement.
 
 Et comme ils n'ont pas jugé bon de garder la vraie connaissance de Dieu, Dieu les a livrés à une façon de penser dépourvue de jugement. Ils font ce qu'ils ne devraient pas, remplis de toutes sortes d'injustice, de perversité, d'appétit de jouissance, de méchanceté, pleins de rivalités, de meurtres, de querelles, de ruses, de dépravations ; ils calomnient, ils médisent, ils ont la haine de Dieu, ils sont orgueilleux, arrogants, fanfarons, ingénieux à faire le mal, révoltés contre leurs parents, sans intelligence, sans loyauté, sans affection, sans pitié.

 

Ils savent bien que, d'après la décision de Dieu, ceux qui font de telles choses méritent la mort ; et eux, non seulement ils les font, mais encore ils approuvent ceux qui les font.

 

Lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains, I : 1-32, La Bible de la Liturgie

 

Saint Paul Apôtre, Le Greco

 

Partager cet article
Repost0
18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 05:13

À Nevers, en 1879, sainte Bernadette Soubirous, vierge. Née à Lourdes d’une famille très pauvre, elle ressentit, toute jeune fille, la présence de la Vierge Marie immaculée dans la grotte de Massabielle, et par la suite, ayant pris l’habit de religieuse, elle mena à Nevers une vie humble et cachée.

Martyrologe romain

 

Sainte Benadette Soubirous 

 

 Jésus parlait à ses disciples de sa venue :

 

" Quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres : il placera les brebis à sa droite, et les chèvres à sa gauche. Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde.


Car j'avais faim, et vous m'avez donné à manger ; j'avais soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais un étranger, et vous m'avez accueilli ; j'étais nu, et vous m'avez habillé ; j'étais malade, et vous m'avez visité ; j'étais en prison, et vous êtes venus jusqu'à moi !


Alors les justes lui répondront : 'Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu...? tu avais donc faim, et nous t'avons nourri ? tu avais soif, et nous t'avons donné à boire ? tu étais un étranger, et nous t'avons accueilli ? tu étais nu, et nous t'avons habillé ? tu étais malade ou en prison... Quand sommes-nous venus jusqu'à toi ?'


Et le Roi leur répondra : Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait.

 
Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel préparé pour le démon et ses anges.


Car j'avais faim, et vous ne m'avez pas donné à manger ; j'avais soif, et vous ne m'avez pas donné à boire ; j'étais un étranger, et vous ne m'avez pas accueilli ; j'étais nu, et vous ne m'avez pas habillé ; j'étais malade et en prison, et vous ne m'avez pas visité.


Alors ils répondront, eux aussi : 'Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu avoir faim et soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?'


Il leur répondra : Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l'avez pas fait à l'un de ces petits, à moi non plus vous ne l'avez pas fait.

 
Et ils s'en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. "

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

 

Partager cet article
Repost0
17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 17:30
  
Ensemble les Nouveaux Caractères dirigé par Sébastien d'Hérin
Enregistré le 5 avril 2009 par Mezzo en la Chapelle Royale du Château de Versailles 
Caroline Mutel : soprano
Karine Deshayes mezzosoprano  
Clavecin et direction : Sébastien d'Hérin
Violon : Jasmine Eudeline
Violoncelle : Frédéric Baldassare
Viole de gambe : Martin Bauer
Théorbe : Diego Salamanca
 
Heureux, qui de la Sagesse
Attendant tout son secours,
N'a point mis en la Richesse
L'espoir de ses derniers jours.
La mort n'a rien qui l'étonne ;
Et dès que son Dieu l'ordonne,
Son âme prenant l'essor
S'élève d'un vol rapide
Vers la demeure, où réside
Son véritable trésor.
   
De quelle douleur profonde
Seront un jour pénétrés
Ces insensés, qui du monde,
Seigneur, vivent enivrés ;
Quand par une fin soudaine
Détrompés d'une ombre vaine,
Qui passe, et ne revient plus,
Leurs yeux du fond de l'abîme
Près de ton trône sublime
Verront briller tes Élus !
   
Infortunés que nous sommes,
Où s'égaraient nos esprits ?
Voilà, diront-ils, ces hommes,
Vils objets de nos mépris,
Leur sainte et pénible vie
Nous parut une folie.
Mais aujourd'hui triomphants,
Le Ciel chante leur louange,
Et Dieu lui-même les range
Au nombre de ses Enfants.
   
Pour trouver un bien fragile
Qui nous vient d'être arraché,
Par quel chemin difficile
Hélas ! nous avons marché !
Dans une route insensée
Notre âme en vain s'est lassée,
Sans se reposer jamais,
Fermant l'oeil à la lumière,
Qui nous montrait la carrière
De la bien-heureuse Paix.
   
De nos attentats injustes
Quel fruit nous est-il resté ?
Où sont les titres augustes,
Dont notre orgueil s'est flatté ?
Sans amis, et sans défense,
Au trône de la vengeance
Appelés en jugement,
Faibles et tristes victimes
Nous y venons de nos crimes
Accompagnés seulement.
   
Ainsi d'une voix plaintive
Exprimera ses remords
La Pénitence, tardive
Des inconsolables Morts.
Ce qui faisait leurs délices,
Seigneur, fera leurs supplices.
Et par une égale loi,
Tes Saints trouveront des charmes
Dans le souvenir des larmes
Qu'ils versent ici pour toi.
 
RACINE, SUR LE BONHEUR DES JUSTES ET SUR LE MALHEUR DES RÉPROUVÉS
 
Jean Racine       
En 1694, retiré de la carrière dramatique, Racine écrivit encore quatre très beaux Cantiques spirituels que Jean-Baptiste Moreau mettait en musique la même année : À la louange de la Charité, Sur le bonheur des justes et le malheur des réprouvés, Plaintes d'un chrétien, Sur les vaines occupations des gens du siècle. Louis Marchand, Michel Richard de La Lande, Pascal Collasse, et d'autres devaient après Moreau s'attaquer à ces textes très propices à la musique. Jean Racine - Encyclopédie Larousse
 
Michel Richard Delalande
Fils d'un tailleur parisien, il reçut son éducation musicale à Saint-Germain-l'Auxerrois. Organiste et claveciniste, il occupa les tribunes des Grands-Jésuites, du Petit-Saint-Antoine et de Saint-Gervais, où il succéda en 1672 à Charles Couperin, avant de céder sa place au jeune François Couperin. En 1683, il obtint l'un des quatre postes de sous-maître de la chapelle royale. Michel Richard Delalande - Encyclopédie Larousse
 
 
Les Nouveaux Caractères sont en résidence à la Chapelle de la Trinité à Lyon
http://www.nouveauxcaracteres.com/
Partager cet article
Repost0
17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 13:00

Le prophète Joël s’arrête sur la prière des prêtres, qui, les larmes aux yeux, se tournent vers Dieu en disant : " N’expose pas ceux qui t’appartiennent à l’insulte et à la moquerie des païens ! Faudra-t-il qu’on dise : Où donc est leur Dieu ?"

 

Cette prière nous fait réfléchir sur l’importance du témoignage de foi et de vie chrétienne de chacun de nous et de nos communautés pour manifester le visage de l’Église et comment ce visage est, parfois, défiguré. Je pense en particulier aux coups portés contre l’unité de l’Église, aux divisions dans le corps ecclésial.

 

Vivre le Carême dans une plus intense et évidente communion ecclésiale, dépassant les individualismes et les rivalités, est un signe humble et précieux pour ceux qui sont loin de la foi ou indifférents.

 

" C’est maintenant le moment favorable, c’est maintenant le jour du salut ! " (2 Co 6,2). Les paroles de l’apôtre Paul aux chrétiens de Corinthe résonnent aussi pour nous avec une urgence qui n’admet ni absence ni inertie. Le terme 'maintenant' répété plusieurs fois dit que ce moment ne peut être manqué, il nous est offert comme une occasion unique et qui ne se répète pas. Et le regard de l’Apôtre se concentre sur le partage par lequel le Christ a voulu caractériser son existence, assumant tout l’humain jusqu’à se charger du péché même des hommes. La phrase de saint Paul est très forte : Dieu l’a fait péché pour nous. Jésus, l’Innocent, le Saint, Celui qui n’avait pas connu le péché (2 Co 5,21), se charge du poids du péché en en partageant avec l’humanité l’issue de la mort, et de la mort de la croix.

 

La réconciliation qui nous est offerte a eu un prix très élevé, celui de la croix élevée sur le Golgotha, où le Fils de Dieu fait homme a été suspendu. Dans cette immersion de Dieu dans la souffrance humaine et dans l’abime du mal se trouve la racine de notre justification. Le 'revenir à Dieu de tout votre cœur', sur notre chemin de Carême, passe par la Croix, le fait de suivre le Christ sur la route qui conduit au Calvaire, au don total de soi.

 

Homélie de Benoît XVI au Mercredi des Cendres 2013 (extrait)

 

vatican_pope_vespers_ppc104.jpg

 

Partager cet article
Repost0