Par un pèlerin
- extraits de l'Introduction de La faillite du climatisme (Belles Lettres, octobre 2015) :
Depuis longtemps, la question du réchauffement climatique a quitté les sphères scientifiques pour se transformer en une idéologie au service de la gouvernance globale, le climatisme. Cet essai entend démontrer la triple faillite de cette nouvelle idéologie. Faillite scientifique quand le dogme politique prend le pas sur les résultats expérimentaux ; faillite morale quand la censure remplace le débat universitaire ; et faillite économique quand l'Europe s’impose seule le coût faramineux et inutile des énergies renouvelables.
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C’est la première fois que la faillite du climatisme est envisagée, de façon cohérente, sous un triple point de vue scientifique, culturel et économique. Un point de vue transdisciplinaire qui s’imposait, étant donné la nature foncièrement idéologique du climatisme.
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L'objectif de cet essai est de montrer la triple faillite scientifique, culturelle et économique du "climatisme", cette idéologie qui, sous prétexte de réchauffement climatique causé par l’homme, nous propose la régression et la servitude. La faillite du climatisme est d’abord scientifique. Quelle est cette "science" qui a besoin de l’État pour triompher ? Est-il acceptable, dans notre civilisation fondée sur la liberté, que des scientifiques usent de la subordination administrative à l’égard de leurs contradicteurs ?
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La faillite du climatisme est également culturelle. Le climatisme n’est qu’un aspect, mais crucial, de l’idéologie écologiste et de sa tentative de prise de pouvoir mondialisé par le recours à des conférences et organisations internationales. Il n’existe probablement pas un seul pays occidental, a fortiori dans le reste du monde, dont la majorité des citoyens serait disposée à se donner à l’idéologie écologiste. D’où la faveur écologiste pour des organisations telles que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), qui leur permettent d’imposer leurs idées aux États, sans en passer par la procédure démocratique normale.
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Enfin, la faillite du climatisme est économique. La seule région du monde qui ait jamais pris le GIEC au sérieux, c’est l’Europe, et tout particulièrement l’Allemagne (Energiewende). Concrètement, cela a conduit à la mise en place, en Europe, de programmes de subsidiation massive des énergies dites renouvelables. Ces énergies, qui sont financées par les contribuables, enrichissant au passage de puissants opérateurs industriels ravis de l’effet d’aubaine, sont imposées aux consommateurs et aux entreprises. Résultat : l’énergie est plus coûteuse en Europe que partout ailleurs dans le monde.
La faillite du climatisme, éditeur Les Belles Lettres, collection Les Insoumis, Paris, octobre 2015
http://www.lesbelleslettres.com/livre/?GCOI=22510100447240&fa=details
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