« Le pilori du roi est aux halles de Paris. » Cette phrase, qui se retrouve dans plus d’un vieil historien, apprend à qui les marchés appartenaient avant la révolution. C’était en effet le seigneur justicier qui seul dans les communes avait le droit de...
Lire la suiteJe vais le plus rarement possible dans les grandes bibliothèques. J’aime mieux me promener sur les quais, cette délicieuse bibliothèque publique. Néanmoins je visite parfois la Nationale ou la Mazarine et c’est à la Bibliothèque du Musée social, rue Las...
Lire la suitePar tout ce qui précède, on voit que Paris a le droit d’être fier de son fleuve ; nulle autre capitale, pas même Londres, n’offre un tel cours d’eau si bien emménagé, si bien dompté, si précieux. Bordé par des quais magnifiques, traversé par des ponts...
Lire la suiteEn tant que fleuve, la Seine appartient au domaine, qui en retire un profit assez médiocre, car les locations faites sur les berges et sur la rivière à Paris ne rapportent annuellement guère plus de 39,000 francs. Les prix sont uniformes : 3 francs par...
Lire la suiteJésus disait à la foule ces paraboles : Le Royaume des cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ; l'homme qui l'a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu'il possède, et il achète ce champ. Ou encore : Le Royaume...
Lire la suiteEn revanche, il y a vingt-huit lavoirs, dont six sur les canaux et le reste sur la Seine. Ce n’est pas une mauvaise industrie, quoique les premiers frais d’installation se montent à 46,000 francs pour deux bateaux juxtaposés garnis d’auvents et de séchoirs....
Lire la suiteTout ce personnel, tous ces bateaux dont je viens de parler appartiennent aux industries mobiles du fleuve : la Seine a aussi ses industries sédentaires, qui sont les bains et les lavoirs. Autrefois le Parisien, moins pudique qu’aujourd’hui, se mettait...
Lire la suiteLes ouvriers que je viens de désigner rapidement constituent ce qu’on pourrait appeler l’armée régulière de la Seine ; mais elle a ses enfants perdus, ses bachi-bozouks, qui sont curieux à regarder de près. Il y avait autrefois à Paris des ravageurs qui...
Lire la suiteL’exposition universelle a fait naître à Paris une nouvelle industrie fluviale, celle des mouches, petits bateaux à vapeur rapides, pouvant contenir cent cinquante passagers, déjà employés à Lyon et usités depuis bien longtemps à Londres. On eût pu croire...
Lire la suite« N’avons-nous pas vu, dit Mercier dans son Tableau de Paris, le 1er août 1766, le capitaine Bertholo arriver au Pont-Royal, vis-à-vis les Tuileries, sur son vaisseau de cent soixante tonneaux, de cinquante pieds de quille, et dont le grand mât avait...
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