Par un pèlerin
Michel Déon qui avait la passion de la liberté et la nausée d'un pays qui sentait par trop le renfermé, partit en voyageur clandestin. Pour se guérir de sa nausée, il alla respirer au bord du lac Majeur le parfum de rose et de giroflier des îles Borromées. Il en revint, éclatant de santé, avec Je ne veux jamais l'oublier. Ce roman annonçait à la Gauche consternée que le bonheur, désormais, était réactionnaire.
Philippe Sénart, in livr'arbitres n°22, hiver 2017, Michel Déon la fin d'une époque
Michel Déon
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