Il fallait encore que Clovis se convertît. Sa conversion fut admirablement amenée. Ce Barbare savait tout : il recommença la conversion de l'empereur Constantin sur le champ de bataille. BAINVILLE, Histoire de France (Chapitre I)
Vœu de Clovis à la Bataille de Tolbiac, Joseph Blanc, Fresque du Panthéon
Seulement lorsque, à Tolbiac (496), il fit vœu de recevoir le baptême s'il était vainqueur, l'ennemi était l'Allemand. Non seulement Clovis était devenu chrétien, mais il avait chassé au-delà du Rhin l'ennemi héréditaire. Dès lors, il était irrésistible pour la Gaule romanisée. On peut dire que la France commence à ce moment-là. BAINVILLE, Histoire de France (Chapitre I)
Baptême de Clovis, Joseph Blanc, Fresque du Panthéon
Clovis, de son côté, avait certainement réfléchi et mûri ses desseins. Il était renseigné sur l'état moral de la Gaule. Il avait compris la situation. Ce Barbare avait le goût du grand et son entreprise n'avait de chances de réussir, de durer et de se développer que s'il respectait le catholicisme, si profondément entré dans la vie gallo-romaine. BAINVILLE, Histoire de France (Chapitre I)
JOSEPH BLANC
Paul-Joseph Blanc, né à Paris le 25 janvier 1846, mort dans la même ville le 5 juillet 1904, fut élève d'Émile Bin
et de Cabanel, et obtint le Prix de Rome en 1867 pour Le meurtre de Laïus par Œdipe. Il eut un atelier à Montmartre, où il accueillit des élèves. Il fut nommé professeur à l'École des Beaux-Arts
en 1889.
Il peignit des sujets religieux, mythologiques, historiques, participa à la décoration de
différents monuments de Paris, dont l'Opéra Comique, l'Hôtel de ville, et la Basilique Sainte Geneviève, l'actuel Panthéon, avec sa fameuse fresque : Le Vœu de Clovis
à la Bataille de Tolbiac, Le Baptême de Clovis, Le Triomphe de Clovis.
Joseph Blanc, peintre d'histoire et décorateur, Pierre Serrié, Editions RMN - 2008