Une journée de début d'automne

 

Kyôto est une ville triste en elle-même. Avec la plaine de Makuzu, la rivière Kamo, Hie, Atago et Kurama pour montagnes, rien n'a changé ici depuis les temps anciens. Entre les plaines immuables, les rivières immuables, les collines immuables, le tracé des rues, Ichijô, Nijô, Sanjô, qu'on aille jusqu'à la neuvième avenue, jusqu'à la dixième, tout est comme par le passé. On aurait beau compter cent avenues, vivre mille ans, Kyôto restera immuablement une ville morne.

 traduit du japonais par Elisabeth Suetsugu - en couverture : portrait de Sôseki par Ippei Okamoto

traduit du japonais par Elisabeth Suetsugu - en couverture : portrait de Sôseki par Ippei Okamoto

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