Par un pèlerin
Lorsque notre perversité fut à son comble, et qu'il fut devenu pleinement manifeste que son salaire — le supplice et la mort — était imminent, c'est alors qu'arriva le temps que Dieu avait marqué pour faire connaître désormais sa bonté et sa puissance : quelle surabondance de l'amour de Dieu et de sa bonté pour les hommes ! Il ne nous a pas détestés, Il ne nous a pas repoussés, Il ne nous a pas tenu rancune ; au contraire, Il a longtemps patienté, Il nous a supportés. Dans sa pitié pour nous, Il a pris en charge nos propres péchés, Il a livré son propre Fils pour nous racheter : le saint pour les criminels, l'innocent pour les méchants, le juste pour les injustes, l'incorruptible pour les corrompus, l'immortel pour les mortels. Qu'est-ce qui aurait pu couvrir nos péchés, sinon sa justice ? Par qui pouvions-nous être rendus justes, criminels et impies que nous étions, sinon par le seul Fils de Dieu ?
De la lettre à Diognète - extrait de l'Office des Lectures de ce jour
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