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" Moi, Jean, j'ai vu une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes
nations, races, peuples et langues."
Oui, elle était au rendez-vous cette foule immense et bon enfant que la Préfecture de Police ne pouvait, ne voulait
dénombrer malgré le survol d'un hélicoptère à basse altitude, oui elle était variée cette foule immense, j'ai vu des femmes vêtues des longs voiles des musulmanes munies des drapeaux bleus
et roses de la manifestation, un animateur à kippa dans le camion d'animation et qui était l'un des plus enthousiastes, des rastas à longues tresses, des homosexuels plus nombreux qu'à la
Bastille, des Bretons, des Corses, des Basques, des Alsaciens, des Antillais, des Calédoniens et des Parisiens, des jeunes, des moins jeunes et des plus jeunes du tout qui marchaient vaillamment,
tous unis pour la même cause, la cause de la Liberté et de la Civilisation face à la monstruosité de lois insensées.
A Saint François Xavier les cloches sonnaient à la volée, le curé ému et réjoui nous saluait, tout comme les riverains de leur
balcon tout le long du trajet, un trajet illuminé par un soleil resplendissant, le soleil de toute justice !
La chanson emblématique de cette manifestation a été Non je ne regrette rien, avec les paroles ou d'autres paroles sur le
même air, non il n'y a rien à regretter quand on voit la mobilisation des Français pour la Liberté, c'était la France éternelle qui défilait !