Notre vie est un temps d’épreuve

d’épreuve dans l’amour, dans la vérité. C’est vraiment l’or qui est mis à nu, qui dévoile sa clarté et se dégage du minerai qui l’enveloppe.

Le Seigneur fait ainsi pour nous. Il veut dégager ce qu’il y a de mauvais pour nous faire entrer dans sa propre plénitude. Saint Pierre nous dit que le Christ, « le juste est mort pour les coupables afin de vous introduire devant Dieu. Dans sa chair, il a été mis à mort, dans l’esprit il a été rendu à la vie ».

C’est une chose merveilleuse de contempler le Christ juste, innocent, mort pour nos péchés qui nous introduit dans le mystère de Dieu. Nous sommes engagés dans ce mystère de mort et de résurrection et nous ne pouvons pas passer ce temps de Carême sans entrer dans la joie de Dieu, dans la joie de Pâque, car ce qui est derrière, c’est la mort et la résurrection.

« Dans sa chair, il a été mis à mort, dans l’esprit, il a été rendu à la vie ». Y a-t-il une parole plus merveilleuse ? Dans sa chair, il a été mise à mort : voilà vraiment l’épreuve, l’épreuve suprême que nous aurons tous à passer, l’épreuve qui est vraiment un amour.

Nous n’avons pas le droit de regarder la mort comme un obstacle, mais comme une rencontre avec le Seigneur qui fait de nous des êtres libres, vivant pour Dieu.

Mais vous me direz, mourir est-ce possible ?
 
Je vous réponds sans hésiter c’est le regard de Dieu sur notre vie et le regard que les apôtres ont eu sur leur propre vie. C’est le regard qu’ont eu aussi  les saints sur leur propre vie. Il s’agit de mourir pour vivre de toute la vie de Dieu, pour connaître l’aventure du mystère de Dieu.

Le carême doit être pour nous une rencontre nouvelle avec le Seigneur, une rencontre que nous n’imaginons pas, une rencontre de quarante jours de méditation sur le visage défiguré du Christ que Dieu met dans sa lumière et rend merveilleux dans l’Esprit-Saint.

Père Marie-Joseph le Guillou o.p.

extrait du livre : Seigneur rien n'est plus vrai que ta Parole - éditions Parole et Silence
un chemin de Carême




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N
Texte admirable, merci de l’avoir retrouvé et de nous l’offrir !
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N
Merci cher Assum, du 1ier au 3 mai donc, et notamment le 3 : très long chemin de procession avec le reliquaire du Sacré-Cœur à Notre Dame des Victoires… <br />  <br /> Pluie de roses dans Paris avec la petite Thérèse !<br /> <br /> Je l’ai vénérée un jour dans l’église de la Salpêtrière... bouleversant !
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<br /> Oui ! j'étais à la Messe du Père André Gouzes... je l'avais écrit et décrite le 28 octobre 2007... et je l'ai retrouvée :<br /> <br /> <br /> <br /> Cher Guy, encore sous l'impression de cet après-midi j'en profite pour vous raconter à tous quelques uns de ces moments étonnants et extrêmement forts, et pas<br /> seulement pour moi je pense, nous devions bien être trois cents environ dans cette Chapelle Saint Louis vaste comme une Basilique, ce fut en effet ma première surprise de découvrir que la<br /> 'chapelle' de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière était encore plus vaste que celle du Val-de-Grâce qui n'est pas vraiment petite !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Sous le nom d'hôpital de la Pitié-Salpêtrière l'on désigne une très vaste étendue de bâtiments hospitaliers récents et modernes ainsi que de jardins et<br /> constructions diverses dont la fameuse Chapelle à laquelle je me rendais pour la première fois, elle vaut la visite à elle seule, construite au XVIIe siècle elle est dans un état de délabrement<br /> émouvant qui nous la rend d'autant plus touchante.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Descendu à la station Saint Marcel et une fois pénétré dans l'enceinte du gigantesque complexe hospitalier j'ai dû consulter le plan heureusement affiché pour<br /> éviter d'errer dans ce labyrinthe parisien inconnu de moi, enfin j'ai trouvé le bon chemin, je n'étais pas loin et arrivé dans la grande allée qui mène à la chapelle j'ai été saisi de la<br /> majesté des bâtiments qui l'encadrent, l'on gravit quelques marches de pierre, on passe sous une voûte presque aussi haute que celle de Saint Sulpice et qui semble comme un gigantesque vestibule<br /> ornemanté d'imposantes statues qui paraissent davantage inspiré de l'Ancien Testament que du Nouveau, le goût de l'époque sans doute. On passe sous les grandes portes de six mètres de haut<br /> et l'on rentre par les petites portes latérales de trois mètres de hauteur, on est à l'intérieur et au premier abord cela ne semble pas si grand, on n'a encore rien vu !<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Il restait un petit quart d'heure avant la Messe, déjà la nef était pleine et le servant d'autel commençait d'allumer l'encensoir devant la sacristie, comme toutes<br /> les places semblaient prises j'entreprenais le tour de l'église et je découvris alors toute l'étendue de celle-ci, toute en profondeur et agrémentée d'immenses chapelles tout autour du<br /> choeur, chacune d'elle étant comme l'un des pétales de cette fleur en forme de croix, et c'est dans l'un des bras de cette croix que je devais trouver ma place non loin de l'autel devant lequel<br /> était le Reliquaire de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> La procession d'entrée avançait accompagnée du chant puissant de la chorale, le Père André Gouzes femait la marche, c'était donc lui qui allait dire la Messe ! le<br /> chant de Dieu nous entraînait dans cette Eucharistie, cette Messe de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus ou plutôt cette Messe avec Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Toute l'assemblée était recueillie, les premiers mots du prêtre nous introduisirent dans cette célébration avec la sainte Soeur du Carmel, tout était empreint de la<br /> simplicité de la vraie beauté.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Et c'est au moment, à l'instant du Kyrie, que j'ai compris combien étaient beaux les tableaux de l'ancien temps, le Père André Gouzes chantait 'Seigneur prends<br /> pitié' comme on peut seulement le voir sur les tableaux de ces époques où le prêtre prie les yeux levés au ciel devant l'autel au-desus duquel les anges chantent avec lui. Au-dessus de l'autel<br /> était la coupole de la Chapelle Saint Louis sous laquelle il y avait place pour de nombreux anges et pour nous aussi, devant l'autel le prêtre implorait la Miséricorde de Dieu les mains levés,<br /> les paumes ouvertes, la face tournée vers notre Créateur dont toute la Miséricorde retombait sur nous comme je l'ai rarement ressenti.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> La Messe commençait, nous avions déjà un coeur brisé.<br /> <br /> <br /> <br /> La Messe était celle de ce Dimanche mais les pharisiens n'y étaient guère présents, avec Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et le Père Gouzes<br /> c'était la Messe des publicains, Seigneur prends pitié de nous !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> L'homélie, prononcée devant les Reliques de Sainte Thérèse fut retentissante et resplendissante, entièrement consacrée à la Sainte du Carmel de Lisieux. Le Père<br /> Gouzes inspiré cita Baudelaire et Rimbaud, ces géants de la poésie du XIXe siècle peut-être à la recherche de la sainteté tandis que dans le même temps une obscure carmélite enfouie dans<br /> un couvent ignoré vivait dans l'oubli et l'abnégation cette sainteté toute consacrée à Dieu, sainteté que les uns cherchaient dans les ténèbres à la lumière de la célébrité tandis que<br /> l'autre la vivait dans la lumière du Christ à l'obscurité de toute vanité. Edith Piaf fut convoquée à qui Sainte Thérèse rendit bien plus que la vue des choses de ce monde mais<br /> aussi le regard du coeur des choses qui ne sont pas de ce monde. Enfin Saint Augustin vint couronner de sa pieuse simplicité cet hommage rendu à la sainteté de celle qui consacre son<br /> Ciel à faire du bien sur la terre et par l'intercession de qui nous pouvons prier en toute sûreté notre Père qui est aux Cieux.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Après avoir honoré les vivants du Ciel il fallait bien honorer les morts de cette terre, à la prière des morts l'un des prêtres concélébrants, aumônier de<br /> l'hôpital vint implorer Dieu : "Seigneur, ceux que nous avons accompagné cette semaine et qui sont maintenant dans Ta lumière, Reçois-les !"<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Au chant de sortie le peuple de Dieu exulta, il était convoqué à l'Office de Sainte Thérèse qui devait suivre peu après, nous rendons grâce à Dieu !<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
P
terrain militaire danger.. mines.. ! le tout c'est de passer au traverstu peux sauter d'un jour à l'autre.. tu marcheras sur l'aspic et la basilic, et tu fouleras aux pieds le lion et le dragon..y a des mines partout chef. je les sens, je les hume, à droite, à gauche` heureusement les anges nous portent..AVE ASSUM ! à vos ordres chef.
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<br /> démineur français dans le désert...<br /> <br /> <br /> http://union-nationale-para.superforum.fr/17eme-rgp-f36/afghanistan-les-demineurs-francais-au-palais-presidentiel-t1876.htm<br /> <br /> <br />
N
 <br /> Aïe oui mourir… ça fait peur , ça fait souffrir , ça demande du travail et des efforts … Dieu, viens à mon aide ! <br />  <br /> A ce sujet un petit mot de Sainte Thérèse de Lisieux pour nous donner du baume au coeur : <br /> Bien des âmes disent : " Mais je n’ai pas la force d’accomplir tel sacrifice ". Qu’elles fassent donc ce que j’ai fait : un grand effort. Le bon Dieu ne refuse jamais cette première grâce qui donne le courage d’agir ; après cela le cœur se fortifie et l’on va de victoire en victoire. (JEV 122)<br />  
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<br /> Petite Thérèse sera bientôt au Sacré-Cœur !<br /> http://sacre-coeur-montmartre.com/fr/actu-annonces.html<br /> <br /> <br />