Au moment où le chef gaulois fut mis à mort après le triomphe de César (51 avant l'ère chrétienne), aucune comparaison n'était possible entre la civilisation romaine et cette pauvre civilisation gauloise, qui ne connaissait même pas l'écriture, dont la religion était restée aux sacrifices humains. À cette conquête, nous devons presque tout. JACQUES BAINVILLE, HISTOIRE DE FRANCE (Chapitre 1)
Vercingétorix jette ses armes aux pieds de César, Lionel Royer (1899), Musée Crozatier au Puy-en-Velay
Jamais colonisation n'a été plus heureuse, n'a porté plus de beaux fruits, que celle des Romains en Gaule. D'autres colonisateurs ont détruit les peuples conquis. Ou bien les vaincus, repliés sur eux-mêmes, ont vécu à l'écart des vainqueurs. Cent ans après César, la fusion était presque accomplie et des Gaulois entraient au Sénat romain. JACQUES BAINVILLE, HISTOIRE DE FRANCE (Chapitre 1)
Lionel Royer est né à Château-du-Loir dans la Sarthe le 25 décembre 1852. Engagé volontaire à moins de 18 ans dans les Volontaires de l’Ouest, il fait la guerre de 1870 et participe notamment à la bataille de Loigny le 2 décembre 1870 avec le général Athanase de Charette de la Contrie. Celui-ci, ayant remarqué qu’il dessine bien, lui fait offrir une bourse d'étude aux Beaux-Arts de Paris. Il y est élève d’Alexandre Cabanel et de Bouguereau.
Ses oeuvres les plus connues sont Vercingétorix jette ses armes aux pieds de César (1899) et la décoration de la basilique de
Domrémy dédiée à Jeanne d’Arc.