La cité du néant

 

Elle a cessé, l’allégresse des tambourins ; il a pris fin, le joyeux vacarme ; elle a cessé, l’allégresse des cithares !
Ils ne boiront plus de vin en chantant ; la boisson forte est amère aux buveurs.
La cité-du-néant est en ruine, chaque maison est fermée, nul ne peut y entrer.
Dans la rue, on réclame du vin ; toute joie a disparu ; l’allégresse est bannie du pays.
Il ne reste de la ville que désolation : sa porte est brisée, fracassée.

 

Isaïe

- Office des Lectures du lundi de la 2e semaine de l'Avent

Le Prophète Isaïe par Gustave Doré

Le Prophète Isaïe par Gustave Doré

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