Les soldats ayant crucifié Jésus, prirent ses vêtements et les divisèrent en quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; et comme elle était sans couture, et d’un seul tissu depuis le haut jusqu’en bas, ils dirent entre eux : Ne la coupons point, mais jetons au sort à qui l’aura ; afin que cette parole de l’Écriture fût accomplie : Ils ont partagé entre eux mes vêtements, et ils ont jeté ma robe au sort. Voilà ce que firent les soldats
Or, de peur que les corps ne demeurassent à la croix le jour du sabbat, parce que c’en était la veille et la préparation, et que ce jour du sabbat était une grande fête, les Juifs prièrent Pilate de leur faire rompre les jambes, et de les faire ôter de là. Il vint donc des soldats qui rompirent les jambes au premier, et de même à l’autre qu’on avait crucifié avec lui. Puis étant venus à Jésus, et voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui rompirent point les jambes ;
mais un des soldats lui perça le côté avec une lance ; et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau.
Celui qui l’a vu, en rend témoignage (et son témoignage est véritable, et il sait qu’il dit vrai), afin que vous le croyiez aussi.
Car ces choses ont été faites afin que cette parole de l’Écriture fût accomplie : Vous ne briserez aucun de ses os.
Il est dit encore dans un autre endroit de l’Écriture : Ils verront celui qu’ils ont percé.
ÉVANGILE DE SAINT JEAN
La Sainte Bible traduite par Lemaistre de Sacy