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"Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres.

 

Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.

 

Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres."

 

Evangile de Jésus-Christ selon  saint Jean 

   

 

Pentecôte

" Le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit."

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean  

 

   

 

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Béatification du Serviteur de Dieu Jean-Paul II

 

 

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beatification Mass, in Warsaw, Poland

à Varsovie, 6 juin 2010, Dimanche du Corps et du Sang du Christ

 

 

presidential palace in Warsaw

Varsovie 2010

 

 

Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Sanctuaire de l'Adoration Eucharistique et de la Miséricorde Divine

La miséricorde de Dieu est comme un torrent débordé. Elle entraîne les cœurs sur son passage.
(Saint Curé d'Ars)
 

 


Le côté du Christ a été transpercé et tout le mystère de Dieu sort de là. C’est tout le mystère de Dieu qui aime, qui se livre jusqu’au bout, qui se donne jusqu’au bout. C’est le don le plus absolu qui soit. Le don du mystère trinitaire est le cœur ouvert. Ce n’est pas une image, c’est une réalité. C’est la réalité la plus profonde qui soit, la réalité de l’amour.
Père Marie-Joseph Le Guillou




Dans le cœur transpercé
de Jésus sont unis
le Royaume du Ciel
et la terre d'ici-bas
la source de la vie
pour nous se trouve là.

Ce cœur est cœur divin
Cœur de la Trinité
centre de convergence
de tous les cœur humains
il nous donne la vie
de la Divinité.


Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix
(Edith Stein)



Le Sacré-Cœur représente toutes les puissances d'aimer, divines et humaines, qui sont en Notre-Seigneur.
Père Marie-Eugène de l'Enfant Jésus

 



feuille d'annonces de la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre

 

 

 

 

 

 

 

     

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SALVE REGINA

17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 12:00

Andre Sougarret

Andre Sougarret, the head of the team of workers boring holes in the copper and gold mine where 33 miners are trapped deep underground from an accident last month, speaks during a news conference at the mine in Copiapo, some 725 km (450 miles) north of Santiago, September 23, 2010. REUTERS/Luis Hidalgo

 

Andre Sougarret, un ingénieur de 46 ans, a dirigé les travaux pour extraire les 33 mineurs qui étaient bloqués au fond de la mine d'or de San José, au Chili. Une opération sans précédent -on n'avait jamais foré si profond pour récupérer des mineurs- et une lourde responsabilité. "Ce serait ma faute s'ils venaient à mourir parce qu'on ne les avait pas trouvés ou parce qu'on avait travaillé trop lentement", se souvient-il avoir pensé.


Dans un entretien à l'Associated Press, l'ingénieur raconte comment il s'est acquitté de cette tâche que lui a confiée le président chilien Sebastian Pinera, trois jours après l'effondrement qui a bloqué les 33 travailleurs sous terre.

 

"Je ne me suis jamais permis de penser à ce qui leur arrivait, c'est anxiogène", confie Andre Sougarret. "Je me suis dit: mon but est de créer un accès, un lien. Mets-toi bien ça dans la tête." Et de poursuivre: "Pourquoi ils sont là, ce qu'il s'est passé, ce n'est pas ma responsabilité. Ma responsabilité, c'est de parvenir jusqu'à eux et de les sortir de là".

 

Sougarret s'est rendu dans le désert d'Atacama, sur le site de la mine de San José. La situation y était très confuse. Secouristes, pompiers et policiers ne savaient que faire; les proches des mineurs étaient très inquiets.

 

Sougarret est méthodique et sait garder la tête froide, même sous pression. L'ingénieur dirige El Teniente, la plus grande mine souterraine au monde, pour la compagnie publique chilienne Codelco, qui produit du cuivre. Il a immédiatement demandé toutes les cartes disponibles de la mine de San José. Et il a assemblé une équipe, en faisant d'abord appel à Rene Aguilar, 35 ans, responsable de la gestion des risques à El Teniente.

 

Ensemble, ils ont d'abord inspecté la mine jusqu'à l'endroit de l'effondrement. "Nous avons trouvé un bloc, une pierre tombale, comme lorsque vous êtes dans un ascenseur et que les portes s'ouvrent entre deux étages", rapporte Sougarret.

 

Ce mur de pierre bloquait le conduit qui descend en zigzag jusqu'à 800 mètres de profondeur. Sougarret et Aguilar ont ensuite établi que l'effondrement avait commencé par 355 mètres et que quelque 700.000 tonnes de pierres étaient tombées.

 

Forer à travers ces éboulis risquait de provoquer un nouvel effondrement susceptible d'écraser tout ce qui se trouvait en dessous. Il fallait donc creuser un tout nouveau conduit pour atteindre les 33 hommes.

 

Pour recueillir les informations nécessaires, ils ont interrogé les mineurs qui avaient échappé de justesse à l'accident du 5 août. "C'était important de parler avec les trois qui sont sortis en dernier", explique Aguilar. Ces hommes savaient ce qui se trouvait dans les niveaux inférieurs de la mine: des réservoirs d'eau, des conduits de ventilation, un refuge avec de la nourriture pour 48 heures. Il ont indiqué que les 33 mineurs travaillaient probablement près d'un atelier (par 622m) et d'un refuge (par 700m) au moment de l'effondrement. "Avec ces éléments, on pouvait clairement dire qu'il y avait un espoir qu'ils soient en vie", souligne Sougarret.

 

Le forage a commencé pour atteindre l'atelier et le refuge. "Je pensais que les hommes pouvaient survivre 30 jours, peut-être 40, avec de l'eau et de l'air, sans nourriture", confie Sougarret.

 

Mais le 19 août, la foreuse a atteint 700m, et rien. "Elle a passé 710, 720 et nous sommes arrivés à 770 et n'avons rien trouvé", se souvient l'ingénieur. L'engin avait viré de sa trajectoire, passant si près du refuge que les mineurs pouvaient l'entendre et sentir ses vibrations.

 

"Une crise a commencé avec les familles. Elles étaient très en colère qu'on ne les aient pas trouvés", explique Sougarret. "Il y a eu des protestations. C'était difficile", convient Aguilar.

 

Puis, le 22 août, la foreuse a atteint le conduit de la mine à 50m du refuge. A la surface, les opérateurs ont eu l'impression d'entendre frapper sur la tête de l'engin. Lorsqu'ils l'ont remonté, ils ont trouvé un message qui y était attaché: "Nous allons tous bien dans le refuge, Les 33".

 

Dans les jours qui ont suivi, un système de ravitaillement s'est mis en place, faisant parvenir aux mineurs de la nourriture, des médicaments et des messages de soutien.

 

Sougarret a alors fait appel à trois foreuses beaucoup plus puissantes, qui tentaient de percer jusqu'à l'atelier pour l'une, jusqu'au refuge pour l'autre et jusqu'au conduit de la mine reliant ces deux points pour la troisième.

 

"Maintenant avec trois plans, ça suffisait pour les deux objectifs que nous nous étions fixé: raccourcir le temps et minimiser les risques", devise Sougarret. "Il y avait beaucoup de facteurs que je ne pouvais pas maîtriser et la seule façon de minimiser les risques, c'est d'avoir des alternatives".

 

Chaque jour sans exception, l'ingénieur parlait aux mineurs bloqués, d'abord par un téléphone qui leur avait été envoyé par le petit conduit, ensuite par visioconférence. "Ils nous donnaient des idées. Ils étaient proactifs (disant par exemple): Ne vous inquiétez pas, chef, demain je vous dirai si ça peut se faire." Certains mineurs ont dessiné des plans de la mine en utilisant des instruments de mesure envoyés depuis la surface.

 

Le plan B consistait à forer d'abord un conduit de 15cm de diamètre, qui était ensuite élargi à 70cm pour fournir une voie de sortie aux mineurs. Sougarret avait calculé que cette foreuse atteindrait l'atelier le 10 octobre. Ce s'est finalement produit le 9 octobre à 8h05.

 

Il fallait à présent renforcer le haut du tunnel et tester la capsule de secours. Mais l'ingénieur n'était plus nerveux. "Cette dernière étape pour moi, c'était comme dans du beurre", sourit-il. AP

 

Andre Sougarret (L) and Rene Aguilar

Andre Sougarret and Rene Aguilar, respectively chief and deputy of the rescue operations, talk before a press conference on September 24, 2010, at San Jose mine where 33 miners remain trapped, near Copiapo, 800km north of Santiago, Chile. The RIG-421 is a one-shot effort, drilling a 60-centimeter (24-inch) hole -- about the diameter of a bicycle wheel -- that the miners could then pass through. Whichever escape tunnel is finished first will have to accommodate a special bullet-shaped capsule which will haul each of the miners to the surface. (Photo credit should read ARIEL MARINKOVIC/AFP/Getty Images)

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