De Jaffa à Jérusalem sur les pas de Chateaubriand

Sur les traces de Chateaubriand en visite en Terre Sainte en 1806, paysages de Judée et de la Mer Morte, veilles pierres de Jérusalem, portraits de bédouins, de paysans, de pèlerins des trois monothéismes et de marchands, ces documents montrent qu’à cette époque, les pays et les modes de vie n’avaient pas changé depuis le voyage de l’écrivain, et font écho au récit qu’il en fait dans l’Itinéraire de Paris à Jérusalem. - extrait de la présentation de l'exposition

 

de Jaffa à Jérusalem sur les pas de Chareaubriand

Maison de Chateaubriand, la Vallée-aux-Loups, métro Robinson : > tous les renseignements

 

Jaffa

Le port de Jaffa, photographie du Père Raphaël Savignac (1874-1951)

 

" Nous étions sur le vaisseau à peu près deux cents passagers, hommes, femmes, enfants et vieillards. On voyait autant de nattes rangées en ordre des deux côtés de l’entrepont. Une bande de papier, collée contre le bord du vaisseau, indiquait le nom du propriétaire de la natte. Chaque pèlerin avait suspendu à son chevet son bourdon, son chapelet et une petite croix. On entendait de tous côtés le son des mandolines, des violons et des lyres. On chantait, on dansait, on riait, on priait. Tout le monde était dans la joie. On me disait : Jérusalem, en me montrant le midi ; et je répondais : Jérusalem !"

> sur ce blog la 4e partie de L'Itinéraire de Paris à Jérusalem de Chateaubriand, en 46 épisodes illustrés de photographies du XIXe siècle ainsi que de tableaux et gravures d'époque : Voyage de Jérusalem

 

Chateaubriand

 

automne

Lamartine au salon d'automne chez le petit Placide

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V
<br /> Il est plaisant de trouver un lien sur un poème de Lamartine avec Chateaubriand, c'est une bonne idée.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Ici ça commence à sentir plus l'hiver que l'automne, dehors les frites refroidissent vite !<br /> <br /> <br /> http://www.meteobelgique.be/<br />
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T
<br /> Chanson historique de France : Seigneur, sachiez (1238)<br /> <br /> <br /> http://www.youtube.com/watch?v=K2llby8lU0Y&feature=player_embedded#!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Seigneurs, sachiez : qui or ne s’en ira… (chanson de croisade)<br /> Thibaud IV, comte de Champagne et de Brie, roi de Navarre, eut deux surnoms : Thibaud le Posthume et Thibaud le Chansonnier. Le Posthume car il est né après la mort de son père Thibaud III. Le<br /> Chansonnier car il fut l’un des grands poètes et trouvères de son temps. Peu de temps avant de partir en croisade en Terre<br /> <br /> <br /> Sainte, il compose cette chanson que l’on peut dater de 1238<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Seigneurs, sachiez : qui or ne s’en ira<br /> En cette terre où Dieu fut mort et vif<br /> Et qui la croix d’Outremer ne prendra,<br /> A grand peine ira en Paradis.<br /> Qui a en soit pitié ou souvenance<br /> Au haut Seigneur doit quérir sa vengeance<br /> Et délivrer sa terre et son pays.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Tous les mauvais demeureront deça,<br /> Qui n’aiment Dieu, bien ni honneur ni prix;<br /> Et chacun dit: « Ma femme, que fera?<br /> Ne laisserai à nul prix mes amis. »<br /> <br /> <br /> <br /> Ceux-ci ont chu en trop folle attendance,<br /> Qu’il n’est ami fors Celui, sans doutance<br /> Or s’en iront ces vaillants bacheliers<br /> Qui aiment Dieu et l’honneur de ce monde,<br /> Et les morveux, les cendreux resteront;<br /> Aveugle est, de ce je ne doute mie,<br /> Qui secours ne fait à Dieu dans sa vie<br /> Et pour si peu perd la gloire du monde.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Dieu se laissa pour nous en croix peiner<br /> Et nous dira un jour où tous viendront:<br /> « Vous qui ma croix m’aidâtes à porter,<br /> Vous en irez là où mes anges sont;<br /> Là me verrez et ma mère Marie<br /> Et vous par qui je n’eus onques aide<br /> Descendrez tous en Enfer le profond. »<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Chacun cuide demeurer tout joyeux<br /> Et que jamais ne doive mal avoir;<br /> Ainsi les tiennent ennemi et péché<br /> Car ils n’ont sens, hardiesse ni pouvoir.<br /> Beau sire Dieu, ôtez leur tell’ pensée<br /> Et puis nous mettez en votre contrée<br /> Si saintement que nous vous puissions voir!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Douce dame, reine couronnée,<br /> Priez pour nous, Vierge bienheureuse!<br /> Et après nul mal ne nous peut échoir.<br />
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