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"Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres.

 

Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.

 

Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres."

 

Evangile de Jésus-Christ selon  saint Jean 

   

 

Pentecôte

" Le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit."

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean  

 

   

 

 El Papa es argentino. Jorge Bergoglio                 

Saint Père François

 

 

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1er mai 2011 Béatification de Jean-Paul II

Béatification du Serviteur de Dieu Jean-Paul II

 

 

  Béatification du Père Popieluszko

beatification Mass, in Warsaw, Poland

à Varsovie, 6 juin 2010, Dimanche du Corps et du Sang du Christ

 

 

presidential palace in Warsaw

Varsovie 2010

 

 

Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Sanctuaire de l'Adoration Eucharistique et de la Miséricorde Divine

La miséricorde de Dieu est comme un torrent débordé. Elle entraîne les cœurs sur son passage.
(Saint Curé d'Ars)
 

 


Le côté du Christ a été transpercé et tout le mystère de Dieu sort de là. C’est tout le mystère de Dieu qui aime, qui se livre jusqu’au bout, qui se donne jusqu’au bout. C’est le don le plus absolu qui soit. Le don du mystère trinitaire est le cœur ouvert. Ce n’est pas une image, c’est une réalité. C’est la réalité la plus profonde qui soit, la réalité de l’amour.
Père Marie-Joseph Le Guillou




Dans le cœur transpercé
de Jésus sont unis
le Royaume du Ciel
et la terre d'ici-bas
la source de la vie
pour nous se trouve là.

Ce cœur est cœur divin
Cœur de la Trinité
centre de convergence
de tous les cœur humains
il nous donne la vie
de la Divinité.


Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix
(Edith Stein)



Le Sacré-Cœur représente toutes les puissances d'aimer, divines et humaines, qui sont en Notre-Seigneur.
Père Marie-Eugène de l'Enfant Jésus

 



feuille d'annonces de la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre

 

 

 

 

 

 

 

     

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Ordinations du samedi 27 juin 2009 à Notre Dame de Paris


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Solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie à Notre-Dame de Paris


NOTRE DAME DES VICTOIRES

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... ma vocation, enfin je l’ai trouvée, ma vocation, c’est l’Amour !

 

 

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Benedict XVI and Cypriot Archbishop Chrysostomos, Church of 

Salutation avec l'Archevêque Chrysostomos à l'église d' Agia Kyriaki Chrysopolitissa de Paphos, le vendredi 4 juin 2010

 

     

 

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Visite au chef de l'Etat, M. Shimon Peres
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SALVE REGINA

8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 19:00

VI. JÉSUS DEVANT ANNE

Vers minuit, Jésus fut introduit dans le palais d'Anne, et on le conduisit à travers une cour éclairée, dans une salle qui avait les dimensions d'une petite église. Vis-à-vis l'entrée, siégeait Anne, entouré de vingt-huit conseillers, sur une terrasse élevée au-dessous de laquelle était un passage où l'on entrait par un des côtés. Sur le devant un escalier, interrompu par des bancs de distance en distance, conduisait à ce siège d'Anne ; lui-même y arrivait par une entrée communiquant avec l'intérieur du bâtiment.

Jésus, encore entouré d'une partie des soldats qui l'avaient arrêté, fut traîné par les archers sur les premières marches de l'estrade. Le reste de la salle était rempli de soldats, de gens de la populace qui insultaient Jésus, de domestiques d'Anne, et d'une partie des faux témoins qu'Anne avait rassemblés et qui se rendirent plus tard chez Caïphe.

Anne attendait impatiemment l'arrivée du Sauveur. Il était plein de haine et de ruse, et une joie cruelle l'animait. Il était à la tête d'un certain tribunal chargé de veiller à la pureté de la doctrine et d'accuser devant les Princes des prêtres ceux qui y portaient atteinte, et il siégeait ici avec les membres du tribunal. Jésus était debout devant Anne, pâle, défait, silencieux et la tête baissée. Son vêtement était humide et couvert de boue. Les archers tenaient toujours le bout des cordes qui serraient ses mains. Anne, vieillard maigre et sec, à la barbe peu fournie, plein d'insolence et d'orgueil, s'assit avec un sourire ironique, feignant de ne rien savoir et de s'étonner grandement que Jésus fût le prisonnier qu'on lui avait annoncé. Voici ce qu'il dit à Jésus, ou du moins le sens de ses paroles : “Comment, Jésus de Nazareth ? c'est toi ! Où sont donc tes disciples, où sont tes nombreux adhérents ? Où est ton royaume ? il me semble que les choses n'ont pas tourné comme tu le croyais ? On a trouvé que c'était assez d'insultes à Dieu et aux prêtres, assez de violations du Sabbat. Qui sont tes disciples, Où sont-ils ? Tu te tais ! Parle donc, agitateur, séducteur ! N'as-tu pas mangé l'agneau pascal d'une manière inaccoutumée, en un temps et dans un lieu où tu ne devais pas le faire ? Tu veux introduire une nouvelle doctrine ? Qui t'a donné le droit d'enseigner ? Où as-tu étudié ? Parle, quelle est ta doctrine qui met le trouble partout ? allons, parle, quelle est ta doctrine ?”


Alors Jésus releva sa tête fatiguée, regarda Anne, et dit : “J'ai parlé en public devant tout le monde ; j'ai toujours enseigné dans le temple et dans les synagogues où tous les Juifs se rassemblent. Je n'ai rien dit en secret. Pourquoi m'interroges-tu ? Demande à ceux qui m'ont entendu ce que je leur ai dit. Regarde autour de toi ! ils savent ce que j'ai dit.”


Le visage d'Anne, à ces paroles de Jésus, exprima le ressentiment et la fureur. Un infâme archer, vil flatteur du Pontife, qui se trouvait près de Jésus, s'en aperçut et ce misérable frappa de sa main couverte d'un gantelet de fer la bouche et les joues du Seigneur, lui disant : “est-ce ainsi que tu réponds au grand-prêtre ?” Jésus, ébranlé par la violence du coup, poussé d'ailleurs et brutalement secoué par les sergents, tomba de coté sur les marches, et le sang coula de son visage. La salle retentit de murmures, de rires et d'injures. Ils relevèrent Jésus en le maltraitant et le Seigneur dit tranquillement : “Si j'ai mal parlé, montre-moi en quoi. Mais si j'ai bien parlé, pourquoi me frappez vous ?”


Anne, poussé à bout par le calme de Jésus, invita tous ceux qui étaient présents à exposer, ainsi qu'il le désirait lui-même, ce qu'ils lui avaient entendu dire. Alors ce fut une explosion de clameurs confuses et de grossières imprécations. “Il a dit qu'il était roi, que Dieu était son père, que les Pharisiens étaient des adultères. Il soulève le peuple, il guérit au nom du diable le jour du Sabbat, les gens d'Ophel l'ont entouré comme des furieux, l'ont appelé leur sauveur et leur prophète. Il se laisse nommer le Fils de Dieu ; il se dit l'envoyé de Dieu : il crie malheur à Jérusalem, prédit la destruction de la ville, n'observe pas les jeûnes, parcourt le pays avec une suite nombreuse, mange avec les impurs, les païens, les publicains et les pécheurs, fait société avec des femmes de mauvaise vie. Il a encore dit tout à l'heure, devant la porte d'Ophel, à un homme qui lui donnait à boire, qu'il lui donnerait l'eau de la vie éternelle après laquelle il n'aurait plus jamais soif. Il séduit le peuple par des paroles à double sens : il dissipe le bien d'autrui, débits toute sorte de mensonges sur son royaume, etc., etc.”

Tous ces reproches lui étaient faits à la fois : les accusateurs venaient les lui adresser en face, en y mêlant les injures les plus grossières, et les archers le poussaient, le frappaient, en lui disant de répondre. Anne et ses conseillers ajoutaient leurs railleries à ces outrages, et lui disaient : “C'est donc là ta doctrine ! belle doctrine en vérité ! Qu'as-tu à répondre ? C'est donc là ton enseignement public ! Le pays en est plein. N'as-tu rien à dire ici ? Roi, donne tes ordres ; envoyé de Dieu, montre ta mission.” Chacune de ces exclamations était accompagnée d'insultes et de coups de la part des archers et de leurs voisins, qui, tous, auraient volontiers imité celui qui l'avait frappé au visage. Jésus chancelait de côté et d'autre, et Anne reprit avec une froide insolence : “Qui es-tu ? qui t'a envoyé ? Es-tu le fils d'un obscur charpentier, ou bien es-tu Elie qui a été enlevé sur un char de feu ? On dit qu'il vit encore, et que toi, tu peux à volonté te rendre invisible. Au moins est-il vrai que tu nous as souvent échappé. N'es-tu pas plutôt Malachie dont tu empruntes souvent les paroles pour t'en prévaloir ? On a prétendu que ce prophète n'avait pas eu de père, que ç'avait été un ange, qu'il n'était pas mort. Belle occasion pour un fourbe de se faire passer pour lui.  Quelle espèce de roi es-tu donc ? Tu as dit que tu étais plus que Salomon. Sois tranquille, je ne te refuserai pas plus longtemps le titre de ta royauté”.

Alors Anne se fit donner une espèce d'écriteau long de près d'une aune et large de trois doigts ; il le posa sur une table qu'on plaça devant lui et y écrivit une série de grandes lettres, dont chacune indiquait un chef d'accusation contre le Seigneur. Puis il le roula, et le plaça dans une petite calebasse creuse, qu'il boucha soigneusement et assujettit ensuite au bout d'un roseau. Il présenta ce roseau à Jésus, lui disant avec une froide ironie : “Voilà le sceptre de ton royaume : là sont renfermés tes titres, tes dignités et tes droits. Porte-les au grand-prêtre, pour qu'il reconnaisse ta mission et te traite suivant ta dignité Qu'on lie les mains à ce roi, et qu'on le mène devant le grand-prêtre.”
On attacha de nouveau, en les croisant sur la poitrine les mains de Jésus qui avaient été déliées ; on y assujettit le simulacre de sceptre qui portait les accusations d'Anne, et on conduisit Jésus chez Caïphe, au milieu des rires, des injures et des mauvais traitements de la foule.

En conduisant Jésus chez Anne, on avait dépassé, en la laissant de côté, la maison de Caïphe : il fallut maintenant décrire un angle pour l'y ramener. La maison d'Anne n'était guère qu'à trois cents pas de celle de Caïphe. Le chemin qui passait le long de murs et de petits bâtiments dépendant du tribunal du grand-prêtre, était éclairé avec des lanternes placées sur des perches, les soldats pouvaient à peine ouvrir un passage à travers la foule. Ceux qui avaient outragé Jésus chez Anne répétaient leurs outrages devant le peuple, et le Sauveur fut encore injurié et maltraité tout le long du chemin.

Je vis des hommes armés, et attachés au service du tribunal, repousser quelques groupes qui semblaient compatir aux souffrances du Sauveur, donner de l'argent à ceux qui se distinguaient par leur brutalité et leur dureté envers Jésus, et les faire entrer dans la cour de Caïphe.
 


VII. TRIBUNAL DE CAIPHE

Pour arriver au tribunal de Caïphe, on passe par une première cour extérieure, et de là on entre dans une autre cour, que nous appellerons intérieure, et qui entoure tout le bâtiment. La maison est deux fois plus longue que large.


Sur le devant se trouve uns espèce de vestibule à ciel ouvert, qu'on appelle atrium, entouré de trois côtés de colonnes formant des galeries couvertes avec des entrées de ces trois côtés. L'entrée principale est sur le côté le plus long de l'édifice : en entrant par là, on trouve à gauche une fosse revêtue en maçonnerie où l'on entretient du feu : si l'on tourne à droite, on voit, derrière des colonnes plus hautes, formant le quatrième côté de la maison et plus élevée de deux marches, une salle à moitié grande comme le vestibule, où se trouvent les sièges des membres du conseil, sur une estrade en fer à cheval élevée de plusieurs marches. Le siège du grand-prêtre occupe vers le milieu la place la plus éminente. L'accusé se tient au centre du demi-cercle, entouré de gardes. Des deux côtés et derrière lui est la place des témoins et des accusateurs. Derrière les sièges des juges sont trois portes communiquant à une autre salle ronde, entourée aussi de sièges, et où se tiennent les délibérations secrètes. Quand on vient du tribunal dans cette salle, on voit, à droite et à gauche, des portes donnant dans la cour intérieure, dont l'enceinte est ici de forme ronde, comme l'arrière de l'édifice. En sortant de la salle par la porte à droite, on aperçoit dans la cour, à sa gauche, l'entrée d'une prison souterraine qui règne sous cette dernière salle. Il y a là plusieurs cachots : Pierre et Jean restèrent toute une nuit dans l'un d'eux, lorsqu'ils eurent guéri le boiteux du Temple, après la Pentecôte.


Dans le bâtiment et à l'entour, tout était rempli de torches et de lampes, il faisait clair comme en plein jour. Au milieu du vestibule brillait en outre le feu allumé dans la fosse qui était comme un bassin creusé dans le sol et où l'on jetait de temps en temps des combustibles, du charbon de terre, si je ne me trompe : des deux côtés s'élevaient, à hauteur d'homme, des conduits pour la fumée. Des soldats, des employés subalternes, des témoins de bas étage gagnés à prix d'argent se pressaient autour du feu. Il y avait aussi des femmes parmi eux ; elles versaient aux soldats d'une liqueur rouge, et leur faisaient cuire des gâteaux pour de l'argent. C'était un mouvement comme celui d'une soirée de mardi gras. La plupart des juges siégeaient déjà autour de Caïphe. Les autres arrivèrent successivement. Les accusateurs et les faux témoins remplissaient à peu près le vestibule. Il y avait une grande foule qu'il fallait contenir par la force.


Un peu avant l'arrivée de Jésus, Pierre et Jean, encore revêtus du costume de messagers, entrèrent dans la cour extérieure. Jean, avec l'aide d'un employé du tribunal qu'il connaissait, put même pénétrer jusque dans la seconde cour dont on ferma pourtant la porte derrière lui, à cause de la foule. Pierre, qui était resté un peu en arrière, arriva devant cette porte fermée, et la portière refusa de lui ouvrir. Il ne serait pas allé plus loin, malgré les efforts de Jean, si Nicodème et Joseph d'Arimathie, qui arrivaient en ce moment, ne l'eussent fait entrer avec eux. Les deux apôtres, ayant rendu les manteaux qu'on leur avait prêtés, se placèrent au milieu de la foule qui encombrait le vestibule, en un lieu d'où l'on pouvait voir les juges. Caïphe était déjà assis sur son siège au milieu de l'estrade semi-circulaire. Autour de lui siégeaient environ soixante-dix membres du grand conseil. Des deux côtés se tenaient des fonctionnaires publics, des anciens, des scribes, et derrière eux des faux témoins. Des soldats étaient rangés depuis le pied de l'estrade jusqu'à la porte du vestibule par où Jésus devait être introduit. Ce n'était pas la porte placée en face du siège des juges, elle était située, par rapport au tribunal, sur le côté gauche de l'atrium.


Caïphe était un homme d'apparence grave ; son visage était enflammé et menaçant. Il portait un long manteau d'un rouge sombre, orné de fleurs et de franges d'or, attaché à la poitrine et aux épaules et couvert sur le devant de plusieurs plaques d'un métal brillant. Sa coiffure ressemblait un peu par le haut à une mitre d'évêque ; sur les côtés étaient des ouvertures par où pendaient quelques morceaux d'étoffe qui tombaient d'un côté jusque sur l'épaule. Caïphe était là depuis quelque temps avec ses adhérents du grand conseil, dont plusieurs étaient restés réunis depuis que Judas était sorti avec les soldats et les archers. Son impatience et sa rage étaient telles, qu'il descendit de son siège en grand costume, courut dans le vestibule, et demanda avec colère si Jésus n'arrivait pas. Comme le cortège approchait, il retourna à sa place.


LA DOULOUREUSE PASSION DE NOTRE SEIGNEUR JESUS CHRIST
d'après les méditations de la Bienheureuse Anne-Catherine Emmerick
Traduction de l'Abbé de Cazalès
Gallica

Anna Katharina Emmerick
'Die ekstatische Jungfrau Katharina Emmerick' par Gabriel von Max,  München, Neue Pinakothek 

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