Par un pèlerin
Je n’ai pas de maison où rentrer
ni de lit pour dormir
je n’ai pas de route ni de voisinage
pour chanter au premier mai.
Tes grands et faux discours
tu me les disais déjà avec mon premier lait.
Mais maintenant que les serpents se réveillent
toi, tu portes des vieux bijoux
et tu ne pleures jamais ma mère la Grèce
quand tu brades tes enfants esclaves.
Tes grands et faux discours
tu me les disais déjà avec mon premier lait.
Et quand moi, je parle de mon destin
tu t’habilles avec tes vieux habits de coquette
et dans le bazar, en gitane, en guenon, tu m’as amené
Grèce, Grèce, mère du chagrin.
Tes grands et faux discours
tu me les disais déjà avec mon premier lait.
Mais maintenant le feu s’embrase de nouveau
tu regardes tes beautés d’autrefois
et dans les arènes du monde, ma mère la Grèce
tu trimballes toujours le même mensonge.
Ma mère la Grèce (1983)
Paroles de Nikos Gatsos
Musique de Stavros Xarhakos
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