Cette fois, je me suis seulement approché de la Cathédrale… De loin on voit l’Être se ramasser et se redresser dans son unité épanouie. Ce chef-d’œuvre, qui brille sur la cité indifférente, emprunte à l’air dans lequel il vibre une nouveauté, une renaissance...
Lire la suiteQuelle est cette ligne archaïque ? — L’Ange ! L’Ange de Chartres ! Je tourne autour de lui, je l’étudie, et ce n’est pas la première fois, et comme toujours c’est avec insistance. Je veux comprendre ! … Et les heures ont passé. Je pars, épuisé de mes...
Lire la suiteJe suis toujours étonné de la présence, à Chartres, de ces pilastres Renaissance, avec ces jolis ornements symétriques qui, du haut en bas, dessinent des arabesques si gracieuses. Des rubans qui se déroulent, des brûle-parfums ; des oiseaux dont le col...
Lire la suiteCe qui m’émeut toujours le plus profondément, dans cette église, c’est le sentiment de sagesse qu’elle m’impose. Chartres est sage avec une passion intense. Tour de la force et du travail. Palais de la paix et du silence. La grande voûte pâle d’ombre...
Lire la suiteLa Cathédrale est entourée d’amis fidèles et puissants qui la soutiennent dans son attitude de prière, comme les Hébreux soutenaient les bras de Moïse tendus vers Dieu. Ces amis sont les contreforts. Géants de seize mètres, blonds dans le bas, de plus...
Lire la suite… Je ne perdrai pas ma journée ! Le train court. De longs rubans de route, des champs jaunes, verts, brun-chocolat, tout dévale devant notre course et sous le ciel immuable. C’est à Chartres que nous allons. Je l’ai bien souvent visitée, cette Cathédrale....
Lire la suiteSur le soir du même jour, qui était le premier de la semaine, les portes du lieu où les disciples étaient assemblés, de peur des Juifs, étant fermées, Jésus vint, et se tint au milieu d'eux, et leur dit : La paix soit avec vous ! Ce qu’ayant dit, il leur...
Lire la suiteNous savons que jusqu’à maintenant toutes les créatures soupirent, et sont comme dans le travail de l’enfantement ; et non seulement elles, mais nous encore qui possédons les prémices de l’Esprit, nous soupirons et nous gémissons en nous-mêmes, attendant...
Lire la suiteEt l’une est morte un soir, et le trois de janvier. Tout un peuple assemblé la regardait mourir. Le bourgeois, le manant, le pâtre et le bouvier Pleuraient et se taisaient et la voyaient partir. L’éblouissant manteau d’une sévère neige Couvrait les beaux...
Lire la suiteEt comme on ne sait pas quand une année est belle Ce qu’on aime le mieux, si c’est les giboulées Ou si c’est le retour de la noire hirondelle Ou si c’est le réseau des peines déroulées, Et comme on ne sait pas quand le choix est ouvert Ce qu’on aime le...
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