Le Trésor du Saint-Sépulcre bientôt au Château de Versailles

07.04.2013

Samedi 9 mars, vieille ville de Jérusalem. A la messe célébrée en l’église du Saint-Sépulcre, frère Stéphane lève un calice en argent doré offert par Louis XIV. Il a placé cette magnifique pièce d’orfèvrerie sur l’autel entre deux chandeliers de la même opulence, en hommage à une exposition qui s’ouvre la semaine prochaine au château de Versailles.

Pour la première fois va être révélé au monde un trésor dont peu de personnes connaissaient jusqu’à l’existence. Un ensemble d’orfèvrerie sacrée, de vêtements sacerdotaux et de peintures religieuses, constitué depuis le Moyen Age pour la basilique de Jérusalem et qui a miraculeusement survécu aux guerres, aux pillages et aux incendies.
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Cet événement exceptionnel, cela fait vingt ans qu’un historien nous en parle. Jacques Charles-Gaffiot est une personnalité atypique dans le monde de l’art. Il est le neveu du Gaffiot qui a sauvé plus d’une fois la mise aux ados qui se sont attaqués au latin. Organisateur hors pair d’expositions, cet érudit autodidacte de 60 ans ne fait pas partie du corps d’élite des conservateurs diplômés. Il a trouvé accueil dans les lieux les plus inattendus, le centre culturel du Ve arrondissement à Paris, un monastère cartusien dans le Midi, le château de Lunéville ou la maison de Chateaubriand, avant d’être remarqué par Jean-Jacques Aillagon et Béatrix Saule, qui l’ont invité à apporter son concours aux expositions de Versailles. Il est l’un des meilleurs connaisseurs de l’art religieux en France. Ses liens avec le Saint-Siège lui ont permis d’emprunter des tableaux et des objets que personne ne saurait sortir du musée du Vatican ou des monastères vénitiens. Et aujourd’hui de Jérusalem.

extrait d'un étonnant et intéressant article à lire en entier > sur le site du journal Libération

Jacques Charles-Gaffiot

Jacques Charles-Gaffiot à propos de son exposition précédente