Par un pèlerin
Je suis Yahvé, il n'y en a pas d'autre, moi excepté, il n'y a pas de Dieu.
Je te ceins, sans que tu me connaisses, afin que l'on sache du levant au couchant qu'il n'y a personne sauf moi :
Je suis Yahvé, il n'y en pas d'autre.
Je façonne la lumière et je crée les ténèbres, je fais le bonheur et je crée le malheur,
c'est moi, Yahvé, qui fais tout cela.
Cieux, épanchez-vous là-haut, et que les nuages déversent la justice, que la terre s'ouvre et produise le salut, qu'elle fasse germer en même temps la justice.
C'est moi, Yahvé, qui ai créé cela.
Malheur à qui discute avec celui qui l'a modelé, vase parmi les vases de terre !
L'argile dit-elle à son potier : "Que fais-tu ? ton œuvre n'a pas de mains !"
Malheur à qui dit à un père : " Pourquoi engendres-tu ? " et à une femme : " Pourquoi mets-tu au monde ? "
Ainsi parle Yahvé, le Saint d'Israël, son créateur :
On me demande des signes au sujet de mes enfants, au sujet de l'œuvre de mes mains, on me donne des ordres.
C'est moi qui ai fait la terre et créé l'homme qui l'habite,
c'est moi qui de mes mains ai déployé les cieux, et qui ai donné des ordres à toute leur armée.
C'est moi qui l'ai suscité dans la justice, et qui vais aplanir toutes ses voies.
C'est lui qui reconstruira ma ville, qui rapatriera mes déportés, sans rançon ni indemnité, dit Yahvé Sabaot.
Livre d'Isaïe
Liturgie des Heures - Office des Lectures, Lundi, 3ème Semaine de l'Avent, Bible
de la Liturgie
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