Oui, j'ai quitté ce port tranquille, Ce port si longtemps appelé, Où loin des ennuis de la ville, Dans un loisir doux et facile, Sans bruit mes jours auraient coulé. J'ai quitté l'obscure vallée, Le toit champêtre d'un ami ; Loin des bocages de Bissy,...
Lire la suiteLe soir ramène le silence. Assis sur ces rochers déserts, Je suis dans le vague des airs Le char de la nuit qui s'avance. Vénus se lève à l'horizon ; A mes pieds l'étoile amoureuse De sa lueur mystérieuse Blanchit les tapis de gazon. De ce hêtre au feuillage...
Lire la suitehttp://www.lepetitplacide.org/ Alain Armel raconte : Il y a deux jours j'ai mis en ligne Alphonse de Lamartine. Un souvenir très précis me revient, je devais avoir huit ans, le soir en guettant mon père et dès que j'ai entendu le grincement du portail...
Lire la suiteIci viennent mourir les derniers bruits du monde : Nautoniers sans étoile, abordez ! c'est le port : Ici l'âme se plonge en une paix profonde, Et cette paix n'est pas la mort. Ici jamais le ciel n'est orageux ni sombre ; Un jour égal et pur y repose les...
Lire la suiteÀ M. A. de V.*** Arrêtons-nous sur la colline A l’heure où, partageant les jours, L’astre du matin qui décline Semble précipiter son cours. En avançant dans sa carrière, Plus faible il rejette en arrière L’ombre terrestre qui le suit ; Et de l’horizon...
Lire la suiteMon coeur, lassé de tout, même de l'espérance, N'ira plus de ses voeux importuner le sort ; Prêtez-moi seulement, vallon de mon enfance, Un asile d'un jour pour attendre la mort. Voici l'étroit sentier de l'obscure vallée : Du flanc de ces coteaux pendent...
Lire la suiteEn vain le jour succède au jour, Ils glissent sans laisser de trace ; Dans mon âme rien ne t'efface, Ô dernier songe de l'amour ! Je vois mes rapides années S'accumuler derrière moi, Comme le chêne autour de soi Voit tomber ses feuilles fanées. Mon front...
Lire la suiteAinsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour ? Ô lac! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait...
Lire la suite