Avant la fête de Pâque, Jésus sachant que son heure était venue de passer de ce monde à son Père, comme il avait aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu’à la fin.
Je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron.
Il retranchera toutes les branches qui ne portent point de fruit en moi ; et il émondera toutes celles qui portent du fruit, afin qu’elles en portent davantage.
Vous êtes déjà purs, selon ce que je vous ai dit.
Demeurez en moi, et moi en vous.
Comme la branche ne saurait porter de fruit d’elle-même, et si elle ne demeure attachée au cep de la vigne ; il en est ainsi de vous autres, si vous ne demeurez en moi.
Je suis le cep de la vigne, et vous en êtes les branches.
Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car vous ne pouvez rien faire sans moi.
Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il sera jeté dehors comme un sarment inutile ; il séchera, et on le ramassera pour le jeter au feu, et il brûlera.
Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et il vous sera accordé.
C’est la gloire de mon Père, que vous rapportiez beaucoup de fruit, et que vous deveniez mes disciples.
ÉVANGILE DE SAINT JEAN
La Sainte Bible traduite par Lemaistre de Sacy