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"Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres.

 

Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.

 

Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres."

 

Evangile de Jésus-Christ selon  saint Jean 

   

 

Pentecôte

" Le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit."

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean  

 

   

 

 El Papa es argentino. Jorge Bergoglio                 

Saint Père François

 

 

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1er mai 2011 Béatification de Jean-Paul II

Béatification du Serviteur de Dieu Jean-Paul II

 

 

  Béatification du Père Popieluszko

beatification Mass, in Warsaw, Poland

à Varsovie, 6 juin 2010, Dimanche du Corps et du Sang du Christ

 

 

presidential palace in Warsaw

Varsovie 2010

 

 

Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Sanctuaire de l'Adoration Eucharistique et de la Miséricorde Divine

La miséricorde de Dieu est comme un torrent débordé. Elle entraîne les cœurs sur son passage.
(Saint Curé d'Ars)
 

 


Le côté du Christ a été transpercé et tout le mystère de Dieu sort de là. C’est tout le mystère de Dieu qui aime, qui se livre jusqu’au bout, qui se donne jusqu’au bout. C’est le don le plus absolu qui soit. Le don du mystère trinitaire est le cœur ouvert. Ce n’est pas une image, c’est une réalité. C’est la réalité la plus profonde qui soit, la réalité de l’amour.
Père Marie-Joseph Le Guillou




Dans le cœur transpercé
de Jésus sont unis
le Royaume du Ciel
et la terre d'ici-bas
la source de la vie
pour nous se trouve là.

Ce cœur est cœur divin
Cœur de la Trinité
centre de convergence
de tous les cœur humains
il nous donne la vie
de la Divinité.


Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix
(Edith Stein)



Le Sacré-Cœur représente toutes les puissances d'aimer, divines et humaines, qui sont en Notre-Seigneur.
Père Marie-Eugène de l'Enfant Jésus

 



feuille d'annonces de la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre

 

 

 

 

 

 

 

     

The Cambrai Madonna

Notre Dame de Grâce

Cathédrale de Cambrai

 

 

 

Cathédrale Notre Dame de Paris 

   

Ordinations du samedi 27 juin 2009 à Notre Dame de Paris


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Solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie à Notre-Dame de Paris


NOTRE DAME DES VICTOIRES

Notre-Dame des Victoires




... ma vocation, enfin je l’ai trouvée, ma vocation, c’est l’Amour !

 

 

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Voyages de Benoît XVI

 

SAINT PIERRE ET SAINT ANDRÉ

Saint Pierre et Saint André

 

BENOÎT XVI à CHYPRE 

 

Benedict XVI and Cypriot Archbishop Chrysostomos, Church of 

Salutation avec l'Archevêque Chrysostomos à l'église d' Agia Kyriaki Chrysopolitissa de Paphos, le vendredi 4 juin 2010

 

     

 

Benoît XVI en Terre Sainte  


 

Visite au chef de l'Etat, M. Shimon Peres
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Visite au mémorial de la Shoah, Yad Vashem




 






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Vicariat hébréhophone en Israël

 


 

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SALVE REGINA

23 mars 2016 3 23 /03 /mars /2016 05:00

 

Alors un des douze, appelé Judas Iscariote, alla trouver les princes des prêtres, et leur dit : Que voulez-vous me donner, et je vous le livrerai ?

Et ils convinrent de lui donner trente pièces d’argent.

Depuis ce temps-la il cherchait une occasion favorable pour le livrer entre leurs mains.

 

Or, le premier jour des azymes, les disciples vinrent trouver Jésus, et lui dirent : Où voulez-vous que nous vous préparions ce qu’il faut pour manger la Pâque ?

Jésus leur répondit : Allez dans la ville chez un tel, et lui dites : Le Maître vous envoie dire : Mon temps est proche ; je viens faire la Pâque chez vous avec mes disciples.

Les disciples firent ce que Jésus leur avait commandé, et préparèrent ce qu’il fallait pour la Pâque.

 

Le soir étant donc venu, il se mit à table avec ses douze disciples.

Et lorsqu’ils mangeaient, il leur dit : Je vous dis en vérité, que l’un de vous me trahira.

Ce qui leur ayant causé une grande tristesse, chacun d’eux commença à lui dire : Serait-ce moi, Seigneur ?

Il leur répondit : Celui qui met la main au plat avec moi, est celui qui me trahira.

Pour ce qui est du Fils de l’Homme, il s’en va selon ce qui a été écrit de lui ;

mais malheur à l’homme par qui le Fils de l’Homme sera trahi ! il vaudrait mieux pour lui qu’il ne fût jamais né.

 

Judas, qui fut celui qui le trahit, prenant la parole, lui dit : Maître ! est-ce moi ?

Jésus lui répondit : Vous l’avez dit.

 

 

ÉVANGILE DE SAINT MATTHIEU

La Sainte Bible traduite par Lemaistre de Sacy

La Cène, Frans Pourbus le Jeune

La Cène, Frans Pourbus le Jeune

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22 mars 2016 2 22 /03 /mars /2016 05:00

 

Jésus ayant dit ces choses, se troubla en son esprit, et parla ouvertement, en disant :

En vérité, en vérité je vous le dis : un d’entre vous me trahira.

 

Les disciples se regardaient donc l’un l’autre, ne sachant de qui il parlait.

Mais l’un d’eux que Jésus aimait, étant couché sur le sein de Jésus, Simon-Pierre lui fit signe de s’enquérir, qui était celui dont Jésus parlait.

Ce disciple se reposant donc sur le sein de Jésus, lui dit : Seigneur ! qui est-ce ?

Jésus lui répondit : C’est celui à qui je présenterai du pain que j’aurai trempé.

Et ayant trempé du pain, il le donna à Judas Iscariote, fils de Simon.

Et quand il eut pris ce morceau, Satan entra en lui.

Et Jésus lui dit : Faites au plus tôt ce que vous faites.

 

Mais nul de ceux qui étaient à table, ne comprit pourquoi il lui avait dit cela. Car quelques-uns pensaient qu’à cause que Judas avait la bourse, Jésus avait voulu lui dire : Achetez-nous ce qui nous est nécessaire pour la fête ; ou qu’il lui donnait ses ordres pour distribuer quelque chose aux pauvres.

 

Judas ayant donc reçu ce morceau, sortit aussitôt ; et il était nuit.

 

Après qu’il fut sorti, Jésus dit :

Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui.

Si Dieu est glorifié en lui, Dieu le glorifiera aussi en lui-même ; et c’est bientôt qu’il le glorifiera.

Mes petits enfants, je n’ai plus que peu de temps à être avec vous.

Vous me chercherez ; et comme j’ai dit aux Juifs, qu’ils ne pouvaient venir où je vais, je vous le dis aussi à vous-mêmes présentement.

Je vous fais un commandement nouveau, qui est, que vous vous aimiez les uns les autres, et que vous vous entr’aimiez comme je vous ai aimés.

C’est en cela que tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres.

 

Simon-Pierre lui dit : Seigneur ! où allez-vous ?

Jésus lui répondit : Vous ne pouvez maintenant me suivre où je vais ; mais vous me suivrez après.

Pierre lui dit : Pourquoi ne puis-je pas vous suivre maintenant ? Je donnerai ma vie pour vous.

Jésus lui répartit : Vous donnerez votre vie pour moi !

En vérité, en vérité je vous le dis : le coq ne chantera point, que vous ne m’ayez renoncé trois fois.

 

 

ÉVANGILE DE SAINT JEAN

La Sainte Bible traduite par Lemaistre de Sacy

La Cène, d'Andrea del Castagno, au réfectoire du Cenacolo di Sant'Apollonia du couvent de Florence

La Cène, d'Andrea del Castagno, au réfectoire du Cenacolo di Sant'Apollonia du couvent de Florence

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21 mars 2016 1 21 /03 /mars /2016 05:00

 

Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie où habitait Lazare, qu’il avait réveillé d’entre les morts.

On donna un repas en l’honneur de Jésus.

Marthe faisait le service, Lazare était parmi les convives avec Jésus.

 

Or, Marie avait pris une livre d’un parfum très pur et de très grande valeur ;

elle répandit le parfum sur les pieds de Jésus, qu’elle essuya avec ses cheveux ;

la maison fut remplie de l’odeur du parfum.

 

Judas Iscariote, l’un de ses disciples, celui qui allait le livrer, dit alors :

Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum pour trois cents pièces d’argent, que l’on aurait données à des pauvres ?

Il parla ainsi, non par souci des pauvres, mais parce que c’était un voleur : comme il tenait la bourse commune, il prenait ce que l’on y mettait.

Jésus lui dit : Laisse-la observer cet usage en vue du jour de mon ensevelissement !

Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours.

 

Or, une grande foule de Juifs apprit que Jésus était là, et ils arrivèrent, non seulement à cause de Jésus, mais aussi pour voir ce Lazare qu’il avait réveillé d’entre les morts.

Les grands prêtres décidèrent alors de tuer aussi Lazare, parce que beaucoup de Juifs, à cause de lui, s’en allaient, et croyaient en Jésus.

 

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Jean

Lundi Saint : Elle répandit le parfum sur les pieds de Jésus
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20 mars 2016 7 20 /03 /mars /2016 05:00
L'entrée de Jésus Christ à Jérusalem, Pietro di Giovanni d'Ambrogio

L'entrée de Jésus Christ à Jérusalem, Pietro di Giovanni d'Ambrogio

Jésus se mit à marcher avant tous les autres, pour arriver à Jérusalem.

Et étant arrivé près de Bethphagé et de Béthanie, à la montagne qu’on appelle des Oliviers, il envoya deux de ses disciples, et leur dit :

Allez-vous-en à ce village qui est devant vous : en y entrant vous trouverez un ânon lié, sur lequel nul homme n’a jamais monté ; déliez-le, et me l’amenez..

Si quelqu’un vous demande pourquoi vous le déliez, vous lui répondrez ainsi : C’est que le Seigneur en a besoin.

Ceux qu’il envoyait, partirent donc, et trouvèrent l’ânon comme il le leur avait dit.

Et comme ils le déliaient, ceux à qui il appartenait leur dirent : Pourquoi déliez-vous cet ânon ?

Ils leur répondirent : C’est que le Seigneur en a besoin.

Ils l’amenèrent donc à Jésus ; et mettant leurs vêtements sur l’ânon, ils le firent monter dessus.

Et partout où il passait, les peuples étendaient leurs vêtements le long du chemin.

 

Mais lorsqu’il approcha de la descente de la montagne des Oliviers, tous les disciples en foule étant transportés de joie, commencèrent à louer Dieu à haute voix pour toutes les merveilles qu’ils avaient vues, en disant :

Béni soit le Roi qui vient au nom du Seigneur !

Que la paix soit dans le ciel, et la gloire au plus haut des cieux !

 

Alors quelques-uns des pharisiens qui étaient parmi le peuple, lui dirent : Maître ! faites taire vos disciples.

Il leur répondit : Je vous déclare que si ceux-ci se taisent, les pierres mêmes crieront.

 

 

ÉVANGILE DE SAINT LUC

La Sainte Bible traduite par Lemaistre de Sacy

La Passion de Notre Seigneur Jésus Christ

 

Toute l’assemblée s’étant levée, ils menèrent Jésus à Pilate ; et ils commencèrent à l’accuser, en disant :

Voici un homme que nous avons trouvé pervertissant notre nation, empêchant de payer le tribut à César, et se disant Roi et le Christ.

Pilate l’interrogea donc, en lui disant : Êtes-vous le Roi des Juifs ?

Jésus lui répondit : Vous le dites.

Alors Pilate dit aux princes des prêtres et au peuple : Je ne trouve rien de criminel en cet homme.

Mais eux insistant de plus en plus, ajoutèrent : Il soulève le peuple par la doctrine qu’il répand dans toute la Judée, depuis la Galilée, où il a commencé, jusqu’ici.

Pilate entendant parler de la Galilée, demanda s’il était Galiléen ; et ayant appris qu’il était de la juridiction d’Hérode, il le renvoya à Hérode, qui était aussi alors à Jérusalem.

 

Hérode eut une grande joie de voir Jésus : car il y avait longtemps qu’il souhaitait de le voir, parce qu’il avait entendu dire beaucoup de choses de lui ; et il espérait de lui voir faire quelque miracle. Il lui fit donc plusieurs demandes ; mais Jésus ne lui répondit rien.

Cependant les princes des prêtres et les scribes étaient là, qui l’accusaient avec une grande opiniâtreté.

Or Hérode avec sa cour le méprisa ; et le traitant avec moquerie, le revêtit d’une robe blanche, et le renvoya à Pilate.

Et ce jour-là même Hérode et Pilate devinrent amis, d’ennemis qu’ils étaient auparavant.

 

Pilate ayant donc fait venir les princes des prêtres, les sénateurs et le peuple, il leur dit : Vous m’avez présenté cet homme comme portant le peuple à la révolte ; et néanmoins, l’ayant interrogé en votre présence, je ne l’ai trouvé coupable d’aucun des crimes dont vous l’accusez ; ni Hérode non plus : car je vous ai renvoyés à lui ; et il paraît qu’il n’a rien fait qui soit digne de mort. Je vais donc le renvoyer, après l’avoir fait châtier.

Or, comme il était obligé à la fête de Pâque de leur délivrer un criminel, tout le peuple se mit à crier : Faites mourir celui-ci, et nous donnez Barabbas.

C’était un homme qui avait été mis en prison à cause d’une sédition qui s’était faite dans la ville, et d’un meurtre qu’il y avait commis.

Pilate leur parla de nouveau, ayant envie de délivrer Jésus.

Mais ils se mirent à crier, en disant : Crucifiez-le ! crucifiez-le !

Il leur dit, pour la troisième fois : Mais quel mal a-t-il fait ? Je ne trouve en lui rien qui mérite la mort. Je vais donc le faire châtier, et puis je le renverrai.

Mais ils le pressaient de plus en plus, demandant avec de grands cris qu’il fût crucifié ; et enfin leurs clameurs redoublaient.

Et Pilate ordonna que ce qu’ils demandaient, fût exécuté.

Il leur délivra en même temps celui qu’ils demandaient, qui avait été mis en prison pour crime de sédition et de meurtre ; et il abandonna Jésus à leur volonté.

 

Comme ils le menaient à la mort, ils prirent un homme de Cyrène, appelé Simon, qui revenait des champs, et le chargèrent de la croix, la lui faisant porter après Jésus.

Or il était suivi d’une grande multitude de peuple, et de femmes qui se frappaient la poitrine, et qui le pleuraient.

Mais Jésus se retournant vers elles, leur dit :

Filles de Jérusalem, ne pleurez point sur moi ; mais pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants : car il viendra un temps auquel on dira : Heureuses les stériles, et les entrailles qui n’ont point porté d’enfants, et les mamelles qui n’en ont point nourri. Ils commenceront alors à dire aux montagnes, Tombez sur nous ; et aux collines, Couvrez-nous. Car s’ils traitent de la sorte le bois vert, comment le bois sec sera-t-il traité ?

 

On menait aussi avec lui deux autres hommes, qui étaient des criminels qu’on devait faire mourir.

Lorsqu’ils furent arrivés au lieu appelé Calvaire, ils y crucifièrent Jésus, et ces deux voleurs, l’un à droite, et l’autre à gauche.

Et Jésus disait : Mon Père ! pardonnez-leur : car ils ne savent ce qu’ils font.

Ils partagèrent ensuite ses vêtements, et les jetèrent au sort.

 

Cependant le peuple se tenait là, et le regardait ; et les sénateurs, aussi bien que le peuple, se moquaient de lui, en disant : Il a sauvé les autres ; qu’il se sauve maintenant lui-même, s’il est le Christ, l’élu de Dieu.

Les soldats même lui insultaient, s’approchant de lui, et lui présentant du vinaigre, en lui disant : Si tu es le Roi des Juifs, sauve-toi toi-même.

Il y avait aussi au-dessus de lui une inscription en grec, en latin et en hébreu, où était écrit : Celui-ci Est Le Roi Des Juifs.

 

Or l’un de ces deux voleurs qui étaient crucifiés avec lui, le blasphémait, en disant : Si tu es le Christ, sauve-toi toi-même, et nous avec toi.

Mais l’autre le reprenant, lui disait : N’avez-vous donc point de crainte de Dieu, non plus que les autres, vous qui vous trouvez condamné au même supplice ? Encore pour nous, c’est avec justice ; puisque nous souffrons la peine que nos crimes ont méritée : mais celui-ci n’a fait aucun mal.

Et il disait à Jésus : Seigneur ! souvenez-vous de moi, lorsque vous serez arrivé dans votre royaume.

Et Jésus lui répondit : Je vous le dis en vérité : vous serez aujourd’hui avec moi dans le paradis.

 

Il était alors environ la sixième heure du jour ; et toute la terre fut couverte de ténèbres jusqu’à la neuvième heure.

Le soleil fut obscurci, et le voile du temple se déchira par le milieu.

Alors Jésus jetant un grand cri, dit : Mon Père ! je remets mon âme entre vos mains.

Et en prononçant ces mots, il expira.

 

 

Or le centenier ayant vu ce qui était arrivé, glorifia Dieu, en disant : Certainement cet homme était juste.

Et toute la multitude de ceux qui assistaient à ce spectacle, considérant toutes ces choses, s’en retournaient en se frappant la poitrine.

 

Tous ceux qui étaient de la connaissance de Jésus, et les femmes qui l’avaient suivi de Galilée, étaient là , aussi, et regardaient de loin ce qui se passait.

Crucifixion, Cornelis Massys

Crucifixion, Cornelis Massys

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13 mars 2016 7 13 /03 /mars /2016 05:00

 

Jésus s’en alla sur la montagne des Oliviers.

Mais dès la pointe du jour il retourna au Temple, où tout le peuple s’amassa autour de lui ; et s’étant assis, il commença à les instruire.

 

Alors les scribes et les pharisiens lui amenèrent une femme qui avait été surprise en adultère ; et la faisant tenir debout au milieu du peuple, ils dirent à Jésus :

Maître ! cette femme vient d’être surprise en adultère. Or Moïse nous a ordonné dans la loi, de lapider les adultères. Quel est donc sur cela votre sentiment ?

Ils disaient ceci en le tentant, afin d’avoir de quoi l’accuser.

Mais Jésus se baissant, écrivait avec son doigt sur la terre.

 

Comme donc ils continuaient à l’interroger, il se leva, et leur dit :

Que celui d’entre vous qui est sans péché, lui jette le premier la pierre.

Puis se baissant de nouveau, il continua d’écrire sur la terre.

 

Mais pour eux, l’ayant entendu parler de la sorte, ils se retirèrent l’un après l’autre, les vieillards sortant les premiers ;

et ainsi Jésus demeura seul avec la femme, qui était au milieu de la place.

Alors Jésus se relevant, lui dit : Femme, où sont vos accusateurs ? Personne ne vous a-t-il condamnée ?

Elle lui dit : Non, Seigneur !

Jésus lui répondit : Je ne vous condamnerai pas non plus. Allez-vous-en, et à l’avenir ne péchez plus.

 

 

ÉVANGILE DE SAINT JEAN

La Sainte Bible traduite par Lemaistre de Sacy

Qui sine peccato est vestrum, primus in illam lapidem mittat - Que celui d’entre vous qui est sans péché, lui jette le premier la pierre ; tableau : Le Christ et la femme adultère, Émile Signol

Qui sine peccato est vestrum, primus in illam lapidem mittat - Que celui d’entre vous qui est sans péché, lui jette le premier la pierre ; tableau : Le Christ et la femme adultère, Émile Signol

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6 mars 2016 7 06 /03 /mars /2016 05:00

 

Les publicains et les gens de mauvaise vie se tenant auprès de Jésus pour l’écouter, les pharisiens et les scribes en murmuraient, et disaient :

Voyez comme cet homme reçoit les gens de mauvaise vie, et mange avec eux.

 

Alors Jésus leur proposa cette parabole :

Un homme avait deux fils, dont le plus jeune dit à son père : Mon père, donnez-moi ce qui doit me revenir de votre bien.

Et le père leur fit le partage de son bien.

Peu de jours après, le plus jeune de ces deux enfants ayant amassé tout ce qu’il avait, s’en alla dans un pays étranger fort éloigné, où il dissipa tout son bien en excès et en débauches. Après qu’il eut tout dépensé, il survint une grande famine en ce pays-là, et il commença à tomber en nécessité. Il s’en alla donc, et s’attacha au service d’un des habitants du pays, qui l’envoya en sa maison des champs, pour y garder les pourceaux. Et là il eût été bien aise de remplir son ventre des écosses que les pourceaux mangeaient ; mais personne ne lui en donnait. Enfin, étant rentré en lui-même, il dit : Combien y a-t-il chez mon père de serviteurs à gages, qui ont plus de pain qu’il ne leur en faut ; et moi, je meurs ici de faim ! Il faut que je parte et que j’aille trouver mon père, et que je lui dise : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre vous ; et je ne suis plus digne d’être appelé votre fils : traitez-moi comme l’un des serviteurs qui sont à vos gages.

Il partit donc, et vint trouver son père.

Lorsqu’il était encore bien loin, son père l’aperçut, et en fut touché de compassion ; et courant à lui, il se jeta à son cou, et le baisa. Son fils lui dit : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre vous ; et je ne suis plus digne d’être appelé votre fils. Alors le père dit à ses serviteurs : Apportez promptement la plus belle robe, et l’en revêtez ; et mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers à ses pieds ; amenez aussi le veau gras, et le tuez ; mangeons et faisons bonne chère : parce que mon fils que voici était mort, et il est ressuscité ; il était perdu, et il est retrouvé.

Ils commencèrent donc à faire festin.

Cependant son fils aîné, qui était dans les champs, revint ; et lorsqu’il fut proche de la maison, il entendit les concerts et le bruit de ceux qui dansaient. Il appela donc un des serviteurs, et lui demanda ce que c’était. Le serviteur lui répondit : C’est que votre frère est revenu ; et votre père a tué le veau gras, parce qu’il le revoit en santé. Ce qui l’ayant mis en colère, il ne voulait point entrer ; mais son père étant sorti, commençait à l’en prier. Sur quoi prenant la parole, il dit à son père : Voilà déjà tant d’années que je vous sers, et je ne vous ai jamais désobéi en rien de ce que vous m’avez commandé ; et cependant vous ne m’avez jamais donné un chevreau pour me réjouir avec mes amis ; mais aussitôt que votre autre fils, qui a mangé son bien avec des femmes perdues, est revenu, vous avez tué pour lui le veau gras.

Alors le père lui dit : Mon fils, vous êtes toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à vous ; mais il fallait faire festin et nous réjouir, parce que votre frère que voici, était mort, et il est ressuscité ; il était perdu, et il est retrouvé.

 

ÉVANGILE DE SAINT LUC

La Sainte Bible traduite par Lemaistre de Sacy

Le retour du fils prodigue, Murillo

Le retour du fils prodigue, Murillo

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28 février 2016 7 28 /02 /février /2016 05:00

 

Quelques-uns vinrent dire à Jésus ce qui s’était passé touchant les Galiléens, dont Pilate avait mêlé le sang avec celui de leurs sacrifices.

Sur quoi Jésus prenant la parole, leur dit : Pensez-vous que ces Galiléens fussent les plus grands pécheurs de toute la Galilée, parce qu’ils ont été ainsi traités ?

Non, je vous en assure ; mais je vous déclare que si vous ne faites pénitence, vous périrez tous comme eux.

Croyez-vous aussi que ces dix-huit hommes sur lesquels la tour de Siloé est tombée, et qu’elle a tués, fussent plus redevables à la justice de Dieu, que tous les habitants de Jérusalem ?

Non, je vous en assure ; mais je vous déclare que si vous ne faites pénitence, vous périrez tous de la même sorte.

 

Jésus leur dit aussi cette parabole : Un homme avait un figuier planté dans sa vigne, et venant pour y chercher du fruit, il n’y en trouva point. Alors il dit à son vigneron : Il y a déjà trois ans que je viens chercher du fruit à ce figuier, sans y en trouver : coupez-le donc : pourquoi occupe-t-il la terre inutilement ?

Le vigneron lui répondit : Seigneur, laissez-le encore cette année, afin que je le laboure au pied, et que j’y mette du fumier : après cela, s’il porte du fruit, à la bonne heure ; sinon, vous le ferez couper.

 

 

ÉVANGILE DE SAINT LUC

La Sainte Bible traduite par Lemaistre de Sacy

Jésus leur dit aussi cette parabole
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