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"Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres.

 

Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.

 

Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres."

 

Evangile de Jésus-Christ selon  saint Jean 

   

 

Pentecôte

" Le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit."

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean  

 

   

 

 El Papa es argentino. Jorge Bergoglio                 

Saint Père François

 

 

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1er mai 2011 Béatification de Jean-Paul II

Béatification du Serviteur de Dieu Jean-Paul II

 

 

  Béatification du Père Popieluszko

beatification Mass, in Warsaw, Poland

à Varsovie, 6 juin 2010, Dimanche du Corps et du Sang du Christ

 

 

presidential palace in Warsaw

Varsovie 2010

 

 

Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Sanctuaire de l'Adoration Eucharistique et de la Miséricorde Divine

La miséricorde de Dieu est comme un torrent débordé. Elle entraîne les cœurs sur son passage.
(Saint Curé d'Ars)
 

 


Le côté du Christ a été transpercé et tout le mystère de Dieu sort de là. C’est tout le mystère de Dieu qui aime, qui se livre jusqu’au bout, qui se donne jusqu’au bout. C’est le don le plus absolu qui soit. Le don du mystère trinitaire est le cœur ouvert. Ce n’est pas une image, c’est une réalité. C’est la réalité la plus profonde qui soit, la réalité de l’amour.
Père Marie-Joseph Le Guillou




Dans le cœur transpercé
de Jésus sont unis
le Royaume du Ciel
et la terre d'ici-bas
la source de la vie
pour nous se trouve là.

Ce cœur est cœur divin
Cœur de la Trinité
centre de convergence
de tous les cœur humains
il nous donne la vie
de la Divinité.


Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix
(Edith Stein)



Le Sacré-Cœur représente toutes les puissances d'aimer, divines et humaines, qui sont en Notre-Seigneur.
Père Marie-Eugène de l'Enfant Jésus

 



feuille d'annonces de la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre

 

 

 

 

 

 

 

     

The Cambrai Madonna

Notre Dame de Grâce

Cathédrale de Cambrai

 

 

 

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Ordinations du samedi 27 juin 2009 à Notre Dame de Paris


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Solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie à Notre-Dame de Paris


NOTRE DAME DES VICTOIRES

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... ma vocation, enfin je l’ai trouvée, ma vocation, c’est l’Amour !

 

 

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SAINT PIERRE ET SAINT ANDRÉ

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BENOÎT XVI à CHYPRE 

 

Benedict XVI and Cypriot Archbishop Chrysostomos, Church of 

Salutation avec l'Archevêque Chrysostomos à l'église d' Agia Kyriaki Chrysopolitissa de Paphos, le vendredi 4 juin 2010

 

     

 

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SALVE REGINA

2 avril 2017 7 02 /04 /avril /2017 04:00

Cette Marie était celle qui répandit sur le Seigneur une huile de parfum, et qui lui essuya les pieds avec ses cheveux ; et Lazare, qui était alors malade, était son frère.

Ses sœurs envoyèrent donc dire à Jésus : Seigneur ! celui que vous aimez est malade.

Ce que Jésus ayant entendu, il dit : Cette maladie ne va point à la mort ; mais elle n’est que pour la gloire de Dieu, et afin que le Fils de Dieu en soit glorifié.

Or Jésus aimait Marthe, et Marie, sa sœur, et Lazare.

 

Ayant donc entendu dire qu’il était malade, il demeura encore deux jours au lieu où il était ; et il dit ensuite à ses disciples : Retournons en Judée.

Ses disciples lui dirent : Maître ! il n’y a qu’un moment que les Juifs voulaient vous lapider, et vous parlez déjà de retourner parmi eux ?

Jésus leur répondit : N’y a-t-il pas douze heures au jour ? Celui qui marche durant le jour, ne se heurte point, parce qu’il voit la lumière de ce monde ;

mais celui qui marche la nuit, se heurte, parce qu’il n’a point de lumière.

 

Il leur parla de la sorte, et ensuite il leur dit : Notre ami Lazare dort ; mais je m’en vais le réveiller.

Ses disciples lui répondirent : Seigneur ! s’il dort, il sera guéri.

Mais Jésus entendait parler de sa mort ; au lieu qu’ils crurent qu’il leur parlait du sommeil ordinaire.

Jésus leur dit donc alors clairement : Lazare est mort ; et je me réjouis pour vous de ce que je n’étais pas là, afin que vous croyiez.

Mais allons à lui.

Sur quoi Thomas, appelé Didyme, dit aux autres disciples : Allons aussi nous autres, afin de mourir avec lui.

 

Jésus étant arrivé, trouva qu’il y avait déjà quatre jours que Lazare était dans le tombeau.

Et comme Béthanie n’était éloignée de Jérusalem que d’environ quinze stades,

il y avait quantité de Juifs qui étaient venus voir Marthe et Marie, pour les consoler de la mort de leur frère.

 

Marthe ayant donc appris que Jésus venait, alla au-devant de lui, et Marie demeura dans la maison.

Alors Marthe dit à Jésus : Seigneur ! si vous eussiez été ici, mon frère ne serait pas mort ;

mais je sais que présentement même Dieu vous accordera tout ce que vous lui demanderez.

Jésus lui répondit : Votre frère ressuscitera.

Marthe lui dit : Je sais qu’il ressuscitera en la résurrection qui se fera au dernier jour.

Jésus lui répartit : Je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, quand il serait mort, vivra.

Et quiconque vit et croit en moi, ne mourra point à jamais.

Croyez-vous cela ?

Elle lui répondit : Oui, Seigneur ! je crois que vous êtes le Christ, le Fils du Dieu vivant, qui êtes venu dans ce monde.

 

Lorsqu’elle eut ainsi parlé, elle s’en alla, et appela secrètement Marie, sa sœur, en lui disant : Le Maître est venu, et il vous demande.

Ce qu’elle n’eut pas plutôt entendu, qu’elle se leva, et vint le trouver.

Car Jésus n’était pas encore entré dans le bourg ; mais il était au même lieu où Marthe l’avait rencontré.

Cependant les Juifs qui étaient avec Marie dans la maison, et qui la consolaient, ayant vu qu’elle s’était levée si promptement, et qu’elle était sortie, la suivirent, en disant : Elle s’en va au sépulcre, pour y pleurer.

 

Lorsque Marie fut venue au lieu où était Jésus, l’ayant vu, elle se jeta à ses pieds, et lui dit : Seigneur ! si vous eussiez été ici, mon frère ne serait pas mort.

Jésus voyant qu’elle pleurait, et que les Juifs qui étaient venus avec elle pleuraient aussi, frémit en son esprit, et se troubla lui-même ; et il leur dit :

Où l’avez-vous mis ?

Ils lui répondirent : Seigneur ! venez et voyez.

Alors Jésus pleura.

Et les Juifs dirent entre eux : Voyez comme il l’aimait.

Mais il y en eut aussi quelques-uns qui dirent : Ne pouvait-il pas empêcher qu’il ne mourût, lui qui a ouvert les yeux à un aveugle-né ?

 

Jésus frémissant donc de nouveau en lui-même, vint au sépulcre (c’était une grotte, et on avait mis une pierre par-dessus).

Jésus leur dit : Ôtez la pierre.

Marthe, qui était sœur du mort, lui dit : Seigneur ! il sent déjà mauvais ; car il y a quatre jours qu’il est là.

Jésus lui répondit : Ne vous ai-je pas dit, que si vous croyez, vous verrez la gloire de Dieu ?

Ils ôtèrent donc la pierre ; et Jésus levant les yeux en haut, dit ces paroles :

Mon Père ! je vous rends grâces de ce que vous m’avez exaucé.

Pour moi, je savais que vous m’exaucez toujours ; mais je dis ceci pour ce peuple qui m’environne, afin qu’ils croient que c’est vous qui m’avez envoyé.

 

Ayant dit ces mots, il cria d’une voix forte : Lazare, sortez dehors.

Et à l’heure même le mort sortit, ayant les pieds et les mains liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge.

Alors Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller.

Plusieurs donc d’entre les Juifs, qui étaient venus voir Marie et Marthe, et qui avaient vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui.

 

 

ÉVANGILE DE SAINT JEAN

La Sainte Bible traduite par Lemaistre de Sacy

Il y avait un homme malade nommé Lazare qui était du bourg de Béthanie où demeuraient Marie et Marthe sa sœur

La résurrection de Lazare, Giotto

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26 mars 2017 7 26 /03 /mars /2017 04:00

et ses disciples lui firent cette demande :

Maître ! est-ce le péché de cet homme, ou le péché de ceux qui l’ont mis au monde, qui est cause qu’il est né aveugle ?

 

Jésus leur répondit :

Ce n’est point qu’il ait péché, ni ceux qui l’ont mis au monde 

mais c’est afin que les œuvres de la puissance de Dieu éclatent en lui.

 

Il faut que je fasse les œuvres de celui qui m’a envoyé, pendant qu’il est jour

la nuit vient, dans laquelle personne ne peut agir.

Tant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde.

 

 

Après avoir dit cela

il cracha à terre, et ayant fait de la boue avec sa salive, il oignit de cette boue les yeux de l’aveugle

et lui dit :

Allez vous laver dans la piscine de Siloé (qui signifie Envoyé).

 

Il y alla donc, il s’y lava, et il en revint voyant clair.

 

Ses voisins, et ceux qui l’avaient vu auparavant demander l’aumône, disaient :

N’est-ce pas là celui qui était assis, et qui demandait l’aumône ?

Les uns répondaient :

c’est lui.

D’autres disaient :

non, c’en est un qui lui ressemble.

Mais il leur disait :

c’est moi-même.

 

Ils lui dirent donc :

Comment vos yeux se sont-ils ouverts ?

Il leur répondit :

Cet homme qu’on appelle Jésus, a fait de la boue, et en a oint mes yeux, et il m’a dit :

Allez à la piscine de Siloé, et vous y lavez.

J’y ai été, je m’y suis lavé, et je vois.

Ils lui dirent :

Où est-il ?

Il leur répondit :

Je ne sais.

 

Alors ils amenèrent aux pharisiens cet homme qui avait été aveugle.

Or c’était le jour du sabbat que Jésus avait fait cette boue, et lui avait ouvert les yeux.

Les pharisiens l’interrogèrent donc aussi eux-mêmes, pour savoir comment il avait recouvré la vue.

 

Et il leur dit :

Il m’a mis de la boue sur les yeux ; je me suis lavé, et je vois.

 

Sur quoi quelques-uns des pharisiens dirent :

Cet homme n’est point envoyé de Dieu, puisqu’il ne garde point le sabbat.

Mais d’autres disaient :

Comment un méchant homme pourrait-il faire de tels prodiges ?

Et il y avait sur cela de la division entre eux.

 

Ils dirent donc de nouveau à l’aveugle :

Et toi, que dis-tu de cet homme qui t’a ouvert les yeux ?

Il répondit :

Je dis que c’est un prophète.

 

Mais les Juifs ne crurent point que cet homme eût été aveugle, et qu’il eût recouvré la vue,

jusqu’à ce qu’ils eussent fait venir son père et sa mère, qu’ils interrogèrent, en leur disant :

Est-ce là votre fils que vous dites être né aveugle ?

Comment donc voit-il maintenant ?

 

Le père et la mère leur répondirent :

Nous savons que c’est là notre fils, et qu’il est né aveugle 

mais nous ne savons comment il voit maintenant

et nous ne savons pas non plus qui lui a ouvert les yeux.

Interrogez-le, il a de l’âge ; qu’il réponde pour lui-même.

 

Son père et sa mère parlaient de la sorte parce qu’ils craignaient les Juifs 

car les Juifs avaient déjà résolu ensemble, que quiconque reconnaîtrait Jésus pour être le Christ, serait chassé de la synagogue.

Ce fut ce qui obligea le père et la mère de répondre : Il a de l’âge, interrogez-le lui-même.

 

Il appelèrent donc une seconde fois cet homme qui avait été aveugle, et lui dirent :

Rends gloire à Dieu ; nous savons que cet homme est un pécheur.

Il leur répondit :

Si c’est un pécheur, je n’en sais rien 

tout ce que je sais, c’est que j’étais aveugle, et que je vois maintenant.

Ils lui dirent encore :

Que t’a-t-il fait ?

et comment t’a-t-il ouvert les yeux ?

Il leur répondit :

Je vous l’ai déjà dit, et vous l’avez entendu : pourquoi voulez-vous l’entendre encore une fois ?

Est-ce que vous voulez devenir aussi ses disciples ?

Sur quoi ils le chargèrent d’injures, et lui dirent :

Sois toi-même son disciple ; pour nous, nous sommes disciples de Moïse.

Nous savons que Dieu a parlé à Moïse ; mais pour celui-ci, nous ne savons d’où il est.

Cet homme leur répondit :

C’est ce qui est étonnant, que vous ne sachiez d’où il est, et qu’il m’ait ouvert les yeux.

Or nous savons que Dieu n’exauce point les pécheurs

mais si quelqu’un honore, et qu’il fasse sa volonté, c’est celui-là qu’il exauce.

Depuis que le monde est, on n’a jamais entendu dire que personne ait ouvert les yeux à un aveugle-né.

Si cet homme n’était point envoyé de Dieu, il ne pourrait rien faire de tout ce qu’il fait.

Ils lui répondirent :

Tu n’es que péché dès le ventre de ta mère, et tu veux nous enseigner !

 

Et ils le chassèrent.

 

 Jésus apprit qu’ils l’avaient ainsi chassé 

et l’ayant rencontré, il lui dit :

Croyez-vous au Fils de Dieu ?

Il lui répondit :

Qui est-il, Seigneur ! afin que je croie en lui ?

Jésus lui dit :

Vous l’avez vu, et c’est celui-là même qui vous parle.

Il lui répondit :

Je crois, Seigneur !

 

Et se prosternant, il l’adora.

 

Et Jésus ajouta :

Je suis venu dans ce monde pour exercer un jugement

afin que ceux qui ne voient point voient

et que ceux qui voient deviennent aveugles.

 

Quelques pharisiens qui étaient avec lui, entendirent ces paroles

et lui dirent :

Sommes-nous donc aussi des aveugles ?

Jésus leur répondit :

Si vous étiez aveugles, vous n’auriez point de péché

mais maintenant vous dites que vous voyez ; et c’est pour cela que votre péché demeure en vous.

 

 

 

ÉVANGILE DE SAINT JEAN

La Sainte Bible traduite par Lemaistre de Sacy

Lorsque Jésus passait il vit un homme qui était aveugle dès sa naissance

Jésus ouvre les yeux d'un homme né aveugle, Duccio di Buoninsegna

 

 

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25 mars 2017 6 25 /03 /mars /2017 05:00

 

Comme Élisabeth était dans son sixième mois

l’ange Gabriel fut envoyé de Dieu en une ville de Galilée

appelée Nazareth

à une vierge qu’un homme de la maison de David

nommé Joseph

avait épousée

et cette vierge s’appelait Marie.

 

L’ange étant entré où elle était, lui dit 

Je vous salue, ô pleine de grâce 

le Seigneur est avec vous

vous êtes bénie entre toutes les femmes.

 

Mais elle l’ayant entendu

fut troublée de ses paroles

et elle pensait en elle-même

quelle pouvait être cette salutation.

 

L’ange lui dit 

Ne craignez point, Marie 

car vous avez trouvé grâce devant Dieu.

 

Vous concevrez dans votre sein

et vous enfanterez un fils

à qui vous donnerez le nom de Jésus.

 

Il sera grand

et sera appelé le Fils du Très-Haut

le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père

il régnera éternellement sur la maison de Jacob 

et son règne n’aura point de fin.

 

Alors Marie dit à l’ange 

Comment cela se fera-t-il 

car je ne connais point d’homme.

 

L’ange lui répondit :

Le Saint-Esprit surviendra en vous

et la vertu du Très-Haut vous couvrira de son ombre

c’est pourquoi le fruit saint qui naîtra de vous

sera appelé le Fils de Dieu.

 

Et sachez qu’Élisabeth, votre cousine

a conçu aussi elle-même un fils dans sa vieillesse

et que c’est ici le sixième mois de la grossesse

de celle qui est appelée stérile

parce qu’il n’y a rien d’impossible à Dieu.

 

 

Alors Marie lui dit 

Voici la servante du Seigneur

qu’il me soit fait selon votre parole.

 

 

Ainsi l’ange se sépara d’elle.

 

 

 

ÉVANGILE DE SAINT LUC

La Sainte Bible traduite par Lemaistre de Sacy

Annonciation du Seigneur

L'Annonciation, Jan de Beer

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20 mars 2017 1 20 /03 /mars /2017 05:00

 

Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle est né Jésus, qui est appelé Christ.

 

Quant à la naissance de Jésus Christ, elle arriva de cette sorte :

Marie, sa mère, ayant épousé Joseph, fut reconnue grosse, ayant conçu dans son sein, par l’opération du Saint-Esprit, avant qu’ils eussent été ensemble.

Or Joseph, son mari, étant juste, et ne voulant pas la déshonorer, résolut de la renvoyer secrètement.

Mais lorsqu’il était dans cette pensée, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et lui dit :

Joseph, fils de David, ne craignez point de prendre avec vous Marie, votre femme ;

car ce qui est né dans elle, a été formé par le Saint-Esprit ;

et elle enfantera un fils, à qui vous donnerez le nom de Jésus, c’est-à-dire, Sauveur ;

parce que ce sera lui qui sauvera son peuple, en le délivrant de ses péchés.

 

Joseph s’étant donc éveillé, fit ce que l’ange du Seigneur lui avait ordonné, et prit sa femme avec lui.

 

 

ÉVANGILE DE SAINT MATTHIEU

La Sainte Bible traduite par Lemaistre de Sacy

Saint Joseph

Le songe de Saint Joseph, Georges de La Tour, Musée des Beaux-Arts de Nantes

 

 

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19 mars 2017 7 19 /03 /mars /2017 05:00

 

Jésus ayant donc su que les pharisiens avaient appris qu’il faisait plus de disciples, et baptisait plus de personnes que Jean, (quoique Jésus ne baptisât pas lui-même, mais ses disciples,) il quitta la Judée, et s’en alla de nouveau en Galilée. Et comme il fallait qu’il passât par la Samarie,

Jésus vint en une ville, nommée Sichar, près de l’héritage que Jacob donna à son fils Joseph.

Or il y avait là un puits qu’on appelait la fontaine de Jacob.

Et Jésus étant fatigué du chemin, s’assit sur cette fontaine pour se reposer.

Il était environ la sixième heure au jour.

 

Il vint alors une femme de Samarie pour tirer de l’eau.

Jésus lui dit : Donnez-moi à boire.

Car ses disciples étaient allés à la ville, pour acheter à manger.

 

Mais cette femme samaritaine lui dit :

Comment vous qui êtes Juif, me demandez-vous à boire, à moi qui suis Samaritaine ?

Car les Juifs n’ont point de commerce avec les Samaritains.

Jésus lui répondit :

Si vous connaissiez le don de Dieu, et qui est celui qui vous dit : Donnez-moi à boire ;

vous lui en auriez peut-être demandé vous-même, et il vous aurait donné de l’eau vive.

Cette femme lui dit : Seigneur !

Vous n’avez pas de quoi en puiser, et le puits est profond : d’où auriez-vous donc de l’eau vive ?

Êtes-vous plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et en a bu lui-même, aussi bien que ses enfants et ses troupeaux ?

 

Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau, aura encore soif ;

au lieu que celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura jamais soif ;

mais l’eau que je lui donnerai, deviendra en lui une fontaine d’eau qui rejaillira jusque dans la vie éternelle.

Cette femme lui dit : Seigneur !

Donnez-moi de cette eau, afin que je n’aie plus soif, et que je ne vienne plus ici pour en tirer.

 

Jésus lui dit : Allez, appelez votre mari, et venez ici.

Cette femme lui répondit : Je n’ai point de mari.

Jésus lui dit : Vous avez raison de dire que vous n’avez point de mari ;

car vous avez eu cinq maris, et maintenant celui que vous avez n’est pas votre mari ;

vous avez dit vrai en cela.

Cette femme lui dit : Seigneur !

je vois bien que vous êtes un prophète.

Nos pères ont adoré sur cette montagne ;

et vous autres, vous dites que c’est dans Jérusalem qu’est le lieu où il faut adorer.

Jésus lui dit : Femme, croyez en moi ;

le temps va venir que ce ne sera plus uniquement sur cette montagne,

ni dans Jérusalem, que vous adorerez le Père.

Vous adorez ce que vous ne connaissez point ;

pour nous, nous adorons ce que nous connaissons ;

car le salut vient des Juifs.

Mais le temps vient, et il est déjà venu, que les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ;

car ce sont là les adorateurs que le Père cherche.

Dieu est esprit ; et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité.

Cette femme lui répondit : Je sais que le Messie (c’est-à-dire, le Christ) doit venir ;

lors donc qu’il sera venu, il nous annoncera toutes choses.

Jésus lui dit : C’est moi-même qui vous parle.

 

En même temps ses disciples arrivèrent, et ils s’étonnaient de ce qu’il parlait avec une femme.

Néanmoins nul ne lui dit : Que lui demandez-vous ? ou, d’où vient que vous parlez avec elle ?

Cette femme cependant laissant là sa cruche, s’en retourna à la ville, et commença à dire à tout le monde :

Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai jamais fait.

Ne serait-ce point le Christ ?

Ils sortirent donc de la ville, et vinrent le trouver.

 

Cependant ses disciples le priaient de prendre quelque chose, en lui disant : Maître ! mangez.

Et il leur dit : J’ai une nourriture à prendre que vous ne connaissez pas.

Les disciples se disaient donc l’un à l’autre : Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger ?

Jésus leur dit : Ma nourriture est de faire la volonté de Celui qui m’a envové, et d’accomplir Son œuvre.

Ne dites-vous pas vous-mêmes, que dans quatre mois la moisson viendra ?

Mais moi, je vous dis : Levez vos yeux, et considérez les campagnes qui sont déjà blanches et prêtes à moissonner ;

et celui qui moissonne reçoit la récompense, et amasse les fruits pour la vie éternelle ;

afin que celui qui sème soit dans la joie, aussi bien que celui qui moissonne.

Car ce que l’on dit d’ordinaire, est vrai en cette rencontre : que l’un sème, et l’autre moissonne.

Je vous ai envoyés moissonner ce qui n’est pas venu par votre travail ;

d’autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leurs travaux.

 

Or il y eut beaucoup de Samaritains de cette ville-là qui crurent en lui sur le rapport de cette femme,

qui les assurait qu’il lui avait dit tout ce qu’elle avait jamais fait.

Les Samaritains étant donc venus le trouver, le prièrent de demeurer chez eux ;

et il y demeura deux jours.

Et il y en eut beaucoup plus qui crurent en lui, pour l’avoir entendu parler ;

de sorte qu’ils disaient à cette femme :

Ce n’est plus sur ce que vous nous en avez dit que nous croyons en lui ;

car nous l’avons entendu nous-mêmes,

et nous savons qu’il est vraiment le Sauveur du monde.

 

 

ÉVANGILE DE SAINT JEAN

La Sainte Bible traduite par Lemaistre de Sacy

 

Ne serait-ce point le Christ ?

Le Christ et la Samaritaine, Ferdinand Georg Waldmüller

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12 mars 2017 7 12 /03 /mars /2017 05:00

 

Jésus ayant pris avec lui Pierre, Jacques, et Jean, son frère, les mena à l’écart sur une haute montagne, et il fut transfiguré devant eux :

son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements blancs comme la neige.

En même temps ils virent paraître Moïse et Élie, qui s’entretenaient avec lui.

Alors Pierre prenant la parole, dit à Jésus :

Seigneur ! nous sommes bien ici ; faisons-y, s’il vous plaît, trois tentes ; une pour vous, une pour Moïse, et une pour Élie.

 

Lorsqu’il parlait encore, une nuée lumineuse les couvrit ; et il sortit de cette nuée une voix qui fit entendre ces paroles :

Celui-ci est mon Fils bien-aimé, dans lequel j’ai mis toute mon affection : écoutez-le.

 

Les disciples les ayant entendues, tombèrent le visage contre terre, et furent saisis d’une grande crainte.

Mais Jésus s’approchant, les toucha, et leur dit :

Levez-vous, et ne craignez point.

Alors levant les yeux, ils ne virent plus que Jésus seul.

 

Lorsqu’ils descendaient de la montagne, Jésus leur fit ce commandement, et leur dit :

Ne parlez à personne de ce que vous venez de voir, jusqu’à ce que le Fils de l’Homme soit ressuscité d’entre les morts.

 

 

ÉVANGILE DE SAINT MATTHIEU

La Sainte Bible traduite par Lemaistre de Sacy

Transfiguration du Christ, Véronèse

Transfiguration du Christ, Véronèse

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10 mars 2017 5 10 /03 /mars /2017 12:00

 

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :

Je vous le dis : Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.
Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre, et si quelqu’un commet un meurtre, il devra passer en jugement.


Eh bien ! moi, je vous dis :

Tout homme qui se met en colère contre son frère devra passer en jugement.

Si quelqu’un insulte son frère, il devra passer devant le tribunal.

Si quelqu’un le traite de fou, il sera passible de la géhenne de feu.

Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande à l’autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande, là, devant l’autel,

va d’abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande.
Mets-toi vite d’accord avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui,

pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et qu’on ne te jette en prison.


Amen, je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou.

 

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

Tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou
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