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"Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres.

 

Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.

 

Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres."

 

Evangile de Jésus-Christ selon  saint Jean 

   

 

Pentecôte

" Le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit."

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean  

 

   

 

 El Papa es argentino. Jorge Bergoglio                 

Saint Père François

 

 

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1er mai 2011 Béatification de Jean-Paul II

Béatification du Serviteur de Dieu Jean-Paul II

 

 

  Béatification du Père Popieluszko

beatification Mass, in Warsaw, Poland

à Varsovie, 6 juin 2010, Dimanche du Corps et du Sang du Christ

 

 

presidential palace in Warsaw

Varsovie 2010

 

 

Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Sanctuaire de l'Adoration Eucharistique et de la Miséricorde Divine

La miséricorde de Dieu est comme un torrent débordé. Elle entraîne les cœurs sur son passage.
(Saint Curé d'Ars)
 

 


Le côté du Christ a été transpercé et tout le mystère de Dieu sort de là. C’est tout le mystère de Dieu qui aime, qui se livre jusqu’au bout, qui se donne jusqu’au bout. C’est le don le plus absolu qui soit. Le don du mystère trinitaire est le cœur ouvert. Ce n’est pas une image, c’est une réalité. C’est la réalité la plus profonde qui soit, la réalité de l’amour.
Père Marie-Joseph Le Guillou




Dans le cœur transpercé
de Jésus sont unis
le Royaume du Ciel
et la terre d'ici-bas
la source de la vie
pour nous se trouve là.

Ce cœur est cœur divin
Cœur de la Trinité
centre de convergence
de tous les cœur humains
il nous donne la vie
de la Divinité.


Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix
(Edith Stein)



Le Sacré-Cœur représente toutes les puissances d'aimer, divines et humaines, qui sont en Notre-Seigneur.
Père Marie-Eugène de l'Enfant Jésus

 



feuille d'annonces de la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre

 

 

 

 

 

 

 

     

The Cambrai Madonna

Notre Dame de Grâce

Cathédrale de Cambrai

 

 

 

Cathédrale Notre Dame de Paris 

   

Ordinations du samedi 27 juin 2009 à Notre Dame de Paris


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Magnificat

     



Solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie à Notre-Dame de Paris


NOTRE DAME DES VICTOIRES

Notre-Dame des Victoires




... ma vocation, enfin je l’ai trouvée, ma vocation, c’est l’Amour !

 

 

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Voyages de Benoît XVI

 

SAINT PIERRE ET SAINT ANDRÉ

Saint Pierre et Saint André

 

BENOÎT XVI à CHYPRE 

 

Benedict XVI and Cypriot Archbishop Chrysostomos, Church of 

Salutation avec l'Archevêque Chrysostomos à l'église d' Agia Kyriaki Chrysopolitissa de Paphos, le vendredi 4 juin 2010

 

     

 

Benoît XVI en Terre Sainte  


 

Visite au chef de l'Etat, M. Shimon Peres
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Visite au mémorial de la Shoah, Yad Vashem




 






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SALVE REGINA

19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 12:00

Voilà ces Francs, peu nombreux mais ardents à la guerre, et qui se tiennent sur les points d'où l'on domine la France, ceux qui commandent les routes d'invasion et par où l'on va au cœur, c'est-à-dire à Paris.

BAINVILLE, Histoire de France (Chapitre I)

  

Couronnement de Childéric et de la reine Basine

Le Couronnement de Childéric et de la Reine Basine, Les Chroniques de France, dites Chroniques de Saint-Denis, Musée Condé, Château de Chantilly

 

Childéric, roi des Francs, s’abandonna à une honteuse luxure, déshonorant les femmes de ses sujets. Ceux-ci, s’indignant de cet outrage ; le détrônèrent. Ayant découvert qu’on en voulait même à sa vie, il se réfugia dans la Thuringe, laissant dans son pays un homme qui lui était attaché pour qu’il apaisât, par de douces paroles, les esprits furieux. Il lui donna aussi un signe pour qu’il lui fît connaître quand il serait temps de retourner dans sa patrie, c’est-à-dire qu’ils divisèrent en deux une pièce d’or, que Childéric en emporta une moitié, et que son ami garda l’autre, disant : "Quand je vous enverrai cette moitié, et que les deux parties réunies formeront la pièce entière, vous pourrez revenir en toute sûreté dans votre patrie."

 

Étant donc passé dans la Thuringe, Childéric se réfugia chez le roi Bisin et sa femme Basine. Les Francs, après l’avoir détrôné, élurent pour roi, d’une voix unanime , Ægidius qui, ainsi que nous l’avons dit plus haut, avait été envoyé par la république romaine comme maître de la milice. Celui-ci était déjà dans la huitième année de son règne lorsque le fidèle ami de Childéric, ayant secrètement apaisé les Francs, envoya à son prince des messagers pour lui remettre la moitié de la pièce qu’il avait gardée. Celui-ci, voyant par cet indice certain que les Fracs désiraient son retour, et qu’ils le priaient eux-mêmes de revenir, quitta la Thuringe, et fut rétabli sur son trône.

 

Tandis qu’il régnait, Basine, dont nous avons parlé plus haut, abandonna son mari pour venir auprès de Childéric. Comme il lui demandait avec empressement par quel motif elle venait d’un pays si éloigné, on dit qu’elle répondit : "J’ai reconnu ton mérite et ton grand courage ; je suis venue pour rester avec toi : sache que si j’avais connu, dans des régions au-delà des mers, un homme plus méritant que toi, j’aurais désiré d’habiter avec lui". Celui-ci, enchanté, l’épousa. Il en eut un fils qu’on appela du nom de Clovis. Ce fut un grand prince et un redoutable guerrier.

 

Grégoire de Tours, Histoire des Francs, Livre second - De la mort de Saint Martin à celle de Clovis Ier (397 – 511)

 

Histoire des Francs 

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19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 04:00

Jusqu'au siècle terrible, où les Barbares submergèrent tout, la Gaule, de concert avec Rome, avait dû refouler de nombreuses invasions : annonce des luttes que la France de l'avenir aurait à soutenir contre l'Allemagne. En 275, l'empereur Probus repousse et châtie durement les Germains qui s'étaient avancés fort loin en Gaule et qui, en se retirant, avaient laissé derrière eux des ruines et un désert. Dans leur retraite, ils avaient même, comme en 1918, coupé les arbres fruitiers. Quatre-vingts ans plus tard, Julien, celui qui aimait tant le séjour de Paris, est assiégé par les Allemands jusque dans la ville de Sens, puis les chasse au-delà du Rhin et leur impose un tribut pour la "réparation" (c'est déjà la chose et le mot) des destructions auxquelles ils s'étaient encore livrés.

 

À mesure que l'Empire s'affaiblissait, se consumait dans l'anarchie, ces invasions devenaient plus fréquentes et le nombre des Barbares qui se pressaient aux portes semblait croître. Il en surgissait toujours de nouvelles espèces, heureusement rivales : ainsi la Gaule fut nettoyée des Vandales, par les Goths. Pourtant, au Ve siècle, la collaboration de la Gaule et de Rome s'exprima encore d'une manière mémorable par Aétius, vainqueur d'Attila, aux Champs Catalauniques. Le roi des Huns, le "fléau de Dieu" était à la tête d'un empire qu'on a pu comparer à celui des Mongols. Lui-même ressemblait à Gengis-Khan et à Tamerlan. Il commandait à des peuplades jusqu'alors inconnues. Aétius le battit près de Châlons avec l'aide des Wisigoths et des Francs, et cette victoire est restée dans la mémoire des peuples (451).

 

C'est la première fois que nous nommons les Francs destinés à jouer un si grand rôle dans notre pays et à lui donner leur nom. Il y avait pourtant de longues années qu'ils étaient établis le long de la Meuse et du Rhin et que, comme d'autres Barbares, ils servaient à titre d'auxiliaires dans les armées romaines. C'étaient des Rhénans et l'une de leurs tribus était appelée celle des Ripuaires parce qu'elle habitait la rive gauche du Rhin (Cologne, Trèves).

 

Pourquoi une aussi grande fortune était-elle réservée aux Francs ? Connus de Rome dès le premier siècle, ils lui avaient donné, non seulement des soldats, mais, peu à peu, des généraux, un consul, et même une impératrice. Ce n'était pourtant pas ce qui les distinguait des autres barbares que Rome avait entrepris d'attirer, d'assimiler et d'utiliser contre les Allemands d'outre-Rhin. Les Francs étaient même, d'une manière générale, en retard sur les peuples d'origine germanique installés comme eux dans les limites naturelles de la Gaule. Les Goths et les Burgondes admis à titre "d' hôtes" depuis longtemps étaient plus avancés et plus dégrossis. Cette circonstance devait tourner à leur détriment.

 

Au moment où l'Empire d'Occident disparut, les Francs, établis dans les pays rhénans et belges, étaient encore de rudes guerriers que rien n'avait amolli. Ils étaient soldats et leur gouvernement était militaire. Clodion, Pharamond, Mérovée, n'étaient que des chefs de tribus, mais des chefs. Voilà pourquoi la tradition qui fait remonter à ces roitelets la fondation de la monarchie française n'est pas absurde, bien que, dans la réalité, les rois francs, avant Clovis, aient compté, pour les Gallo-Romains, beaucoup moins que les chefs des Goths, Alaric et Ataulphe, ou Gondioc le Burgonde, père du fameux Gondebaud.

 

Voilà ces Francs, peu nombreux mais ardents à la guerre, et qui se tiennent sur les points d'où l'on domine la France, ceux qui commandent les routes d'invasion et par où l'on va au cœur, c'est-à-dire à Paris.

 

Ils étaient les mieux placés. Une autre circonstance leur fut peut-être encore plus favorable : les Francs n'étaient pas chrétiens. Cette raison de leur succès semble surprenante d'abord. On va voir, par quel enchaînement naturel elle devait les servir.

 

JACQUES BAINVILLE, HISTOIRE DE FRANCE, Chapitre I : Pendant 500 ans, la Gaule partage la vie de Rome

  

HISTOIRE DE FRANCE

ÉDITIONS PERRIN, nouvelle réédition 2011

" Une histoire de France des origines à la fin de la Grande Guerre par un styliste à la plume incomparable.
Voici enfin une histoire de France qui fait aimer la France. "
 

 

Jacques Bainville

JACQUES BAINVILLE

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18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 04:00

Pour la deuxième fois le septénaire brille au Cycle en juillet, illuminant les cieux, fécondant la terre. Plus heureuse que Félicité, Symphorose précède dans l'arène les sept fils qu'elle offre au Seigneur. Du trône où déjà il règne, couronné le premier du diadème des martyrs, Gétulius, l'ancien tribun, le père de cette illustre famille, applaudit aux combats où sa race puise une noblesse plus grande que celle du vieux patriciat, où Rome conquiert une éternité plus vraie que celle qu'avaient rêvée pour elle ses héros et ses poètes.

 

Nature à la fois corrompue et brillante, sceptique et superstitieuse, le césar Hadrien, qui dans la circonstance présidait en personne à la défaite des divinités de l'empire, était bien l'image d'une société déséquilibrée que le christianisme pouvait seul redresser par la fermeté de ses dogmes et l'héroïsme de ses martyrs. Le prince du monde, dont la rage toujours maladroite avait obtenu du fantasque empereur une sentence à laquelle en d'autres temps il se fût refusé, sentit bientôt la vérité de la fière réplique que le césar s'était attirée en menaçant d'immoler la  femme forte à ses dieux : "Tes dieux, avait dit Symphorose, ne peuvent me recevoir en sacrifice ; mais si tu me fais consumer par les flammes moi et mes fils pour le nom du Christ mon Dieu, c'est alors que je brûlerai bien plus ardemment encore tes démons."

 

L'exécution de la mère et des fils fut en effet le signal d'une grande paix, dont l'Eglise profita pour étendre considérablement le règne du Seigneur Jésus, seul empire éternel. Jérusalem, trompée par un dernier faux messie, venait de perdre jusqu'à son nom ; mais l'Eglise recueillait toutes les gloires de la Synagogue qui avait autrefois produit la mère des Machabées.

 

On trouvera bien court le récit dédié par la sainte Liturgie à l'immortel combat qui a consacré cette journée : 

Symphorose de Tibur , épouse du martyr Gétulius, en eut sept fils : Crescent, Julien, Némésius, Primitivus, Justin, Stactéus et Eugène. Ils furent tous arrêtés avec leur mère, sous l'empereur Hadrien, comme faisant profession de la foi chrétienne. Leur piété demeurant invincible au milieu de tourments nombreux et divers, la mère, qui avait été pour ses fils la maîtresse de la foi, fut aussi leur guide au martyre. On la précipita, une grosse pierre au cou, dans le fleuve ; son frère Eugène recueillit le corps et l'ensevelit. Le lendemain de ce jour, qui était le quinze des calendes d'août, les sept frères, attachés au poteau, furent tous mis à mort en diverses manières. Crescent eut la gorge percée du fer, Julien la poitrine, Némésius le cœur, Primitivus l'estomac ; Justin fut démembré, Stactéus percé de traits. Eugène coupé en deux depuis la poitrine. Ainsi furent immolées à Dieu huit hosties de très suave odeur. On jeta leurs corps dans une fosse profonde sur la voie Tiburtine, au neuvième mille de Rome ; plus tard, transportés à Rome même, on les déposa dans l'Eglise de Saint-Ange in Piscina.

 

Epouse, sœur et mère des Martyrs, Symphorose, vos désirs sont comblés : suivie de vos sept enfants, vous rejoignez à la cour du Roi éternel Gétulius votre époux et son frère Amantius, vaillants soldats des armées impériales, plus valeureux athlètes du Christ. Oh ! ce n'est donc point ici que trouve place l'oracle du Seigneur : L'homme aura pour ennemis ceux de sa maison (Matth. X, 36.) ! C'est qu'ici, en effet, ne s'applique point non plus la sentence : Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi, n'est point digne de moi ; et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi, n'est point digne de moi (Ibid. 3.). Bien au contraire, c'est l'amour du Christ roi qui domine, à ce foyer béni, tous les autres amours : or, loin de les éteindre, il décuple leur force en les dotant de sa propre énergie ; loin d'avoir à séparer l'homme de son père et l'enfant de sa mère (Ibid. 35.), il consacre divinement la famille et serre ses liens pour l'éternité.

 

Quelle noblesse, ô héros, vous conférez à la terre ! C'est en de tels jours, que notre race relève sa tête longtemps courbée ; après des combats comme les vôtres, l'homme ne saurait plus être méprisé des Anges. Accompagnant vos âmes, quel parfum d'holocauste est monté jusqu'au trône de Dieu ! quelle effusion de grâce en est descendue ! Du sillon lumineux tracé par votre martyre ont jailli dans nos temps d'incomparables splendeurs.

 

Aussi est-ce avec une reconnaissante allégresse que nous saluons la réapparition providentielle, de la tombe primitive qui reçut vos dépouilles sacrées à cet autre lendemain qui suivit pour vous le triomphe. Soldats du Christ, gardez en nous vos bienfaits ; rendez à trop de chrétiens, qui l'avaient oublié, la persuasion que la foi est le premier des biens pour le juste.

 

DOM GUÉRANGER
L'Année Liturgique

 

Virgin and Child with Infant St John in a Garland of Flowers by Brueghel, Jan the Younger

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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 04:00

Jésus proposa cette parabole à la foule : 
" Le Royaume des cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ. Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l'ivraie au milieu du blé et s'en alla. Quand la tige poussa et produisit l'épi, alors l'ivraie apparut aussi. Les serviteurs du maître vinrent lui dire : 'Seigneur, n'est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D'où vient donc qu'il y a de l'ivraie ?' Il leur dit : 'C'est un ennemi qui a fait cela.' Les serviteurs lui disent :'Alors, veux-tu que nous allions l'enlever ?' Il répond : 'Non, de peur qu'en enlevant l'ivraie, vous n'arrachiez le blé en même temps. Laissez-les pousser ensemble jusqu'à la moisson ; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d'abord l'ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, rentrez-le dans mon grenier. "

 

Il leur proposa une autre parabole : 
" Le Royaume des cieux est comparable à une graine de moutarde qu'un homme a semée dans son champ. C'est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel font leurs nids dans ses branches. "

 
Il leur dit une autre parabole :

" Le Royaume des cieux est comparable à du levain qu'une femme enfouit dans trois grandes mesures de farine, jusqu'à ce que toute la pâte ait levé. "

 

Tout cela, Jésus le dit à la foule en paraboles, et il ne leur disait rien sans employer de paraboles, accomplissant ainsi la parole du prophète : C'est en paraboles que je parlerai, je proclamerai des choses cachées depuis les origines.

 

Alors, laissant la foule, il vint à la maison. Ses disciples s'approchèrent et lui dirent : " Explique-nous clairement la parabole de l'ivraie dans le champ."

 

Il leur répondit :

" Celui qui sème le bon grain, c'est le Fils de l'homme ;
le champ, c'est le monde ;

le bon grain, ce sont les fils du Royaume ;

l'ivraie, ce sont les fils du Mauvais.
L'ennemi qui l'a semée, c'est le démon ;

la moisson, c'est la fin du monde ;

les moissonneurs, ce sont les anges.


De même que l'on enlève l'ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde. Le Fils de l'homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume tous ceux qui font tomber les autres et ceux qui commettent le mal, et ils les jetteront dans la fournaise : là il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père.

 

Celui qui a des oreilles, qu'il entende ! "

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

 

Munich Psalter

Munich Psalter, c. 1200, Bayerische Staatsbibliothek, Munich

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16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 16:00

" Il est probable que, sans les Romains, la Gaule eût été germanisée. " (Bainville, Histoire de France, Chapitre I)

 

La Germanie dans son ensemble a pour frontières le Rhin avec la Gaule, le Danube avec la Rétie et la Pannonie. Une peur réciproque des montagnes tient les Germains à l'écart des Sarmates et des Daces. Ailleurs, l'Océan la borde et enserre ses vastes péninsules et ses îles immenses où la guerre a fait découvrir (ce que nous en savons est donc récent), certains peuples et leurs rois. 

La Germanie

(XIV 2). Si l'État dont ils sont issus, s'engourdit dans le désoeuvrement d'une paix trop longue, la plupart des jeunes gens de haute naissance s'en vont rejoindre d'autres peuples en guerre à ce moment-là, à la fois parce que le repos leur est insupportable et qu'ils se font plus facilement valoir dans les dangers. De plus on ne peut maintenir une grande escorte que dans la violence d'une guerre. En effet tout ce qu'ils exigent de la générosité de leur chef, c'est tel cheval de guerre, c'est telle lance mouillée du sang des vaincus. Des banquets, si peu raffinés soient-ils mais copieusement pourvus, leur tiennent lieu de solde.

 

(XIV 3). C'est le produit des guerres et des pillages qui permet ces libéralités. Il serait moins facile de les convaincre de labourer la terre et de patienter toute une année, que de provoquer l'ennemi et d'en remporter des blessures. Bien plus, acquérir en suant ce qu'on peut gagner en versant son sang n'est pour eux que paresse et inertie.

 

 (XV 1). Quand ils ne guerroient pas, ils consacrent quelques moments à la chasse et le plus clair de leur temps au repos. Ils ne pensent plus qu'à dormir et manger. Les plus braves et plus belliqueux ne font plus rien et abandonnent la charge de la maison, du foyer et des champs aux femmes, aux vieillards et aux plus faibles de la famille. Ils s'abrutissent, comme pour illustrer ce curieux paradoxe de la nature qui veut que des mêmes hommes aiment à un tel point l'oisiveté et détestent tout autant une vie tranquille.

 

TACITE LA GERMANIE

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16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 12:00

Jusqu'en 472, jusqu'à la chute de l'Empire d'Occident, la vie de la Gaule s'est confondue avec celle de Rome. Nous ne sommes pas assez habitués à penser que le quart de notre histoire, depuis le commencement de l'ère chrétienne, s'est écoulé dans cette communauté : quatre à cinq siècles, une période de temps à peu près aussi longue que de Louis XII à nos jours et chargée d'autant d'événements et de révolutions. Le détail, si l'on s'y arrêtait, ferait bâiller. Et pourtant, que distingue-t-on à travers les grandes lignes ? Les traits permanents de la France qui commencent à se former.

 

Il est probable que, sans les Romains, la Gaule eût été germanisée. Il y avait, au-delà du Rhin, comme un inépuisable réservoir d'hommes. Des bandes s'en écoulaient par intervalles, poussées par le besoin, par la soif du pillage ou par d'autres migrations. Après avoir été des envahisseurs, les Gaulois furent à leur tour envahis. Livrés à eux-mêmes, eussent-ils résisté ? C'est douteux. Déjà, en 102 avant Jésus-Christ, il avait fallu les légions de Marius pour affranchir la Gaule des Teutons descendus jusqu'au Rhône. Contre ceux qu'on appelait les Barbares, un immense service était rendu aux Gaulois : il aida puissamment la pénétration romaine. L'occasion de la première campagne de César, en 58, avait été une invasion germanique. César s'était présenté comme un protecteur. Sa conquête avait commencé par ce que nous appellerions une intervention armée.

 

Dès que la conquête fut achevée, Rome se trouva associée aux Gaulois pour repousser les Germains. Avec l'attrait de la civilisation gréco-latine, rien n'a autant servi à former l'amitié gallo-romaine. En somme, on fut deux pour défendre le bien commun. C'est le sens du célèbre discours aux Gaulois que Tacite prête à Cérialis après sa victoire sur les Bataves : "Nous ne nous sommes pas établis sur le Rhin pour défendre l'Italie, mais pour empêcher un nouvel Arioviste de conquérir les Gaules. Les Germains ont toujours une même raison qui les pousse sur votre territoire : l'inquiétude, l'avidité, la passion du changement, passion naturelle quand, au lieu de leurs marais et de leurs déserts, ils espèrent posséder un sol d'une fertilité extrême et devenir vos maîtres."

 

La politique romaine était si clairvoyante, l'Empire romain se rendait si bien compte du rôle qu'il jouait dans le monde que Tacite prêtait encore ces paroles au général Cérialis : "Supposez que les Romains soient chassés de leurs conquêtes : qu'en peut-il résulter, sinon une mêlée générale de tous les peuples de la terre ?"

 

Ce jour devait venir. L'Empire romain tomberait. La digue serait rompue, la prophétie réalisée. Cette catastrophe, qui a laissé si longtemps aux Européens le regret de la paix romaine, nous enseigne que le progrès n'est ni fatal ni continu. Elle nous enseigne encore la fragilité de la civilisation, exposée à subir de longues éclipses ou même à périr lorsqu'elle perd son assise matérielle, l'ordre, l'autorité, les institutions politiques sur lesquelles elle est établie.

 

JACQUES BAINVILLE, HISTOIRE DE FRANCE, Chapitre I : Pendant 500 ans, la Gaule partage la vie de Rome

  

HISTOIRE DE FRANCE

ÉDITIONS PERRIN, nouvelle réédition 2011

" Une histoire de France des origines à la fin de la Grande Guerre par un styliste à la plume incomparable.
Voici enfin une histoire de France qui fait aimer la France. "
 

 

Jacques Bainville

JACQUES BAINVILLE

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16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 04:00

Le prophète Élie dit au roi Acab : " Monte, tu peux maintenant manger et boire, car j'entends le grondement de la pluie". Le roi Acab monta pour aller manger et boire. Élie, de son côté, monta sur le sommet du Carmel, il se courba vers la terre et mit son visage entre ses genoux. Il dit à son serviteur : "Monte, et regarde du côté de la mer". Le serviteur monta, regarda et dit : "Il n'y a rien". Sept fois de suite, Élie lui dit : "Retourne".
 
La septième fois, le serviteur annonça : " Voilà un nuage qui monte de la mer, gros comme le poing". Alors Élie dit au serviteur : "Va dire au roi Acab : Attelle ton char et descends de la montagne, avant d'être arrêté par la pluie".
 
Peu à peu, le ciel s'obscurcit de nuages, poussés par le vent, et il tomba une grosse pluie. Acab monta sur son char et partit pour la ville d'Isréel.
 
La main du Seigneur s'empara du prophète ; Élie retroussa son vêtement et courut en avant d'Acab jusqu'à l'entrée de la ville d'Isréel.

 

Livre des Rois

 

 


Or, près de la croix de Jésus se tenait sa mère, avec la soeur de sa mère, Marie femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
 
Jésus, voyant sa mère, et près d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : " Femme, voici ton fils. "
 
Puis il dit au disciple : " Voici ta mère. "

 

Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.

 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean

 

 

La Vierge du Carmel par Moretto da Brescia

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